« C’est fini ». Tel est le titre du communiqué publié sur le site officiel de The Dillinger Escape Plan. Communiqué qui, sadiquement, commence par « Ca y est. Nous avons fini. Pour de bon » avant de calmer très rapidement et avec humour les ardeurs en rassurant – ou en infligeant peut-être de fausses joies – les lecteurs en disant que c’était la tournée pour Option Paralysis qui venait de prendre fin. Tournée qui s’est étirée, à la surprise avouée du groupe, de 2009 à mai 2012. Étirement dû à l’addiction avouée des Américains aux tournées, couplé à des propositions de dates notamment avec Mastodon et Deftones qu’il n’était pas possible de refuser. Cette déclaration témoigne donc, certes, d’un épuisement extrême, mais sans aucun sentiment apparent de lassitude ou de désillusion. Simplement du soulagement, autant mental que physique. Car même pour The Dillinger Escape Plan, c’était trop.
Nous n’apprenons à personne ici qu’un concert – à plus forte raison un concert de rock ou de metal – est une expérience sportive. Rien d’étonnant donc à ce qu’un groupe avoue son épuisement à l’issue d’une tournée de trois ans. Mais un concert de The Dillinger Escape Plan dégage une folie hors normes. La gestuelle est visuelle et physique et inspire même au spectateur une sensation de danger, tant on se demande comment il est possible que les musiciens ne se blessent pas gravement les uns les autres avec les mouvements brusques de leurs manches de guitares. Donc à plus forte raison, la réaction la plus spontanée à la lecture d’une déclaration du groupe avouant sa fatigue est la suivante : « Ouais, enfin en même temps… Voilà, quoi ! »
Alors, certes, ce n’est plus aussi risqué que ça :
Mais tout de même. Encore une fois, rien d’étonnant à ce qu’un groupe sorte épuisé d’une aussi longue tournée. A les voir ainsi bouger, on se demande même comment ils peuvent sortir vivant d’un seul concert. Ce qui peut donc le plus étonner ici, c’est justement que cela ne soit pas arrivé aux membres de Dillinger plus tôt !
Je les avais vu en 1er partie de SplipKnot à Nancy, je n’connaissait que de nom. Voila pas la claque ! Autan vocalement sur le coup j’étais septique mais leurs prestation étaient d’enfer. J’ai halluciné.
Je ne suis pas devenue fan pour autan mais il faut bien avouer que Dillinger sur scene ça déménage !