
Dimanche 20 Juin 2010, gare Montparnasse, midi. Alors que j’avale un Paris-beurre, un coup de téléphone de Metal’O Phil qui me demande un petit service… sachant que je me rends au concert de Slash le soir même, il me demande donc d’écrire un petit article. Service accepté bien évidemment. 19H, Station Oberkampf. A peine le nez dehors, j’estime la file d’attente à plus d’une heure pour entrer au Bataclan. Pas de soucis, je gruge toute la file et propose une pinte à un chevelu près de l’entrée… la technique des 3 secondes de réflexion marche à merveille, me voilà au balcon de la salle deux minutes plus tard.
Artistes : Slash – Funeral Party
Lieu : Bataclan – Paris
Date : 20 juin 2010
Public : 1500 personnes (sold out !)
Live Report : Jean-Philippe Perouse (merci encore !)
Photos Hellfest 2010 : Seb
19H30, fin de la première partie, Funeral Party. Assez décevant, surjoué dans le style et pas du tout convaincant. Entre un chanteur qui saute sur la batterie et un batteur qui envoie ses baguettes dans la tronche d’un gars dans la fosse… le reste est du même niveau. Ce n’est pas grave, on n’est pas venus pour ça.
T’as un problème avec mon T-Shirt ?!
20H. Le génie du solo met les pieds, le slim, le haut de forme, un t-shirt ridicule et les Ray Ban sont sur scène : c’est l’extase générale. Ni une ni deux le spectacle commence avec Myles Kennedy au chant, Bobby Schneck à la rythmique, Todd Kerns à la basse et Brent Fitz à la batterie. Niveau matos, les connaisseurs auront reconnu son ampli proto, le AFD100. Pour les guitares, du Gibson, bien évidemment, avec une Les Paul Standard (celle du Use Your Illusion Tour), une Les Paul Standard Black avec vibrato, sa dernière Les Paul Signature et une Les Paul Goldtop 57. Dès la deuxième chanson, « Nightrain », on commence à sentir un Slash des grands jours. Malgré les critiques qui lui ont été adressées ces dernières années concernant l’évolution de son jeu, il semble, ce soir tout du moins, avoir repris du niveau. Les chansons défilent à vitesse grand V, tapant dans le répertoire des Guns N’Roses (« Sweet Child O Mine », « Civil War », « Welcome To The Jungle », « Paradise City »…), de Velvet Revolver (« Dirty Little Things », « Sucker Train Blues », « Fall To Pieces »), de Slash’s Snakepit (« Mean Bone ») ainsi que de son dernier « groupe », Slash (« Back From Cali », « By The Sword », « Starlight »).
Il emprunte également un morceau de Led Zeppelin (« Communication Breakdown ») sur lequel il s’amuse à passer sa guitare derrière sa tête en plein solo. OK, là, il est définitivement en très grande forme. On le remarquera notamment sur le finish de « Paradise City » et avec sa reprise du « Godfather Theme ».

Le groupe s’éclate avec le public, on se croirait presque en 92 au dôme de Tokyo pendant le Use Your Illusion Tour. Sauf que Myles Kennedy, est, sur certaines chansons, au-dessus d’Axl niveau chant. Parlons également de la prestance sur scène du chanteur d’Alter Bridge. Franchement excellente ! Il joue avec le public (un tas de mecs se font évacuer à la limite de tomber dans le cirage, les vigiles distribuent les bouteilles d’eau à tour de bras, du bon Rock N Roll !), couvre la scène à 110%, et reprend des titres mythiques à la perfection, il y met du sien sans dénaturer l’original, que du bonheur.
Slash, comme au bon vieux temps
Quant à Slash (c’est presque que pour lui qu’on fait le déplacement), il se fait plaisir : ça s’entend et ça se voit. Ses soli sont interminables et sans fautes, notamment sur la classique chanson finale « Paradise City» . 20 ans après la grande époque des Guns N’Roses – des Tupperware de coke et des bouteilles des Jack Daniel’s vidées au goulot – il n’a rien perdu de sa superbe. Slash court de tous les côtés, jette ses médiators par dizaines dans le public et donne du sien pour tenir avec cette chaleur. Et cette reprise du « Godfather Theme »… Après l’avoir écoutée un nombre incalculable de fois, la voilà en vrai, devant votre serviteur : franchement hallucinant. On en a plein les oreilles et plein les mirettes.

Myles Kennedy souvent au-dessus d’Axl Rose
A noter également la surprise (sauf pour ceux qui nous lisaient la veille ou qui assistaient à une certaine conférence de presse) de taille réservée au public parisien : rien de moins que la venue d’Alice Cooper (oui oui !), avec qui Slash a collaboré de nombreuses fois, qui viendra interpréter son classique « School’s Out ». Tout simplement géant !
22h15. Une vingtaine de chansons et deux heures de spectacle plus tard, nous voilà dehors, trempés de sueur, du fait de la chaleur excessive dans la salle. Mais qu’est ce que c’était bon ! Il ne manquait qu’une chose… une cigarette dans la bouche du génie.
Le plus dur allait être de raconter tout cela dès le lendemain autour d’un bon p’tit dej’ dans l’est parisien (j’ai une bonne adresse pour les intéressés)…
Setlist :Ghost
Meanbone
Nightrain
Suckertrain Blues
Back From Cali
Beggars & Hangers On
Civil War
Rocket Queen
Fall To Pieces
Dirty Little Thing
Starlight
Nothing To Say
Watch This
Slash Solo
Theme From The Godfather
Sweet Child O’ Mine
Slither
– Rappels –
By The Sword
Communication Breakdown
School’s Out (feat. Alice Cooper)
Paradise City

tout comme pour le fanpack d’Alice Cooper, j’ai été contactee par Future publishing pour réaliser le blouson de cuir Slash du concours de son fanpack! le voir sur le site officiel de Slash et la page fb officielle, et celui d’Alice sur la galerie photo de fb officiel
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bonjour je m appelle lisa j ai 10 ans j ai ete voir 2 foi alice cooper c etait bien je me suis eclatée
mes parent aussis j ai eu l onglet de Chuck Garik j ai partager ce momant avec mes parents et mes copins!!!!
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C’est vrai qu’Alice avec Slash cela devait le faire.
Sinon, si j’ai bien tout suivi, la prochaine fois que je vois quelqu’un distribuer des flyers Radiométal à un concert, je sais que c’est un grugeur. Vaut mieux le savoir…Il vaut toujours mieux savoir que vous la met.
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