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Interview   

Candlemass : le maître du temps


Carton plein pour Candlemass avec le retour de son premier chanteur Johan Längqvist et l’album The Door To Doom ! Les concerts donnés par Candlemass pour défendre l’album, que ce soit en première partie de Ghost ou au Hellfest, ont remis l’une des plus éminentes usines à riffs du metal sous le feu des projecteurs, ce n’est que juste retour des choses après trente-cinq ans au service du heavy et du doom. Ça a été aussi non sans plaisir qu’on a pu revoir enfin le bassiste et maître du doom Leif Edling sur les planches après des années passées à rester chez lui, souffrant d’un syndrome de fatigue chronique (autrement dit un méchant burn-out).

Cette année, la porte se referme sur ce cycle avec l’EP The Pendulum. Un complément à The Door To Doom présentant trois nouvelles chansons et trois interludes, tous issus des sessions de l’album qui avait été, fut un temps, envisagé comme un double album conceptuel.

Après avoir longuement échangé l’an dernier avec le guitariste Mats « Mappe » Björkman et Johan Längqvist, nous avons cette fois saisi l’occasion de poser quelques questions par e-mail à Leif Edling (même s’il va beaucoup mieux, il doit encore y aller doucement avec sa concentration) qui nous fait un petit bilan et nous parle de l’EP, de l’album, de Black Sabbath, d’Avatarium, du temps, de lui…

« Je ne peux pas échapper à Black Sabbath [rires] [mais] aujourd’hui, c’est rare qu’on nous entende comme des clones de Black Sabbath. Je pense que nous avons fait notre propre niche, avec un style et un son uniques. »

Radio Metal : Le cycle de The Door To Doom, avec le retour du premier chanteur de Candlemass Johan Längqvist, a été un grand succès. Qu’en retiens-tu ?

Leif Edling (basse) : C’était absolument génial ! Johan est un mec extraordinaire, très humble, sympa et facile à vivre, avec une voix toujours fantastique. Les gens ont adoré le nouvel album et le retour de Johan, ce sont les principaux ingrédients qui ont fait le succès de ce cycle. Nous avons donné de très bons concerts, c’était super, et c’était très important pour moi. Notre responsabilité est d’assurer auprès de nos fans, autant en live que sur album. En plus, nous rencontrons toujours nos fans, nous signons des autographes autant que nous le pouvons, nous faisons des selfies, etc. C’était une super année ! Ça a prouvé que nous étions toujours capables de faire un très bon album et de gérer comme des dingues en live ! Ceci dit, tout a bien fonctionné cette fois, mais on n’est pas à l’abri que la prochaine fois ça foire…

On t’a vu remonter sur scène – presque méconnaissable au départ avec ta grosse barbe ! – pour soutenir The Door To Doom. Comment ça a été pour toi de participer à nouveau aux tournées après autant de temps ?

Ça m’a fait beaucoup de bien. J’ai manqué les concerts pendant quelques années à cause de mon burn-out prolongé. Mais maintenant, je vais mieux et je peux participer à nouveau aux tournées. Je dois quand même encore faire attention, donc le style de vie rock n’ roll, c’est fini [petits rires]. J’ai besoin de me reposer plus qu’avant, de m’assurer que je mange comme il faut et à des moments réguliers, arrêter l’alcool, etc. Il m’arrive encore d’être très fatigué mais je peux voyager et jouer, c’est le principal. Et pour ce qui est de la barbe, j’aime bien ! Ça colle bien à l’image que je me fais de moi : un vieil homme barbu avec un jeune homme à l’intérieur [rires].

Vous avez sorti votre nouvel EP, The Pendulum, contenant des morceaux issus des sessions de The Door To Doom. En fait, tu as révélé qu’à l’origine, The Door To Doom était prévu pour être un double album. Quelle était l’idée à la base et comment avez-vous finalement décidé de le réduire à un seul disque ?

Pendant un temps j’ai pensé que ce serait une idée sympa de faire un double album avec peut-être une sorte de concept qui tournerait autour du thème de House Of Doom, avec des intros, des parties parlées et quelques instrumentales. C’était une entreprise assez ambitieuse, avec tout un tas de chansons spécialement conçues pour ce concept : la maison, les différentes pièces, les habitants, etc. Le tout avec une touche d’horreur sympa. Mais après environ un mois, j’ai commencé à me demander si un concept théâtral était vraiment ce qu’il fallait faire avec Candlemass, je n’étais plus trop sûr. Puis les chansons ont fait leur propre vie, en prenant parfois une direction complètement différente, donc j’ai bazardé l’idée de la narration et, à la place, j’ai décidé de réduire l’album à huit super titres rentre-dedans – c’était suffisant, quelle durée veut-on qu’un album fasse ? Les longs albums, c’est ennuyeux ! Et nous en sommes restés au côté brut et rugueux.

Essentiellement, on retrouve deux nouvelles chansons : « The Pendulum » et « Snakes Of Goliath » – « Porcelain Skull » a déjà été sorti par Avatarium, on en parlera juste après. Quelle est l’histoire de ces chansons ?

Ce sont des chansons que j’ai écrites très tôt durant la conception de l’album. Après quelques mois, je me suis dit qu’elles ne collaient pas vraiment avec les autres chansons. Il fallait donc les abandonner. « The Pendulum » n’était pas terminée. Nous n’avions qu’une moitié de chanson, sans solo et sans fin. Nous avons donc pris quelques semaines avant l’été avec mon ami et producteur Marcus Jidell pour la terminer. Les autres morceaux, ce sont cinq démos brutes et inachevées, réalisées un peu à la va-vite ; elles n’ont pas été retouchées. Je ne me suis même pas embêté à finir les textes. « Snakes Of Goliath », qui est inspiré par Conan, dans le premier refrain ça devait être : « Seek the snakes of Goliath ». Dans le second : « Meet the snakes ». Et dans le troisième : « Eat the snakes », afin d’acquérir la puissance des serpents noirs de Goliath, dans la plus pure tradition de Conan [petits rires]. Mais maintenant, il n’y a que « eat ». Je pense encore que c’était la bonne décision de ne pas inclure ces chansons dans l’album, même si je les adore. Et de toute façon, maintenant elles trouvent leur place sur cet EP et tous nos fans peuvent les entendre. Elles reçoivent des critiques plutôt bonnes sur internet, en fait, donc je suis content.

« Avec Johan nous avons accompli ce que nous voulions, c’est-à-dire revenir un peu plus aux racines de Candlemass, essayer de trouver l’âme de tout ça, quelque chose que nous avions un peu perdu en cours de route. »

La présence de « Porcelain Skull » sur cet EP fait dire qu’elle était au départ une chanson de Candlemass. Du coup, comment a-t-elle fini sur l’album d’Avatarium ?

Parce que Marcus Jidell a produit l’album The Door To Doom et il a tellement aimé « Porcelain Skull » qu’il l’a voulue pour Avatarium. Mais il savait que nous allions probablement la sortir sous une forme ou une autre plus tard. Ça ne me pose absolument aucun problème. Je trouve ça assez sympa que la chanson existe en deux versions. J’aime l’idée de groupes qui partagent des chansons, comme Iron Maiden et Samson qui ont tous les deux fait « The Ides Of March », par exemple (la version de Samson s’intitule « Thunderburst », NDLR). Avatarium a fait – évidemment – une version sympa de « Porcelain Skull » mais – évidemment – je préfère notre version plus brute. C’est une super chanson. Plein de gens semblent l’apprécier.

Au-delà des trois chansons, l’EP contient également trois interludes, deux acoustiques – « Sub Zero » et « The Cold Room » – et un interlude de basse – « Aftershock ». Quelle était l’idée derrière ?

« Sub Zero » est une prise unique que Marcus, à la guitare douze cordes, et moi, à la basse, avons enregistrée, assis sur un tabouret de bar l’un face à l’autre. C’est une jolie petite chansonnette qui a dû dégager quand nous avons laissé tomber l’idée du double album. « Aftershock », sur lequel je me prends un peu pour Gene Simmons, j’ai fait ça à la maison très rapidement. J’avais une drôle d’inspiration et je l’ai suivie. « The Cold Room » n’était pas censé s’appeler comme ça. C’est un titre que j’ai pris parmi ceux qui avaient été abandonnés pour le concept et je l’ai donné à ce morceau parce qu’il m’en fallait un. Je joue à la guitare acoustique avec des cordes en acier, enregistré sur un petit dictaphone. Je l’ai ensuite envoyé à mon vieil ami Carl [Westholm] qui a ajouté du piano et du mellotron. C’était un fichier audio de dictaphone en basse qualité mais Svante Forsbäck est parvenu à le retravailler de manière à ce que ça ne sonne pas trop merdique.

On peut remarquer une similarité entre le riff de « Snakes Of Goliath » et celui de « Electric Funeral » de Black Sabbath. Sachant le fan que tu es, était-ce un clin d’œil volontaire ?

Oui, c’est un charmant riff sur « Snakes Of Goliath ». Heavy, metal et épique ! C’est clairement un clin d’œil à Black Sabbath. Ce sont des dieux ! Je ne peux pas échapper à Black Sabbath [rires] depuis le jour où je les ai entendus pour la première fois, c’était probablement vers 71 ou 72. Un de mes copains avait un frère plus âgé qui possédait les deux premiers albums de Black Sabbath. Il les écoutait si fort qu’on entendait la musique depuis sa fenêtre. Mes amis et moi, nous nous posions dehors sur nos vélos et nous écoutions ébahis. Mais je crois vraiment qu’il y aussi beaucoup de Candlemass dans nos chansons. Aujourd’hui, c’est rare qu’on nous entende comme des clones de Black Sabbath. Je pense que nous avons fait notre propre niche, avec un style et un son uniques.

D’ailleurs, comment as-tu eu cette idée folle – ou peut-être pas si folle – de demander à Tony Iommi de faire un solo sur l’album ?

J’ai lu un article dans un magazine musical qui disait qu’il allait faire une pause avec Black Sabbath et qu’il n’avait rien de prévu pour le moment. J’ai donc pensé que c’était le bon moment pour lui demander. Et ça a marché ! Je lui tire mon chapeau pour l’avoir fait !

L’EP s’intitule The Pendulum et le fait est que le temps a toujours été une thématique importante pour Candlemass. Quelle est ta relation au temps, au destin et à la mort ?

Le temps, j’en ai trop peu. J’ai besoin de quatre-vingt-dix minutes par heure et de trente-six heures par jour pour pouvoir faire tout ce que je dois faire, et pour accomplir tout le boulot qui doit être fait pour Candlemass. Je dois aussi dire que « The Pendulum » est une chanson qui parle de folie, de pouvoir, de mégalomanie et de délire ! Ce sont des thèmes familiers, ça aurait même pu parler de Candlemass [rires]. Pour ce qui est de la mort, je ne sais pas. Ça fait un moment que je n’y ai pas pensé. Mais si je devais mourir demain, je serais assez content de tout ce que nous avons créé avec Candlemass. Sur un plan personnel, j’adorerais voir mon petit de quatre ans grandir. Il a envie d’être batteur maintenant, donc j’ai besoin de quelques années supplémentaires pour l’aider à accomplir ça [petits rires].

« Quand je ne suis pas à cent pour cent satisfait d’une chanson, je ne laisse pas tomber. Je la refais et je travaille encore plus dessus. Je ne me satisfais pas d’une qualité moyenne. La chanson doit atteindre son potentiel. »

D’après toi, comment le temps a-t-il affecté le groupe, ton approche de la musique et ta composition ?

[Réfléchit] C’est une question difficile. Je n’ai pas l’impression qu’il y a eu de grands changements, juste que nous sommes encore plus focalisés et professionnels aujourd’hui. Je prends plus de temps pour écrire mes chansons mais c’est plus ou moins la même approche que nous avons depuis un bail. Nous ne prenons pas de raccourcis, nous faisons les choses jusqu’au bout, nous ne faisons jamais de compromis.

The Door To Doom a été écrit avant que Johan ne revienne dans le groupe. Penses-tu que sachant désormais qu’il fait partie du groupe, ça changera ou orientera les prochaines chansons que tu écriras pour Candlemass ?

Probablement, d’une manière ou d’une autre. Je n’en ai aucune idée comment, c’est quelque chose qu’on verra plus tard. Il n’y a pas de précipitation pour le prochain album. Je n’ai encore rien démarré pour ça, mais j’espère commencer l’année prochaine la composition. Johan a une voix si géniale et est un tel pro que je suis sûr qu’il pourrait changer n’importe quoi et faire du super boulot. Les seuls albums avec lesquels on peut comparer, ceci dit, c’est Epicus Doomicus Metallicus et The Door To Doom. Ce serait super si le prochain album sonnait plus comme Epicus Doomicus Metallicus, mais on ne peut jamais savoir ce qui en ressortira. On verra !

Mats Levén avait enregistré The Door To Doom avant que Johan n’arrive et réenregistre les chansons. A propos de sa version de l’album, il nous a dit : « Je suis sûr que ça sortira un jour, car Leif sort toujours tout ce qu’il fait, toutes les démos, etc. » Du coup, as-tu l’intention de sortir ça un jour ?

Johan a fait un boulot fantastique sur l’album. Il n’y a aucune raison de sortir les versions de Mats. Elles étaient aussi bonnes, mais avec Johan nous avons accompli ce que nous voulions, c’est-à-dire revenir un peu plus aux racines de Candlemass, essayer de trouver l’âme de tout ça, quelque chose que nous avions un peu perdu en cours de route. Avec Johan à nos côtés, je pense que nous sommes revenus sur le droit chemin et nous faisons à nouveau ce qui est attendu de nous. La nomination aux Grammy US parle d’elle-même. Nous avons également remporté l’équivalent suédois cette année. C’était la meilleure année de tous les temps pour Candlemass ! Et non, je n’ai pas sorti toutes les démos que j’ai faites. C’est très exagéré. Les démos sur l’EP méritaient de sortir. Ce sont de super chansons dont je suis fier et les fans sur le net semblent les aimer. Ça ne sert à rien de garder dans les tiroirs de bons trucs.

Mats Levén nous a également dit : « Leif n’est pas un très bon musicien, il ne connaît même pas le nom des accords ou autre, mais ça n’a pas d’importance, parce qu’il a quelque chose en lui qui le pousse à faire les bons choix quand il compose et ça sonne extrêmement bien. » Es-tu d’accord avec lui ? Comment te sens-tu en tant que musicien ?

Je crois que Mats a également dit ça dans une vidéo. Et ce n’est pas vrai du tout. J’ai été en école de musique pendant des années et je connais vraiment la plupart des accords, sauf peut-être les plus sophistiqués. Dans le temps, je lisais même la musique et je jouais des chansons connues, des indémodables et autres à la guitare acoustique. Je l’ai fait pour mon professeur de musique et aussi occasionnellement en concert devant un auditorium à Väsby. Véridique ! Dans Candlemass je n’ai pas non plus besoin d’être un super musicien. Nos chansons sont assez faciles à jouer. D’un autre côté, j’ai aidé Carl Westholm à la basse pour son projet Jupiter Society. Ce ne sont pas des trucs faciles à jouer, je t’assure. Mais personne ne s’est jamais plaint de mes compétences au fil des années. Au contraire, je dois dire.

« J’ai aussi un tas de chansons de chanteur-compositeur dans mes fichiers, des chansons qui ont plus à voir avec un feeling personnel que des compétences de musicien académique capable de lire des partitions. Le feeling est toujours la priorité, si tu veux mon avis. »

Quelle est cette « chose » qui te pousse à faire les bons choix, niveau composition ? Qu’est-ce qu’il faut pour être un bon compositeur ?

Je ne sais pas. Je n’abandonne jamais. Quand je ne suis pas à cent pour cent satisfait d’une chanson, je ne laisse pas tomber. Je la refais et je travaille encore plus dessus. Je ne me satisfais pas d’une qualité moyenne. La chanson doit atteindre son potentiel. Certains sont nés avec ce don, certains sont capable de travailler encore et encore, d’affûter leur art jusqu’à atteindre un stade où ils arrivent à écrire des musiques que des milliers de gens peuvent aimer. Certains compositeurs ne sont pas de super instrumentalistes, d’autres le sont. Personnellement, je m’en fiche. Pour moi, tout est une question de feeling. Je ne saurais pas bien jouer du piano, même si ma vie en dépendait, mais j’ai récemment écrit une chanson au piano pour le piano. J’ai aussi un tas de chansons de chanteur-compositeur dans mes fichiers, des chansons qui ont plus à voir avec un feeling personnel que des compétences de musicien académique capable de lire des partitions. Le feeling est toujours la priorité, si tu veux mon avis.

Ton implication dans Avatarium a continué à décroître sur The Fire I Long For : tu n’as cette fois contribué qu’avec trois compositions. Pour autant, Marcus Jidell nous dit que tu étais comme leur mentor. Les vois-tu comme tes disciples ?

Pas vraiment [rires]. Marcus, Jennie et Avatarium sont plus que capables de voler de leurs propres ailes. The Fire I Long For est un super album, donc ils se débrouillent très bien sans moi. Je leur souhaite tout le meilleur. Ce sont des gens vraiment sympas et des musiciens géniaux, donc j’espère qu’Avatarium va continuer à grandir. Ils méritent tout le succès qu’ils pourront avoir !

Marcus nous a dit que la version originale de « Stars The Move », sur The Fire I Long For, était très différente de celle qu’ils ont enregistrée. Peux-tu nous en parler ?

Elle est une chanson plus longue et plus bluesy, plus dans la veine du vieux Hendrix. C’est heavy, organique, épique… « Stars They Move » est un super morceau. Ce serait sympa de sortir la version originale un jour, telle qu’elle était censée sonner. J’espère que ça arrivera. Mais leur réarrangement me convient. Ce n’est pas comme ça que je l’aurais fait, ceci dit, mais je leur ai dit qu’ils pouvaient en faire ce qu’ils voulaient, donc je ne peux m’en prendre qu’à moi-même [rires]. Mais j’en ai l’habitude. Les chansons de Candlemass se font constamment réarranger, et j’entends plein de reprises, que ce soit au piano, par des quartets à cordes, sur un violoncelle, des versions acoustiques, etc. Ça ne me dérange pas. C’est super que les fans aiment les chansons et aient envie de faire leur propre truc avec. En fait, c’est un vrai honneur.

En fait, il y a pas mal de porosité entre Avatarium et Candlemass, comme « Porcelain Skull » le prouve. Mais aussi, The Door To Doom a été produit par Marcus Jidell et plusieurs membres d’Avatarium ont été impliqués dans l’album. Vois-tu ces deux groupes comme étant liés ?

Un petit peu, oui. Nous sommes tous amis. Et les gens dans Avatarium sont des pros de studios, donc c’est très pratique pour avoir de l’aide quand nous en avons besoin de ce côté. Je suis sûr qu’il y aura d’autres coopérations à l’avenir, et il est clair que nous avons besoin d’aide en studio ! [Rires]

Interview réalisée par email le 14 avril 2020 par Nicolas Gricourt.
Traduction : Nicolas Gricourt.

Site officiel de Candlemass : www.candlemass.se.

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