On ne s’y attendait pas vraiment. Il faut dire que les dernières années d’AC/DC ont été mouvementées. Entre les problèmes d’audition de Brian Johnson, les péripéties judiciaires de Phil Rudd, le désir d’arrêter de Cliff Williams et surtout les décès de George Young, véritable membre de l’ombre, et de son frère Malcolm, la carrière légendaire des Australiens semblait arriver à son terme avec un Rock Or Bust (2014) aux airs de chant du cygne. Les légendes n’ont jamais la fin qu’elles méritent. Un triste constat qui reste heureusement en suspens pour AC/DC. Tant qu’un petit diablotin en tenue d’écolier continue à balancer du riff et du solo, AC/DC vit. Power Up voit le jour parce qu’Angus Young n’arrêtera que lorsqu’il ne pourra plus soulever sa Gibson SG. Il faut rendre hommage à son grand frère (qui est d’ailleurs crédité à l’écriture, Angus ayant déterré d’anciennes idées des archives) comme Back In Black honorait la mémoire de Bon Scott. Malcolm n’aurait pas arrêté, AC/DC ne le fera pas. Si chaque nouvel album des Australiens fait naître la « peur du dernier effort avant le silence forcé », il est aussi son meilleur remède. AC/DC reste une histoire de famille, avec des dizaines de milliers de membres.
Power Up est à nouveau le terrain d’expression sonore de Brendan O’Brien (Pearl Jam, Rage Against The Machine, Stone Temple Pilots, Bruce Springsteen). Sur ce plan, la production de Power Up est irréprochable, comme si quelqu’un en avait douté. Forger le son d’AC/DC se rapproche d’un travail de conservation méticuleux : il importe davantage de maintenir l’intégrité d’un héritage et de le rendre accessible plutôt que de revisiter ses contours. Batterie métronomique, basse ronflante, voix perçante et guitares tranchantes aux leads hargneux : Power Up ne dérogera pas à la règle d’or. Il présente un AC/DC fringant, bien éloigné des spéculations quant à sa retraite. Évidemment, évoquer les caractéristiques de la musique d’AC/DC est un exercice de futilité. Il y a pourtant une magie qui opère et mérite d’être mentionnée, une agrégation de nostalgie et de confort qui en vient à émouvoir. Le riffing haché de « Realize » et son refrain taillé pour les stades sont une piqûre de rappel à effet immédiat : au petit jeu du rock n’roll, AC/DC est toujours invaincu. Il y a ce sens du groove inénarrable, tout juste suppléé par la recherche du petit arrangement parfait (les « woohoo » de « Rejection », les vocalises en arrière-plan de « Through The Mists Of Time », les phrasés parlés de Brian Johnson sur « Wild Reputation »). Il y a ces amorces de soli iconiques et ce sens du placement devenu référence incontournable pour l’apprenti rockeur (« Kick You When You’re Down »). Les Australiens ont cette caractéristique qui leur est propre : on n’écoute pas des titres d’AC/DC, on écoute AC/DC.
Pourtant, lorsqu’on y accorde une attention accrue, Power Up ne pâtit pas tant que cela de l’inertie qui va de pair avec un opus d’AC/DC. Il recèle une science certaine de la dynamique et si tous les ingrédients sont ceux d’une vieille recette éprouvée, elle est suffisamment bien dosée pour éviter une quelconque lassitude. Si « Shot In The Dark » ou « Money Shot » présentent un AC/DC quasi académique, « Through The Mists Of Time » brille par ses arrangements mélodiques qui lorgnent davantage vers un rock-FM « feel-good » que des accroches blues. « Kick You When You’re Down » repose d’ailleurs autant sur le balancement rythmique entre la voix de Brian Johnson et le jeu de Phil Rudd que le phrasé d’Angus et Stevie. « Demon Fire » élève le tempo et renoue avec les affects d’AC/DC pour des éléments du Boogie. « Code Red » a le bon goût de briller par une recherche de l’articulation des riffs peu courante même pour AC/DC, avec un Angus désireux de trancher dans le vif avec éloquence. AC/DC certes, mais sous toutes ses formes.
Power Up est un bel hommage à Malcolm et George Young parce qu’il démontre l’essence de ce qu’est AC/DC : une formule inaliénable, toujours pertinente et parfaitement agencée. Les membres vieillissent et meurent, pas le groupe, devenu exemple de résilience. S’il n’y avait plus AC/DC, sur quel standard louer la fidélité à une recette plutôt qu’un changement d’orientation dans une carrière de musicien ? AC/DC est essentiel parce qu’il est un mètre-étalon pour la musique et un jalon pour nos vies, d’où l’angoisse permanente autour de sa conclusion. C’est oublier qu’il est intemporel et que si le rock devient immortel, il le devra en grande partie à un groupe de larrons qui n’avaient rien et ont tout donné. Ils le font encore aujourd’hui.
Clip vidéo de la chanson « Shot In The Dark » :
Album Power Up, sortie le 13 novembre 2020 via Columbia. Disponible à l’achat ici
Fan de la première heure, j’ai mis le CD dans l’autoradio, et ma tête s’est mise a bougé, puis je me suis rendu compte au bout de quelques minutes que j’étais bien et heureux. Après tout ce que nous avons vécu cette année.
J’aurais quand même eu deux moments de pur bonheur musical, avec mes deux groupes de Métal préféré, Paradise Lost avec « Obsidian » et AC/DC avec « Power Up ». Merci Angus, Cliff, Phil, Brian et Steve, et Merci Malcolm.
Les dieux du heavy rock sont en pleine forme ,des titres qui groovent et la batterie de Phil avec Cliff Williams la meilleure section rythmique du heavy rock,ce 17 opus le meilleur depuis razor Edge, vivement la tournée avec le line up historique, rip Malcom, 2020 aura eu le mérite d’avoir le retour des boys ,SEE you in 2021,chapeau Angus
Fan des ma naissance je l ai su a 14 ans quand j ai eu ma premiere mobylette quoi qu il arrive c est de la bonne c est pas pour rien d etre number one dans le monde pour ma derniere ligne droite c est avec eux que je veut m envoller gil s
Une sacrée dose de HARD ROCK, du pur AC DC de très grande qualité. Comme le bon vin, un cuvée d’exception à déguster sans modération . Un vrai régal.
https://lelombrik.net/130117 c’est fou ce qu’on peut faire avec 3 fois rien !
AC DC à la portée de tous !
Sans rancune
OK, c’est du ACDC classique, mais plus varié que certains albums (comme Black Ice qui ronronnait), en tout cas c’est du ACDC pur jus, plein d’énergie, du blues/rock qui tape du pied et remplit les esgourdes (comme le dirait Monsieur Brian Johnson). Merci à eux pour cet album plein de vie qui ravira les vieux et les gamins qui s’en inspireront. « Rock’n’Roll ain’t noise Pollution » et puis c’est tout.
Les mauvaises langues ( ou de mauvaise foi) disent que l année 2020 sera marqué par 2 événements peu reluisants:la covid et l album d ACDC ,sorte de redite sans surprise et de toute façon moins bon que les précédents !!!
Au vu des médias (même ceux du grand public) qui traitent de l événement (pas celui du covid),à la lecture des chroniques d experts en musique ,à la vue des like et nombre croissants de visites des titres sur you tube et autre supports d écoute,et surtout après une attention d’écoute à la sortie de cet album,tout porte à me faire dire que c est un grand album du groupe qui renait de ses cendres après près de 5 decennies et sans vouloir faire de hierarchies debiles entre tous les albums (meme si les 1ers creent toujours la bonne surprise comme pour tous les grouoes mythiques et que les suivants ne sont que la continuité pour ses fans..)
Je n attendais donc ni du progressif,ni du trash ou du power metal ni une voix de soprano ou un soli à la steeve Vai mais bien vouloir retrouver l ame d Acdc (que certains avaient déja dit avoir vu disparaitre à la mort de Bon Scott!!!) .Je l ai perçu et apprécié à sa juste valeur en rapport à mes attentes du moment:dans 20 ans si dieu me prête vie, je dirai me souvenir de la résurgence en cette fin d année 2020 d un plaisir solitaire d ecouter l album antidote d Acdc, qu il fallait ensuite partager lors un concert futur et oublier cette merde de virus synonyme de victimes et de deprime
Exact bien dit, un très bon antidote qui fait vraiment du bien en cette période folle ou la peur a envahit le terrain de nos vies, réduisant nos libertés. Vive AC DC et cet album, certes très calibré, mais par des maîtres en la matière, quel plaisir.
Je crois fondamentalement tu »sens » quand un riff est bon, quand il ouvre la voie vers un »bon » morceau.. en tous cas, moi je le ressens (peut-être mon passé de gratteux dans un groupe de hard?).. après on aime/on aime pas, bien sûr, c’est tout à fait subjectif ! D’ailleurs personne ne reproche rien à la bande à Angus-ils sont toujours là après 40ans de service- on a juste le droit d’être un poil déçu, pas plus..par contre,des productions »antidotes » yen a plein d’autres, pas de soucis !
Vous avez tous le droit d’aimer, d’adorer cet album, comme un autre fan peut ne pas l’apprécier. C’est mon cas, où le dernier album d’AC/DC m’ayant épaté est Ballbreaker… en 1995 🙁
Je ne demande pas à AC/DC d’innover, ils peuvent me sortir un autre Powerage, High Volatge, Highway, Back, ou Ballbreaker, je serais aux anges. Qu’un groupe fasse toute sa carrière dans un même registre me va très bien. Il y a tellement de groupes que je suis, qu’il est très facile d’écouter un autre style à tel ou tel moment lorsque j’en ai envie.
Depuis, personnellement, la musqieu reste subjective, nostalgique pour chacun, AC/DC a perdu son fameux groove il y a fort longtemps.
Aujourd’hui pour retrouvez ces sensations de groove identique, je vais plutôt écouter des groupes que certains mettrons dans la case « plagieurs » comme ’77 ou 42 Decibel. Ou en piochant dans la discographie de Krokus, Airbourne, Rose Tatoo…
Après je répète, la musique reste subjective à chacun, échangeons simplement nos impressions. Après écoute attentive bien sûr 😉
Et ne soyons pas influencé par les chroniques qui vont encenser à 90% (hein Dale 😉 ) tel ou tel album ou tel ou tel artiste, puis un autre jour l’incendier parce qu’il n’innove pas, et encore quelques temps après l’incendier parce qu’il évolue et change son style.
La musique appartient aux musiciens qui nous la partage généreusement sans condition.
PS : n’empêche que PWR/UP est à la hauteur du AC/DC du 21ème siècle en deça de ses capacités et vivant sur son nom. Ca ne m’empêche pas en tant que fan d’acheter tout de même leurs albums en éditions deluxe, cherchez pas ma contradiction 😉
Si je suivais les chroniques à la lettre je serais fan du Prequelle de Ghost, or je trouve cet album très très mauvais en rapport au chef d’œuvre qu’est Meliora !chacun ses gout après tout, mais ce power up, contrairement à rock or bust, est une merveille, sorry 🙂
Exact, cet album est une vrai pépite, un condensé de 46 ans de carrière du groupe Ils ont réussis un tour de maître, un pur condensé de Hard RNR, il y a la nostalgie mais aussi le coté très moderne et surtout ils nous surprennent, du moins il me surprenne rien que le titre Through the Mists of Time, un titre incroyable, que l’on a toujours rêvé de la part de AC DC, ce morceau à lui seul mérite l’achat de cet album. Et encore j’ai pas tout digéré…aller hop j’y retourne, quel super hommage à Malcom ! Bravo les gars.
Et puis il peut pleuvoir des critiques de fans (???) , 90% des critiques des magazines disent ACDC a fait un grand album.
Lorsqu’on est fan d’un combo , cela ne signifie pas de proclamer automatiquement que tout sa discographie est à tomber. Il y a le fan et il y a le fanboy. J’apprécie AC/DC depuis 41 ans , enfin je veux dire celui-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=Oi1OfJLiDP8
bien sur , je n’ai pas trop aimé rock Or bust, je suis fan depuis 42 ans aussi, je n’ai pas aimé non plus fly on the wall, enfin moins que les autres. Ce Power UP va devenir album majeur à mes yeux, tout comme Powerage, Back in black ou stiff upper lip,entre autre. Un avis biensur perso.
quand j’vois les commentaire, je me dit qu’heuresement que ce groupe a pas que des fans comme ça!
cette album est franchement bon, c’est du acdc ,tous simplement.
des gars qui veulent un autre back in black et en meme temps veulent que acdc se renouvelle…
continué a jouer les blaser en vous mastu… sur let there be rock, moi j’vais allez me re-ecouter cette album succulent! 😉
Je te rassure, la malédiction qui frappe ACDC est la même que subissent les groupes qui ont dépassé les 40 ans de carrière ! On sait très bien que les morceaux qui ont marqué le parcours des Australiens ont dépassé les 15 ans d’âge, sans même parler du dyptique Highway/Black…non,en fait, c’est juste décevant: riffs molassons,soli minimum,melodies faiblardes,avec une production médiocre ( où est passé la patate ACDC ?) Alors c’est sûr,quand on compare avec les bouses déversées sur les ondes, c’est super, mais on est bien loin de l’album référence..on l’aime bien quand même la bande à Angus..
Exact, cet album est une vrai pépite, un condensé de 46 ans de carrière du groupe Ils ont réussis un tour de maître, un pur condensé de Hard RNR, il y a la nostalgie mais aussi le coté très moderne et surtout ils nous surprennent, du moins il me surprenne rien que le titre Through the Mists of Time, un titre incroyable, que l’on a toujours rêvé de la part de AC DC, ce morceau à lui seul mérite l’achat de cet album. Et encore j’ai pas tout digéré…aller hop j’y retourne, quel super hommage à Malcom ! Bravo les gars.
Et puis il peut pleuvoir des critiques de fans (???) , 90% des critiques des magazines disent ACDC a fait un grand album.
Un album qui fera date à coup sur, visiblement ils ont retrouvé une seconde jeunesse. Vivement dans deux jours et on en reparle.
AC/DC, c’est l énergie, l’éclair entre le AC et le DC.
C’est normal qu’à 65 ans, Angus n’ait plus la fouge de ses 25.
Et puis, c’est de notoriété public que le son du groupe, le riff, c’était Malcolm appuyé par une section rythmique en béton armé, Phil+Cliff.
Il ne faut plus s’attendre à des albums de la trempe de tout ce qui est Pré-Back In Black.
Pour moi, le dernier très bon album reste « Ballbreaker » où chaque chanson est percutante, avec une tournée où tu sens que les mecs ont encore beaucoup de jus.
La suite, c’est un groupe qui vieilli.
Une question reste: pourquoi ne pas s’arrêter?
Comme Metallica, ces artistes aiment ça, et une partie du public en redemande.
Mais si tu regarde l aspect purement musical des dernières sorties, c’est de plus en plus pauvre et amoindri.
Reste les chansons et les albums qui ont rendu ce groupe et son soliste iconique.
Tout ça pour ça.
Après 4 écoutes dont 3 marquées par un sentiment de déception, le verdict n’est pas brillant. Le premier titre publié « Shot In The Dark » est clairement le meilleur d’où un espoir non-dissimulé dès la première écoute. Pas étonnant non plus de présenter « Demon Fire » en deuxième extrait puisque c’est aussi un des 3 meilleurs titres et le seul amené avec un up tempo , le seul. Le dernier bon titre est le premier titre dès l’attaque de l’écoute générale , à savoir « Realize ».
Passer cet effet de miroir grossissant , on entre dans le ventre mou avec 4 titres mou-du-genou dont « Witch’s Spell » et « Systems Down ».Et on arrive à la partie médiocre, il n’y a pas d’autre mot, avec « Rejection » le bien nommé où on frise l’insupportable, « Kick When You’re Down », « Wild Reputation » (sans rire ?!?) , « No Man’s Land » et le coup de grâce final « Code Red » qui devrait signaler à Angus qu’il faut arrêter le tir.
Globalement , tout est ultra-formaté , les titres faisant approximativement une durée entre 3′ et 3’30 mn. Seul « Rejection » dépasse les 4 mn , 2 de trop. Le son est trop lisse en évitant toute forme de rugosité. Aucune intro marquante et forte , ça démarre souvent sur le riff principal et ce jusqu’à la fin du titre. Aucune dynamique dans un son archi-compressé. Angus a perdu la recette du riff minimaliste et pourtant accrocheur. Les riffs sont primaires mais ennuyeux. On est bien loin de « Live Wire. Quant aux soli, il faut au moins 2 écoutes pour comprendre qu’ils sont quasi inexistants. Mais perso ,le plus pénible restent ces chœurs utilisés à outrance et poussés bien trop en avant dans le mix.
Le plus irritant est que « Power Up » a été présenté comme l’album ultime du groupe, d’où le retour de Cliff et Phil qui devait rendre hommage à Malcolm.
Je ne peux pas croire qu’Angus ait sorti le meilleur de ce qu’il peut produire. Si c’est le cas, Cliff a raison de prendre le chèque après les sessions d’enregistrement sans passer par la case d’une hypothétique tournée, peut-être suivi par Phil. Angus nous annonce des tonnes de matériel encore non-exploité ? Qu’il les laisse aux archives.
Très déçu et donc je n’achèterai pas cet album à grand regret, pas du tout à la hauteur de qualité de ce groupe légendaire et de sa carrière incroyable.
Tout ça pour ça.
où avez vous pu écouter l’album avant sa sortie ???
Presque tous les sites de téléchargement » sauvages » le proposent depuis une semaine… ça a au moins une vertu : vérifier ce que le CD a dans le ventre avant de se précipiter pour l’acheter !! Là pour le coup, je vais garder mes sous…
attention , un Pat peut en cacher un autre . Pour le coup je suis d’accord avec Pat, enfin l’autre.
ok merci je vais aller me faire une idée 😉
Même avis.
Entousiaste après avoir écouté le début, mais alors, passé les titres vraiment chouette, c’est pas très jojo pour le reste.
bon ben effectivement on se fait chier sur cet album, c’est mou mais qu’est ce que c’est mou et générique
Un retour inespéré qui fait plaisir. Toujours aussi bon d’avoir du nouveau son de la part de ces géants. Et un album un peu plus varié que le précédent fait plaisir aux oreilles 🙂
Idem que les 2 précédents post. On en parle parce qu’il y le logo AC/DC. Pourtant je suis un grand fan du groupe.
On parle de groove dans la chronique, je ne le retrouve pas plus ici que dans les précédents album.
AC/DC a eu un groove particulier sur ses morceaux de R’n’R comme aucun autre groupe ! Groove qu’il faut attiribuer en très grande partie à Phill, Clif et Malcom. Angus et Bon n’était que la cerise sur le gâteau. Ca risque de choquer les afocianodos d’Angus, mais c’est Angus représente l’image d’AC/DC. Le son c’était sa rythmique groovy composé des 3 membres cités plus haut à leur apogée (malheureusement assez lointaine…)
R.I.P. Malcom.
Pas de quoi fouetter un chat…même si ça fait plaisir de les réentendre, ça reste beaucoup trop convenu à mon goût !
Sans vouloir jouer les trouble fêtes, je suis beaucoup moins enthousiaste que notre chroniqueur : bien sûr ACDC reste un monument du Rock mais il faut bien avouer que les mêmes morceaux seraient passés inaperçus sans la signature de la bande à Angus ! C’est un peu le même problème que Deep Purple : les morceaux s’enchaînent sans originalité et on se met à douter jusqu’au sentiment paradoxal : ça ressemble à… mais en moins bien ! Toute la difficulté pour ACDC est de se réinventer à chaque fois sans se parodier soi-même..et comme leur spectre musical est assez étroit, difficile de ne pas retomber sur des riffs déjà exploités sur les 200 précédents morceaux!! Donc au final, pour moi, rien de neuf au pays des kangourous,et comme diraient les Inconnus, c’est nippon ni mauvais,un peu comme Rock or Bust, un coup pour rien… sans rancune…