Pauvre Doc’ qui était monté à Paris pour assister au Paris Extreme Fest et qui a donc (encore) connu la frustration puisque, comme vous ne le savez que trop bien, la fête a dû être annulée après l’incendie de l’Élysée-Montmartre où devait jouer, entre autres (mais surtout, nom d’un crâne d’œuf !), The Devin Townsend Project.
Cela fait tout de même deux mois que nous observons les faits et gestes de Devin Townsend et que celui-ci ait donc été forcé par quelques flammèches et un peu de cendre de contourner notre pays et sa capitale, c’est une déchirure.
Mais voilà, Hevy Devy étant ce qu’il est, autrement dit, un être exquis, il parvient encore au pire moment à nous passer une belle couche de pommade qui nous fait oublier tous nos bobos. Car enfin notre patience et nos efforts vont être récompensés : il ne nous reste plus que trois ENOOOOOOOORMES mois à ronger notre frein avant de nous enfoncer dans les oreilles sa double portion de « townsenderie » (j’ai vraiment pas d’autre mot) musicale avec une méga-portion d’invités : Ihsahn (ex-Emperor), Floor Jansen (ex-After Forever, Revamp), Greg Puciato (Dillinger Escape Plan), Mikael Akerfeldt (Opeth, Bloodbath), Joe Duplantier (Gojira), Tommy Rodgers (Between The Buried And Me, Thomas Gilles), Paul Masvidial (Cynic). Après nous avoir révélé il y a moins d’une semaine l’artwork de son album Ghost (ci-contre) qui est – tout jugement esthétique mis de côté – beau (je vous défends de dire le contraire ou je mords !), voilà qu’il nous offre la date de sortie de ce duo de galettes : le 20 juin !
Plus que quatre-vingt quatre jours donc pour avoir droit à un cheeseburger ! C’est sûr, celui-là, je vais le déguster. Et puis pour patienter, une petite surprise arrive dans quelques heures sur Radio Metal…
Animalement vôtre.
C’est marrant, je n’arrive plus à m’enthousiasmer pour un album de Townsend.
Pour moi la trilogie City/Ocean Machine/Infinity est imbatable.
Pourtant Alien est l’album ultime du combo brtutiste, et Terria est un album magnifique. La qualité n’est pas remise en question.
Il est clair que Devin Townsend sort à chaque fois de très bons album, mais sur la longueur d’une carrière, je trouve ça rébarbatif.
C’est le même problême que je trouve à Ishahn, ou Nile. Ce sont des putains de musiciens, très créatifs, très originaux, mais l’excellence a fini par me lasser.
La chronique de Spaceman me pousse pourtant à écouter l’oeuvre dans son intégralité, alors j’y jeterai une oreille attentive.
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