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Interview   

Doro, reine du peuple metal


Certains artistes s’en fichent. D’autres sont au moins reconnaissants envers leurs fans. D’autres encore ont un véritable échange avec eux, communiquent avec eux et parfois leur rendent hommage. Doro Pesch, elle, va encore au-delà.

« Sans mes fans, je ne serai rien ». Cette phrase, prononcée à tout va par bon nombre d’artistes, est-elle vraiment sincère ? Ne prononce-t-on pas cette belle phrase pour « bien passer », alors que l’on pense intérieurement que notre réussite est avant tout due à notre travail ? Pour Doro, ce n’est pas le cas car elle et ses fans sont une entité, une famille.

Doro n’est pas le Metal Queen parce qu’elle est une meilleure chanteuse, une meilleure frontwoman ou parce qu’elle a plus d’ancienneté que telle ou telle autre. Il n’y a rien d’autre dans la vie de Doro Pesch que la musique qu’elle fait et les gens pour qui elle la fait. Et c’est pour cette capacité à fédérer et cette dévotion totalement mutuelle envers ceux qui la suivent qu’elle est la Metal Queen.

Interviewée à l’occasion de la sortie de son EP Raise Your Fist In The Air, témoignant de son éternel esprit combattif, Doro nous parle des histoires et d’anecdotes qui lui ont inspiré ces nouveaux titres. Des histoires qui, vous l’aurez deviné, vous concernent directement.

« L’unité de la musique nous permet de rester forts et de survivre dans les moments les plus difficiles. C’est un bon sujet sur lequel chanter, surtout quand les temps sont durs. »

Radio Metal : Pour commencer, comment vas-tu ?

Doro Pesch : Oh, très bien ! Je suis à Paris et je suis tellement heureuse ! Le nouveau disque sort bientôt, je suis très excitée. Ensuite, on partira en tournée, on commence en novembre. La semaine dernière, j’ai fini de tourner un film, la deuxième partie de « Anuk – Le Chemin du Guerrier ». J’ai écrit plusieurs chansons pour ce film, et un titre de l’album fera partie de la bande originale. Il s’agit de « Free My Heart ». Il se passe plein de choses très positives et excitantes !

Ton nouvel EP s’intitule Raise Your Fist In The Air, ce qui traduit un esprit de protestation. Pour quoi ou contre quoi te bats-tu, et pour quoi ou contre quoi voudrais-tu que tes fans se battent ?

Je dois dire que, ayant tourné dans le monde entier pendant dix ans, j’ai vu la vie devenir de plus en plus dure. C’est toujours plus difficile de s’accrocher et de tenir bon. Je veux dire aux gens de lever leur poing vers le ciel et de se battre pour les bonnes choses : pour la liberté, pour les choses positives. La musique a toujours été un langage universel. L’unité de la musique nous permet de rester forts et de survivre dans les moments les plus difficiles. C’est un bon sujet sur lequel chanter, surtout quand les temps sont durs. Ça transmet une énergie positive.

Le fait de se battre est l’un des thèmes principaux de ta carrière. D’après ce que tu viens de me dire, la vie est donc une bataille, pour toi ?

Je le crois. C’est le cas pour tout le monde, non ? Tout le monde doit mener une bataille difficile. Là d’où je viens, j’ai toujours pu dire ce que je voulais, j’ai toujours été libre de faire ce que je voulais. Mais j’ai appris en tournée que, dans certains pays, c’est très dur de devenir ce qu’on veut devenir et d’exprimer tout son potentiel. Il y a énormément d’oppression, d’injustice… C’est dur, je trouve que c’est vraiment dur.

As-tu le sentiment que les femmes doivent toujours se battre pour s’imposer dans un univers metal très masculin, ou est-ce du passé ?

Je trouve que ça s’est beaucoup amélioré mais, très franchement, je me suis toujours sentie soutenue par les hommes, les autres musiciens et les autres groupes. L’ambiance a toujours été très bonne. Je me suis toujours sentie respectée, jamais humiliée ou reléguée au second plan. Je crois que la musique est au-dessus de détails comme l’endroit d’où on vient ou le fait d’être un homme ou une femme. Mais ailleurs dans le monde, il est très important de soutenir les femmes. Sur ce nouvel album, j’ai écrit une chanson pour Terre des Femmes, une organisation au sein de Terre des Hommes, qui se bat pour les Droit de l’Homme. J’ai fait deux versions de la chanson : la version allemande s’appelle « Freiheit (Human Rights) », et la version anglaise, « Sealed In Blood (Human Rights) ». Dans certains pays, la situation est très difficile et, parfois, les Droits de l’Homme n’existent même pas. Il faut qu’on se serre les coudes. Mes fans masculins m’ont toujours énormément soutenue. Pour le dernier album, Fear No Evil, il y a trois ans, je suis entrée en contact avec Terre des Femmes pour créer des T-shirts. Tout l’argent issu de la vente de ces T-shirts est allé à l’organisation pour financer des projets. Et ceux qui achetaient les T-shirts étaient toujours des hommes ! Ils me disaient : « Je l’ai donné à ma maman, ou à ma copine, ou à ma sœur ». C’était tellement adorable ! Je me suis dit que j’avais vraiment les meilleurs fans ! Parce que je suis une femme, je dois me battre encore plus activement, parce que je sais ce que c’est. Je n’ai jamais eu de mauvaise expérience, mais je pense à toutes ces autres femmes à travers le monde. Aujourd’hui, avec Internet et la télé, c’est beaucoup plus facile de savoir ce qui se passe. Dans les années 80, je n’avais aucune idée que la situation dans certains pays était si grave.

« J’ai toujours pensé que le français était la langue metal par excellence. »

L’EP comporte une version française de « Raise Your Fist In The Air ». Pourquoi as-tu choisi de rendre cet hommage à tes fans français ? Qu’ont-ils de si spécial ?

J’adore les fans français, depuis toujours. J’ai déjà fait quelques chansons en français. La première s’appelait « Toujours Pour Gagner », et sur le dernier album, j’ai traduit « Herzblud ». C’est une ballade en allemand que j’ai traduite en portugais, en espagnol et en français. Elle s’intitule « À Fond le Cœur ». J’ai joué « Raise Your First In The Air » en tournée l’an dernier et pour la première fois au Wacken. Je me suis alors dit que ça ferait une très bonne chanson pour l’album. Je l’ai jouée à Moscou et à Lyon. Juste avant de la chanter, j’ai demandé au promoteur s’il pouvait me traduire le titre. Il m’a dit : « Ça donne ‘Lève ton poing vers le ciel’ ». C’était vraiment cool, et j’ai décidé qu’il fallait que je le fasse ! Je me suis tournée vers un bon ami à moi, qui a une station de radio au Luxembourg. C’est un fan inconditionnel de metal. Il a fugué de chez lui quand il avait 13 ans pour voir son premier concert metal, et le groupe, c’était nous ! Je savais qu’il comprendrait cet esprit combatif. Il a traduit la chanson et deux filles m’ont aidée à la chanter. J’aime énormément cette version, plus encore que celle en anglais !

Tu aurais pu le faire dans d’autres langues, pour transmettre ton message au monde entier, comme tu l’as fait sur l’album précédent. Pourquoi as-tu choisi de traduire la chanson uniquement en français ?

J’adore chanter en français. Je suis une grande fan du groupe Trust, c’est l’un de mes groupes préférés. J’ai toujours pensé que le français était la langue metal par excellence. J’adore cette langue. Et il y a une autre raison : un petit bébé qui s’appelle Herzblud Doro Rock. C’est son vrai nom ! Sa maman est une fan, elle s’appelle Vanessa et elle vient de Belgique. Elle ne parle que français. Un jour, elle m’a écrit une lettre pour me dire : « Notre plus grand souhait serait d’entendre une autre chanson en français ». C’est ce que j’ai fait sur l’album précédent, avec « À Fond le Cœur », et je lui ai dit : « Celle-là, c’est pour toi ! » Elle m’a répondu qu’elle adorerait avoir un autre bébé, et que si c’était une fille, elle allait l’appeler Doro. Je lui ai demandé : « Et si c’est un garçon ? » Elle a répondu : « Dans ce cas, ce sera Herzblud ». Aujourd’hui, Herzblud est là et c’est une petite chose adorable ! Je me suis dit qu’il fallait que je fasse une autre chanson en français, une chanson qu’il comprendrait un jour. J’ai beaucoup de fans francophones. Il y a énormément de fans en France, en Belgique, dans la partie francophone de la Suisse et du Canada. J’adore chanter en français, je trouve ça formidable.

Tu viens de dire que pour toi, le français était la langue metal par excellence. Quand j’entends une chanson metal en français, je me dis toujours qu’il y a quelque chose qui cloche. Pour moi, l’anglais est la langue metal ultime. L’allemand fonctionne bien, aussi !

L’allemand peut être très difficile à chanter ! Les mots sont très longs, c’est une langue très dure. Je pense qu’un seul groupe arrive à faire quelque chose avec l’allemand à tous les coups : c’est Rammstein. Ils sont géniaux ! Mais c’est peut-être à cause de mon amour pour Trust. Je sais qu’ils ont des versions anglaises de leurs chansons, mais j’écoute uniquement les versions françaises. J’imagine que ça dépend du groupe ou de la personne. S’ils arrivent à en faire quelque chose, ça sonne bien. Le français m’a toujours semblé magnifique.

Parmi les groupes qui chantent en allemand, il y a aussi Die Apokalyptischen Reiten et In Extremo…

Il y en a un autre que j’adore. C’est un tout jeune groupe. J’ai collaboré avec eux sur une chanson intitulée « Salomé ». Le groupe s’appelle Saltatio Mortis. Ils sonnent un peu comme In Extremo, c’est très cool. Ils ont un super frontman : il est beau, il chante bien… Pour ceux qui veulent se pencher sur eux, c’est un groupe assez récent, mais ils sont super !

« Un jour, [une Maman] m’a écrit une lettre pour me dire : ‘Notre plus grand souhait serait d’entendre une autre chanson en français’. C’est ce que j’ai fait »

As-tu travaillé avec quelqu’un pour apprendre à prononcer les paroles ou savais-tu déjà parler français ?

Je l’ai un peu étudié à l’école. Mon ami qui a traduit la chanson, Martin, a enregistré les paroles pour moi. Andreas Bruhn, avec qui je travaille depuis des années et avec qui j’ai écrit plusieurs chansons pour cet album, a une fille. Sa meilleure amie est française, ainsi que la sœur de cette amie. Elles sont venues travailler avec moi et elles me disaient : « Oui, ça, c’est cool », ou : « Non, il faut que tu recommences ! » Elles étaient dures, mais je voulais qu’elles le soient, parce que je voulais que ça sonne bien. Je voulais que les auditeurs comprennent ce que je disais. Ces deux jeunes filles m’ont bien aidée, c’était super !

Tu apparais sur le dernier album de Tankard. Andreas Geremia, le chanteur, nous a dit en interview qu’il assistait à l’un de tes concerts, que tu l’as repéré dans la foule et que tu l’as invité à monter sur scène avec toi. C’est apparemment comme ça que l’histoire a commencé. Peux-tu nous en dire un peu plus ?

Je peux te donner un autre détail ! C’était très drôle. Il est venu à un de mes concerts et nous avons chanté « All We Are » tous les deux. C’est généralement la dernière chanson de la setlist avant les rappels. J’ai vu ce gars dans la foule et je me suis dit que je le connaissais. J’ai fini par reconnaître Gerre de Tankard. Je lui ai dit : « Hey, Gerre, viens sur scène, on va faire ‘All We Are’ ensemble ! » Il est monté sur scène et on a passé un bon moment. Ensuite, il m’a murmuré : « Doro, je suis trop bourré, je ne peux plus chanter ! » Je lui ai dit : « Ce n’est pas grave, merci d’être venu ! On se voit après le concert ! » On a ensuite discuté dans les loges et Gerre m’a expliqué qu’il avait écrit une chanson, « Metal Lady Boy ». On a échangé sur nos expériences en Thaïlande. C’est un pays de fous furieux, je l’adore. Là-bas, il y a beaucoup de « lady boys », qui sont en fait des garçons plus séduisants que n’importe quelle femme !

C’est très agaçant !

Oui, c’est aussi ce que j’ai pensé ! Gerre a expliqué qu’il avait écrit une chanson sur le sujet. Il m’a demandé si je voulais y participer et j’ai dit oui. J’ai écouté la chanson, j’ai adoré, je suis immédiatement entrée en studio et j’ai renvoyé le tout à Gerre. Je n’ai pas encore entendu la version finale, je vais devoir attendre. Il m’a contactée mais j’étais toujours sur la route, à tourner le film, à préparer l’album, à m’occuper du mixage… Quand on touche à la fin d’un projet, on fait des journées de 24 heures. Mais j’étais très satisfaite du premier mixage de la chanson, je la trouvais très cool.

Qu’as-tu ressenti lorsque ta chanson « We Are The Metalheads » est devenue l’hymne officiel des 20 ans du Wacken, en 2009 ?

Oh, c’était génial ! Quand les responsables du Wacken m’ont demandé si je voulais chanter l’hymne, je me suis dit que c’était un grand honneur. J’ai beaucoup aimé la chanson, qui a en fait été écrite par un fan de metal. Je la joue depuis quelques années, maintenant, en ouverture du festival. C’est toujours une belle expérience parce que je peux voir les portes s’ouvrir et les fans se mettre à courir pour entrer. C’est une vision incroyable ! Quelques heures plus tard, le festival commence vraiment. Je joue toujours avec Skyline, le premier groupe de Thomas Jensen, l’organisateur du festival. Il était dans un groupe, il y a des années, et puis il a créé le premier festival metal avec une autre personne, Holger Hübner. C’est un festival par des fans, pour les fans, et ça se ressent. Le monde entier se retrouve toujours là-bas, il y a des fans de partout : Égypte, Australie, France, Italie… Je dois avouer que j’adore les festivals. L’an dernier, j’ai joué au Hellfest, j’ai trouvé ça génial. J’aimerais beaucoup revenir sur les deux ou trois prochaines années. C’était une expérience formidable. Les fans étaient incroyables, tout le monde chantait. Je pense que c’est l’un des meilleurs festivals auxquels nous ayons participé l’an dernier.

« J’ai chanté dans des stades, parfois devant 16 ou 17 000 personnes, toute seule sur le terrain ! […] Quand on est sur scène, il y a le groupe derrière, il y a l’équipe, il y a plein de gens. Quand on est toute seule sur un terrain, c’est très effrayant ! »

L’hymne metal du plus grand rassemblement metal chanté par la Metal Queen, voilà qui est approprié ! Est-ce que ça t’ennuie qu’on te qualifie de « Metal Queen » ? Ou est-ce que ça t’ennuie qu’on te pose cette question ?

Tu sais, je ne sais jamais quoi dire ! Je suis tellement heureuse et reconnaissante de faire partie de la famille et de la scène metal. Je me donne toujours à fond. Je suis une fan de metal et une metalhead moi-même, je ne me sens pas différente. C’est un nom tellement grandiose, c’est bouleversant ! Je ne sais même pas qui a imaginé ça ! Mais c’est génial quand les gens ont tellement de choses positives à dire sur toi. Je sais que c’est toujours dit de façon très gentille et ça me touche toujours beaucoup. Je fais toujours de mon mieux parce que, pour moi, les fans sont ce qu’il y a de plus important. Toute mon inspiration et ma motivation me vient de ma fan-base, alors s’ils ont des choses gentilles à dire à propos de moi, c’est le paradis. C’est génial – mais c’est trop ! Entendre quelqu’un dire : « J’aime tes concerts, j’aime tes chansons », ça me suffit amplement !

Au moins, on ne t’appelle pas Metal Goddess, de la même façon que Rob Halford est le Metal God ! Tu es « seulement » la Metal Queen ! Ça pourrait être pire !

J’imagine, effectivement ! (rires)

Tu joues le rôle de Meha dans la deuxième partie du film suisse « Anuk – Le Chemin du guerrier ». Était-ce ta première expérience en tant qu’actrice ?

Oui. Le réalisateur Luke Gasser m’a contactée parce qu’il voulait que j’écrive la bande originale du film. Il est venu me voir en concert en Suisse et il m’a demandé : « Est-ce que tu pourrais aussi jouer un rôle dans le film ? » Je lui ai répondu que je n’avais jamais fait ça, mais que je pouvais essayer ! Il m’a dit : « Tu peux choisir le rôle que tu veux ». Dans le script, il y avait cette fille, Meha, une guerrière. Luke m’a dit : « J’étais sûr que c’était elle que tu choisirais ! » Il avait déjà souligné le personnage dans son script ! Aujourd’hui, nous en sommes à la deuxième partie et je joue à nouveau Meha la guerrière. C’était génial, un film est une grande aventure. C’est un sacré défi, je dois avouer que ce n’est jamais facile. J’ai le plus grand respect pour les acteurs. Eux aussi doivent toujours se donner à fond. On est en première ligne, ce n’est pas une promenade de santé. Je devais me lever tous les jours à cinq heures du matin et parfois on travaillait jusque tard le soir. Personne ne dort jamais, ici ?! Apparemment pas ! Mais c’était super de participer au projet. Luke est un réalisateur indépendant. Tout le monde a mis tellement de cœur là-dedans. Ce n’était pas un gros budget, mais tout le monde a fait de son mieux. Je retire toujours de l’inspiration et des idées de chansons de ce genre d’expérience. Quand on veut faire quelque chose convenablement, ça exige de donner tout ce qu’on a. Ce n’est pas comme si on se contentait de faire quelque chose par-dessus la jambe, c’est vraiment rude. Mais c’est comme ça qu’on aime travailler : mettre tout son cœur et toute sa force dans tout ce qu’on fait.

Tu as écrit la chanson « She’s Like Thunder » en hommage à la boxeuse professionnelle Regina Halmich. On dirait que tu t’intéresses au sport. As-tu regardé les Jeux Olympiques ?

Oui ! Entre le tournage, la tournée et les festivals estivaux, j’ai essayé de regarder les J.O. autant que possible. Le sport m’a toujours inspirée. En fait, je voulais faire quelque chose dans le sport quand j’étais jeune. J’aime la compétition, j’aime voir les gens se donner à fond. Mon amie Regina Halmich a été championne de boxe pendant treize ans. Elle m’a appris beaucoup de choses sur la discipline, sur le fait de se relever vite quand on est mis KO. Je crois que nous nous sommes inspirées l’une l’autre. J’adore écrire des hymnes sportifs. J’en avais déjà écrit un pour une équipe allemande de football américain, il s’appelait « Burn It Up ». La ligue de football américain n’existe plus, malheureusement. J’ai chanté dans des stades, parfois devant 16 ou 17 000 personnes, toute seule sur le terrain ! C’était une sacrée expérience ! Quand on est sur scène, il y a le groupe derrière, il y a l’équipe, il y a plein de gens. Quand on est toute seule sur un terrain, c’est très effrayant ! Ça s’est bien passé, mais j’ai cru que j’allais avoir une crise cardiaque ! C’était trop d’adrénaline !

« Le sport m’a toujours inspirée. En fait, je voulais faire quelque chose dans le sport quand j’étais jeune. » (photo : Doro sur le tournage du film Anuk)

Pratiques-tu un sport, ou monter sur scène est-il suffisant pour garder la forme ?

Maintenant que nous sommes en tournée non-stop, je n’ai pas beaucoup de temps pour faire du sport. Mais dans les années 90, quand le metal ne se portait pas bien, je me suis mise à la boxe thaï. J’ai adoré. Quand nous sommes repartis en tournée, j’ai abandonné. Être sur la route tous les jours est un excellent exercice. C’est plus que suffisant ! J’adore le sport et la boxe thaï était extra. C’est un très bon exercice, ça permet de transpirer et de gagner en endurance. Je n’ai pas fait ça pour me battre, c’était seulement pour me maintenir en forme.

Tu as mentionné un peu plus tôt que tu adorais les festivals. Récemment, il a été annoncé que tu participerais à l’édition 2013 de la croisière 70,000 Tons Of Metal. Es-tu impatiente d’y être ?

Oui ! Beaucoup de fans et de groupes m’ont dit que c’était incroyable. Je suis tellement excitée ! Notre tournée américaine commence juste après la croisière. Ensuite, je reviens en Europe pour d’autres concerts. Nous avons une autre croisière prévue, la Full Metal Cruise, en mai. Elle part de Hambourg et passera par Londres, Paris et Amsterdam. Huit jours à faire du metal, à boire et à faire la fête ! J’ai vraiment hâte d’y être. Je trouve ça cool que les gens aient de nouvelles idées. Du moment qu’on apporte le metal aux gens, c’est une bonne chose !

Interview réalisée par Saff’ à Paris en septembre 2012
Questions : Saff’ et Metal’o Phil

Retranscription et traduction : Saff’

Site internet officiel de Doro : www.doropesch.com



Laisser un commentaire

  • son dernier album est vraiment tres bon

    [Reply]

    BrocasHelm

    C’est vrai ? Parce que « Raise your fist » ça met bien l’ambiance en festoche mais je suis resté sur ma faim. Le reste vaut le coup, alors ?

  • toujours vanessa on entend parler que d’elle il ya d’autres fans.tant pis vive angela gossow.

    [Reply]

  • C’est quoi cette interview « hors sujet » à la Michel Drucker ?
    Il ne manquait plus que la question : qu’as-tu mangé ce midi ?

    Est-ce que l’équipe de RADIO METAL a eu la possibilité d’écouter le nouvel album ? Si oui, pourquoi n’en parlez vous pas plus en fond dans cette interview ? Alors que la pochette est affichée, et que vous nous parlez davantage du médiocre « raise your fist in the air ».

    Vous vous êtes étalés sur divers sujets (sport, lutte de la femme, festival, surnom, cinéma), mais il a été trop peu question de musique.
    Est-ce que DORO a regardé les JO ? Vraiment ça intéresse qui ?

    Il y en a eu des plus intéressantes, mais celle-ci est zéro.

    [Reply]

    Kristofsson

    Trololo …

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