En ce moment, j’ai vraiment beaucoup de sujets pour mon blog à évoquer avec vous. Pendant longtemps j’ai réussi à anticiper la publication de cette rubrique en l’écrivant plus tôt dans la semaine. Le problème actuel est qu’on est censé être dans la pire période de trafic pour un site internet… alors que, bien au contraire, nos statistiques n’ont jamais été aussi fortes et l’actualité de ce mois d’août est apocalyptique. Du coup, je suis obligé d’écrire aujourd’hui mon blog car je ne pouvais pas le faire avant, ce qui risque bien évidemment de se reproduire dans le futur. Décidément, RM nécessite de s’adapter au quotidien à son développement et c’est parfois usant…
Voici quelques détails de mon fonctionnement interne mais j’en parle juste pour vous dire que j’ai choisi de mettre de côté tous les sujets que j’avais mis dans ma feuille de route pour évoquer, dans le blog d’aujourd’hui, certains membres du staff de Radio Metal.
Je suis sûr que mes collègues ont une légère appréhension au moment même où ils lisent ces lignes. Ils pensent peut-être « mais puta*n qui, quoi, où, comment, pourquoi ?! ». Non, pas d’inquiétudes à avoir, pas de reproches publics à formuler (même si Spaceman aura quand même droit à un article qui va lui déplaire dans quelques semaines sur l’absence de Limp Bizkit dans la playlist mais il l’aura bien cherché cet enfoiré ! Quatre ans et demi que ça dure !!!) et aucune envie de faire un blog négatif sur mes collègues (est-ce déjà arrivé d’ailleurs ? Non, bien trop de respect pour eux, aucune raison de le faire et sûrement pas ma manière de fonctionner).
Quand je vous dis que ces gens-là sont fous en intitulé, « ces gens-là » se sont nos traductrices et nos traducteurs.
Mais vraiment fous quoi ! Du genre à travailler depuis quatre ans et demi comme des malades à l’instar de Saff. Du genre à être ultra réactifs comme Isere, Lucas, Chloé, Isabelle ou Sandra, une constante chez tous nos fidèles. Du genre à nous filer des coups de mains dès que possible à l’instar de tous nos autres traducteurs ponctuels.
Car vous ne vous en doutez peut-être pas, mais un média comme le nôtre repose énormément sur ses traducteurs.
C’est marrant de voir d’ailleurs que quand on bosse avec certains membres de la presse magazine, ils sont étonnés de voir que ce n’est pas ceux qui font les interviews qui, chez nous, les transcrivent puis les traduisent. La raison ? Le temps en premier. Faire un magazine de metal qui repose en premier sur un contenu interviews a pour principale conséquence que les interviews deviennent logiquement la priorité principale dans le fonctionnement interne du magazine. Il en faut en quantité (entre 10 et 15 à peu près) mais avant tout en qualité. Car qualité de contenu égale vente, et heureusement d’ailleurs.
Ainsi les journalistes des magazines font eux-mêmes ce boulot de traduction. Nous on ne peut pas pour plusieurs raisons différentes. Déjà parce que la transcription nous sert à alimenter la version anglaise du site et contribue à notre développement à l’international. Nous sommes un média web avant d’être un média français donc on ne peut pas se passer de visibilité internationale de par notre activité mais surtout de par notre ambition. Ainsi cette transcription, comme je l’ai dit, on l’utilise publiquement. Donc elle ne doit pas être trop brute – son objectif n’est pas juste de servir à la traduction et de s’en débarrasser ensuite – mais doit être au contraire de grande qualité pour que le fan du groupe en question qui navigue sur la version anglaise du site puisse nous lire à Londres, dans le fin fond du Texas ou aux Philippines. Ce travail de retranscription, s’il est fait par des bilingues ou proches, gagne donc en qualité.
Et ici on veut proposer sur tout ce que l’on met en ligne des choses de qualité et qui ont du sens.
Pour ces raisons, on a par conséquent une vraie équipe de traductions que l’on met de plus en plus à contribution. Car il y a la partie visible d’un média (l’antenne, nos articles, les News Express, l’interaction réseaux sociaux…) avant tout gérée par les permanents de la radio mais derrière, en coulisses, il y a des fous furieux qui s’activent pour vous proposer un autre contenu fondamental (interviews en premier lieu mais bien d’autres choses également) pour le média que l’on est. RM ayant un trafic qui repose avant tout sur les différentes thématiques qu’il aborde, les internautes viennent sur le site pour des raisons qui ne sont pas les mêmes, en ayant des centres d’intérêts qui divergent. C’est notre cas également et c’est pour cela que les membres du staff se comprennent bien avec le public que vous êtes et laissez-moi penser que c’est peut-être aussi pour cette raison que la qualité de nos commentateurs se situent à plusieurs milliers de kilomètres de certains autres médias web metal français…
Cette idée d’article je l’ai eu grâce au dernier traducteur actif qui me manque, Stan. Non pas qu’il me l’ait demandé (héhé ici comme ailleurs sur ce site on ne fait pas de commande d’article !) mais en cogitant sur la somme de travail que je lui demandais et ça m’a fait tilt pour cet article. Car, si le fait de remercier tous nos traducteurs (actifs comme moins actifs) est tout à fait normal, ce qui se déroule actuellement avec Stan est assez fou et anormal pour que je vous en parle aujourd’hui !
Bon, ce qu’il faut comprendre c’est que, comme vous vous en doutez, j’ai créé une entreprise qui s’appelle Radio Metal donc, forcément, je suis un enfoiré de capitaliste véreux qui exploite les gens pour pouvoir un jour partir dans un pays défiscalisé. Par conséquent j’ai pour ambition de profiter du système français et des sommes astronomiques qui circulent dans le metal web de notre pays pour me faire un max de thunes.
Tout cela vous le savez déjà car c’est évident.
Mais ce que vous savez moins, c’est l’exigence que j’ai, sur exigence même, avec Stan en particulier. Ce dernier s’investit pleinement au sein de la radio. Du coup, je n’arrête pas de lui envoyer des choses à faire avec des deadlines hyper serrées. Deux raisons à ça : j’ai besoin d’une échéance serrée pour qu’on puisse vous proposer un contenu de qualité le plus rapidement possible sur le site et j’ai besoin de délais courts pour tester Stan qui ne travaille pas avec nous depuis le début de notre aventure.
Et le bougre répond bien.
A croire qu’il veut vraiment travailler avec nous le mec ! Pourtant je tente tout vous voyez : des interviews longues, des intros dans tous les sens, de la traduction rapide d’avant-première, du live report dans la foulée du concert quand il en fait… bref je fais tout pour le dégoûter. Et ça ne marche pas du tout, je n’y arrive pas…
Ca veut donc dire qu’il a la foi en ce projet. Qu’il est capable de dépasser ses limites et d’avancer. Qu’il est capable de faire des sacrifices pour réaliser les choses qu’il aime dans la vie et qu’il a déjà compris que le travail, avec les échéances de temps et les autres contraintes qui vont avec, ce n’est pas que du plaisir. Même si nous avons la chance de bosser dans un domaine d’activité qui nous plaît.
Car, c’était l’objet de ce billet, le travail que l’on demande à nos traducteurs est sans conteste LE PLUS PENIBLE à faire de toute notre activité. Et pour accepter de le faire, avec toutes les difficultés qu’un média web musical peut avoir aujourd’hui, il faut vraiment être fou.
Alors un énorme merci à Tiphaine, Isere, Stan, Chloé, Lucas, Isabelle et Sandra.
mais on y croit nous à RM, on y croit ! Merci pour l’article 🙂
Un grand merci Doc pour ce blog!! 🙂
Et à très vite pour de nouvelles aventures franco-anglaises 😉
Bises!!
idem, je découvre juste le site, mais vraiment y a du gros boulot de fait. Garder le rythm et offrez-nous encore longtemps du bon son et de bons articles
J’ai découvert le site il y a peu et c’est vraiment très bon.
Keep the faith ça cartonne!
Félicitations aux vaillants traducteurs. 😉
Tout le plaisir est pour moi. 🙂
non, je proteste! il est pour moi aussi
touchant! voila que je comprend mieux pourquoi après t’avoir envoyé des traductions à 6h du mat avant de me coucher, tu me réveilles à 11h pour m’en filer d’autres à faire 😛
Euh, juste une remarque aurtografykeu en passant :
« Quatre ans et demi que ça dur. »
Dure, non ?
yes merci !