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Chronique   

Hanging Garden – The Garden


Hanging Garden est un cas un peu à part dans le paysage musical finlandais. Tout en s’inscrivant dans la scène doom-death mélodique et atmosphérique typiquement locale, le groupe s’est au fil des albums accordé quelques embardées stylistiques : vers le sludge et le post-hardcore sur TEOTWAWKI, vers le post-rock sur Blackout Whiteout et vers l’électro sur I Am Become. Depuis Into That Good Night, il semble avoir trouvé une certaine stabilité, tout en laissant de plus en plus de rayons de lumière percer à travers son immuable voile de mélancolie.

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Back In Backstage   

Back In Backstage, série 4


Traîner son flycase aux quatre coins du globe provoque des situations imprévisibles et parfois inoubliables. Car il y a le spectacle que le public voit sur scène et il y a aussi tout ce qui se passe hors scène, et qui représente la part la plus importante de la vie d’un artiste. Dans le cadre de la rubrique Back In Backstage, les artistes nous racontent leurs moments insolites passés en coulisse, que ce soit en festival, dans une grande salle ou dans un club miteux, qu’ils soient étranges, effrayants, drôles, ou qu’ils se soient gravés dans leur mémoire pour toute autre raison… et autant dire que ce n’est pas toujours glamour.

Note : certains des témoignages ci-après ont été originellement publiés dans le cadre des numéros 10, 11 et 12 du magazine Radio Metal, tandis que les autres sont inédits.

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Chronique   

Mork – Dypet


Dix ans à peine se sont écoulés depuis la sortie d’Isebakke, le premier album de Mork, mais le projet en est déjà à son sixième album. Pas mal pour ce qui avait commencé comme un side-project pour son seul membre, Thomas Eriksen, en 2004 : Mork a toujours progressé à son propre rythme, gagnant peu à peu l’attention du public et le respect de ses pairs. C’est que le projet s’est épanoui dans une scène à la fois très active et saturée par sa propre histoire, le petit monde du « true » black metal norvégien, à un moment de reflux où les déclinaisons possibles du genre n’en finissaient pas de se multiplier. Rapidement signé chez Peaceville, Mork s’est depuis imposé comme un protagoniste particulièrement fiable du style, qui, avec chaque album, revisite et se réapproprie le foisonnant héritage des années 1990. Deux ans après un Katedralen sorti en pleine pandémie, Dypet s’annonce comme une plongée dans les abîmes (ce titre signifie « Les profondeurs » en norvégien), thème de choix pour s’immerger à nouveau dans l’univers sombre et froid – comme il se doit – de Mork.

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Interview   

Laura Cox : la tête sur les épaules


Laura Cox est une guitariste française qui s’est fait connaître très tôt par ses vidéos sur YouTube, puis ses interventions dans le magazine Guitar Part. Par la suite, en 2013, elle devient la chanteuse et guitariste du Laura Cox Band, qui se raccourcit en Laura Cox dès le deuxième album. Avec sa formation, elle a écumé sans relâche les salles de concerts et festivals français et internationaux, agrandissant ainsi son importante liste de followers. Head Above Water, son troisième album qui vient de sortir, la voit pleinement endosser son rôle de leader, devenant la seule maîtresse à bord après le départ du guitariste Mathieu Albiac, et affirmer encore plus ses sonorités rock et blues.

Ce n’est pas si souvent qu’une guitariste, qui plus est française, et qui joue ce style de musique, arrive à se faire une place de choix dans ce milieu. Il était donc intéressant de discuter de tout cela avec elle. Comment a-t-elle réussi à en arriver là ? Comment a-t-elle abordé la genèse de cet album en solo ? Est-ce qu’elle se sent investie d’une mission en tant que représentante féminine dans ce milieu ? Est-ce facile de passer du monde virtuel aux concerts en live ? Laura a pris le temps de répondre en détail à toutes nos questions.

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Chronique   

Ne Obliviscaris – Exul


Ne Obliviscaris n’a jamais recherché la facilité, ni dans sa musique, metal extrême progressif et hybride, ni dans son organisation, comme en témoigne notamment la présence dans ses rangs du Français Benjamin Baret qui, avant de finalement s’exiler, résidait à des milliers de kilomètres des autres membres australiens du groupe. Cette fois, c’est un élément externe, la pandémie, qui a compliqué la création de son nouvel album. Entamé juste au moment où les frontières se sont refermées les unes après les autres, en mars 2020, l’enregistrement d’Exul a été suspendu pendant deux ans. Une période difficile qui a failli briser le groupe, mais dont il a su tirer parti en utilisant ce temps supplémentaire pour parfaire des détails de l’album et parfois en réécrire complètement des parties.

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Interview   

Periphery n’est pas un groupe… de djent


Djent Is Not A Genre a été ce qu’on peut appeler un ascenseur émotionnel pour Periphery. A partir d’une conception difficile et démoralisante, à la fois à cause des circonstances et du niveau d’exigence toujours plus élevé des musiciens, ceux-ci ont finalement accouché d’un album élaboré, varié, parfois surprenant dont ils sont particulièrement fiers. Ajoutons à cela une petite dose d’humour, des autoréférences et autres clins d’œil à des jeux vidéo, par exemple, et on obtient la parfaite carte de visite pour ce groupe décidément inclassable. Car oui, si Periphery a été rapidement classé sous l’étiquette djent, on constate tout aussi vite que celle-ci est loin de rendre justice à sa musique. Mais loin d’être rancunier, Periphery s’en amuse.

Nous discutons de tout ceci avec Misha Mansoor, guitariste et fondateur du projet devenu depuis un véritable quintet collaboratif. Il revient également avec nous sur deux de ses grandes influences, Meshuggah et Dream Theater – qu’il a pourtant détestés à la première écoute – et sur un autre aspect de l’activité de musicien, celui des finances, son père étant économiste et lui-même s’étant développé en tant qu’homme d’affaires, ce qui lui permet d’aborder Periphery sous un prisme purement passionnel, dénué de contraintes.

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Chronique   

Babymetal – The Other One


Qu’on le veuille ou non, Babymetal a aujourd’hui le statut de superstar. La fusion entre une musique heavy complètement débridée et polymorphe et la J-pop a fait des émules dans le monde entier : l’occasion de découvrir la rigueur extrême du traitement des idoles et du niveau de performance demandé lors des représentations. Seulement, une fois passées la curiosité de la nouveauté et la tolérance des premières accointances, on peut se demander si la formule Babymetal fonctionne toujours. The Other One, leur quatrième opus, a la lourde charge de prouver que la formation est toujours pertinente – même amputée de son troisième membre, Yuimetal, partie pour entreprendre une carrière solo et absente des projets depuis 2018. A nouveau, la formation suscitera le rejet quasi automatique de bon nombre d’aficionados du metal. Et pourtant…

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Interview   

Nanowar Of Steel : faux metal ? Vrai humour !


La France a Ultra Vomit, l’Italie a Nanowar Of Steel. Et force est de constater que doucement, mais sûrement, en vingt ans de carrière, le quintet a déjà conquis les zygomatiques d’une bonne partie du public metal. Il a en tout cas conquis ceux du label Napalm Records qui leur a permis de passer à la division supérieure. Alors, certes, il y a toujours des réfractaires, des « haters » comme on dit, qui ont du mal à accepter qu’on puisse parodier leur genre musical – leur religion – favori, mais au vu du succès grandissant des groupes humoristiques dans le metal, ceux-ci semblent de plus en plus marginalisés. Surtout, chez Nanowar Of Steel, derrière la moquerie, il y a avant tout de l’amour et une bonne dose de talent pour parvenir à retranscrire fidèlement les caractéristiques des styles et des groupes parodiés. Certaines figures du metal ne s’y trompent pas, à l’instar de Joakim Brodén, de Ross The Boss ou, il y a quelques années, de Fabio Lione qui n’ont pas hésité à s’impliquer le temps d’une chanson.

A l’occasion de la sortie de Dislike To False Metal – un album touche où se côtoient boogie déjanté, imitations parodiques bluffantes de Sabaton et Alestrom, et électro-metal caricatural –, nous avons échangé avec le bassiste Edoardo Carlesi, alias Gatto Panceri 666, pour qu’il nous en livre les secrets et dévoile les dessous de la « blague » Nanowar Of Steel.

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Chronique   

Pop Evil – Skeletons


« Tailler dans le gras ». C’est un peu ce qui résume la démarche des Américains de Pop Evil concernant leur dernière réalisation et septième album studio intitulé Skeletons. Ce dernier succède à Versatile (2021), un véritable exercice d’application des rudiments du rock et un hommage à un genre sans cesse évoqué comme déclinant. Selon le frontman Leigh Kakaty, Skeletons n’entend pas répondre à la même approche exhaustive de ce qui fascine dans le genre. Le groupe veut aller à l’essentiel et retranscrire l’énergie du live (à quelques effets électro en postproduction près, garants du cachet moderne de Pop Evil), fidèle poncif pour les formations qui font leur réputation sur scène. Skeletons n’a donc pas peur de son aspect téléphoné : il l’embrasse pleinement.

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Hell ain't a bad place to be   

Heidevolk : Gelderland ain’t a bad place to be


Bienvenue à bord d’Hell Ain’t A Bad Place To Be, la rubrique qui vous fait voyager aux quatre coins du globe pour découvrir le lieu fétiche d’un artiste de la scène. Au programme cette fois-ci, Koen Romeijn et Mat van Baest, guitaristes chez Heidevolk qui sort son nouvel album Wederkeer, évoquent leur amour de la province de Gueldre, aux Pays-Bas, qui fait partie de l’ADN du groupe de viking-folk, tant dans les paroles que dans la musique.

Note : Article paru initialement dans le numéro 13 (février / mars) du magazine Radio Metal. Celui-ci est toujours disponible en commande dans notre shop.

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