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Interview   

Dream Theater : le nouveau chapitre s’ouvre aujourd’hui


Le moins que l’on puisse dire c’est que, dans l’interview qui suit, James Labrie ne tarit pas d’éloge à l’égard de son nouveau batteur : « incroyable », « rempli d’une quantité incroyable d’énergie et d’excitation », « un batteur phénoménal », « extrêmement musical », « très talentueux », « très intuitif », « très spontané », « très instinctif », etc. A vrai dire, à en croire ses paroles à l’enthousiasme sans équivoque, Dream Theater, avec l’arrivée de ce dernier, s’est trouvé une seconde jeunesse, un nouveau souffle. Des paroles qui, en définitive, font peser un poids lourd sur ce qui n’est pas dit, ou plutôt ce qui est sous-entendu, par rapport à leur ancien leader Mike Portnoy.

Mais ce que révèle aussi cet entretien, c’est la pression qu’a fait peser le changement de line-up sur les épaules du groupe. C’est ainsi que le chanteur nous parle du fait qu’ils ont dû faire leurs preuves pendant la tournée promo d’A Dramatic Turn Of Events, mais laisse aussi penser qu’ils ont été particulièrement à l’écoute des fans. En effet, tout au long de la discussion Labrie se réfère à eux pour justifier une volonté de prouver, avec leur nouvel album éponyme, que Dream Theater n’avait en rien changé et de rassembler tous les éléments qu’ils attendent de la part du groupe.

James Labrie nous dit tout ci-après.

« Mike [Mangini] a une grande responsabilité dans la forme qu’a pris cet album, dans son énergie et dans son feeling. »

Radio Metal : A Dramatic Tour Of Events était la première tournée de Dream Theater avec son nouveau line-up. Quelles ont été les réactions des fans ?

James Labrie (chant) : Les réactions ont été absolument incroyables. Je pense que que ce qui s’est passé, c’est que les fans ont pu voir que nous passions un excellent moment sur scène, nous soutenions un album en lequel nous croyions totalement, nous avions un batteur qui convenait parfaitement au groupe, c’était transparent, c’était naturel et ça représentait bien qui nous sommes et ce que nous sommes musicalement. Je pense donc que tout ceci s’est imposé aux yeux des fans qui ont compris que nous étions toujours le groupe qu’ils étaient venu aimer et que nous poursuivions ce voyage musical. C’était génial. La tournée en soutien d’A Dramatic Turn Of Events était incroyable pour nous et, tu dois déjà le savoir, nous avons enregistré un DVD à Luna Park à Buenos Aires. Nous estimions qu’il était aussi important de documenter cette tournée, pour immortaliser l’énergie de ce que nous traversions et qui était quelque chose que nous ne pourrons pas reproduire ou rejouer plus tard.

Peux-tu nous en dire plus au sujet de ce nouveau DVD, Live At Luna Park ? Pourquoi a-t-il été retardé ?

Probablement parce qu’il s’agit là du DVD le plus onéreux et le plus complet que nous ayons réalisé dans notre carrière. Évidemment, nous avons filmé deux nuits à Buenos Aires, donc rien qu’avec ça il y avait plus de cinq heures d’images que nous avons dû passer en revue et éditer. Il a fallu que nous fassions attention à ce que toutes les chansons que nous avons joué durant ces deux nuits soient représentées au mieux. Il y a beaucoup de travail visuel. Tout devait être impeccable en ce qui concerne les images mêmes du concert. Et puis, au-delà de ça, nous avions une tonne d’images de documentaire, il y a des petits bouts de notre voyage pendant la tournée sud-américaine. Sans parler du fait qu’en coulisses nous nous réunissions pour parler du DVD à venir, de toute la préparation et la préproduction qui est nécessaire pour ce type de projet. C’est une énorme entreprise. Et tu dois compter sur beaucoup gens pour faire en sorte de pouvoir réaliser ce genre de chose et que cela se fasse sans effort le jour J, lorsque tu filmes la soirée en mode concert. Il y avait tellement de matière, que ce soit le concert en lui-même ou toutes les images supplémentaires de moments qui se sont révélés très parlants vis-à-vis de ce qui nous arrivait à ce moment précis de notre carrière. Sans compter que nous voulions avoir le sentiment de donner aux fans tout ce que nous pouvions mettre à disposition pour documenter cette période, et faire de ce DVD le plus complet et professionnel possible. C’est un sacré accomplissement pour nous. Je suis très long, mais pour répondre à la question, c’est ce qui a retardé la sortie initiale au printemps. Voilà pourquoi nous avons décidé qu’il serait mieux de prendre notre temps et faire les choses bien pour le sortir le 5 novembre partout dans le monde. Mais en plus, ce qui rajoute de l’excitation, c’est que du 19 septembre jusqu’au 22, le DVD sera diffusé dans divers cinémas partout dans le monde. C’est un environnement parfait pour un groupe tel que nous, le fait d’avoir nos fans dans un cinéma pour voir le film, non seulement sur un énorme écran mais aussi avec un son surround 5.1. Ça s’ajoute à l’excitation et l’impatience qui entoure cette sortie DVD vraiment sans précédent pour le groupe.

Était-ce prévu depuis le départ que ce concert soit diffusé dans des cinémas ?

Pas vraiment. Je veux dire, nous y avons pensé mais c’est Eagle Rock, la compagnie qui sort le DVD, qui a estimé que ce serait vraiment classe d’appuyer l’excitation qu’apporte cette sortie et faire monter un peu la sauce. C’était donc en partie nous qui avons mentionné le fait que d’autres groupes ont fait ceci, et eux qui ont pensé, étant donné le genre de groupe que nous sommes, que cela avait énormément de sens de diffuser ce concert dans divers cinémas à travers le monde.

« [Nous avons] prouvé à nos fans que nous n’étions pas partis ailleurs, que nous étions toujours le même groupe – sinon meilleur. »

Apparemment vous avez commencé à composer ce nouvel album très tôt, durant les balances de la dernière tournée. Penses-tu, du fait que vous avez eu plus de temps, que vous avez eu plus de recul sur les chansons ?

Eh bien, non. Je veux dire, oui, c’est vrai que nous avons commencé à expérimenter durant les balances, à essayer des idées, etc. et on en a retenu des choses. Nous pouvions y revenir plus tard pour utiliser certaines de ces idées. L’une d’entre elles en particulier à laquelle je pense s’est retrouvée sur l’album à la toute fin de « Illumination Theory », qui est vraiment grandiose, très émotionnelle, majestueuse. C’était une des idées provenant d’une balance en Asie. Il y a d’autres passages en particuliers sur l’album qui proviennent de nos balances. Mais pour la plupart, toutes les idées et la magie ont vraiment pris forme lorsque nous étions dans le studio, rassemblés, à échanger et faire interagir nos idées créatives. C’est vraiment de ces moments-là qu’une grande portion de notre musique provient. Et, au-delà de ça, chaque mec arrivait avec des bouts d’idées ici et là que nous avons documentées, libellées, nommées. Nous avons tout mis sur un énorme tableau pour pouvoir nous y référer, si jamais nous pensions qu’une de ces idées pouvait convenir à quelque chose que nous étions en train de faire musicalement ou d’un point de vue créatif. Ce n’est pas un processus difficile, il y a toujours des idées qui tournent, nous avons à tout moment plus d’idées qu’il n’en faut. C’est plus une question de ressentir que nous allons et emmenons l’album précisément où nous estimons qu’il est important d’aller ou que c’est en accord avec ce que nous pensons être à ce stade, ce que nous voulons accomplir.

C’est la première fois que le nouveau line-up de Dream Theater écrit un album, dans la mesure où le précédent a été composé avant que Mike Mangini ne rejoigne le groupe. Comment décrirais-tu cette nouvelle dynamique ?

La nouvelle dynamique qu’a apporté Mike Mangini était incroyable. Il est arrivé préparé et prêt à travailler. Il était fou de joie. Il était rempli d’une quantité incroyable d’énergie et d’excitation. Il est un batteur phénoménal, rien que ça c’est parlant, mais au delà de ça, il est extrêmement musical. C’est un individu très talentueux, très intuitif, il comprend notre musique, il comprend qui et ce que nous sommes. Il était sur la même longueur d’onde en ce qui concerne ce que nous voulions créer. Et il est très spontané, très instinctif. Il devine les choses immédiatement et il est capable spontanément d’envoyer quelque chose à la batterie qui est sensationnel. Une bonne part des enregistrements sont en fait des premières ou secondes prises, et ce sont ses idées toutes fraîches, issues de sa réaction initiale à la section ou à la chanson sur laquelle nous travaillions. C’était donc incroyable. Il était très motivant. Il faisait monter la barre, pour ainsi dire, et nous étions très remontés et excités, et nous en avons profité. Voilà pourquoi, comme tu peux le constater à travers l’album, il y a tant d’énergie et de naturel. Il y a un côté très organique dans ce que fait ressentir cet album, c’est un sentiment très intense. En même temps, c’est très fluide et magnifique. Mike a une grande responsabilité dans la forme qu’a pris cet album, dans son énergie et dans son feeling.

Est-ce parce que cet album est le premier à avoir été écrit par le nouveau line-up qu’il est éponyme ? Comme pour dire : « Voici ce que nous sommes désormais » ?

Tu sais, c’est parfaitement logique. Avec A Dramatic Turn Of Events, c’était plus ou moins un essai pour le groupe. Les fans dans le monde entier étaient très curieux et, dans une certaine mesure, sceptiques. Nous sommes donc partis sur la route et nous avons fait nos preuves. Nous avons sorti un album dont nous sommes incroyablement fiers et convaincus. Et en même temps nous sommes partis pour quinze mois de tournée à travers le monde ou nous avons fait nos preuves tous les soirs sur scène. Nous étions là à nous faire plaisir et il y avait cette nouvelle vitalité dans le groupe, comme une façade pleine d’entrain et d’enthousiasme. Je crois donc qu’une fois que nous avons fait ça et prouvé à nos fans que nous n’étions pas partis ailleurs, que nous étions toujours le même groupe – sinon meilleur -, cet album était simplement une question d’être nous-mêmes et de faire ce que nous pensions être nécessaire, ce qui, nous pensions, allait vraiment symboliser le fait qu’il s’agit d’une sorte de nouveau départ et d’une bouffée d’air frais d’être là où nous en sommes. Nous avions le sentiment de commencer une nouvelle aventure, un nouveau voyage musical qui est parti pour perdurer pendant un long moment. Donc, le fait de lui donner le nom du groupe était le meilleur moyen de dire ça. Il nous représente en train de passer une nouvelle porte. Les choses ne font que s’accélérer pour atteindre un nouveau chapitre dans la carrière de Dream Theater et ce titre est une imposante et puissante déclaration.

« Nous avions le sentiment de commencer une nouvelle aventure, un nouveau voyage musical qui est parti pour perdurer pendant un long moment. »

Dream Theater a désormais un album éponyme mais il n’a pas encore de chanson intitulée « Dream Theater ». Si tu devais choisir une chanson dans le répertoire du groupe ou sur cet album et l’appeler « Dream Theater », laquelle ce serait ?

Je vais rester sur cet album. Je pense que s’il y un titre que nous aurions pu intituler « Dream Theater », ç’aurait été « Illumination Theory ». Elle encapsule vraiment tout ce qu’est le groupe : la diversité et les éléments pour lesquels nos fans, avec les années, se sont passionnés et qu’ils attendent. Je trouve que cette chanson adopte tous les éléments musicaux que nos fans chérissent depuis des années. Je trouve qu’elle est un magnifique développement de qui nous sommes et de ce que nous sommes en tant que groupe, musicalement, et c’est un super voyage.

La première partie de « Illumination Theory » a un titre en français, « Paradoxe De La Lumière Noire », pourquoi ?

Parce que tu viens de le dire et il sonne magnifiquement lorsque tu le prononces. (Rires) Au lieu de dire « Black Light Paradox », je trouve que cela sonne sacrément mieux lorsque c’est dit en français, c’est bien plus romantique, bien plus poétique. Vraiment, c’est pour ça que John (Petrucci) l’a voulu comme ça.

Et peux-tu le prononcer correctement ?

Non. Redis le !

Paradoxe de la lumière noire.

(Il essaie de répéter) Pardoxe de la loumière moire… (Rires) Il faut que je travaille là-dessus !

La prochaine fois que tu fais une interview avec moi, il va falloir me prouver que tu sais le prononcer !

OK, pas de problème ! (Rires)

A propos de la chanson « Illumination Theory », quel est le concept derrière ?

Musicalement, nous voulions quelque chose de dynamique et, comme je l’ai dit plus tôt, qui serait un épitomé de Dream Theater : tu as des moments progressifs, des moments très hard rock et grandiloquents, et des moments plus subtiles, mélodiques, beaux et sereins. Et puis arrive ce moment où tout d’un coup cela devient atmosphérique, conduisant vers une belle section symphonique, et on arrive ensuite à nouveau à un passage très intense et grandiloquent, dans « Pursuit Of Truth », où cela donne l’impression qu’une météorite frappe la terre, et ensuite tu as ce crescendo ou point culminant grandiose, sublime, presque éthéré, à la toute fin de la chanson. C’est exactement ce que nous avons essayé d’accomplir : quelque chose qui serait comme le déroulement d’une histoire ou d’un film et où on aurait le sentiment d’accompagner cette personne dans son voyage, presque comme le voyage d’une vie, et à la fin atteindre l’illumination totale, la victoire, l’euphorie et simplement un sentiment de béatitude. Et de même au niveau des paroles, il s’agissait de demander : pour quoi serais-tu capable de mourir ? Que serais-tu prêts à faire dans cette vie pour vraiment représenter qui tu es en tant que personne ? Ce sont véritablement les tentatives, les peines, les épreuves et les douleurs que nous éprouvons au cours de notre vie qui nous permettent de révéler et d’apprécier nos victoires. Lorsque l’on atteint un état plus heureux dans notre vie, ce n’est que parce qu’on a traversé des épreuves. C’est le meilleur moyen de réfléchir sur et de comprendre cette dynamique dans la vie. C’est une sorte de dichotomie ; c’est une réalité continue qui traverse notre existence.

« Je pense qu’il est raisonnable de croire que vous pouvez vous attendre à beaucoup de surprises dans le futur ! »

C’est la première fois en dix ans que vous incluez des chansons instrumentales – à l’exception de « Raw Dog », mais elle n’était sur aucun album. Est-ce que cet aspect de votre musique vous a manqué ?

Je ne pense pas que ça nous manquait mais je pense que nous savions tous que cela représentait une part importante de qui nous sommes et ce que nous sommes musicalement, et ça a toujours été le cas. Tu sais, je suis tout aussi excité que les fans lorsque nous décidons de faire un instrumental. C’est comme lorsque nous étions plus jeunes et que nous apprenions que Rush faisait un instrumental sur tel ou tel album. C’est vrai pour n’importe quel groupe auquel on pourrait attribuer ce type d’expression musicale, tu es toujours excité lorsque tu sais qu’une instrumentale fera partie de l’album. Donc, ouais, ça fait plus de neuf ans depuis la dernière fois que nous avons inclus un instrumental et le groupe a pensé que c’était non seulement ce que nous devons faire mais aussi ce qui pourrait vraiment faire aimer cet album à nos fans. On a « False Awakening », une belle bande son au caractère cinématographique et « Enigma Machine » qui, elle, a un côté plus film d’espion. Et ensuite, à la fin de l’album, il y a cette énorme chanson épique et splendide. Ces trois morceaux, si tu y réfléchis, ils fonctionnent main dans la main, ils accentuent le fait que Dream Theater fait à nouveau un album qui présente ces éléments que les fans ont fini par aimer avec le temps. Et l’un des facteurs majeurs qui fait de ce groupe ce qu’il est, c’est l’intégration d’instrumentaux.

Tes lignes de chant semblent souvent liées aux lignes de clavier de Jordan Rudess. Souvent ta voix et les claviers semblent être à l’unisson. As-tu une relation de travail spéciale avec lui ?

Oh, on a tous une relation spéciale depuis des années. Mais ce n’est pas fait exprès. Parfois il fait parfaitement sens de soutenir vocalement ce qu’il joue sur le clavier. La seule raison pour laquelle ça arrive, c’est parce qu’on sent que ça colle à une section vocale en particulier.

Les trois derniers albums étaient des album de Dream Theater très classiques. Le groupe est connu pour surprendre ses fans en prenant des risques et essayant de nouvelles choses, comme le fait de réaliser un album complet très metal comme Train Of Thoughts ou un album concept comme Scenes From A Memory. Peut-on s’attendre à nouveau à ce genre de choses de la part de Dream Theater dans le futur ?

Oh, eh bien, regarde le genre de groupe que nous sommes. Nous sommes très imprévisibles ! Je pense qu’il est raisonnable de croire que vous pouvez vous attendre à beaucoup de surprises dans le futur ! (Rires) Est-ce que ça aura un sens pour nous de faire à un moment donné un autre album conceptuel ? Absolument ! Pour ce qui est de quand ça se fera, c’est un peu tôt pour le dire. Ou à savoir si nous allons refaire un album grandiloquent purement heavy metal comme Train Of Thoughts, je veux dire, tout est possible avec ce groupe. Ça dépend vraiment de ce que nous estimons représentera qui nous sommes et ce que nous sommes à un moment donné, ce que nous estimons nous représentera musicalement. J’ai beaucoup d’espoir dans le fait que, oui, le future apportera clairement un autre album conceptuel de la part de Dream Theater. Je ne peux simplement pas dire quand ce sera.

C’est une année très chargée pour toi, dans la mesure où tu sors également ton nouvel album solo. Quand as-tu trouvé le temps d’enregistrer les deux albums ?

L’album solo est quelque chose que Matt Guillory et moi avons débuté il y a un plus d’un an et demi. Nous ne pensions pas qu’il serait fini au moment où le nouveau Dream Theater allait sortir. Nous ne l’avions pas prévu. Mais en raison de nos divers contraintes et engagements, les choses ont sans arrêt été retardées pour cet album solo. Mais je crois qu’au final, le fait que nous voulons prendre notre temps et faire en sorte que tout soit fait correctement est la raison pour laquelle Impermanent Resonance sonne si bien aujourd’hui. Que ce soit Matt ou moi, et Peter Wildoer, Ray Riendeau et Marco Sfogli, nous en sommes tous extrêmement fiers.

Feras-tu une tournée en tant qu’artiste solo ?

Nous ferons une tournée en tant que groupe solo quelque part lorsque la prochaine tournée de Dream Theater sera totalement terminée. Alors, lorsque nous approcherons de cette échéance, nous commencerons à mettre en place une tournée que, nous pensons, représentera le mieux possible le groupe solo. Nous partirons sur les routes, il faut juste que nos fans soient un peu patient, mais ce sera récompensé car nous voulons vraiment faire ces concerts et proposer de supers shows à travers le monde.

Interview réalisée par téléphone le 19 août 2013 par Metal’O Phil
Retranscription, traduction, introduction : Spaceman

Site internet officiel de Dream Theater : www.dreamtheater.net

Site internet officiel de James Labrie : www.jameslabrie.com

Album Dream Theater, sorti le 24 septembre 2013 chez Roadrunner Records
Abum Impermanent Resonance, sorti le 29 juillet 2013 chez InsideOut Music



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  • il est bon de lire cet interview en écoutant l’album , la puissance de leur musique donne du sens au dire de ce chanteur qui n’a jamais été aussi bon que sur cet opus
    excellent batteur mais j’ai du mal à ne pas retrouver cette frappe de bourrin sur scène que j’affectionne ah le mixage !!!

  • Labrie est quelqu’un de sensé avec certainement un rôle important pour faire perdurer le groupe depuis 20 ans. Cependant j’ai toujours pensé que si son chant s’est amélioré au fil du temps (moins de cris stridents sans intérêts à une certaine période) ,il est (selon mon avis) le maillon faible du groupe avec une voix qui n’est pas à la hauteur des musiciens:par contre le nouveau batteur avec un style différent a su apporter une certaine continuité du « meilleur groupe de prog métal »

  • Game-system dit :

    Sympas l’interview!

  • Hâte de voir le groupe solo de Labrie. Et effectivement, c’est un article très sympas, qui donne des éclaircissement sur les dernières années de DT. Pas de surprise, mais c’est quand même intéressant. Merci à l’équipe pour cette interview

  • @arroway tu te trouves drôle ??

    Sinon effectivement Mangini est un grand batteur, dommage qu’on ne puisse pas profiter de son talent sur DT12, vu que l’incompétent qui a mixé l’album mériterait d’être fouetté en public.

  • Une interview incroyable.

  • « Oh, eh bien, regarde le genre de groupe que nous sommes. Nous sommes très imprévisibles »

    huhu

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