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Live Report   

Black Label Society fait la fiesta pour ses 20 ans


Le dernier passage de Black Label Society à Paris remonte à 2015 pour la sortie de l’album Catacombs Of The Black Vatican. Entre temps, Zakk Wylde a proposé son second disque solo de ballades, Book Of Shadows II, avec des membres de Black Label Society. Le groupe est aujourd’hui de passage au Bataclan pour nous faire profiter de son dernier né : Grimmest Hits. Une soirée s’annonçant chargée en riffs, d’autant plus que c’est Monolord qui a été choisi en tant que support. On peut donc en toute logique s’attendre à une soirée lourde et grasse avec un programme rude pour les cervicales, le foie et la voix.

Monolord est l’une des pièces maîtresses du stoner moderne. Ce groupe suédois a commencé à jouer en 2013 et a réussi à se frayer un chemin pour atteindre une belle reconnaissance dans le genre. Notamment avec son premier album, le très bon Empress Rising. On peut d’ailleurs citer la fabuleuse affiche stoner qui avait eu lieu en octobre dernier à Glazart où le groupe avait assuré et était entouré à cette occasion de Windhand et Conan.

Artistes : Black Label Society – Monolord
Date : 8 mars 2018
Salle : Bataclan
Ville : Paris [75]

Monolord

Néanmoins la sortie du dernier album de Monolord l’an passé, Rust, n’a pas fait l’unanimité auprès de tous les fans. Ces derniers commenceraient-ils à se lasser ? En tout cas, on reconnait toujours chez Monolord l’efficacité des riffs et ce stoner pachydermique. La formation proposera aux Parisiens seulement quatre titres, ce qui ne nous laissera qu’une petite demi-heure de set avec ce trio dont l’art musical est de parvenir à susciter la transe chez l’auditeur/spectateur. Sur scène, on note l’utilisation des célèbres ampli Orange qui jonchent chaque centimètre et s’entassent les uns sur les autres. Si la prestation manque de dynamique, et que les lumières offrent peu de visibilité dans le cadre de ce set plutôt sombre, la qualité de ce qui est joué mettra tout le monde d’accord. Le public a semblé être conquis par ce groupe avec, dans la foule, quelques connaisseurs de sa discographie.

Setlist :

Where Death Meets The Sea
We Will Burn
Rust
Empress Rising

Black Label Society

Le grand drapeau portant le nom de Black Label Society se dresse fièrement devant la scène. Et lorsque les premiers riffs de la formation américaine sont lâchés, le tout tombe pour ne montrer que Zakk et sa fine équipe devant la multitude d’amplis. Notre barbu favori s’avance vers son micro qui met en avant des crânes et un crucifix en bois. Les cheveux du public volent dans tous les sens à l’instar des bières. La foule commence à se resserrer sur le devant de la scène, l’agitation est donc très vite là car le public de Black Label Society est venu nombreux. Pour le remercier, Black Label délivre un show généreux avec des effets de fumées projetés sur scène, une setlist nous tenant en haleine sur deux heures et de longs solos prouvant, encore une fois, les qualités incroyables de Zakk Wylde.

« Suicide Messiah », « Fire It Up », « The Blessed Hellride », « Suffering Overdue » : les grands tubes du groupe sont présents y compris « In This River » interprété au piano par Zakk pendant que les drapeaux à l’effigie de son regretté ami, le guitariste Dimebag Darell (Pantera), seront déposés sur les amplis. Mais il en faut plus pour satisfaire les fans. C’est pour cela, que comme le veut la tradition, Zakk Wylde ira prendre son bain de foule pour nous faire profiter d’un solo d’une dizaine de minutes. Un tour au milieu de la fosse, puis derrière le bar, et enfin, au balcon du Bataclan avec tous les yeux et téléphones braqués sur lui ! Zakk Wylde est une véritable bête de scène attirant toute l’attention, mais n’oublions pas de mentionner les membres du groupe qui l’accompagne dans ses aventures. Si la formation ne réinvente pas la formule, elle partage une musique chargée de testostérone pour agiter le pit. Et c’est tout ce qu’on lui demande !

Black Label Society

En ce qui concerne la setlist, les chansons seront entrecoupées de quelques pistes plus douces pour montrer que sous cette montagne de muscles et de poils se trouve un être sensible. Même si le contact avec le public est léger, la cohésion entre le groupe et son audience se fait principalement par le fait que les spectateurs connaissent les paroles et chantent avec force les refrains des hits de la soirée. Les concerts de deux heures sont devenus des denrées rares, le public parisien aura par conséquent profité de cette performance pour les vingt ans de BLS. Le tout pour un résultat certes sans surprises, mais ô combien efficace aussi bien sur le jeu de lumières que sur la qualité du set proposé.

Setlist :

Genocide Junkies
Funeral Bell
Suffering Overdue
Bleed For Me
Heart Of Darkness
Suicide Messiah
Trampled Down Below
All That Once Shined
Room Of Nightmares
Bridge To Cross
In This River
The Blessed Hellride
A Love Unreal
Fire It Up
Concrete Jungle
Stillborn

Report et photos : Matthis Van der meulen



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