Il y a un vrai enthousiasme, une vraie bonne humeur, dans la voix de Rob Cavestany lorsqu’il nous parle. Le guitariste a de l’énergie à revendre, et ce n’est pas son insomnie chronique qui en aura raison. Après tout n’est-ce pas là la base du thrash ? Le fait d’avoir la niaque ? Vouloir en découdre ? Trois ans de tournée sans répit (ou si peu) en sont la preuve : Death Angel demeure un daron du genre et en a véritablement sous le pied. Désormais à la tête d’une jolie carrière ponctuée de sept albums, en comptant ce nouveau né, The Dream Calls For Blood, Death Angel reste en permanence dans ce sentiment d’urgence propre à sa musique.
L’hyperactif guitariste revient ainsi sur le processus d’écriture de ce nouvel opus qui s’est fait au fil de la route, en tournée, tel un journal intime matérialisé instantanément en studio après avoir écumé les scènes du monde, dont certaines en des contrées encore jamais envahies par la bande. D’ailleurs, c’est bel et bien en tournant que le groupe vit et respire. Cavestany nous avoue qu’un testament visuel viendra prochainement sacraliser l’histoire du groupe sur les routes à travers un documentaire.
Radio Metal : J’ai vu un message Skype sur ton compte qui dit « Dormir c’est pour les bébés. » [Rires] Es-tu quelqu’un d’hyperactif ?
Rob Cavestany (guitare) : [Rires] Ah, c’est marrant, en fait je mets seulement ça ici parce que je n’arrive pas à avoir assez de sommeil. Premièrement, je suis profondément insomniaque ; je reste juste réveillé… C’est la raison de mon nom Skype, parce que je n’arrive tout simplement pas à dormir ; et en plus de ça j’ai tellement de choses à faire et je suis un drogué du travail, alors tu sais… Mais j’adore vraiment dormir, donc je suis plutôt sarcastique quand je dis que dormir, c’est pour les bébés.
Es-tu insomniaque depuis que tu es gamin ou bien est-ce quelque chose de récent ?
[Rires] Non, je ne l’étais pas quand j’étais gosse, ça allait bien à l’époque ! Ouais, je crois que c’est assez récent mais ce « récent » doit remonter à il y a quelques années maintenant. C’est depuis que je suis dans un groupe et que je pars en tournée, je suppose, je n’ai jamais pu me réadapter à un rythme normal. Et puis après, il y a neuf ans, j’ai eu un gamin alors tout le sommeil ou le repos que je pensais encore pouvoir obtenir a disparu complètement avec le fait d’avoir un enfant. Maintenant, entre le fait d’être dans un groupe et d’avoir un gosse, je peux oublier ça ! L’un des seuls moments où je peux vraiment me reposer c’est quand je suis en tournée, quand je dors dans une couchette dans le bus.
Je suppose qu’être en tournée est moins fatiguant que d’avoir un enfant, n’est-ce pas?
D’une certaine façon c’est absolument le cas. Tu ne vas jamais t’en douter avant de vraiment avoir un enfant mais après tu te dis : « Oh mon Dieu, wow ! Il faut que je parte en tournée pour pouvoir me reposer un peu ! » [Rires]
OK, soyons sérieux. Vous êtes partis en tournée pendant plus de trois ans pour le dernier album Relentless Retribution. Qu’as-tu pensé de cette tournée et est-ce que vous avez eu le temps de vous reposer un peu avant d’écrire ce nouvel album ?
Non, nous n’avons pas eu le temps ! Et la tournée était extra. Crevante, mais extra. Ça a vraiment duré plus longtemps que ce qui était initialement prévu mais nous n’arrêtions pas de recevoir des offres pour faire des tournées mortelles et nous voulions continuer à soutenir l’album et amener notre spectacle sur la route, alors nous avons continué à tourner, accompagnés d’Anthrax et Testament sur les dernières dates. C’était vraiment dur de dire non à ça parce que le line-up était vraiment génial. Alors oui, la tournée était putain de génial, c’était incroyable, les concerts étaient de mieux en mieux du début à la fin. Mais d’un autre côté, ça a vraiment duré très longtemps et du coup nous avons mis beaucoup de temps avant de faire notre album suivant. Nous ne voulions pas attendre aussi longtemps pour notre prochain album mais ce n’était pas comme si nous prenions une pause ! C’est juste que nous n’arrêtions pas de donner des concerts alors, à la fin, nous ne voulions pas perdre de temps entre se mettre au prochain album et prendre du temps pour se reposer et ensuite essayer de remettre la machine en marche à nouveau afin de se préparer à faire cet album. Alors au lieu de ça, nous avons simplement commencé à écrire l’album pendant la dernière année de la tournée et quand nous somme enfin arrivés à la fin de la tournée, nous avons continué d’écrire l’album d’une traite à un rythme intense et agressif et nous sommes directement allés en studio pour enregistrer l’album sans prendre de pause d’aucune sorte. En fait, nous avons pris une pause après avoir fini l’album, nous avons eu quelques semaines de congé pour reprendre notre souffle et ces quelques semaines sont passées en un battement de cils. Et maintenant nous sommes de retour en force : répétitions, préparations pour entrer dans le prochain cycle pour le prochain album. Je suis très excité, mais ça demande beaucoup de travail !
Sur cette tournée, vous êtes allés dans des endroits du monde où vous n’étiez jamais allés auparavant, comme en Asie ou en Amérique du Sud. Comment était-ce de découvrir ce nouveau public, et penses-tu que vous allez essayer de poursuivre dans ce sens pour les prochaines tournées afin de découvrir de nouveaux endroits ?
Absolument, oui à 100%. C’était génial ! C’était un rêve devenu réalité que de pouvoir jouer en Amérique du Sud et dans les endroits où nous avons joué en Asie du Sud-Est. Je veux dire, n’importe quel endroit où nous jouons pour la première fois est incroyable pour nous. C’est notre but de conquérir chaque centimètre carré de cette planète où nous pourrions avoir la possibilité de jouer. Nous voulons avoir la possibilité de jouer partout où se trouvent des fans de metal afin de découvrir leur culture et découvrir comment se porte la scène metal et musicale dans d’autres endroits du monde. C’est tout simplement génial. Voyager est une des choses que j’aime le plus faire, et que nous, en tant que groupe, adorons faire. Alors ouais, c’est vraiment notre but de jouer partout et n’importe où où on veut bien de nous, et je pense que nous allons continuer sur cette lancée avec ce nouvel album.
Trois ans, C’est plutôt énorme et plutôt extrême en fait. Ce n’était pas trop fatiguant ? Penses-tu que vous allez refaire une tournée aussi longue pour la promotion de ce nouvel album ?
C’était vraiment fatiguant et je ne veux pas faire une tournée aussi longue pour cet album. [Rires] Si nous pouvons éviter, non. Ça va être vraiment crevant aussi et l’autre principale raison est que sinon ça va prendre encore trop longtemps avant la sortie du prochain album et je ne veux pas avoir autant d’espace entre nos albums. Je veux rentrer en studio et faire un autre album dès que possible. Je trouve qu’on est vraiment en feu en ce qui concerne le style de musique que nous écrivons à l’heure actuelle et c’est vraiment excitant de créer et d’enregistrer de la musique. Mais, évidemment, nous adorons aussi jouer en concert et faire des tournées. Nous devons soutenir le nouvel album et nous sommes très excités à l’idée de nous montrer à la hauteur du défi de jouer ce nouvel album en concert, alors nous allons démarrer les choses en puissance quand l’album sortira en octobre. Nous allons faire un mois en Amérique du Nord puis quelques jours plus tard nous allons en Europe pour y passer un mois, ce qui nous amène directement à la période de Noël. Ensuite, nous avons sans aucun doute l’idée de repartir en janvier et de tout recommencer. Mais, quant à la durée de la tournée, je suppose que ça va vraiment dépendre du type d’offres que nous allons recevoir. Si on n’arrête pas de nous solliciter avec de superbes opportunités de jouer, nous allons le faire, et nous verrons simplement à quel moment il faudra arrêter les choses et commencer à bosser sur le prochain album. Mais nous n’avons vraiment pas l’intention de tourner pendant trois ans.
Comme tu l’as dit, ce nouvel album a été écrit en tournée. Est-ce que cet album conte, en quelques sortes, l’histoire et l’expérience du groupe durant cette longue et fatigante tournée ?
Oui, vraiment. C’est le journal intime de ce qui nous arrive en tournée, mais pas nécessairement uniquement ce qui nous arrive sur la route et ce qui se rapporte aux concerts et au public et à la vie sur la route. C’est à moitié à propos de ça et aussi à moitié à propos des tourments, des sacrifices et des épreuves qu’on rencontre dans notre autre vie, à force d’être en tournée pendant si longtemps et loin de la maison, loin de ceux qu’on aime, loin des amis, de la famille et de ce côté de la vie qui te maintient équilibré et les pieds sur terre ; et des sacrifices qu’on a faits, des relations qu’on a perdues… beaucoup de douleur et de souffrance qui viennent avec la gloire et la joie. Tout est là dans l’album.
D’ailleurs il y a beaucoup de mélodies dans cet album, mais il reste très agressif et puissant. Est-ce une façon de montrer ces montagnes russes émotionnelles que tu viens de décrire ?
Assurément. Absolument. La variété et les différents sons et la combinaison de passages mélodiques avec les passages brutaux, intenses et agressifs reflète exactement les émotions et les expériences que nous avons dû surmonter pour être dans ce groupe. C’est tout ce que nous vivons ainsi que le partage d’expériences et d’émotions de personnes qui nous entourent et dont nous sommes témoins en vivant avec ces personnes ou simplement en les connaissant ; et la façon dont leurs vies sont affectées, soit par nous et notre groupe, soit ce qu’ils traversent de leur côté aussi et nous avons exprimé ça en fonction de ce que nous ressentons aussi.
D’un point de vue purement musical, penses-tu que la dynamique soit la clef pour un bon album ? Qu’un album doit être varié, et mélodique, agressif et… contenir un peu de tout ça ?
Je ne pense pas que ça doit forcément l’être, en fait c’est vraiment chacun sa façon de faire. Il existe beaucoup de groupes et beaucoup d’albums, et beaucoup que j’aime à titre personnel, qui n’ont pas énormément de dynamique ; qui sont plutôt directs au niveau de l’étendue de leurs dynamiques et ça marche pour différents artistes et différentes personnes. Mais quand il s’agit de notre groupe, oui, c’est extrêmement important. Nous adorons avoir un large champ de dynamiques et beaucoup de variété dans notre style et dans notre son, autant que possible, mais aussi sans aller trop loin, au point où ça deviendrait simplement trop barré. Tu sais, nous l’avons déjà fait sur nos autres albums, nous avons – je pense- poussé l’enveloppe probablement de l’autre côté de la barrière du genre mais ça marchait pour ces albums, c’était le style que nous recherchions, nous essayions de créer un album extrêmement varié qui t’amènerait n’importe où, d’une ballade jusqu’à un morceau de speed metal intensément rapide. Mais sur cet album, nous ne voulions pas faire ça. Nous avons essayé de maintenir les paramètres dans une approche agressive, très metal et très thrash. Nous n’avons pas mis de ballade à proprement parler, ni de morceaux un peu plus lents ou mid-tempo sur cet album. La chanson la plus lente et la plus douce de cet album est toujours extrêmement heavy d’après moi.
A propos de ce nouvel album, tu as déclaré qu’ « il y a une bien plus grande cohésion, avec ce nouveau line-up que nous avons, nous savons exactement comment chacun d’entre nous joue, où se trouvent les forces de chacun. » Penses-tu que c’est le secret pour écrire d’une façon plus efficace ?
Ça a vraiment aidé. Ça aide énormément ; de mon point de vue, nous avons écrit cet album d’une façon bien plus efficace. Parce que je sais exactement les ingrédients avec lesquels je travaille. C’est un peu comme créer un plat ou quelque chose comme ça ; tu commences avec les différents ingrédients et les outils que tu vas utiliser pour le créer, et ensuite tu te lances. Alors si tu sais ce que tu as sous la main avant de commencer, quand tu le crées tu as déjà… Dans mon esprit, je peux me représenter la façon dont Will va jouer la batterie, me représenter la façon dont Damien va jouer la basse, je sais déjà comment Mark va chanter mais c’est encore plus évident avec les gars qui nous ont rejoints plus récemment. Tu sais ce que nous avons fait avec Relentless Retribution, je savais à peu près comment ils jouaient mais pas tellement comparé aux trois années qu’on a passées à tourner et à vivre ensemble, et je ne parle pas uniquement de leur style musical mais aussi de leurs personnalités parce que ça a son influence, car la personnalité des gens ressort dans leur façon de jouer. Connaître les personnalités de chacun et devenir des amis bien plus proches a vraiment rendu l’expérience bien plus cohésive.
Est-ce que c’est ça, être un groupe mûr ? Se concentrer sur ses forces, ne pas essayer de devenir quelqu’un d’autre, un autre musicien ?
Je le pense vraiment. C’est une très bonne remarque que tu fais, et oui. Je veux dire, ça doit compter pour quelque chose, les années et les heures que tu investis là-dedans ensemble, ce que tu en retires au fil du temps, tu ferais mieux de savoir comment utiliser cette expérience à ton avantage parce que c’est bien une des choses qui vient avec l’expérience : si tu ne peux pas apprendre de ton expérience, alors quel gâchis cette expérience aura-t-elle été ! Tu ne t’améliores même pas et ne progresses pas et… Tu sais, c’est notre but à nous. Nous ne voulons pas uniquement faire encore un album. Nous sommes très conscients du fait que nous voulons faire un autre album et nous surpasser. Nous voulons que la prochaine chose que nous fassions soit la meilleure que nous puissions jamais faire et augmenter notre niveau, à la fois individuellement en tant que musiciens et en tant que personnes mais aussi collectivement en tant qu’unité et en tant qu’équipe. C’est ce que tout le monde devrait faire, je crois, en tant que groupe plus expérimenté et plus mûr.
La nouvelle tournée débute le 18 octobre. On pourrait se dire que tourner est ce que vous préférez le plus. Pourrait-on dire que le but de Death Angel, plus que d’écrire de la musique, est de voyager à travers le monde et d’être sur scène ?
Non, je ne dirais pas ça. De notre point de vue, les deux sont égaux en termes d’importance. Ils comptent autant l’un que l’autre, c’est sûr. Tu as besoin de contenu et de l’album pour jouer, et de nouveaux morceaux pour rafraîchir ton répertoire et des nouveaux trucs à jouer pour les autres et pour toi-même. Et puis il faut aussi être capable d’amener ça sur scène, de jouer face à des gens et de divertir le public en concert, et d’apprécier le fait d’être sur scène et de s’amuser en tournée, alors ça marche main dans la main. Mais le truc c’est qu’on est plus souvent en tournée qu’en train d’enregistrer des albums, il se trouve que ça marche comme ça. Et de nos jours, c’est la façon dont ça marche pour cette industrie… Tu sais, avec ce qu’il s’est passé d’un point de vue technologique au sein du secteur, maintenant c’est encore plus important de tourner et d’être sur la route et de donner des bons concerts parce que tes albums – malheureusement pour nous, les artistes qui les enregistrent – sont facilement piratés et copiés. Tu ne vends plus autant d’albums ces derniers temps et tout le monde finit par l’avoir gratuitement. Alors l’album est plus quelque chose que les gens écoutent, de façon à pouvoir sortir et venir te voir en concert. La majeure partie de notre travail se passe sur la route parce que, franchement et honnêtement, c’est là qu’on gagne notre vie. Là où on peut se faire de l’argent pour survivre et continuer de faire tourner la machine, c’est en donnant des concerts et en vendant du merchandising après les concerts ; et c’est très important d’avoir la capacité de donner de bons concerts parce que c’est la dernière chose que les gens ne peuvent pas dupliquer et copier avec leur technologie. Le live, c’est du live. C’est un truc unique : tu y vas et tu vois le groupe juste en face de toi, et s’ils jouent un bon concert, c’est la dernière chose honnête qu’il leur reste dans ce monde.
Puisque être en tournée est quelque chose de si particulier pour vous, avez-vous déjà songé à enregistrer un documentaire sur la vie en tournée ? Afin de montrer d’autres choses que ce à quoi les gens peuvent penser, comme par exemple les groupes qui enchaînent l’alcool et les nanas ? Avez-vous pensé à faire un documentaire pour montrer autre chose ?
C’est déjà fait mon frère. C’est déjà fait ; le projet est déjà pratiquement entièrement monté. Nous avons filmé ce documentaire tout au long des trois années de la dernière tournée. Maintenant c’est en cours de montage et probablement, je dirais que quelques mois après la sortie de notre nouvel album, peut-être au printemps 2014, nous allons sortir exactement ce dont tu parles. Ça s’appelle « The Thrashumantary. ». Il y aura des tonnes de séquences live et des trucs encore plus marrants parce qu’il y aura aussi des séquences sur ce qu’il se passe en coulisses. Tout ce dont tu as parlé, pour montrer les bons comme les mauvais moments qui viennent avec le fait d’être sur la route – mais surtout les bons moments. Beaucoup de passages marrants, de fêtes, beaucoup de passages où nous sommes dans le bus, en coulisses, en train de faire du sport, d’arranger les choses derrière le rideau afin de pouvoir jouer correctement et que tu ne peux pas forcément voir. Il y aura aussi beaucoup d’interviews de nos pairs dans l’industrie musicale, d’autres mecs d’autres groupes qui parlent de leur expérience avec nous et ça va vraiment être un film sympa quand ça sortira.
Sur cette dernière tournée, vous avez partagé l’affiche avec Anthrax, Testament, Megadeth, Slayer et Metallica. On dirait vraiment qu’il y a une cohésion assez forte entre les groupes de thrash metal. Penses-tu que d’autres évènements vont se produire, ou bien qu’il va y avoir quelques tournées thrash ou des tournées du type Big 4 et que vous en ferez partie ?
Ça va certainement se produire. Ça doit se produire. Aucune tournée de ce genre n’est vraiment confirmée à l’heure actuelle. Pour l’instant sur les tournées que nous avons prévues, nous sommes la tête d’affiche et nous amenons beaucoup de jeunes groupes de thrash avec nous, des nouveaux groupes de metal assez jeunes, mais j’ai une vision très optimiste et je pense qu’il y en aura plus à l’avenir. Les dernières dates de la tournée que nous avons faites avec Anthrax et Testament étaient incroyables, vraiment incroyables. Nous avons beaucoup tourné avec nos frères d’Exodus. Nous nous sommes absolument éclatés en tournée avec ces gars-là alors j’espère le faire à nouveau. Alors oui, définitivement. Je rêve d’un… Tu sais, peu importe comment tu appelles cela « le second Big Four » ou « les Prochains Quatre » ou les « Big 8 »… peu importe, j’en ai rien à foutre du moment que des groupes de qualité sont rassemblés pour une tournée et qu’on peut en faire partie. Tu peux compter sur nous pour en faire partie, on adorerait ça.
Interview réalisée par téléphone le 3 septembre 2013 par Metal’O Phil.
Retranscription et traduction : Natacha.
Introduction : Alastor
Site internet officiel de Death Angel : www.deathangel.us
Album The Dream Calls For Blood, sorti le 11 octobre 2013 chez Nuclear Blast.
Intéressant 🙂