Le trio allemand Kadavar a choisi d’innover et d’entretenir le buzz autour de lui en proposant un concept original. En effet, en collaboration avec la talentueuse réalisatrice Nathini van der Meer, il propose douze courts métrages sur les douze chansons de son dernier album en date, Berlin. A l’image du personnage principal qui arpente le désert dans la vidéo ci-dessous, Kadavar part à l’aventure en mode solo avec son « album visuel » (comme il le définit lui-même) en guise de bâton de pèlerin pour faire redécouvrir au public son excellent disque sorti l’année dernière.

Ainsi chaque mois le public aura la possibilité de découvrir une nouvelle vidéo du groupe et nous vous proposons aujourd’hui de regarder leur nouvelle oeuvre sur le site de Radio Metal en exclusivité française.

La vidéo du morceau « Pale Blue Eyes » que le chanteur/guitariste Lupus Lindemann a écrite lors du premier voyage aux Etats-Unis de Kadavar. Là-bas le groupe avait joué sur les planches du « Range », un endroit selon ses propres termes « infâme » situé à Slab City dans le désert du Sonora, au nord-est de San Diego, en Californie. Il s’agit d’un campement où les personnes en camping car, les hors-la-loi et autres squatteurs de tous étages ont établi une sorte de ville sauvage, sans foi ni loi, à partir de débris de la fameuse Salvation Mountain que Leonard Knight à construit dans les années 80. Et c’est au cours d’une de leur virées nocturnes à Slab City que les membres de Kadavar se sont retrouvés déguisés avec des robes de bal jetées aux ordures, à danser autour d’un feu avec les autochtones et regarder le soleil se lever au dessus de la Salvation Mountain. La chanson en elle-même parle d’une « mystérieuse dame aux yeux bleu pales » qui, en réalité, n’était autre que le batteur Tiger dans sa robe violette…

Pour le clip, la réalisatrice est allée chercher un natif de Slab City, Mopard, le sorcier d’East Jesus (c’est le nom qui a été donné à une installation artistique expérimentale, durable et habitable des environs) pour le suivre sur une de ses promenades à travers le désert.

En voici le résultat :