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En Tournée Avec   

En tournée avec Scorpions



Tournée d’adieux ? Mon cul ouais !

Dates : 19 – 22 mai 2010
Lieux : Paris (Olympia) – Liévin (Stade Couvert) – Strasbourg (Zénith)
S’inspirant d’un certain slogan d’une certaine marque, Radio Metal est parti en mai dernier réaliser un reportage deux en un. Car parasiter dans les coulisses en compagnie de Karelia a permis à votre prétentieux serviteur d’être également dans le sillage des Scorpions. Au programme : anecdotes backstage, soirées privées ainsi que d’étranges révélations sur le rythme culinaire de Rudolf Schenker.
L’Apéro :


Photo de famille

Les après-midi de préparatifs pour les concerts du soir sont, paradoxalement, autant stressantes qu’ennuyeuses. Car quand on ne doit pas faire son soundcheck en 10 minutes, on doit au contraire tuer le temps, ce qui laisse ainsi un vaste champ d’action cérébral pour l’appréhension et autres boules au ventre. Le fait d’être un groupe établi et d’être entouré d’un staff important pour s’assurer que les conditions seront optimales libère d’une partie de ce stress. Ainsi, en après-midi, l’heure est à la détente. On ne voit donc que très peu les Scorpions en dehors de leurs loges individuelles (eh oui, c’est aussi ça, le succès). On devine qu’ils en profitent pour se reposer du voyage, un luxe rare dont on peut enfin jouir une fois atteint un certain palier de notoriété.

Rudolf Schenker, recordman mondial d’alimentation

Lorsqu’enfin ils sortent le bout de leur nez, c’est poliment qu’ils acceptent de discuter un peu ou de faire quelques photos de fans. Ce qui confirme l’impression que nous avaient donné Matthias Jabs (guitare) et James Kottak (batterie) en interview. Face à n’importe quel autre groupe, on aurait l’impression de déranger et de susciter l’indifférence. Leur amour et leur respect du fan est bien réel. On perçoit malgré tout une très nette volonté de s’économiser. Ainsi, de lui-même, le fan préfère ne pas insister. Klaus Meine (chant) semble fatigué, Matthias Jabs et Rudolf Schenker (guitare) ne se montrent que pour aller manger. A ce titre, ce reportage nous permet de confirmer une rumeur sur l’improbable vélocité alimentaire de Rudolf Schenker : oui, ce mec bouffe vraiment en deux minutes montre en main.

James Kottak observe le soundcheck

Contrairement aux autres, James Kottak est beaucoup plus accessible du fait de son incapacité à tenir en place. Il assiste au montage de la scène, regarde son technicien batterie faire le soundcheck et vagabonde ici et là . Pawel Maciwoda (basse), le plus récent arrivé (2004) est également plus facile à attraper. A voir le « bonjour » poli, presque hiérarchique que Matthias et lui s’adressent, on devine sa relation avec les membres du groupe plus distante, plus professionnelle qu’amicale. Ce qui ne transparaît néanmoins pas en live.

Kottak évalue l’oeuvre d’une de ses fans

Pendant ce temps, le montage de la scène s’effectue avec, à Liévin et Strasbourg, un retard conséquent dont pâtiront les groupes de première partie, Karelia et Pat Mc Manus. Le soundcheck étant réalisé par des techniciens, aucun membre des Scorpions à l’exception de Kottak n’est présent. Pendant ce temps, les effets de lumière et les projections vidéos sont passés en revue, notamment celles du « scénario » accompagnant le solo de batterie. L’inscription « Are You Ready To Rock ? » annonce la présence du lourd et percutant « 3, 2, 1 ». Derrière la scène, c’est l’île aux trésors : un téléprompteur – parce que, quand même, faut se les taper, les centaines de paroles de chansons -, le très fourni rack de guitares de Matthias ainsi qu’un ampli à son nom, une setlist détaillée avec des indications précises sur quels effets utiliser sur telle ou telle chanson… Autant d’objets collector dont on se fiche en temps normal, mais qui, dans le cas présent, participent à la légende. Tel un savant fou bricolant et pratiquant l’alchimie au fin fond de son laboratoire souterrain, on assiste également à une obscure séance de trituration et d’assemblage de la guitare de Schenker par un technicien.

Le prompteur


Tu veux pas m’en filer une, par hasard, Matthias ?


Et la guitare fut

Côté fanbase, si on n’atteint pas les sommets d’endurance (et, avouons-le, d’un peu d’absurdité) d’un Placebo ou d’un Nightwish, quelques irréductibles sont déjà présents dès dix heures du matin, sous un soleil de plomb. Lorsque les portes s’ouvrent, les planches de la salle résonnent du fait du débarquement des premiers fans. Ceux-ci se ruent sur la barrière avec pour intention de ne pas en bouger. Rester groupés leur permet de garder la place de celui qui souhaite aller s’acheter à boire ou aller aux toilettes. Pratique !
Tout est en place, la fiesta peut commencer.
La Teuf :

Pat Mc Manus et Karelia :

On y va gaiement !

Pat Mc Manus, c’est un mélange entre blues rock et rock classique avec son lot d’improvisations et de jams mettant en valeur le feeling et la vélocité du guitariste. Celui-ci prend à l’occasion un violon, créant ainsi une atmosphère de vieux pub celtique. La basse et la batterie sont d’une solidité à toute épreuve et d’une simplicité salutaire pour le groove. Cet élégant trio irlandais, initialement prévu sur deux des trois dates de ce début de tournée, ne jouera finalement que sur la dernière, à Strasbourg. Soulignons à ce titre leur attitude sereine (à la limite du flegme) et exemplaire face à ces conditions difficiles et à l’éventualité de rentrer chez eux bredouilles. Le trio restera souriant, charmant et ne manifestera aucune jalousie vis-à -vis des Alsaciens de Karelia. Ils les féliciteront même à leur sortie de scène.

Sméagol Mc Manus

Souriants, ils le sont tout autant sur les planches, distillant un communicatif plaisir de jouer. A voir leur attitude positive, on a l’impression que, quoi qu’il puisse se passer en coulisses, tant qu’on leur donne la possibilité de jouer tout va pour le mieux.


Sam (Karelia)

Pour un compte-rendu global des prestations de Karelia sur trois ces dates, cliquez ici.

Scorpions :


Kottak vu de dos… et d’en bas

En général, dix à quinze minutes avant le début d’un concert, un groupe est dans les starting blocks, juste derrière la scène, à stresser, se faire des accolades, sautiller ou se dégourdir des jambes tels des athlètes avant leur course. Ici, seul James Kottak, complètement détendu, traîne derrière son kit à discuter avec son technicien et son épouse Athena (également soeur de Tommy Lee). Les autres n’arrivent qu’au dernier moment, à quelques secondes de leur entrée sur scène. La batterie suspendue s’élève avec Kottak, accroupi et caché derrière son siège. Il est le premier à apparaître lorsqu’une voix de chauffeur de stade hurle « The Scorpions !!! ». Sans trop de mise en scène, les autres suivent rapidement et solidairement en même temps : pas de jaloux, pas de mise en valeur d’un membre en particulier.


Rudolf Schenker, qui ouvre décidément toujours autant la bouche

Casser de la légende, on aime tous ça. Cela permet de s’acheter pendant quelques secondes une posture de rebelle au grand coeur qui lutte contre l’ordre établi et défend l’underground. Enfin quand ça l’arrange. Bref, ça excite ceux qui n’ont pas eu leur mai 68. Mais casser les Scorpions, on n’y arrive pas tant on a l’impression d’être injuste. Les concerts des Allemands ne sont pas exempts d’irritants défauts, cependant ces mecs dégagent une telle sincérité que c’en est énervant.


Pawel & Klaus

On a d’un côté un groupe établi aux shows inévitablement imposants et rodés. Trop rodés, parfois même à la phrase près. A user systématiquement des exactes mêmes répliques d’une année à une autre pour annoncer « Still Loving You » ou « Rock You Like A Hurricane », Klaus Meine est parfois irritant. A leur décharge, après autant d’années et surtout autant de grandes scènes, il est quasi impossible d’avoir l’air d’être en pilote automatique. Mais de tous les groupes à succès, les Allemands comptent malgré tout parmi les plus sincères. Car sincères et enjoués, ils le sont, cela ne fait aucun doute. Lorsque Matthias ou James nous disent « je ne me lasse pas de nos chansons », on n’y voit que de la langue de bois. Que nenni ! Leur plaisir à jouer même des titres tels que « Still Loving You » ou « Rock You Like A Hurricane », pourtant rabâchés mille et une fois, est bien réel. Ce plaisir de jouer, couplé au dévouement envers le fan que l’on évoquait plus haut, impressionne et inspire le respect. Hors de question de paraître blasé devant celui qui voit le groupe jouer pour la première fois. Hors de question d’exécuter un titre comme un fonctionnaire remplirait une convention de stage avant de l’envoyer à la compta.


La pyramide humaine

Leur forme olympique est également bluffante. A 60 balais, ça bouge, et pas qu’un peu ! A les voir courir dans tous les sens pendant plus d’une heure et demie, on comprend mieux ce besoin d’économie physique en journée. Là encore, la solidarité prime. Personne n’est mis en retrait ni mis en valeur plus que les autres. James Kottak et Rudolf Schenker sont les véritables showmen du groupe. S’ils sont moins exubérants, Matthias Jabs et Pawel Maciwoda n’en sont pas moins présents et dynamiques. Klaus Meine, lui, mène la barque avec élégance et mesure. On sent que, clairement, dénudés de tous artifices, les Scorpions assureraient tout aussi bien.


Le Kottack Attack

Mais pourquoi s’en priver ? Côté artifices justement, le spectacle semble avoir été pensé en amont pour un rendu artistique en symbiose avec le concert. Pas d’explosions ou de flammes déclenchés de manière aléatoire et à tout va. Mention spéciale au solo de batterie « Kottak Attack ». Certes totalement inintéressant niveau batterie, il propose une sorte de rétrospective de la carrière du groupe, Kottak jouant, entre deux breaks, quelques rythmes emblématiques. On reconnaîtra notamment celui à base de toms de « Hour 1 ». Le batteur nous fera même quelques frayeurs en se mettant debout sur son kit suspendu à plusieurs mètres du sol, faisant très nettement vaciller les chaînes auxquelles il est accroché. En backdrop, la vidéo conte une histoire le mettant en scène se concluant par une séance de torture annonçant le cultissime titre éponyme de Blackout. Rudolf Schenker débarque alors avec une fausse moustache et des fourchettes sur les yeux, allusion à la pochette dudit disque. Pour la petite histoire, les fourchettes lui bouchant le champ de vision, un roadie est obligé de le guider jusqu’à la scène.


L’élégant Matthias Jabs

Côté répertoire, pas trop de surprises malheureusement, juste un feu d’artifice de classiques entrecoupé de quelques titres de Sting In The Tail. La setlist a néanmoins le mérite de piocher, à l’exception de l’OVNI Eye II Eye, dans tous les styles abordés par le groupe. Du gros son du presque metal Hour 1 avec « 3, 2, 1 » aux affreuses ballades reggaeà¯santes comme « Is There Anybody There ». Il y en a au moins pour tous les goûts. En ce qui concerne le dernier opus, comme on pouvait s’y attendre, il est tailé pour le live. Ses titres, repris en choeur par le public, sonnent déjà comme des classiques. « Sting In The Tail » constitue un bougrement efficace titre d’ouverture tandis que « Raised On Rock », avec son intro clin d’oeil à « Rock You Like A Hurricane », est joviale à souhait. Même l’infâme « The Best Is Yet To Come » donne finalement envie d’être chantée. Globalement, chaque titre est un moment fort tant le public est réceptif. On retiendra notamment l’enchaînement « The Zoo » avec cet excellent instrumental qu’est « Coast To Coast ». Sur ce dernier titre, Klaus Meine assure une troisième guitare. Mais incontestablement, la plus belle image de cette tournée concerne l’hommage rendu à Ronnie James Dio. Klaus Meine récolte de chaleureux applaudissements lorsqu’il évoque, ému, son récent décès. Le groupe lui dédie une poignante version acoustique de « Send Me An Angel ». Un salutaire moment intimiste humanisant. Tous les cinq se réunissent sur le devant de la scène, en toute simplicité et humanité.


En pleine communion

Un mot sur le public, impressionnant de passion. Si les Scorpions se plient en quatre pour leurs fans, ceux-ci le leur rendent bien. Il n’y a pas un refrain qui n’est pas repris. Plus qu’à de l’interaction, c’est à une véritable communion que l’on assiste, ce qui est rare avec de tels groupes à forte notoriété. Le genre d’atmosphère qui vous redonne envie de croire aux groupes à succès.

Seul regret, le manque d’une véritable dimension de « concert d’adieu ». La prestation de 2008 à Strasbourg, avec son lot d’invités, était à ce titre un feu d’artifice bien plus marquant. Il semble en tout cas que les Allemands nous réservent pour le show final quelque chose dans le style avec tous les anciens membres, y compris Uli Jon Roth et Michael Schenker. Et d’ailleurs, d’après les dernières déclarations de Rudolf Schenker, à peine quelques mois après l’annonce de la fin de la carrière des Scorpions, il se pourrait que cette « tournée d’adieu » ne soit pas un « adieu » à grand chose…


La setlist
On va en after ?

Il semble qu’aujourd’hui, les cuites d’après-concert ne soient plus trop du goût de Klaus, Rudolf et Matthias. Lassitude ou fatigue ? Quelle qu’en soit la raison, les trois disparaissent bien vite dans leur chambre d’hôtel une fois le concert fini. James et Pawel en profitent en revanche allègrement. James pour s’amuser avec les fans, Pawel pour… aussi s’amuser avec les femm… euh… les fans. Le bassiste fait en effet l’objet de rumeurs persistantes où il est présenté comme un diablement efficace coureur de jupons.

Spaceman et moi-même traînassons ensuite en coulisses, sans autre idée derrière la tête que celle de dire au revoir et de rentrer. Mais, sans le savoir, nous nous apprêtons à être embarqués dans une nuit aussi irréelle qu’improvisée. Nuit qui, soit dit en passant, fera passer le concert de Metallica du lendemain pour une soirée Scrabble en Klingon. Les meilleures soirées ne sont-elles pas les moins planifiées au départ ?


Il y en a qui ont la musique, d’autre le look. James Kottak, c’est plutôt la musique

C’est alors Pawel sort de sa douche, simplement vêtu d’une serviette comme cache-sexe et nous demande du feu. J’échange avec lui quelques mots en polonais, ce qui nous vaut d’être invités à un meet & greet dans les loges. Se pointent alors James Kottak et son épouse Athena, qui commencent à discuter avec les quelques fans présents et leur offrent des boissons. Arborant, il est important de le souligner, un look d’une rare horreur. Le déjanté batteur allume son ordinateur portable et lance une conversation Skype avec… Price Vernon, le bassiste de son groupe solo, en direct des Etats-Unis ! C’est avec un plaisir sincère qu’il va à la rencontre des fans, discute et déconne avec eux. L’homme sympathise quasi-instantanément et se souvient de vous. On ne parle pas là de l’artiste lambda qui vous dédicace quelques posters, disques et autres sous vêtements, feint de s’intéresser à vous, vous demande votre prénom et l’oublie dans la seconde. James Kottak initie un véritable échange.


En plein chat avec Price Vernon

Après 5 minutes de conversation, James Kottak est votre pote, vous tape dessus, vous charrie, vous offre de l’alcool et vous prend dans ses bras. Il met tellement à l’aise qu’on en est mal à l’aise ! On imagine aisément que si cela ne dépendait que de lui, il n’y aurait pas de backstages ou de soirées privées. Tout le monde pourrait s’inviter. Lorsque je le rencontre à son hôtel le lendemain de la date de Paris, il s’étonne :« Tu étais à l’Olympia hier ? Mais pourquoi tu n’es pas venu dire bonjour ? ». Au risque d’amoindrir le sex appeal de la profession qu’est la nôtre, rétablissons la vérité : contrairement aux groupies, nous autres rats frustrés de la presse musicale n’avons pas accès aux backstage si facilement que ça. Mais James Kottak, lui, voudrait que ce soit aussi simple.


Séance de dédicaces dans le taxi


La horde de fans à la vitre

Il nous annonce ensuite qu’ils poursuivent la fête à leur hôtel dans le cadre d’une soirée privée huppée. Spaceman et moi-même partons à la recherche d’un taxi pour les y rejoindre. Alors que l’on s’éloigne du Zénith, James nous rattrape, nous offre des bières puis finit par nous inviter à prendre le taxi avec lui et son épouse. Le véhicule démarre, mais s’arrête bientôt auprès d’une horde de fans. Avec toujours autant de plaisir, Kottak et Athena ouvrent les fenêtres et commencent à dédicacer divers goodies. Etant situé côté fenêtre entre les Kottak et les fans, je suis aux premières loges et profite à fond du moment. Le couple finit par sortir de la voiture pour aller directement à leur contact, faire quelques photos et échanger quelques plaisanteries. Une dizaine de minutes passent et nous repartons en direction de l’hôtel. L’occasion nous est ainsi donnée de discuter avec le couple Kottak. De musique, bien sûr (on apprend ainsi qu’ils n’apprécient pas le metal extrême), mais aussi d’autres thématiques telles que la linguistique : Athena nous demande « Bon, est-ce que vous savez ce que ça veut dire en français ‘Sac à merde’ ? ». Et Spaceman de lui traduire la signification de l’idiome, pendant que le chauffeur éclate de rire. « Merde alors, ça veut dire que j’ai traité de sac à merde tous les Français à qui j’ai adressé la parole ?! ». Eh ouais, Athena, t’es grillée.

Au vu de leur exubérance, James et Athena Kottak forment un couple parfait. On a tous dans notre entourage ce genre de petit couple mignon, délirant, inséparable et tellement pas glam qu’on n’arrive pas à leur imaginer une quelconque intimité. Les Kottak sont une famille de batteurs, même leur fils Miles s’y est mis. Mais pour James, hors de question de donner des cours à Athena : « Je tiens à ce qu’elle trouve elle même son propre style ».


Dis, je peux avoir le même groupe pour mon mariage ?

Arrivés à l’hôtel, afin de bien nous intégrer, nous faisons comme tout le monde : nous nous jetons sur la bouffe. Au programme : petits fours, vin hors de prix, conversations superficielles et m’as-tu-vu. La soirée est également organisée pour fêter un mariage ayant eu lieu dans l’après-midi. Comme le veut la tradition, un groupe interprète divers classiques ringards afin de faire danser tout le monde.


Kottak réinvente Sinatra

Mais ce soir est LE soir : James Kottak et Pawel Maciwoda vont s’inviter à la fête pour improviser un basse-batterie bluesy. Mais, le niveau de cultitude de cette soirée n’étant visiblement pas assez haut, Kottak lâche les fûts et se met à chanter du Frank Sinatra ! A la suite de quoi, ivre, il empoigne un saxophone et se met à massacrer la chanson. Pendant ce temps, Pawel s’éclipse plusieurs fois. Probablement pour les raisons évoquées plus haut.


Kottak réinvente… on ne sait pas trop quoi. Mais en tout cas il le réinvente grave.

Bref, de quoi laisser aux mariés au moins un bon souvenir lorsqu’il sera question de couper le chien en deux et de se partager la discographie d’Agressive Agricultor.

Photos reportage : Metal’o Phil & Spaceman
Photos live : Lost & Spaceman
Un grand merci à Athena & James Kottak, Pawel Maciwoda ainsi qu’à David Kilhofer (Music For Ever) pour l’opportunité.



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  • Vraiment superbe article !!!
    Vous avez vraiment eu une sacrée chance de vivre de tels moments insolites avec eux !
    J’étais aux concerts de Toulon et Montpellier et j’ai pu faire un Meet&Greet, et je ne peux que confimer leur gentillesse et simplicité !
    Je reverai d’un petit tour dans les backstages pour les croiser !!!

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  • Sublime article ! Quelle chance vous avez eu les gars !
    Et chapeau , rester calme , posé face à un groupe aussi …tout simplement Wow que l’est Scorpions il fallait le faire =) Pour ma part j’aurai vite attrapé la  » groopirite aiguë  » x)

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  • @Scorpsbelge : bienvenue à toi et ta petite famille sur Radio Metal, alors. 😉

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  • scorpsbelge dit :

    Bjr,pour votre photo « photo en famille »et ben c’est moi avec ma fille et ma femme!lol

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  • Vu Scorpions à Liévin … Chapeau bas pour le post : au delà du concert (génial avec ses imperfections …), on touche une partie du mythe !

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  • Bel article mais au final il est à double sens un peu, moi en tout cas je ne me lasserai jamais de les voir, ils sont terribles, geniaux et effectivement oui, près de leurs fans !
    Merci Scorpions !

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  • aaaaaaahhhhhhhhhh bah le voilà enfin ce rapport, depuis le temps que je l’attendais.
    je vais prendre mon temps ce midi pour le lire !

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  • Spaceman / RM dit :

    Que de souvenirs cette soirée à Strasbourg!

    Mais dis donc, Metalo, je trouve que tu as été un peu vite sur notre gavage de petits fours, saucisson, patté en croute et des excellents desserts…

    Et ce metalo qui en fin de soirée annonce qu’il n’a plus faim tout en se servant une part de gâteau. Je lui demande pourquoi il se force et il me répond quelque chose du genre : « par principe, car ces gâteaux ont de la gueule et c’est gratuit! Tu n’a pas vraiment profité du buffet d’une soirée huppée tant que tu n’a pas gâché une part de gâteau! »

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