Alphaville est super metal. En tout cas bien plus que le Ministry de la période With Sympathy (1983). Vous avez des difficultés à vous dire qu’Al Jourgensen et sa colère musicale ont un jour été moins metal qu’un groupe de pop des années 80 ? Je vous rassure c’est normal… mais vous avez tort quand même. Car je vais maintenant vous expliquer pourquoi on peut trouver du metal sur des compositions qui en sont a priori complètement éloignées.
Bien sûr qu’Alphaville n’est pas du metal pur. Le son du groupe allemand, probablement méconnu par nos lecteurs les plus jeunes, sent bon la musique et l’attitude des années 80. Une boîte à rythmes, des coiffures abominables (je suis dur parce que franchement là ça passe), un clavier très old school, un clip d’un goût que n’aurait probablement pas renié Lair Morgan : oui, c’est clair, nous sommes bel et bien à l’époque des 80’s !
Et pourtant, côté musique, il y a cette accélération de la batterie à 3 minutes 30 qui est une incitation pure et simple au headbanging. Incroyable non ? Vous ne pensiez pas qu’il était possible d’headbanguer sur du Alphaville j’imagine ?
Eh bien la preuve que si avec cette première salve.
A 4 minutes 30 ça repart pour un tour et musicalement on peut ressentir qu’Alphaville se fait plaisir au cours d’un rendu particulièrement jouissif. Ce « Sounds Like A Melody » (trop souvent coupé sur les radios FM à l’instar de tant d’autres chansons…) pourrait durer des heures et pourtant on ne s’en lasserait pas. Pendant 3 minutes 13 – soit pour être précis de 4 minutes 30 à 7 minutes 43 – cette chanson ne varie presque pas d’un iota et c’est bel et bien le fait de tenir ce rythme infernal qui lui confère un vrai côté… extrême.
En effet je trouve cette chanson extrême, voire agressive, pour de la pop.
Alphaville est un groupe de pop mais ce titre comporte la dimension répétitive des artistes de metal industriel. Le mix batterie/claviers reste diablement entraînant et si l’on souhaitait pousser un peu plus loin cet article on pourrait même affirmer qu’Alphaville aurait eu sa place en première partie de Combichrist ou, pour boucler la boucle, de Ministry !
Mais ne nous emportons pas (je sais que je vais trop loin, calmez-vous) et notons simplement que quand la musique, tous styles confondus, sait se faire aussi intense le temps d’une chanson : la répétition y est souvent pour beaucoup.
Bonjour. Un article interessante pour moi qui aime alphaville tout autant que accept, rammstein et Einstuerzende Neubauten. Je vous suggere l’ecoute de 3 titres du groupe datant de 94, 97 et 2002 : Ascension Day,Dangerous day et Those wonderful things , cette derniere ouvrant une autre voix du chanteur (actuellement en tournée avec orchestre symphonique). Une version live moscow plus metal de big in japan existe en cd et a même été chantee lors d’une participation a un festival de metal.
hello ,pour rappel le 1er ministry « work for love » sorti en 83 avec « alain jourgensen » en vocal ,guitare et clavier. avait aussi une sonorité « new wave » de l epoque début des 80s..je possede cet album et tout les autres qui ont suivi..mon prefére , the mind is a terrible…+ l album avec » nwo « .
je ne dirais pas métal extrême, mais ça pourrait aussi bien être du heavy!
la structure du morceau est très proche de ce qu’on peut entendre chez Strato ou Helloween!
Je suis jeune (18ans) et pourtant j’adore cet album 🙂 vraiment bien ^^ pourtant j’avais jamais pensé a du metal en écoutant sound like a melody
Je suis sûr que tu n’es pas la seule dans ce cas 😉
Il fallait Oser… merci ‘Doc