
Dans la vie je crois que, parfois, il faut laisser venir.
Qui vivra verra non ?
« Tu perds ton temps À mariner dans ses yeux Tu perds son sang Tel Attila
Tel Othello Tu te noircis Dans quoi tu te mires Dans quel étang
À l’avenir Laisse venir Laisse le vent du soir décider
À l’avenir Laisse venir Laisse venir
Tu l’auras toujours ta belle gueule Tu l’auras ta superbe À défaut d’éloquence
Tel Machiavel Tel Abel Gance Tel Guillaume Tell À quoi tu penses À quoi tu penses
À l’avenir Laisse venir Laisse le vent du soir décider
À l’avenir Laisse venir Laisse venir L’imprudence
Tu perds ton temps À te percer à jour Devant l’obstacle Tu verras On se révèle
Tel Perceval Tel Casanova Tel Harvey Keitel
À l’avenir Laisse venir Laisse venir Laisse venir
Tel Attila Tel Othello Tel Machiavel Tel Guillaume Tell
À l’avenir Laisse venir Laisse venir L’imprudence
À l’avenir Laisse venir Laisse le vent du soir décider
Laisse venir Laisse venir L’imprudence »
Alain Bashung/Jean Fauque L’Imprudence, 2002.