Voilà une œuvre qui a bénéficié d’un investissement particulièrement poussé. Deux ans et demi de travail, une concentration extrême de la part des deux instigateurs, le guitariste John Petrucci et le claviériste Jordan Rudess, des moyens considérables, tout ceci mis en œuvre pour mettre en musique une histoire digne des grands blockbusters épiques hollywoodiens. On se sentirait presque obligé d’être admiratifs, et même un peu honteux à l’idée qu’on pourrait ne pas considérer le résultat aussi génial qu’il est censé être et lui trouver quelques défauts.
Le chanteur James LaBrie le disait : avec les deux précédents opus, A Dramatic Turn Of Events (2010) et l’éponyme (2013), « la préoccupation principale était de faire savoir aux fans [qu’ils étaient] toujours le même groupe » après le changement de batteur et que désormais, « il était temps d’envisager une autre pièce conceptuelle. » Il était plus que temps, même. Une pièce conceptuelle ou, de façon générale, un vrai parti pris, peu importe, car cela faisait maintenant quelques années que Dream Theater se reposait sur ses acquis, se contentant de faire du « fan service », exploitant jusqu’à la corde ses traits les plus stéréotypés et surtout – un comble pour les rois d’un genre supposé prôner le « progrès » et la liberté de création – ne surprenait plus tellement. Où était passé le Dream Theater aventureux qui, avant chaque sortie d’album, faisait frémir ses fans, ignorants quel nouveau tour allait sortir de leur chapeau magique ?
The Astonishing arrive donc à point nommé, après un éponyme qui allait au bout de l’auto-hommage, et apporte un vent de fraîcheur que l’on n’avait pas ressenti depuis longtemps. Le frémissement était à nouveau là : que pouvait-il bien se cacher derrière cet imposant pavé de deux disques, trente-quatre pistes et narrant une histoire composée de huit personnages sous la forme d’un opéra rock (une grande première pour Dream Theater) ?
Passé un « Descent Of The NOMACS » électronique – première d’une série d’intermèdes (« The Hovering Sojourn », « Digital Discord », « Machine Chatter » et « Power Down ») essentiellement bruitistes, dont les sonorités naviguent entre celles du robot R2D2 de Star Wars et les monstres mécaniques de la Guerre Des Mondes, censés symboliser les « machines à bruit » mais surtout là pour ponctuer le récit plus que pour leur attrait musical –, Dream Theater s’adonne, avec « Dystopian Overture », à la traditionnelle ouverture instrumentale, grandiloquente, passant en revue une multitude de thèmes que l’on retrouvera plus loin. Un procédé classique que les membres de Dream Theater, en bons élèves de conservatoires, ont déjà utilisé à plusieurs reprises par le passé, réitéré en introduction du second disque avec « 2285 Entr’acte », et dans lequel l’influence du cinéma fantastique est marquée (on y visualise facilement des scènes d’Harry Potter, par exemple). Et cette dimension cinématographique est ce qui accompagnera l’auditeur tout au long de ces deux heures quinze de musique. On remarquera d’ailleurs assez vite que tout est mis en œuvre pour servir l’intrigue. Pas de place au hasard, pas de place aux errances musicales narcissiques. Le groupe paraît d’ailleurs plus dans la retenue que d’habitude quant à son effervescence instrumentale, si ce n’est, par exemple, sur la fin de « The Gift Of Music » – justifié par le thème même de la chanson.
The Astonishing se présente comme une série de tableaux – ce qui rappellera la façon dont est structuré un album comme le fameux Tommy des Who. Des chansons assez courtes, pour la plupart d’entre elles. Pas de longueur inutile, juste ce qu’il faut pour dépeindre une situation, un contexte, un dialogue, une idée, avec des thèmes qui reviennent d’un bout à l’autre du récit sous différentes formes, balisant l’œuvre de points d’accroche pour ne pas s’y perdre et lui conférer une très grande cohérence. Juste pourra-t-on déplorer l’isolement des pistes – malgré certaines liaisons sonores – qui tend parfois à légèrement briser le flot narratif. Mais surtout, le disque a été véritablement conçu avec des moyens hollywoodiens : l’orchestre philharmonique de Prague, les chorales en tout genre, omniprésentes mais finement dosées (les ténors de « A Savior In The Square » qui retranscrivent bien la dimension héroïque, celle qui accompagne la fin de « Begin Again » et renforce le côté « esprit de Noël » du passage ou le gospel de célébration de « The Gift Of Music »), des cuivres façon péplums (« A Savior In The Square »), classiques (« A New Beginning », « The Road To Revolution ») ou jazz (« Three Days »), une cornemuse (la fin de « The X Aspect » qui fera irrémédiablement penser au film Highlander), un violon folk (« Hymn Of A Thousand Voices »), etc. Dream Theater ne s’est refusé aucun luxe, comme cette soprano (à moins que ce ne soit un jeune garçon) que l’on entend en fond, sous le piano, pendant à peine les quelques dernières secondes d’ « Act Of Faythe ». Tout pour flatter l’oreille et susciter des images et des émotions explicites, facilement appréhensibles.
Ce qui représente à la fois la qualité principale de l’œuvre et un de ses écueils : à trop vouloir jouer sur l’émoi, John Petrucci et Jordan Rudess nous plongent (trop) souvent dans la guimauve. Un tempo de ballade domine The Astonishing. Une facilité pour un groupe qui a les moyens de manier et varier les émotions à sa guise. D’autant qu’un de ses thèmes principaux (que l’on retrouve dans « When Your Time Has Come », « Brother, Can You Hear Me » ou la mélodie à la cornemuse de « The X Aspect ») semble être une resucée directe de « The Spirit Carries On », l’une de leur plus emblématiques ballades. Et lorsque, par exemple, « When Your Time Has Come » s’enchaîne sur un « Act Of Faythe » encore plus lent, encore plus larmoyant, on frise la bradycardie. On retiendra tout de même la power ballade « Better Life », progressive, émouvante et accrocheuse, et « Ravenskill » à la beauté pure, avec un James LaBrie qui résonne par-dessus piano et violons, entre smooth jazz et le Pink Floyd de « Us And Them », avant de prendre une tournure rock orchestrale.
Surtout, cela nous pousse à nous raccrocher aux morceaux plus énergiques, comme « A Life Left Behind » et ses relents fusion à la Dixie Dregs, la dramatique « A Tempting Offer », « A New Beginning » et « Moment Of Betrayal », les deux titres les plus longs où les musiciens s’en donnent à cœur joie, « The Path That Divides » et ses scènes sonores de combat, « My Last Farewell » en ballade avortée, « Our New World » très rock qui fait écho à « The Gift Of Music » du début ; le second disque apparaissant globalement comme plus dynamique, heavy et technique que le premier. Et puis il y a les rares pièces les plus théâtrales – « Lord Nafaryus », « Three Days » et ses passages swings empruntées aux années folles, le sombre « The Walking Shadow » -, parmi les réussites de l’album, où James LaBrie sort son jeu d’acteur. Dommage, car en n’ayant pas plus misé sur cette théâtralité, alors que le projet s’y prêtait à merveille, Dream Theater se prive de surprendre davantage ; d’autant que l’exploration de nouveaux territoires musicaux ne paraît, en fin de compte, pas aussi poussée qu’on l’imaginait, se résumant à des saveurs dispersées. En cela, Dream Theater reste fidèle à sa devise post-2010, qui consiste à permettre à leur « musique de se faire sans forcer d’autres influences à y entrer. »
Par ailleurs, il ne fait aucun doute que The Astonishing est plus un album de John Petrucci et Jordan Rudess que de Dream Theater. Les deux musiciens dominent largement le disque. Le premier avec un des jeux de guitare les plus expressifs qu’il ait offert ces dernières années, abandonnant largement l’improvisation et les chromatismes dans ses leads pour retrouver un vrai travail mélodique, chantant et très focalisé sur le feeling – on jurerait entendre l’influence de Slash sur « A Savior In The Square », avec ce langoureux solo à la « November Rain » (est-ce un hasard si la toute fin de « Dystopian Overture » rappelle également cette chanson ?). Le second, à la fois pour son impressionnant travail d’arrangeur, même s’il a été réalisé en collaboration avec l’orchestrateur « star » David Campbell, et pour son usage du piano et autres sons analogiques (l’orgue de « The X Aspect » ou le lead que n’aurait pas renié Arjen Lucassen sur le très Ayreon « Heaven’s Core »). Les deux compères prennent beaucoup de place, peut-être même trop : le bassiste John Myung est le grand discret de l’œuvre et le batteur Mike Mangini, s’il a enfin trouvé sa place dans le mix (après un manque de pêche dans A Dramatic Turn Of Events et une mise en avant exagérée dans l’album éponyme), se cantonne à un jeu technique, certes, mais froid et qui manque quelque peu de piment, de folie voire de groove. Certains rétorqueront qu’il sert avant tout la musique, là où un Mike Portnoy avait tendance à en faire plus que nécessaire. Soit. Seul James LaBrie parvient réellement à sortir son épingle du jeu dans la mainmise du duo Petrucci/Rudess.
The Astonishing est donc une imposante et impressionnante cathédrale qui, malgré tout, accuse des défauts de design : un déséquilibre dans sa dynamique, la déception de ne pas les voir aller plus loin sur certaines nouveautés, le manque d’implication (assumée ou contrainte ?) d’une partie du groupe et une fin, le titre « The Astonishing », qui termine l’œuvre en eau de boudin, loin d’être le point final qui hérisse les poils qu’elle se devait d’être (on vous renvoie à Metropolis Pt. 2: Scenes From A Memory ou aux œuvres d’Ayreon, Into The Electric Castle ou The Human Equation). Si les deux heures quinze peuvent se montrer vraiment exigeantes voire indigestes à ingurgiter d’une traite, les deux disques peuvent toutefois très bien s’écouter séparément, comme deux actes indépendants. Reste que le plaisir de revoir un Dream Theater ambitieux, qui bouscule en partie ses habitudes, est bel et bien là, et pourra même, peut-être, redonner de l’espoir aux déçus de ces dernières années.
Ecouter la chanson « The Gift Of Music » :
Le trailer du disque :
Album The Astonishing, sortie le 29 janvier 2016 via Roadrunner Records.
Je lis cet article un an après sa sortie et je me dis que cet album ne les a pas remis sur la « map » autant qu’ils auraient aimé. D’ailleurs, le site affiche même des bannières pour leur nouveau spectacle « Images, Words & Beyond » un an (seulement) après la sortie du soi-disant super album concept! Et surprise, ils rejouent l’album qui les a propulsé où ils sont aujourd’hui. Malgré le fait que j’adore Images & Words, je trouve leur stratégie pathétique et peu innovante.
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d`accord avec le texte ci dessus.mais pour moi la seule chose que j`ai hate c`est le 14 avril au capitol. un beau cadeau de noel de ma blonde j`ai hate et on s`en reparle.
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Comme toujours il y a les pour et les contre, ceux pour qui s’était mieux avant…
Fan de la première heure et présent ce soir au concert, je trouve cet album fin et subtil avec un gros travail sur les mélodies et les arrangements qui est magnifique.
Il ouvre à un plus large public le son et la musique de ce groupe.
Quand au débat sur Mike mangini et Mike Portnoy, plutôt déconcertant lorsque l’on voit le travail de dingue de ce musicien sur cet album.
Encore plus musical que Mister Mike 1 à mon humble mais c’est vrai avec un son de batterie très moderne sur cet album (correspondant sans doute à cette histoire de science fiction).
Et pour l’aspect « lent », après la fougue de la jeunesse, il est clair que ce qui impressionne n’est pas toujours le plus compliqué, tous les musiciens me comprennent.
Quand à Flying color (groupe de Mike 1) on est encore plus près de la pop mais où est le problème.
Un album a ré-écouter comme beaucoup d’oeuvre complexe.
Et puis les moments de bravoure sont bien là et encore plus puissants qu’a l’accoutumé, plus ordonnés aussi.
Alors profitez et à ce soir !!!
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Il est vrai que cet album est différent des autres, moins pêchu, moins tranchant,avec des compos un peu plus conventionnelles, mais depuis le temps que ces gars nous font le plaisir de régaler nos oreilles, on peu comprendre qu’ils aient envie de faire autre chose et de réaliser cette fresque musicale qui je pense vaudra le coup d’être vu en concert. Je l’écoute régulièrement depuis sa sortie et je trouve cet album malgré tout bien écrit et bien interprété, on le savais déjà mais James Labrie sort le grand jeu par son talent et le reste de l’équipe fais le boulot.
J’attend le concert (5 mars)et reste fan du groupe.
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Fan depuis la première heure et les ayant vu plus de 10 fois en concert a différente période je reste très déçu par cet album qui est vraiment mou du genou. Je savais que le départ de Portnoy allait faire mal mais avec l arrivée de Mangini j étais rassuré , au moins au début car leur dernier album était déjà moyen; mais la c ‘est vraiment plat, le dream theater que j aimais a disparu. Ou sont les riffs de gratte ? ou sont les passages techniques qui nous surpenaient avant ? Le son de batterie est horrible , on dirait une batterie électronique !
Bon voila cet album manque de couille tout simplement ! J ai relevé 3 bons passages par disque au bout de 3 écoutes, c est faible… Mais ce n est que mon avis. Bref déçu.
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Comme dit en dessous (et probablement mieux que moi), il est absolument évident avec cet album de ne pas se contenter d’une écoute… ou même de 10 ! Après une centaine d’écoute, il y aura encore probablement des choses à découvrir.
Mais encore plus important, il ne faut surtout pas le comparer à un Metropolis part 2 ou à un Train of Thought ou 6 degrees… Bref, oubliez les attentes que vous avez et laissez-vous embarquer ^^
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Tout à fait d’accord : lâchez vous et embarquez pour cette aventure plus riche qu’elle n’y paraît.
J’avoue que le côté agressif du groupe me manque un peu …
… à la première écoute.Il faut dire que ma première écoute s’est faite sur mon trajet pédestre (point de randonnée dans nos magnifiques forêts, je vais juste travailler a pied.).
Puis, chez moi, confortablement installé, je l’ai remis et voila, je trouve ça super bien foutu,en fait j’adore, il ne me manque que les images mais je peux me les créer et pour ça je trouve cet album magique.
Cela restera un album à part dans la discographie du groupe,mais je pense que c’est une belle expérience, autant pour les musiciens (enfin j’imagine hihi) que pour l’auditeur.
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Acheté des l’ouverture de mon magasin préfèré, j’avais hâte d’écouter, que dis je ?, d’étudier le dernier bijou de mon groupe préfère. Après la 1ère écoute dans mon casque médiocre en faisant ma sortie longue hebdomadaire de footing, ma première impression fut catastrophique. On peut dire que je me rangeais du côté de certains avis lus ci-dessus, à savoir que l’œuvre me paraissait assez « gnangnan », en tout cas, trop mou, sans titre vraiment accrocheur. J’en attendais tellement…. Après l’annonce d’un concept album, l’envie de revoir une sorte de SFAM-like, était omniprésente. Et à trop vouloir écouter une œuvre similaire à « scène from à memory », la comparaison ne pouvait qu’être décevante.
Mais une telle œuvre demandait une attention toute particulière et beaucoup de patience. Après une deuxième écoute, cette fois-ci au calme, quelques notes accrocheuses m’apparaissaient enfin. Plusieurs écoutes plus tard, des titres me trottaient dans la tête de façon lancinante (Life left behind ou moment beteayal). Dernière écoute en date, je commençais à en extirper toute la subtilité, toute la richesse. Et ce n’est pas fini. Le meilleur reste à venir. Cet album reste un album à part qu’il faut surtout ne pas comparer avec un autre. A ce jour j’apprécie ce nouvel opus auquel je trouve des passages de grandes émotions. Il ne faut pas s’attendre à de grandes envolées démonstratives de Petrucci ou Rudess. Il y a juste ce qu’il faut la ou il faut. Point d’esbroufe. Il reste que cette œuvre demandera de la persévérance pour en extirper toute sa saveur.
J’ai hâte d’être au concert.
Bravo DT, bravo les gars, votre œuvre courageuse mérite toute notre attention.
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je rejoint votre analyse après avoir écouter 3 fois l’album:
cela ressemble à des fresques d’un tableau fait d’émotions et de subtilités.
Les origines de musique classique se ressentent un peu plus sur cet oeuvre sans vouloir chercher dans les techniques (trop) démonstratives qu’attendent les nostalgiques de la 1ère heure.On peut peut être toujours reprocher un manque d’originalité ou l’absence de prise de risque parfois, mais l’objectif correspond à mes attentes du moment:
mettre la musique universelle en avant et un peu moins la technique pour la technique « pure instrumentale » tout en évitant la facilité :une musique authentique mérite plusieurs écoutes et à la 3ème je suis parti dans l’espace.
Résidant à Lyon, je recherche covoiturage pour leur concert de mars à Paris…
Après une première écoute et demie, cet album m’apparait comme trop pompeux. Rien ne ressort vraiment de l’ensemble et j’ai la désagréable impression d’écouter l’interminable chanson Six Degrees of machin truc, surjouée et surévaluée.
La ballade, épreuve dans laquelle le groupe se rate 95% du temps, est le tronc commun du double disque. Au secours !
Gardons l’esprit ouvert, la chose doit être disséquée avant d’être jugée définitivement, ce qui est loin d’être le cas.
C’est quand même super dense.
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Vla que je passe sur le site et qu’au bout de « seulement » dix minutes j’aperçois la pub du concert en fond… j’en avais oublié son existence.
J’ai poussé les écoutes, trouvé quelques rares moments pas dégueulasses mais je l’ai oublié au final. La musique semble riche, profonde et dense mais ne me laisse que pantois.
J’ai la désagréable sensation que l’ami Petrucci s’est un peu perdu en route à force de tourner, tourner et encore tourner. Les différents personnages sont un prétexte à un étirement narratif mal venu ; j’aurais bien « vu » des guest pour le coup pour aider au déchiffrage.
Je persiste dans l’impression d’entendre une mauvaise chute de Six Degrees of mes ronflettes.
Après une écoute, dans l’obscurité, dans une tranquillité absolue, je ne trouve pas les mots, dream theater a réussi à me faire vibrer, rêver, m’évader, me toucher où ça fait du bien.
Tout simplement magique, ils ont réussi à me décider à prendre les billets et parcourir les 600 kms qui me séparent de leur concert à Paris.
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assez déçut au final …
c’est poétique, c’est bien fait mais qu’est ce que c’est calme lent linéaire … c’est un enchainement de balade du coup sa manque cruellement de technique pour un groupe tel-que dream theater !
aucun lien réel entre les titres, dommage pour une pièce.
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Je suis un fan de la première heure (jusqu’à TOT), et écoute leurs albums à chaque dernière sortie, certains réservant de bons voire très bons passages… Cependant ils touchent le fond avec ce dernier opus aussi profond qu’une assiette carton estampillée « We love uncle Sam ».C’est subjectif mais je trouve que c’est un nanard musical compte tenu de la qualité leur discographie; évoquer la comparaison de « Us and them » de Pink Floyd avec cet opus m’est absurde,mais bon les goûts et couleurs…
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« car cela faisait maintenant quelques années que Dream Theater se reposait sur ses acquis, se contentant de faire du « fan service », exploitant jusqu’à la corde ses traits les plus stéréotypés »
Bande d’abrutis.
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critique plutôt bien ficelée sur le fond comme sur la forme, ce qui ne m’empêchera pas de faire moi-même mon avis sur l’album ( tous les goûts sont dans la nature heureusement!) :
malgré la fine bouche de certains depuis le départ de Portnoy,en dépit du ressenti mitigé par d’autres notamment sur les derniers albums, j’estime que si d’aucuns les trouvaient moins aboutis que d’autres plus anciens , pour moi ils font toujours parti de ma sélect’ discographie surtout après avoir écouté bien d’autres groupes progressifs qui ne me font pas à ce jour autant vibrer.
Bref,quoiqu’on en dise, DT demeure le maître du genre depuis 3 décennies, et j’ai hâte de découvrir cet opéra rock sans influence de quiconque
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Attention : le groupe est l’éponyme de l’album de 2013, pas l’inverse : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ponymie
À part ça, ça fait plaisir de voir des chroniques honnêtes. Personnellement, je trouve « The Gift of Music » assez kitsch ; je n’accroche pas trop et j’ai peur que l’œuvre soit bourrée de trucs comme ça. En fait, j’ai plus envie d’aller écouter les références citées dans la chronique, histoire de me cultiver, plutôt que l’album concerné xD
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C’est ça Dream Theater: un gros juke-box à souplette progressive qui te donne envie d’aller écouter les originaux (Ici les Guns, ailleurs Pink Floyd, Metallica, Rush, Megadeth, Muse, Alice in Chains, Tool, King’s X, The Beatles, Queensryche…)
Spaceman tu es tel le funambule de l’album dramatique : le fan qui veut pas trop tailler le groupe qu’il a tant aimé sous peine de devenir casse-gueule face à l’armée des fans 2.0)
En même temps je pense que ta chronique est juste, pendant que je crache mon venin tel le vieux progophil.
Allez, je retourne écouter Katerine…
Très bonne chronique !
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Une fois de plus DT aura déchaîne les passions. Après avoir une certaine expérience de The Astonishing, j’entends par là, avoir écouté une bonne dizaine de fois cet album, une conclusion me vient immédiatement à l’esprit : cet album plus qu’aucun autre, mérite d’être apprécié en concert. Les morceaux nécessitent d’être admiré sur scène. Je pense que les avis se rangeront par la suite entre ceux qui les auront vu sur scène et ceux qui se seront contentes de les apprécier en simple écoute.
En tout cas je ne renie pas mon précédent avis. J’adore cet album qui change des productions précédentes. Un DT dont je ne me lasse pas.
Bonne écoute à tous.