L’avis du photographe :
Black Sabbath, la légende. Tout est dit. La pièce rapportée Tommy Clufetos a beau être celui qui se montre le plus visuel par sa gestuelle derrière ses fûts de batterie, Ozzy Osbourne à beau être, avec son attitude, comme d’habitude, pataude voire parfois assez cocasse, le plus mobile des trois musiciens originels de Birmingham, on ne peut pas s’empêcher de ressentir quelques frissons à shooter ceux qui sont unanimement reconnus comme les pères du heavy metal. Tony Iommi a la fâcheuse tendance à avoir les yeux rivés sur sa guitare. Geezer Butler reste planté au fond dans son mètre carré. Mais ça reste tout de même Tony Iommi et Geezer Butler…
Niveau photographie, des lights pas forcément évidentes à cause de contrastes par moment extrêmes : attention à ne pas complètement cramer une partie des visages… A ceci on ajoute l’utilisation fréquente du doubleur de focal en raison de la distance avec les musiciens qui s’avancent peu sur la scène, et on obtient une petite jonglerie (installant et retirant à plusieurs reprises la bague, avec la perde en ouverture qui va avec et impose d’être plus vigilant encore sur les lumières) intéressante pour peu qu’on apprécie un peu de challenge.
Notes techniques :
Appareil utilisé :
2x Nikon D700
Objectifs utilisés :
Nikon 24-70 f/2.8
Nikon 70-200 f/2.8
Nikon TC-20E III Teleconverter x2
