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En Tournée Avec   

En tournée avec Delain (6 & 7 octobre 2009 – Lyon et Strasbourg)




Delain à quelques secondes du concert…

Notre dernier article sur Delain avait fait couler beaucoup de maquillage…euh, d’encre! En effet, nous avions notamment observé une impressionnante ferveur du public lors du show parisien des hollandais, le 29 avril dernier. Force est de constater, sur les dates de Lyon et de Strasbourg, que malgré sa jeunesse (Lucidity, le premier album, date de 2006), Delain a déjà un important nombre de fidèles, dont certains les suivront sur toute la tournée.

Respect.

L’accueil réservé au groupe sur scène est également très appréciable : toute la salle réagit, les fans connaissent les titres par coeur et de par leur enthousiasme, ils poussent le groupe à se dépasser.


Les premiers fans sont là

Un respect que Delain leur rend bien. D’un côté, on a des passionnés qui ont pris leur voiture, payé l’hôtel ou pire, navigué sur le site de la SNCF ! De l’autre, on a un groupe en difficulté qui, à aucun moment n’envisage d’annuler une seule date et qui se creuse pour proposer malgré tout un spectacle de qualité à son public…

Une chanteuse en difficulté

Charlotte au bord de la scène (Strasbourg)

En effet, les problèmes de santé de Charlotte constitueront pour Delain la principale épée de Damoclès de cette tournée. Au moment où nous rencontrons le groupe (le 6 octobre à Lyon), ils répètent des titres de Metallica (« Nothing Else Matters », « Enter Sandman », « Wherever I May Roam ») en vue d’en jouer quelques-uns le soir même. Et pour la petite histoire, ça rendait plutôt pas mal ! Les membres du groupe étant très friands (qui ne l’est pas, me direz-vous ?) de la musique des four horsemen, le débat St.Anger / Death Magnetic (car oui, il y a lieu d’être !) aura d’ailleurs constitué un très bon brise glace lors de ma première rencontre avec Delain. Finalement, l’option Metallica ne sera pas retenue, le groupe ne maîtrisant pas assez les chansons…

Pour la petite histoire, le concert de la veille avait été presque entièrement instrumental, sauf sur trois titres pour lesquels Telya, chanteuse de Whyzdom, a eu la chance de remplacer Charlotte. Une expérience visiblement applaudie par les fans, qui n’en ont pas tenu rigueur aux hollandais. Après tout, ça fait un truc à raconter ! Le mot d’ordre de cette fin de tournée française est donc d’économiser au maximum la voix de Charlotte afin qu’elle puisse tout donner sur la dernière date : Paris. On nous demandera d’ailleurs tout à fait logiquement de limiter les entretiens avec elle. Il sera de toute façon difficile de la trouver durant ces deux jours, la chanteuse étant épuisée.


Charlotte au naturel

Un moment difficile à vivre et frustrant pour Charlotte qui, malgré tout, ne perdra ni son sourire, ni son accessibilité, ni son calme. Néanmoins, c’est sur sa présence qu’elle fera malheureusement des concessions. A contre c?ur d’ailleurs : par exemple elle viendra d’elle-même vers moi pour me proposer une courte interview avant de s’excuser de devoir aller se reposer. En sirotant son remède magique à base de miel, elle avoue notamment que l’annulation du Tatoo The Mind (qui devait se tenir quelques jours à peine après la date de Paris) fut un soulagement car cela lui permettait de se reposer un peu plus.

Le concert lyonnais sera donc réduit à une heure (contre 1h15 à Strasbourg et 1h30 à Paris), heure durant laquelle Charlotte chantera, certes faiblement, mais avec une justesse irréprochable. Les problèmes de santé de la belle n’affecteront en rien son jeu scénique chaleureux. Elle fera de son mieux, mais sera obligée de régulièrement sortir de scène lors des parties instrumentales. Le groupe assurera un show honnête, jouant cartes sur table avec le public et lui demandant de chanter pour soutenir la jeune vocaliste. Signalons le bon travail de Ronald Landa en tant que second frontman agréable et dynamique. L’honnêteté est d’ailleurs bien le terme qui résume le plus justement l’attitude des membres de Delain. Ils ne trichent pas sur scène, parlent franchement en interview et ne lésinent pas sur l’autocritique.

Quels enseignements le groupe a-t-il tiré de cette expérience ? Ronald Landa (guitare/chant) joue franc jeu : les morceaux n’ont que très peu d’intérêt sans le chant. Le fait est que le quintet privilégie les mélodies vocales, qui viennent en premier dans le processus de composition, l’instrumental se greffant simplement sur cette base. Un fonctionnement, donc, à l’exact opposé d’un Metallica ou un Dream Theater. Néanmoins, cette expérience ne bouleversera pas ce système de composition. Pas de projet de titres instrumentaux non plus.


Ronald Landa (guitare / chant / grunts)

Si le fait de donner plus de place au chant masculin constitue une alternative envisageable pour Martijn (claviers) et Charlotte, Ronald préfère ne pas y penser : « je n’aime pas du tout mon chant » avoue-t-il gêné, comme pour se protéger par avance d’une critique qui lui semble évidente. Mais qui ne l’est pas à nos yeux, ni à ceux du public ou de ses compères. Il faut dire que, si effectivement, Ronald peine sur quelques titres, ses prestations live restent convaincantes et son potentiel vocal évident. Sa tessiture vocale rappelle d’ailleurs par moments Marco Hietala, notamment sur « The Gathering », à l’origine chanté par cet homme à la barbe si conceptuelle.

Martijn, tête pensante de la formation, déclare en être parfaitement satisfait, malgré un manque de diversité qui, de toute façon, peut se travailler. Quant à Charlotte, de toute façon, elle « préfère le chant masculin ! ».

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Delain au quotidien

La loge de Delain
(vous noterez la présence à gauche d’un indispensable ballon sauteur)

En dehors de ces circonstances exceptionnelles qui, il faut l’avouer, me permettent d’alimenter ce dossier et me font donc me réjouir cruellement du malheur de Charlotte, le quotidien de Delain reste un quotidien de groupe en somme classique. Ces deux jours se seront déroulés dans un climat de sérénité agréable. Une sérénité alimentée par le travail de K Productions, notamment de Julien, notre contact, dont le souci premier est le bien-être de Delain. A noter également l’organisation impeccable de la Laiterie (Strasbourg).


Des câbles, toujours des câbles…

Chronologiquement, une journée en tournée de Delain se déroule de la sorte :

– Arrivée sur les lieux du concert,
– Balances,
– Préparation des divers détails du show : lumières, effets scéniques, vidéo, fumée…
– L’attente : « le pire » d’après Ronald. Chacun a son truc pour tuer le temps : quand Ronald se ballade ou en profite pour s’avancer dans son travail de programmeur, Martijn entame un voyage initiatique dans les origines du jeu vidéo en explosant des monstres à Wolfenstein :


Wolfenstein !!!

– Le repas : d’après les cuistots, nos bataves ne sont pas difficiles côté alimentaire, contrairement à de nombreux artistes, notamment du milieu Rap/Rn’b. Ah, si vous aviez vu cet épique concours de rots, emporté haut la main par l’ingé son !


Les cuistots !

– L’avant concert : le groupe s’assoit autour d’une table et fait le point. On devine que lors des show lyonnais et strasbourgeois, des changements de dernière minute auront été apportés à la setlist en fonction de l’état de santé de Charlotte. On me demandera d’ailleurs légitimement de sortir de la loge à ce moment là.
– Le concert,
– La rencontre avec le public : la formation attache énormément d’importance à cette dernière étape, une étape systématique sur chaque concert.

Delain est un groupe accessible. A aucun moment ils ne m’ont fait sentir que je dérangeais et je restais au final le seul à le penser. Si les balances me furent interdites pour les raisons évoquées plus haut, j’eus la chance d’assister à des moments privilégiés comme de les voir répéter leur entrée en scène sur « Invidia » ou de les regarder sur le bord de la scène, quelques secondes avant le début du show. On me permettra même de monter sur scène ! Durant le show de Whyzdom, Ronald, Martijn, Sander et Rob iront observer le public depuis un couloir surplombant la salle.


Martijn, Ronald et Rob observent la foule

Par ailleurs, Charlotte et Martijn sont plusieurs fois venus d’eux-mêmes me demander si j’avais suffisamment d’informations pour écrire cet article ! Ils n’hésiteront pas à me parler franchement (« je déteste jouer « Shattered » et « Go Away ». Ce sont des bons titres à écouter, mais je m’emmerde à la guitare ! » confie Ronald) et à nous parler de leur vie personnelle. Martijn est en fait le seul membre du groupe à se consacrer à 100% à Delain, les autres ayant un travail ou une activité annexe : Charlotte est par exemple étudiante en Histoire de l’Art, Ronald est programmeur.


Sander, le batteur

Sander également a un emploi à côté de Delain et ne souhaite pas délaisser sa vie de famille pour travailler la batterie. Il se contente donc de s’entraîner « une demi heure par jour sur un oreiller ». Après 20 ans de pratique de l‘instrument, Sander s’efforce de se maintenir à niveau, mais n’a plus le temps de travailler pour s’améliorer. Charlotte nous confiera même quelques détails dont je vous laisse juger le caractère croustillant : en effet, la chanteuse compte se faire tatouer à deux reprises, notamment un équivalent de la fleur de The Wall (Pink Floyd), dans un futur proche. Quant aux déclarations d’amour via MySpace, elle n’en reçoit pas tant que ça !


Point sur le départ de Ronald

« Je veux pas y aller !!! »

Voici un communiqué paru le 28 octobre 2009 sur le site officiel de Delain.

« Being a part of Delain has always been a tremendous privilege and humour for me. It was so awesome to play live and record albums for you guys. You have been so great to us, and to me, and I want to thank you so much for that. However, the time has come to step away from the band, and to persue a different dream. My musical taste has always been very wide, and I vante to play in a band that plays a different kind of music for a long time. I could never do this because being in a band like Delain requires you to put all of your time and effort into that band. But the desire to play music with different people in different genres doesn’t let go. Therefore I decided to continue my role in Delain as a dedicated fan and friend. I will follow Delain very closely, and do everything I can to still be of value to the band. Besides that, I hope that you’ll check out what I’m doing once in a while, and that you will like my new musical endeavours. I want to thank Charly, Martijn, Rob and Sander so much for the fun we had, the great moments we shared, the hard times we conquered, and the beautiful music we played. I also want to thank all our fans so very much! You guys make it worthwhile! Thank you for coming to so many shows, and for making me feel good! I love you all!
I’ll see you soon at a Delain show!
Love,
Ronald. »

Tu vas parler, oui ?!

Effectivement, au moment où nous l’avons rencontré, rien dans son attitude enjouée (mis à part sa gêne vis-à-vis de ses parties vocales et sa franchise concernant les parties de guitare) ne laissait transparaître un quelconque malaise, une lassitude ou une distance, bien au contraire. Ronald, la forte tête du groupe, agissait, jouait, répondait comme un frontman investi, concerné. Il sera difficile de dissocier ce personnage de Delain à l’avenir. Bon vent à lui. Son successeur répond au doux nom d’Ewout Peters (ex-Mythlorian /death metal).

Delain sur la scène Metal à Chanteuses

Rappelons que Delain est originaire de la contrée du metal à chanteuses. Nous autres connards de médias metal sommes fortiches pour associer un espace géographique à un style musical. Jusqu’ici, il y avait le speed à l’allemande, le death mélo à la suédoise, le black norvégien, le power metal mélodique à la finlandaise et j’en passe. S’il est un pays à qui l’on peut attribuer le titre de premier producteur mondial de métal à chanteuses, c’est bien la Hollande. Tant historiquement que du point de vue de l’importance de la scène.

Pourquoi une telle proéminence ? D’après Charlotte, le metal symphonique est ce que la Hollande n’est pas. Les gens en sont friands car ils parviennent à s’évader d’une vie en totale contradiction avec le message, l’ambiance et l’imagerie dégagées par ce courant. Martijn en est d’ailleurs un vétéran, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de l’ancien claviériste et le frère du fondateur de Within Temptation, Robert Westerholt. Voilà de quoi désamorcer les accusations d’opportunisme que l’on pourrait formuler au groupe. Quand votre compositeur principal est un des fer de lance du style, on peut difficilement vous accuser de surfer sur la vague.

Quant aux clichés accompagnant le style, si Ronald préfère en rire et souhaite les éviter autant que possible, il prend la chose avec philosophie : « ce qui compte, c’est de faire ce que vous avez envie de faire, de ne pas avoir peur de le faire parce ce que c’est considéré comme cliché ! Manowar le fait très bien d’ailleurs (rires). En tout cas, ne faites pas du metal à chanteuses juste parce que c’est à la mode ! »

Un point en détails sur le concert maintenant :

Live Report Lyon (06/10/2009) & Strasbourg (07/10/2009)

A Lyon, les maconnais de Beyond D Lusion ont ouvert les festivités avec un metal symphonique conventionnel bien que bien exécuté et une chanteuse timide bien que compétente. Bravo néanmoins au sympathique guitariste/chanteur, dont la présence scénique reste le point fort de la formation.


Vynce (Whyzdom)

N’ayant personnellement pas accroché au métal sympho complexe de Whyzdom, la nouvelle coqueluche des fans français de Metal symphonique, je m’incline néanmoins devant l’attitude exemplaire d’un groupe mêlant bien prestance et proximité. Rien à dire sur le plan humain ni sur le plan scénique : chacun fait son travail et participe efficacement au show. Telya Melane, en plus d’être charmante, est impressionnante de charisme et sur le plan vocal (peut-être en fait-elle un peu trop par moments ?).

Xavier, nouvelle recrue au poste de bassiste, Marc (claviers), toujours en forme et souriant et Vince (guitare/chant), qui nous gratifiera de quelques vocaux death et d’un chant parlé original, ne sont pas en reste côté jeu scénique. Seul Régis et Nico se montreront plus discrets. Et encore !

Une équipe franchement soudée qui délivre un concert efficace, au potentiel visuel intéressant (Telya fera d’ailleurs mine de mourir vers la fin du set) et qui suscite une incontestable adhésion du public.

La vocaliste Teyla Melane nous confie d’ailleurs ses premières impressions sur cette tournée :


Globalement, les deux shows de Delain s’avéreront très similaires à une vache près. Telya de Whyzdom aura néanmoins trouvé le public lyonnais un peu timide. Le concert de Strasbourg aura été plus long que celui de Lyon et logiquement plus court que celui de Paris, Charlotte y ayant tout donné. Côté setlist, « April Rain », réservé pour les rappels, sera malheureusement écarté les deux soirs.


Martijn, tête pensante de la formation

C’est avec une certaine appréhension que j’ai abordé le concert des bataves. Pour être honnête, je partais même avec un à priori même très négatif (n‘est-ce pas Spaceman? ). Je vous renvoie vers ce constat tiré du compte rendu de la prestation du groupe au Metal Female Voices Fest 2009 : « Si les deux albums de Delain, franchement conventionnels, ne nous ont pas convaincu, les titres prennent une toute autre ampleur sur scène et leur impact sur le public est indéniable. Impossible de ne pas taper des mains sur ‘Sleepwalker’s Dream‘, de remuer les fesses sur le pêchu ‘Go Away‘, de jumper sur ‘The Gathering’ ». Sans que cela ne modifie mon avis sur la discographie du groupe, j’en viens malgré tout à apprécier certains titres qui me laissaient de glace sur disque. Exception faite d’un « Stay Forever », décidément ennuyeux. Autre regret : le refrain de « Sever » à la sauce death metal : bof…


Joyeux anniversaire !

Après avoir souhaité un joyeux anniversaire à Sander, Delain termine avec « Pristine » aux claviers très Within Temptation des débuts dans l’esprit (nostalgique, Martijn ?) pour clore le concert dans un decrescendo lancinant. Un coucher de rideau, un peu de double pédale sur le final et un effet de fondu étaient du plus bel effet.


Côté jeu de scène, le groupe mise sur la convivialité avant tout. Si Martijn reste quelque peu dans son coin et vit sa musique, Charlotte et Ronald ont constamment le sourire, dialoguent avec le public. A noter également de belles mimiques de la part de Rob.


Les Delain semblent vouloir tisser un lien amical avec le public et démystifier leur statut d’artiste. Ils viendront d’ailleurs serrer quelques mains, faire quelques photos avec le public quelques minutes après la fin du spectacle, une habitude que le groupe ne souhaite pas perdre. S’en suivra le Meet & Greet, qui permettra à dix privilégiés de rencontrer au calme tous les membres. Loin du défilé industriel de signatures de goodies divers et variés que la notoriété d’un Nightwish ou d’un Dream Theater oblige, c’est un véritable dialogue qui se crée. Une démarche qui n’est pas seulement commerciale (car il faut bien se faire voir), mais sincère : Martijn ira aborder les plus timides pour leur poser des questions.


Meet & Greet : ça dragouille un peu, mais pas trop !

Après la traditionnelle photo de famille, durant laquelle certains fans réaliseront un tour de force de par leur incapacité totale à faire une grimace (cf. jeu des 7 différences ci-dessous), les membres de Delain retournent dans leur loge pendant que ceux de Whyzdom bavardent encore avec quelques irréductibles spectateurs.


Bon, les mecs, les grimaces c’est pas encore ça…
Conclusion : Et après ?

Delain en concert (Lyon)

Que nous réserve l’avenir de DELAIN ? « On avait dit qu’on n’utiliserait pas d’effets pyrotechniques car tout le monde le faisait déjà. Et pourtant on s’y est mis. Donc oui, un concert avec orchestre, ça peut s’envisager… » avoue Ronald.

Les fans en ont l’habitude, les disques de DELAIN foisonnent de guest stars, dont certaines sont récurrentes (Marco Hietala). Autant d’invités que les fans espèrent évidemment voir tous réunis sur une même scène avec Delain, mais il faut être honnête : « logistiquement, c’est trop compliqué d’avoir tout le monde en même temps » déclare Martijn, bien que cela aie déjà été fait par le passé avec quelques uns d’entre eux (Sharon Den Adel, Marco…).

Si, jusqu’à présent, ces invités étaient essentiellement issus de la scène metal, Charlotte s’est avérée séduite par l’idée de s’ouvrir à d’autres styles musicaux par le biais de ces coopérations. Ses influences sont d’ailleurs essentiellement extérieures au metal : Radiohead, Jeff Buckley… Jetez donc un coup d’?il à la rubrique « influences » de son MySpace ! Elle citera notamment le vocaliste de The Cure, avec qui elle rêverait de travailler.

Mais qu’en est-il de l’avenir musical à proprement parler ? Avec ce gros riff couplé à une batterie simpliste, dansante et répétitive, « April Rain » présente, selon Martijn (qui citera à ce titre l’influence de l’électro metal de PAIN) les prémices d’une évolution possible pour DELAIN dans le prochain album.

Tant qu’ils ne se mettent pas à travailler avec l’horripilant Peter Tägtgren, il n’y aura pas de souci…

Remerciements :
Julien et Laetitia de K Productions, Rik (tour manager de Delain) pour leur accueil
Delain : Rik (Tour Manager), Charlotte, Ronald, Sander, Martijn, Rob, pour leur accessibilité
Merci également à Whyzdom !

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