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Interview   

Sous le chapiteau de Pensées Nocturnes


Approchez ! Approchez ! Vous qui vous tenez devant le chapiteau flambant neuf de Pensées Nocturnes, avides d’en ouïr plus sur le dernier spectacle, le maître de céans s’apprête à soulever un pan de son Grand Guignol Orchestra.

Et dire que tout est parti du vide, de la seule volonté de ce Monsieur Loyal d’enchevêtrer vers bien sonnés et veines musicales diverses ! Vaerohn mit ensuite au monde son deuxième hybride sous le signe du grotesque, ascendant avant-garde. Puis notre sens de critique musical à l’épreuve, avec le sien, de l’humour, coutumier. Un défi qui provoqua une réponse exclamative désuète à base de fumerolles toujours plus haut perchées jaillies d’un fourneau bien décidé à faire un tabac. En 2017, le groupe prit (six) corps et les scènes d’assaut après son album-banquet, pour enfin dispenser ses saines nourritures et enivrer des foules encore trop sobres de ses breuvages. Le clown n’a pas perdu une miette des nouveaux mets concertés et bat désormais le haut du pavé.

Aux premières loges de ce massacre, on cause d’une décennie d’expérimentations musicales débridées, de jolies images pour mauvais élèves et de performances trublionnes. Entre autres choses. Une véritable canonnade de confidences !

« “Déglingué” résume bien notre style, car PN assume pleinement le fait de mal jouer volontairement. On ne se prend pas au sérieux, bien que notre projet le soit. On conserve effectivement une base black, même si le but est plutôt de s’en moquer que de la revendiquer. »

Grand Guignol Orchestra est sorti le 1er février 2019. Que signifie ce titre ?

Vaerohn (chant & instruments) : C’est plus une référence à l’esprit du théâtre du Grand Guignol qu’à ses pièces, qui n’avaient pas vraiment de rapport avec le cirque. C’est lié à l’imagerie gore de ce cabaret parisien et cela correspond au côté antimoderne régulièrement développé par PN. On souhaitait retrouver cette ambiance parisienne spécifique, sans chercher à la développer particulièrement non plus. Je ne suis pas originaire d’ici, mais on nous colle cette étiquette de groupe parisien que j’ai du mal à assumer. J’apprécie Paris, toutefois ce n’est pas un aspect qu’on met en avant.

Pourquoi avoir choisi d’inscrire cet album aussi ouvertement dans l’univers du freak show ?

Il y a une facette cirque et freak show présente depuis les débuts de PN. Les premiers albums contenaient des influences parfois classiques, voire romantiques. Vacuum relevait clairement du black dépressif, Grotesque était plus avant-gardiste. Pour moi, Grand Guignol Orchestra est le premier album de PN qui met le cirque en avant et qui le revendique, notamment avec le clown sur la pochette. C’est concomitant avec le fait d’avoir commencé les concerts, même si c’est plus inconscient que voulu. On veut désormais développer un esprit où le groupe prend la route pour aller proposer un véritable show.

Pourquoi un tel changement d’état d’esprit par rapport à la période Vacuum/Grotesque ?

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis cette époque. J’avais du mal à m’imaginer jouer les morceaux de ces albums en live, car fonder un projet solo avec une multitude d’instruments offre justement l’avantage de libérer des contraintes associées à un line-up. Certains groupes incluent un instrument « original » pour une formation metal : un violon, un violoncelle, un accordéon, etc. Cependant, le musicien qui en joue ne va pas monter sur scène cinq minutes et repartir. Ma réticence venait aussi de l’inadéquation entre ma lassitude face à beaucoup de concerts similaires à l’époque et ma recherche d’innovation. Il me semblait plus aisé de développer des nouveautés sur album. Mais mon opinion a évolué depuis : on peut faire des choses très intéressantes en concert.

On peut lire « Déglingué black metal de ver en vice since 2009 » sur la pochette de Grand Guignol Orchestra. Pourquoi avoir choisi cette désignation ? Était-ce pour renforcer le côté affiche de cirque horrifique ou est-ce que cela résume l’identité de PN en général ?

J’ai toujours eu du mal avec les étiquettes, mais celle-ci a l’avantage de ne rien vouloir dire, au final. « Déglingué » résume bien notre style, car PN assume pleinement le fait de mal jouer volontairement. On ne se prend pas au sérieux, bien que notre projet le soit. On conserve effectivement une base black, même si le but est plutôt de s’en moquer que de la revendiquer.

Tes auditeurs ont déjà pu découvrir « Deux Bals Dans La Tête » et « Les Valseuses ». Pourquoi avoir choisi ces titres pour donner un avant-goût de Grand Guignol Orchestra ?

Il est très difficile de trouver des morceaux représentatifs d’un album chez PN, même s’ils se raccrochent tous à l’esprit général propre à chaque opus. Chaque chanson possède son histoire, sa structure, son ambiance et son concept. On va jouer ces deux morceaux en live, ce sont peut-être ceux qui nous parlent le plus. Ce ne sont pas les plus « exotiques » de l’album, on reste sur des bases black afin de préserver la surprise quant au reste de l’album. J’aurais aimé les mettre tous, aucun n’est là pour décorer. Mais LADLO m’a aidé à faire une sélection.

Quels ont été les premiers retours sur l’album ?

En général, j’accorde très peu de crédit aux chroniques, bonnes comme mauvaises. Elles ne sont pas représentatives de la qualité d’un album. Je trouve triste que les chroniqueurs s’en tiennent à un travail descriptif et à une note alors qu’il y a tant de matière chez un groupe comme PN. Quelques chroniqueurs rédigent un véritable texte qui possède une vie propre, mais ce n’est pas la majorité.

« Beaucoup de musiciens paraissent comme soumis à leur musique sans exercer de contrôle dessus. Pour moi, la musique est un simple outil, une matière que l’on triture pour codifier une idée. Je ne vénère pas la musique, je ne suis pas dans une logique spirituelle vis-à-vis d’elle. »

Pourquoi avoir confié le mixage et le mastering à un studio, Henosis Studio, cette fois-ci ?

Jusqu’ici, j’ai toujours tâché d’assurer un maximum de tâches, dont le mixage. Tout comme pour le live, j’appréhendais de laisser les rênes à d’autres. J’aurais peut-être déjà dû m’adresser à des professionnels, j’éprouve quelques regrets sur la qualité de la production des précédents albums. Chez PN, je vais jusqu’au mixage des compositions pour obtenir de vraies maquettes afin d’évaluer le potentiel des idées pour les tester et retenir les cinq pour cent qui seront vraiment excellents. Je ne regrette absolument pas ce choix : Fred a fourni un immense travail et a été très patient. Il n’a pas pris en compte mes indications de départ, on a donc dû reprendre beaucoup d’éléments afin qu’il cerne mes objectifs. Il a d’abord eu du mal à mettre en avant les instruments originaux, mais ça s’est déroulé de manière fluide par la suite. La production finale n’est pas typiquement metal : elle est très aérée et se rapproche presque d’une production jazz. Elle laisse respirer tous les instruments, ce qui n’est pas facile à faire ressortir. C’est un véritable atout pour Grand Guignol Orchestra et je compte à nouveau procéder de cette manière pour les prochains albums.

Les albums de PN présentent toujours une grande diversité stylistique. Quelles sont tes sources d’inspiration, musicales ou non, pour arriver au condensé audible sur Grand Guignol Orchestra ?

Le jazz, le cirque et le cabaret sont des influences évidentes. « L’Étrangorium » est par exemple inspiré d’« Odditorium », un morceau de Circus Contraption, que j’ai pas mal écouté dernièrement. C’était une troupe de cirque avec musiciens très talentueux qui parcourait les États-Unis. Grand Guignol Orchestra est ouvertement inspiré de cette veine cabaret-jazz et des musiques de rue, qui ne sont pas toutes joyeuses. Certaines sont extrêmement gore tout en restant humoristiques. D’un point de vue général, ma démarche consiste à extraire le poids culturel et sociologique d’un style. On reprend par exemple la musicalité du reggae à certains moments, mais pas sa philosophie.

Quelle que soit sa dénomination exacte, PN est classé dans le black. Quelle position adoptes-tu vis-à-vis de ce style ?

Est-ce que PN c’est du black, aujourd’hui ? On garde cette étiquette, car elle parle aux gens. Depuis le début, c’est une influence majeure à la racine de tous les albums. Toutefois, on s’en détache énormément, quitte à s’en éloigner totalement sur certains morceaux. D’un point de vue conceptuel, PN est aujourd’hui à l’extrême opposé du black et de sa vision mystique de la musique, quasiment élevée au statut de déesse au-dessus de tout. Beaucoup de musiciens paraissent comme soumis à leur musique sans exercer de contrôle dessus. Pour moi, la musique est un simple outil, une matière que l’on triture pour codifier une idée. Je ne vénère pas la musique, je ne suis pas dans une logique spirituelle vis-à-vis d’elle.

Les artworks des albums sont très différents et ne présentent pas vraiment d’unité esthétique. Cäme Roy de Rat a commis ceux de Nom D’une Pipe !, À Boire Et À Manger et de Grand Guignol Orchestra. Comment avez-vous abouti à ce résultat frappant ?

La diversité des artworks tient à la logique de notre musique : les fans ne savent pas à quoi s’attendre lorsqu’un album sort. Il y a un véritable travail en duo avec Cäme Roy et des échanges très fructueux qui aboutissent à une symbiose. Il apporte autant aux artworks que moi, si ce n’est plus. Avant de m’adresser à lui, je fais un travail de préparation afin de lui présenter mes objectifs, même si je ne suis pas dessinateur. Cäme possède cette capacité à s’en inspirer librement et à être moteur lors de ces recherches. Tout comme Fred, je crois qu’il a fourni un travail intense car il était enthousiasmé par le projet avec PN.

Les textes de Pensées Nocturnes sont très sophistiqués avec de nombreux jeux de mots et un humour grinçant. Comment se déroule l’écriture ?

Les paroles sont un travail quotidien, je note des idées et des jeux de mots. Mais il ne s’agit pas d’une collection de phrases juxtaposées, il y a toujours un thème. Il existe une véritable liaison entre les paroles et la musique, qui sont développées en parallèle. Néanmoins, les premières sont finalisées après la seconde pour pouvoir les caler précisément dessus. Pour Grand Guignol Orchestra, je me suis un peu inspiré de la logique des morceaux à thèmes de Circus Contraption. Ce sont des chansons très drôles élaborées pour des performances réalisées avec quelques acteurs et appuyant sur l’apparente antinomie entre la musique extrêmement joyeuse et les paroles grasses ou gore, ou inversement.

Jusqu’en 2017, Pensées Nocturnes demeurait un projet solo sans line-up de concert. Pourquoi avoir finalement inclus d’autres musiciens ?

Ce processus a pris du temps, je ne me projetais pas en live avec des morceaux initialement conçus pour le studio. Il était impossible d’avoir sur scène la liberté qu’ils offraient dans ce cadre. Je voulais monter un spectacle avec de véritables musiciens en limitant les samples au maximum. La difficulté consistait à adapter les morceaux studio en les épurant, notamment en diminuant le nombre d’instruments. PN cherche toujours à aller de l’avant, le but était de repousser les auditeurs dans leurs retranchements, d’abord à travers les albums, puis en live. On veut qu’ils s’interrogent sur leurs habitudes musicales, et les déstabiliser un peu. Un certain nombre de parties sont dédiées à l’improvisation sur scène, ce qui n’est pas courant dans le metal. Le but était aussi de montrer que nous sommes de vrais musiciens capables de jouer en live, contrairement à ce qu’estimaient certaines critiques.

« Je souhaite que mes créations actuelles, beaucoup plus logiques et maîtrisées, soient comprises pour ce qu’elles sont. En développant une maîtrise technique, conceptuelle et musicale, on prend le risque d’aboutir à une complexité musicale parfois incompréhensible. Il est difficile de trouver un juste milieu entre nos aspirations de qualité et ce qui est saisissable par les auditeurs. »

Le tout premier concert, donné avant la première date parisienne, était un peu une surprise…

On a été programmés sous le nom de Paria à l’El Diablo de Lilles comme tête d’affiche d’un petit concert. Ce n’est qu’au dernier moment qu’on a révélé qu’il s’agissait de PN. On souhaitait faire un premier concert à blanc pour se tester et ça a été très bénéfique pour mettre au point notre spectacle.

Qu’as-tu ressenti en voyant ton projet prendre corps sur scène ?

J’ai ressenti beaucoup d’excitation et identifié autant d’imperfections, ce qui est normal. La réaction des spectateurs était assez encourageante, même si on était clairement en dessous de notre niveau actuel. Cela fait partie du processus de développement et d’expérimentation d’un groupe. Aujourd’hui, on a encore beaucoup d’éléments prévus pour faire évoluer nos performances.

Comment aviez-vous sélectionné la set-list ? Aviez-vous simplement privilégié les morceaux d’À Boire Et À Manger, le dernier album paru à l’époque ?

Pas du tout, on pioche dans tous les albums, hormis Vacuum. On a fait un gros travail de préparation en adaptant les morceaux en répétition. On joue beaucoup de morceaux d’anciens albums encore aujourd’hui. Maintenant, on doit faire le tri car de nombreux titres fonctionnent très bien sur scène. Sans avoir travaillé de morceau uniquement en perspective d’un concert, il y a eu des morceaux coupés en deux, accolés, des improvisations, etc. On ne bride pas notre volonté d’adaptation.

Quels retours as-tu eus de la part des auditeurs de Pensées Nocturnes devenus spectateurs ?

Personne n’a détesté notre facette live, a priori. Je pense que les fans sont assez ouverts pour s’intéresser aux concerts de PN et que les gens apprécient de nous entendre avec un son différent, plus organique.

Quel a été l’impact de l’arrivée de tes musiciens sur le processus d’écriture et de composition du dernier album ?

Ils ont un impact sur le live, mais pas sur l’album studio. C’est un aspect que je continue de gérer, Grand Guignol Orchestra a été composé seul. Certaines parties ont cependant été exécutées par d’autres musiciens : le saxophone et l’accordéon, par exemple. Sur les albums, je peux sans problème mettre des compositions qui ne seront pas jouables en concert. Lorsqu’on répète et qu’on adapte, je reste le plus ouvert possible, seule la structure générale des morceaux reste imposée. J’apprécie que les musiciens s’approprient les morceaux et les interprètent à leur manière. On se connaît assez pour savoir comment chacun travaille.

Comment avez-vous élaboré l’identité visuelle du groupe (maquillages, costumes et jeu de scène) ?

Je ne me voyais pas jouer sans maquillage, même s’il s’agit d’une contrainte. Cependant, je pense que c’est le meilleur moyen de plonger les spectateurs dans un univers à part, de développer une interaction et ne pas se contenter de copier/coller de l’album studio. Chaque musicien développe son image avec un dénominateur commun : le cirque. On voulait une disparité entre nos personnages et conserver une certaine marge de liberté.

Vous avez joué au Hellfest 2018. Vous qui aimez avoir un rapport assez proche avec les spectateurs, en descendant jouer parmi eux par exemple, comment vous êtes-vous sentis sur la scène de la Temple ?

Je ne suis pas un inconditionnel du Hellfest. Ce n’est pas un aboutissement d’y jouer, mais je leur suis très reconnaissant de nous avoir donné cette chance. J’étais un peu réticent à l’idée de passer à 11 heures du matin le samedi, c’était la première fois qu’on jouait aussi tôt. Et à jeun. Mais vu le nombre de spectateurs et leur engouement, c’était l’un de nos meilleurs concerts, bien que très court.

« Je rêve d’un véritable spectacle avec des professionnels, des acrobates, des magiciens, de la pyrotechnie. L’objectif est que les spectateurs tombent des nues, sans jamais nous reposer sur nos lauriers. »

Voilà dix ans que Vacuum, le premier album de Pensées Nocturnes, a vu le jour. Quel regard portes-tu sur la décennie écoulée ?

On évolue forcément au cours d’une décennie, je ne porte pas le même regard sur ce que je fais maintenant. Je renie ouvertement Vacuum aujourd’hui, parce que je ne me reconnais plus dans la personne qui l’a créé. Je comprends ma logique de l’époque, toutefois moins que des gens aient apprécié et apprécient encore cet album. C’est moins le cas pour Grotesque, qui marque une étape beaucoup plus intéressante. En grandissant, on se rend compte qu’on exprime des souffrances pour manifester inconsciemment un besoin d’attention. Les gens ont tendance à suivre ceux qui jouent un rôle moteur plutôt que des personnes malades. Alors on prend sur soi pour progresser et développer des choses plus intelligentes. Je souhaite que mes créations actuelles, beaucoup plus logiques et maîtrisées, soient comprises pour ce qu’elles sont. En développant une maîtrise technique, conceptuelle et musicale, on prend le risque d’aboutir à une complexité musicale parfois incompréhensible. Il est difficile de trouver un juste milieu entre nos aspirations de qualité et ce qui est saisissable par les auditeurs.

Peux-tu nous en dire plus sur le lien forgé avec le label des Acteurs De L’Ombre Productions, qui a sorti tous tes albums à l’exception de Ceci Est De La musique et d’À Boire Et À manger ?

C’est une double naissance, PN n’aurait pas pris la même ampleur sans l’action de LADLO. Gérald s’est investi corps et âme pour développer le projet et le label avec une énergie exceptionnelle. Aujourd’hui, le label et le groupe ont beaucoup changé. PN a toujours fait ce qu’il souhaitait sans que LADLO ait un droit de regard et nous jouissons d’une liberté absolue. Les concerts ont resserré nos liens : LADLO a fait le pari de nous faire jouer aux Feux De Beltane en 2017 et il y a eu une véritable fusion avec le public. Le label a une vision de la musique différente de celle de PN, mais nous collaborons sans problème.

L’anniversaire de Pensées Nocturnes coïncide avec celui de LADLO, célébré par un festival à Nantes les 6 et 7 octobre 2018. Pensées Nocturnes était l’avant-dernière formation à s’y produire. Comment toi et le reste du line-up avez-vous vécu cet événement ?

Je n’ai pas ressenti de nostalgie particulière quant aux dix ans de PN, mais c’était l’un de nos meilleurs concerts, notamment grâce à la participation active du public. J’ai du mal à expliquer le fait qu’un concert prenne ou pas. L’ambiance était nettement moins électrique lors de notre prestation de 2017 au Ferrailleur, à Nantes. La salle était pourtant pleine et nous n’avions pas été moins provocateurs qu’au LADLO Fest.

La release party de Grand Guignol Orchestra aura lieu le 9 février 2019 à Chelles avec Pénitence Onirique et Void. Avez-vous prévu quelque chose de spécial pour ce concert ?

Oui, beaucoup de choses sont prévues. On est notamment en train de travailler en profondeur sur les lumières. On aura l’opportunité de s’approprier les lieux deux semaines avant cette date, on sera donc très à l’aise pour la release party.

Vous serez à l’affiche de la quatrième édition de l’Amarok Metal Fest les 8 et 9 mars 2019 aux côtés de Trepalium, Svart Crown ou encore Bukowski. Comment avez-vous été programmés ?

Ce festival possède un esprit qui nous parle : un événement complet, pas uniquement musical, porté par un collectif de passionnés qui développe des projets à son échelle avec une approche artisanale. C’est ça qui nous a séduits.

As-tu déjà des projets pour la suite ?

À chaque concert, on essaie de se développer sur autant d’aspects que possible et je rêve d’un véritable spectacle avec des professionnels, des acrobates, des magiciens, de la pyrotechnie. L’objectif est que les spectateurs tombent des nues, sans jamais nous reposer sur nos lauriers. Je pense que d’ici un an, on aura un show très solide. Concernant les compositions, c’est un travail de chaque jour. D’habitude, je n’élabore pas une chanson d’une traite et prendre du recul est essentiel. C’est un éternel retour, comme des morceaux mis bout à bout, et ça reste le cas pour les morceaux en cours. Nous travaillons également sur un projet de clip, mais je ne sais pas si ça aboutira.

Interview réalisée en face à face le 5 janvier 2019 par Petite Ciguë.

Facebook officiel de Pensées Nocturnes : www.facebook.com/PNRecords
Bancamp de Pensées Nocturnes : penseesnocturnes.bandcamp.com
Site du label Les Acteurs De L’Ombre : www.lesacteursdelombre.net
Facebook du label Les Acteurs De L’Ombre : www.facebook.com/LADLOproductions



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