« Le Conseil des ministres fédéraux a reconnu la tempête du jeudi 18 août comme catastrophe naturelle » annonce le site du Festival Pukkelpop. Tous ceux ayant subi des dommages matériels directs pourront être indemnisés par le Fond des calamités.
L’indemnisation concerne les agriculteurs et les fournisseurs de matériel du festival, mais néanmoins pas les festivaliers qui auraient voulu se faire rembourser la place, ni l’organisation elle-même, qui attend encore une décision du parquet et des assureurs pour envisager une édition 2012 (réponse le 15 novembre). Mais c’est un bon début. Et pour les organisateurs, le point le plus positif semble être le message que véhicule cette reconnaissance officielle. Le Fonds des calamités n’intervient que de manière très exceptionnelle, lorsqu’un événement est reconnu comme calamité publique. Dans quelles circonstances ?
« Lorsqu’une catastrophe naturelle s’est produite, il incombe à la commune concernée de rassembler le plus de données possibles relatives à cet événement. La commune transmet alors ces informations au gouverneur de province, qui, à son tour, demande au ministre de l’Intérieur la reconnaissance de la calamité. Le caractère exceptionnel de l’événement est alors établi d’après des facteurs scientifiques. L’aspect financier de la catastrophe entre également en jeu. Si un fait dommageable est effectivement considéré comme exceptionnel, le dossier est présenté au Conseil des ministres qui statue alors sur la reconnaissance. Le Roi doit ensuite encore signer l’arrêté avant sa publication au Moniteur belge. Ce n’est qu’après la parution au Moniteur belge que la calamité est officiellement reconnue » (source : Belgium.be).
Ainsi, pour contre-argumenter face à la théorie des experts en assurance (relayée par le Figaro) d’après qui la chute des ventes de disques aurait été indirectement la cause de la chute du podium, le Pukkelpop a donc la loi et la science de son côté : la nature est responsable et, comme souvent dans ce cas de figure, la catastrophe était humainement inévitable.
Bref pour le Conseil des ministres fédéraux, c’est le bon sens qui prime.
Tous les fans de ce festival espère tous une réédition en 2012. En espérant que cette reconnaissance de catastrophe naturelle fera pencher la balance en ce sens…
J’en reviens toujours pas que les assureurs (qui s’en mettent déjà plein les fouilles, je ne m’inquiètes pas pour eux) arrivent à de pareilles absurdités, et tout ça, rappelons le, pour éviter DE FAIRE LEUR BOULOT !