« Toute ma carrière a été tout sauf normale, » s’amuse Alice Cooper dans l’entretien qui suit pour expliquer le titre de ce nouvel album Paranormal. Il suffit d’avoir vu au moins une fois un de ses shows, où Vincent Furnier se sert de ses chansons comme prétexte pour élaborer toute une histoire dont Alice est le héro, pour acquiescer. Mais aussi se rendre compte de la distance artistique entre des albums comme Trash en 1989 et Brutal Planet dix ans plus tard, et cette carrière de cinquante ans et 27 albums haute en couleurs : Alice Cooper est unique en son genre. Il traverse les modes sans sourciller et même lorsqu’il prend une direction plus vintage, c’est avant tout l’intemporalité de sa musique qui nous saute aux yeux.
Nous avons rencontré Vincent Furnier pour nous parler de ce nouveau disque mais aussi sa relation au paranormal, son travail avec le producteur Bob Ezrin ou encore la nette séparation qu’il établit entre lui et le personnage d’Alice Cooper qui n’a aucun droit en dehors de la scène.
« Je pense qu’il va y avoir une résurgence du rock n’ roll à la Guns N’ Roses dans quelques générations, car les gens vont en avoir ras le bol de s’ennuyer. Aujourd’hui le rock n’ roll est ennuyeux ! »
Radio Metal : Même si toutes les chansons sur le premier disque ont été faites avec ton groupe actuel, elles ont un feeling et un son plus proche de tes classiques des années 70. Du coup, est-ce que ce côté « classique » de tes premiers albums est quelque chose que tu as cherché à retrouver ?
Alice Cooper (chant) : Je pense que ce qui est super avec le rock à la guitare est que c’est un genre de musique qui n’est jamais parti. Peu importe où va le rock n’ roll, que ce soit vers la new wave, le grunge, le hip hop, peu importe quoi, la musique qui reste là au centre et qui semble convenir à tout le monde est le hard rock, le rock n’ roll fait à la guitare, et c’est ce que j’ai toujours fait. La différence par rapport à mon rock est que j’essaie de raconter une histoire avec et lui donner vie, et il y a peut-être beaucoup de satire sociale dans ce que je raconte et tout, mais c’est bien, et je pense qu’il y a toujours ce côté transgressif. Notre génération, lorsque tu étais une rock star, tu étais un hors la loi et tu avais une arrogance. Lorsque tu étais sur scène, il y avait quelque chose de très vociférant. Alors que je ne retrouve plus ça aujourd’hui. Je trouve que plein de jeunes groupes sont anémiques, qu’ils manquent vraiment de testostérone, qu’ils sont introvertis plutôt qu’extravertis. Notre génération était bien plus extravertie. Dans les années 80, il y avait les Mötley Crüe, les Guns N’ Roses, ces groupes étaient très extravertis, avec de gros shows, de longs cheveux, portant du Lyrcra, mais ça fonctionnait ! Le public adorait ! Aujourd’hui, j’ai l’impression que les groupes sont un peu froussards [rires]. Tout le monde a peur de dire quoi que ce soit. Tout le monde est bien trop politiquement correct. C’est pour ça qu’un paquet de groupes de metal sont les seuls à partir sur les routes et s’éclater avec ce qu’ils font. Je pense qu’il va y avoir une résurgence du rock n’ roll à la Guns N’ Roses dans quelques générations, car les gens vont en avoir ras le bol de s’ennuyer. Aujourd’hui le rock n’ roll est ennuyeux ! Les Foo Fighters sont super, Green Day est super. En Irlande, il y a un groupe qui s’appelle The Strypes que j’aime, et The Strusts aussi qui sont des groupes rock n’ roll prétentieux, et j’aime ça. Mais il faut que le rock n’ roll revienne à ça. Je n’ai pas envie d’entendre des idées politiques. Je ne veux pas entendre parler d’environnement. Parle-moi de ta petite amie ! C’est ça le rock n’ roll.
Avec ce truc, c’est naturel pour moi de faire un concept. Sur cet album, Bob Ezrin et moi, nous avons dit : « Pas de concept ! On ne va pas faire de concept. Pas de souci, on va faire vingt super chansons, en choisir douze et ce sera les chansons qui nous emballeront le plus. D’accord. Bien. » Donc c’est ce que nous avons fait. Et lorsqu’il était terminé, je l’ai écouté et j’ai dit : « J’ai accidentellement fait un album conceptuel ! » [Rires] Et le concept était que chaque personnage de chaque chanson ait un problème paranormal, qu’il ait une anormalité dans le cerveau, et il n’y avait aucun titre à ce stade pour l’album. Et j’ai dit que le mot en particulier qui résumait tout était « paranormal ». Je ne cherchais pas à partir sur un truc fantomatique ou occulte, j’avais dans l’idée que le paranormal était autre chose que ce qui est normal. Toute ma carrière a été tout sauf normale [rires], donc paranormal était un super mot pour résumer l’album. Mais vraiment, c’est une série de douze histoires sur douze personnes dysfonctionnelles.
Comme tu l’as dit, toute ta carrière a été paranormale, dans le sens « autre que normale ». D’où te vient ce besoin d’aller en dehors de la norme ?
Je ne sais pas si c’est le fait que tout le monde dans notre groupe, le groupe originel, étaient des étudiants en art. Nous voyions tous les choses de façon plus artistique. Les Beatles sont arrivés et nous, nous étions un petit groupe qui faisait la fête. Lorsque nous avons pris un peu d’ampleur, le côté théâtral s’est glissé dans ce que nous faisions. Nous ne pouvons pas nous empêcher de rendre les choses visuelles [petits rires], car nous sommes des artistes ! Donc lorsque nous en sommes finalement arrivé à ce stade, j’ai dit : « Si tu dis ‘bienvenu dans mon cauchemar’, alors vient le dire ! Donne-leur le cauchemar ! » Ce sera ça notre contribution au rock n’ roll, le fait que nous donnons vie aux paroles. Si tu dis « seules les femmes saignent », comment vas-tu le dire ? Evidemment, c’est une jolie chanson, mais et si Alice chantait sur une poubelle ? En chantant « Only Women Bleed » et puis une poupée de chiffon sort d’un coffre à jouet, et lorsque tu l’a remonte, elle danse un ballet pendant que tu chantes. Et à la fin, évidemment, Alice doit la tuer. Et ensuite, qu’est-ce qu’il se passe ? Eh bien, alors on doit punir Alice, donc il y a la guillotine. Ca suit sa propre histoire et tu fais en sorte que les chansons collent à ça, de façon à ce que le public regarde et ne se rende pas compte qu’il y a toute une histoire qui se déroule sous ses yeux. Ils entendent tous les hits mais ça évolue comme une histoire. Et je ne connais personne d’autre qui fait ça. Nous l’avons toujours fait. Pour moi, c’est ça le style Alice Cooper. Si tu viens voir Alice Cooper, tu vas toujours te retrouver face à une sorte d’étrange vaudeville.
« Je n’ai pas envie d’entendre des idées politiques. Je ne veux pas entendre parler d’environnement. Parle-moi de ta petite amie ! C’est ça le rock n’ roll. »
Quelle est ta relation au paranormal ? Y crois-tu et as-tu déjà vécu de vraies expériences paranormales ?
Tout le truc paranormal, d’un point de vu chrétien, c’est quelque chose dans laquelle il ne faut pas s’impliquer. En fait, tu n’es même pas censé courir après. L’occulte, les cartes de tarot, ce genre de choses, je m’y tiens à l’écart, totalement. J’apprécie regarder Ghost Hunters à la télé mais j’ai rencontré ces gars et j’ai dit : « Comment savez-vous que ces choses sont bien ce qu’elles sont ? » Je veux dire que si vous les dénichez et invoquez, je pense qu’en gros, vous avez à faire à des démons. Je ne crois pas que vous ayez à faire à des fantômes, parce que pourquoi un fantôme serait dans une cave quelque part dans un sombre château à attendre que quelqu’un comme vous lui dise « montre-toi ! » ? J’ai dit : « Si on a à faire à des anges, des diables et démons, je pense que là, c’est directement avec des démons que vous traitez. » Car les démons adorent imiter les vieilles femmes, les bébés, les enfants… Oh, tu veux parler à ta tante ? Eh bien, le démon dira : « Je serais ta tante ! » Donc j’ai dit : « Faites très attention. » D’un point de vue du culte, cet album n’a vraiment rien d’occulte. La toute première chanson, « Paranormal », est une chanson très romantique à propos d’un gars qui est mort. Le gars est mort et il est toujours amoureux de sa femme, et donc essaye de communiquer et lui faire comprendre qu’il est là. Il laisse son parfum sur sa robe pour qu’elle puisse le sentir. Il l’appelle, en pleine nuit, le téléphone sonne, et il n’y a personne au bout du fil. Il est très romantique, il dit : « Je veux juste que tu saches que je suis là. » Donc c’est une chanson très romantique, pas du tout effrayante. J’aurais pu faire quelque chose de beaucoup plus effrayant avec ça mais je me disais que c’était une sorte d’histoire d’amour paranormale. Tout le reste sur l’album est basé sur la démence des gens [petits rires].
Tu sembles avoir énormément confiance en Bob Ezrin, car tu donnes à Bob toute la responsabilité des orchestrations, il dirige les musiciens, etc. Tu n’es jamais déçu par lui ? Comment ça fonctionne ?
Nous travaillons de façon très proche. Il y a des choses que je lui laisse complètement, comme les orchestrations, le fait de relier les morceaux, comme « Steven » et ce genre de chansons. C’est un producteur élevé à l’école du classique. C’est mon George Martin. Je veux que tout passe par Bob. Bob et moi sommes les deux seules personnes au monde à savoir comment pense Alice. Donc si nous travaillons sur une chanson, il dira : « Oh, Alice ne dirait jamais ça. » Et je le regarderais et dirais : « Oh, tu as raison. Ouais, Alice ne dirait jamais ça. » Donc nous écrivons pour lui. Et j’ai une confiance aveugle en Bob. Je lui fais entièrement confiance. Bon, il y a des fois où je dis : « Vraiment ? Je crois vraiment que nous devons faire ci avec ça. » Et il dira : « Eh bien, essayons ! » Et nous essayons et si ça marche, nous nous regardons et disons : « Ouais, d’accord, ça marche. » Ou si ça ne marche pas, nous nous regardons et disons : « Ça n’allait nulle part. » Donc ouais, j’ai une confiance totale en Bob, probablement plus qu’en n’importe qui d’autre dans le business de la musique. Ezrin est devenu un genre de… Si je travaille avec Roy Thomas Baker, si je travaille avec Desmond Child, je vais écrire dix chansons et les envoyer à Bob, et je dirais : « Bob, prend des notes, dis-moi où je… » Et il dira : « La section B ne fonctionne pas » ou « ce refrain n’est pas assez marquant » ou « ceci n’est pas assez fort. » Et il me renverra ses notes et je retravaillerais tout, je lui renverrais le résultat, je le laisserais… Tu vois ce que je veux dire ? [Petits rires] C’est là où tu as une confiance totale dans ce que tu fais avec quelqu’un. Donc en gros, ceci est notre album.
Cette illustration sur la pochette peut faire penser aux deux personnes que tu es. Tu es Alice Cooper sur scène, le monstre ou peu importe comment tu le qualifies, et lorsque tu descends de scène, tu es une personne normale, tu es Vincent…
Et je suis celui-ci là tout de suite !
Ça n’a pas été difficile au cours de ta carrière de jongler entre ces deux personnes ?
Il y avait une époque qui était super, lorsque je buvais et prenait de la drogue, je traînais avec mes grands frères et grandes sœurs, les Jim Morrison et les Jimi Hendrix. Ces gars, c’était mes vieux frangins, et je buvais avec eux et je me défonçais avec eux et tout, et ensuite je les ai tous vu mourir. Et j’ai réalisé qu’une des raisons pour lesquelles ils mourraient si jeunes était le fait qu’ils essayaient d’être leur personnage hors de la scène. Ça m’a pris le temps que je sois sobre pour me poser, y réfléchir et dire : « Tu ne peux pas. Ce personnage ne peut pas vivre en dehors de la scène. » Surtout Alice Cooper. Car le personnage d’Alice Cooper allait être d’autant plus un méchant. Comment peux-tu prendre ce personnage et lui donner vie dans ce monde ? Il ne veut même pas vivre dans ce monde ! Il ne veut pas regarder la télé, il ne veut pas être marié, il ne veut pas jouer au golf, il ne veut pas faire de shopping, il veut seulement être Alice Cooper et détruire son public ! Donc j’ai dit : « Très bien. Je vais coexister avec lui mais lorsque je vais jouer son rôle, ce sera marrant. J’ai hâte de jouer son rôle ! Mais je ne vais jamais le sortir de scène. Il y vit et ne descend jamais de scène. » Et donc lorsque je sors de scène, je redeviens immédiatement ce que je suis maintenant. Mais ça m’a pris du temps de séparer les deux et d’enfin me rendre compte que, lorsque je mets le maquillage, lorsque je m’habille, lorsque je me prépare à chanter ces chansons, dans ce spectacle, dans ce groupe, c’est le seul moment où il a le droit de vivre.
Et lorsque j’écris des chansons, je n’écris pas des chansons pour moi, j’écris des chansons pour lui. « Comment il dirait ça ? » Pas comment, moi, je le dirais. Bob Ezrin et moi écrivons une chanson et nous regardons les paroles et je dis : « Oh Alice ne dirait jamais ça » [rires]. Parce que nous parlons de lui à la troisième personne ! C’est quelque chose d’autre que moi. Donc nous pouvons écrire et dire : « Ok, qu’est-ce qu’Alice devrait faire ici ? » « Ok, Alice devrait faire ça, ça et ça. Ok, super. Ecrit ça. » Qu’est-ce que, moi, je ferais ? Complètement autre chose. Mais je ne veux pas aller sur scène ! Je veux que ce soit Alice sur scène ! Je serais son auteur. Je serais son créateur. Mais je ne veux pas être sur scène. Je veux que ce soit Alice. Donc ça facilite vraiment les choses pour moi. Je peux me cacher derrière Alice. C’est amusant ! Avant, je ne savais pas ça et ça provoquait énormément de schismes dans mon cerveau.
« Nous parlons d'[Alice] à la troisième personne ! C’est quelque chose d’autre que moi. […] Avant, je ne savais pas ça et ça provoquait énormément de schismes dans mon cerveau. »
Lorsque tu créés des chansons pour Alice, penses-tu au spectacle en même temps ?
C’est très lié. Il y a des moments où j’écris des paroles, je pourrais dire quelque chose et je me dis « ok, ça a du sens, » ou alors je pourrais dire autre chose et alors je visualise à quoi ça ressemblera sur scène, et je me dis : « Ah, va pour ça ! » Parce que je suis déjà en train d’écrire en pensant « qu’est-ce qu’Alice ferait sur cette partie ? », j’écris un memo : « Là, il sort l’épée. Là, il sort le… » Donc ouais, c’est un peu comme écrire une pièce pour Broadway, tant que les paroles fonctionnent toujours pour la chanson. Il faut quand même que ça fonctionne. Je ne peux pas juste dire quelque chose qui sera théâtral mais qui n’a aucun sens dans la chanson. Il faut que ça marche. Mais c’est un peu plus complexe que simplement se poser et écrire une chanson. J’écris la chanson, je la regarde et je dis : « Comment Alice jouerait cette chanson ? Si je change ceci, il pourra faire ça. » C’est donc un processus, comme tout le reste.
Si on compare tes hits des années 80, comme « The Man Behind The Mask », à cet album qui est très analogique et renvoie aux années 70, c’est très différent. En 86, il y avait des synthés et boites à rythmes partout. Comment te sentais-tu dans ce contexte ?
C’était un peu bizarre pour moi parce que cette chanson a été écrite pour un film, et lorsque nous l’avons faite, elle était bien plus hard, nous l’avions faite avec des guitares et tout ça, et eux voulaient qu’elle soit plus commercial pour le public et pour le film. Donc j’ai dit : « Bon, ok, je ne veux pas abandonner les paroles, je ne veux pas abandonner ça… » Mais lorsque nous l’avons enregistrée pour le film, elle rebondissait [chante le rythme], alors que ça aurait dû être [chante un rythme plus lourd], c’est comme ça que nous l’avions faite. Et ensuite c’est devenu un tube avec cette version, et nous disions : « D’accord… » [Rires]. Donc lorsque nous la faisons maintenant, nous la jouons de manière un peu plus hard, nous la rendons un peu plus brute. Ça ne me dérangeait pas qu’elle ait ce côté sautillant mais ce n’était simplement pas comme ça que je l’aurais normalement faite, j’aurais mis plus de guitare dedans, j’y aurais mis plus de tripes. Lorsque tu travailles avec des films, tu travailles avec davantage de cerveaux, de gens qui contrôlent ce qui se passe. Lorsque je travaille sur mon album, je fais tout ce que je veux [petits rires]. Travailler pour un film était une expérience, c’était autre chose.
Tu as d’ailleurs joué dans le film Suck…
J’adore ce film, il est sacrément drôle !
Comment un tel projet arrive ? Est-ce que les gens te contactent ou est-ce toi qui dit « oh, j’adore ce projet » et tu vas vers eux ?
Je reçois plein de scripts dans mes mails, et ils veulent que je joue ça, ça et ça. Et ce film, le gamin qui l’a fait était vraiment brillant, et j’ai vu qui allait être dedans, et j’ai vu le personnage, et j’ai vu que c’était un barman qui en fait était un très vieux vampire, et tu te disais que cet autre mec vraiment méchant était le grand vampire, mais au final, non, il est secondaire, moi je suis d’une bien plus vieille école [rires], avec les ailes noires et tout. Et puis, tout simplement, c’était un film marrant ! Ma scène préférée dans ce film, c’est lorsqu’il y a la fille dans le commerce 7-Eleven avec la paille plantée dans la gorge du mec [petits rires], en train d’aspirer son sang à travers la paille. Et un gars passe par là et elle dit : « Ce n’est pas ce que vous croyez ! » Qu’est-ce que ça pourrait être d’autre ? [Rires] C’était vraiment l’éclate d’être dans ce film. Iggy [Pop] était dans le film, Malcolm McDowell… C’était vraiment marrant à faire. Et il faisait super froid lorsque nous avons tourné ce truc, c’était à Toronto. Mais j’adore faire ça. Mais j’aimerais que quelqu’un me choisisse pour être un professeur d’école. Je suis toujours un méchant dans les films, ce qui est super, ça ne me dérange pas, mais ce serait marrant de temps en temps de jouer le père aimant, un père tout ce qu’il y a de plus normal, juste pour essayer autre chose en tant qu’acteur. Mais tout le monde va toujours me regarder et dire : « Non, on veut que tu sois celui qui tue le père. » Mais pas de souci. Tant que c’est fait avec style, ça me va.
Interview réalisée en face à face le 4 juillet 2017 par Aline Meyer (conjointement avec deux autres médias).
Fiche de questions, retranscription, traduction et introduction : Nicolas Gricourt.
Photos : Rob Fenn.
Site officiel d’Alice Cooper : www.alicecooper.com.
Acheter l’album Paranormal.
🙂 Serait il possible de glisser dans la prochaine interview de M. Cooper une question relative à la toile d’Andy Warhol retrouvée par hasard dans son lieux de stockage ?
C’est tellement inmprobable !