Quelle file d’attente devant le Transbordeur de Lyon ! Nous sommes le vendredi 13 avril et si on a rendez-vous au Transbo ce soir-là au lieu de jouer au loto, c’est pour assister à la toute première date de la tournée d’Epica.
Accompagné de Xandria et de Stream Of Passion, Epica a pour mission de défendre son nouvel opus assez controversé, Requiem For The Indifferent. Chacun des trois groupes a bien entendu quelque chose à défendre et certains feront le boulot, d’autres un peu moins et un troisième fera ce qui était prévisible. Ainsi, si nous devions comparer cette soirée à un film ce serait très certainement à Irréversible de Gaspard Noé pour son côté inversé. A noter également que le bassiste de Xandria (premier groupe à jouer ce soir), Nils Middelhauve, ne pouvait tenir son rôle au sein du groupe des suites d’une infection sanguine. Pas de chance.
Artistes : Epica – Stream Of Passion – Xandria
Date : 13 avril 2012
Lieu : Lyon
Salle : Le Transbordeur
Xandria ouvre donc les hostilité à 19h30 alors que le public est loin, très, très loin d’être rentré. D’ailleurs soulignons dans ce petit aparté que, une fois de plus, le public metal a prouvé qu’il est très certainement l’un des plus sages : un quart de la salle est rempli alors que Xandria commence son show et, dehors, ça rentre au compte-goutte sans broncher. Les Allemands de Xandria ont sorti leur premier album, Kill The Sun, en 2003. Niveau décors, le groupe reste dans le sobre, avec seulement deux étendards marqués d’un « X » tribal planté des deux côtés de celle-ci, le groupe garde la totalité de cette scène afin d’en profiter. Celui-ci arrive enfin, accueilli avec enthousiasme de la part des quelques spectateurs déjà présents. ‘Valentine’, deuxième titre du dernier opus en date du groupe (sorti en février dernier) ouvre les hostilités de ce soir.
Xandria est ce genre de groupe vraiment influencé par Nightwish et ‘Valentine’ est directement issu de cette lignée musicale, aux compositions symphoniques grandement soutenues par des orchestrations massives. Un titre qui donne le ton et qui fait d’entrée réagir la fosse et le public apparemment heureux de voir ce groupe sur la scène du Transbo. ‘Blood On My Hand’ emboîte le pas à ‘Valentine’ et là encore ça sent le Nightwish à plein nez. Manuella Kraller, nouvelle chanteuse du groupe depuis 2010, tient bien sa nouvelle place et assure une prestation vocale des plus solides. ‘Blood On My Hand’ est un titre puissant à la mélodie simple mais entraînante. Quelques bras sont levés et quelques chevelus commencent à headbanguer. L’ambiance intimiste liée à la lenteur de remplissage du Transbo permet au groupe d’offrir un show plus proche de son public, loin des spectacles toujours très théâtralisés dans le metal symphonique. ‘Euphoria’, le troisième titre de ce soir (jusqu’à présent les trois titres joués sont tous issus du dernier album : Neverworld’s End), et son intro entamée par un groove à la batterie se montre redoutable. Bien que le titre reste très prévisible par sa construction (un constat récurent dans le metal sympho), le plaisir du groupe à être là se transmet dans la salle et nous aide à apprécier leur prestation. Quoique classique celle-ci reste très convaincante.
Vient enfin le titre calme, la fameuse chanson mélancolique de la soirée. Pour Xandria, ce dit morceau se nomme ‘Forevermore’ et là… le morceau reste très beau mais là non… Malheureusement les influences de Nightwish ont ici pris une importance bien trop grande pour simplement passer comme un clin d’œil. En effet, ce titre n’est autre qu’un « pseudo » mélange et pot pourri des ‘Walking In The Air’ ou autres ‘Sleeping Sun’ de Nightwish. Une construction similaire, une voix et une ligne vocale bien trop proches de celles de Tarja Turunen et vous voilà pris d’un étrange sentiment de déjà-vu. Petit coup d’arrêt mais, avec ‘The Lost Elysion’ (encore extraite du dernier opus), Xandria fait de nouveau réagir la foule avec une ligne de guitare très mélodique et assez proche d’une ligne extraite de quelque groupe de death mélo. Mais que c’est dur de se défaire de ce côté « Nightwishien » – et ce même si ce titre contient quelques solos des plus appréciables des guitaristes Marco Heubaum et Philp Restermeier – ce sentiment de réchauffé bloque un peu. Malgré tout le groupe démontre un réel potentiel de composition, un vrai plaisir scénique et une maîtrise de son set. Tout laisse à croire que ce groupe ne fait que sous-exploiter des capacités bien plus grandes (exemple frappant sur ‘The Lost Elysion’ et son passage harmonisé à deux guitares et en tapping).
Le groupe a déjà joué une bonne demi-heure et arrive le dernier morceau et le premier extrait d’un autre album du répertoire des Allemands : ‘Ravenheart’ (datant de 2004) qui montre enfin Manuella Kraller défendre un titre qui n’était, à la base, pas fait pour elle. Belle démonstration vocale sur un titre qui a tout pour vous rester dans la tête un bon moment. Et c’est sur cette note que le groupe quitte la scène, le sourire aux lèvres, comme durant l’entièreté du show. Le boulot est fait, bien fait même. En environ une demi-heure Xandria, a réussi à prouver qu’il a vraiment du potentiel. Au moins en live. Une soirée qui commence bien.
Setlist de Xandria (source setlist.fm) :
Valentine
Blood On My Hands
Euphoria
Forevermore
The Lost Of Elysion
Ravenheart
Stream Of Passion prend le relais et là encore on est pris par une certaine appréhension. Le groupe est né de la collaboration entre la chanteuse Marcela Bovio et Arjen Lucassen (Ayreon). Celui-ci quitta le groupe en 2007 après seulement un album et, depuis, le groupe avance petit à petit, tout doucement, et cela se voit ce soir. En effet, à l’inverse de Xandria dont le nom n’est plus étranger, Stream Of Passion souffre clairement d’un manque de notoriété et le public, désormais bien plus nombreux, est bien moins réceptif. Pas de quoi paniquer et le groupe ouvre son show avec le très efficace ‘Lost’. Une compo assez riche issue de Darker Days sorti en 2011. Un son relativement lourd et un refrain accrocheur lance de manière intéressante ce concert. Mais, effet fumeux, effet sporadique ou récurrence dans le metal symphonique, ce si bon départ et cette bonne impression ne feront que s’épuiser jusqu’à la fin du concert. Sans être mauvaise, la suite du show devient lassante. Le groupe maîtrise pourtant son sujet et fait preuve d’une grande énergie sur scène avec des musiciens sautant de partout mais musicalement, ça ne veut pas décoller. L’interprétation des compos est correcte et Marcela Bovio est dans une forme vocale impressionnante. Réel contraste entre un groupe euphorique sur scène et un public immobile.
‘Passion’, ‘Collide’ ou encore ‘Darker Days’ s’enchaînent et ne vont pas plus loin qu’un simple « morceau sympa ». Puis, à l’image de la vie qui est faite de surprises, Stream Of Passion n’y coupe pas en nous offrant un petit bijou : ‘Street Spirit’, reprise de Radiohead fait voyager une salle entière (plus réceptive en ayant reconnu le groupe). Tout simplement impressionnant ! Soudainement le groupe se métamorphose, beaucoup plus profond, plus sombre, une réelle communion s’opère entre les artistes et le public. Un grand moment musical. Loin d’être les plus excitantes ou les plus transcendantales, ces cinq minutes deviennent purement magiques et relèvent d’une manière impressionnante le niveau général du concert. Dommage d’attendre aussi longtemps mais, très sincèrement, cette reprise vaut largement dix ‘Darker Days’. Bref, le groupe captive de nouveau le public et termine son show (d’une demie heure également) sur ‘Ten’. Un titre dans la lignée des autres compos du groupe mais qui clôture parfaitement bien ce spectacle (mais une prestation qui aura pu laisser un réel sentiment de neutralité sur 90% de celui-ci) : efficace et mélodieux, sans être niais, ni extrême. Marcela Bovio, Johan Van Stratum, Martijn Peters, Eric Hazebroek et Stephan Schultz quittent alors la scène d’un Transbordeur fin prêt à recevoir la tête d’affiche de ce soir. Epica !
Setlist de Stream Of Passion (source setlist.fm) :
Lost
Passion
Collide
Pi (?)
Darker Days
Haunted
In The End
Street Spirit (reprise de Radiohead)
Ten
Les roadies s’activent afin d’installer la scène pour Epica. Celle-ci est très vite préparée vu la pauvreté du décor. D’immenses projecteurs portés par des pieds tordus sont en fond de scène. Les trois pieds de micro ont ce même design particulier. Il est un peu avant 21h00 quand ‘Karrma’ avec une intro à rallonge résonne enfin dans la salle. Une intro d’une longueur vraiment indigeste avec une rythmique similaire aux première secondes de ‘Karma’ mais sur huit bonnes minutes ! Le titre explose enfin et le public accueille le groupe par une grande vague d’applaudissements. Mais là, déjà, il y a un hic. Oui, nous n’en sommes qu’à la première chanson et la longueur de ce titre assomme petit à petit la foule (hormis les premiers rangs). ‘Monopoly On Truth’ déboule à son tour avec cet aspect théâtralisé digne du metal symphonique. Simone Simons, dans sa robe noire, apparaît, comme à son habitude, très statique sur scène alors que le titre joué est d’une extrême puissance. Très technique, cette chanson, encore une fois très longue est un assommoir, mais démontre malgré tout les énormes progrès des chants grunt des deux guitaristes.
Mais que c’est long et plat tout cela. Cependant, voilà de quoi redonner du baume au cœur avec ‘Sensorium’ issu de l’album The Phantom Agony de 2003. Très étrangement, à l’écoute de ce morceau en live, et en comparaison des morceaux plus récents, on peut se dire : « Epica c’est vachement mieux quand ils jouent les anciennes chansons ». Car, oui, ‘Sensorium’ fait bien plus réagir. Loin d’être un morceau culte d’Epica il garde pourtant l’aspect symphonique qui a vraiment fait la réputation du groupe. Simple et efficace. Le groupe est en place, Mark Jansen et Isaac Delahaye aux guitares sont totalement en transe, Simone Simons toujours très diva, on a du mal à entendre Coen Jaansen aux claviers sur les passages plus lourds pour ne pas dire bourrins, Ariën van Weesenbeek à la batterie est relativement carré sur l’ensemble du set et… Et, oui, c’est bon je ne rêve pas : il manque un bassiste. Rob van der Loo, le remplaçant de Yves Huts, est également absent. La qualité sonore, loin d’être mauvaise, empêche pourtant de dire si le groupe a joué avec une basse enregistrée ou sans rien du tout.
‘Deter Of Tyrant’, chanson du dernier Requiem For The Indifferent, reste dans cette veine très progressive. L’horreur pour un spectateur en live, c’est de se perdre dans une chanson. C’est ce qui arrive malheureusement sur ce titre une fois de plus trop long. Bien que l’un de ses riffs soit ravageur et vraiment efficace, le morceau s’étend, s’étire. Tout n’est que remplissage, tout n’est qu’apparence. Dans le même genre, ‘Serenade Of Self-Destruction’ ne nous fera pas mentir. Les passage death sont certes bien maîtrisés vocalement mais que c’est cliché tout ça. Epica accumule pour l’instant un paquet de points négatifs et pourtant le show n’est pas mauvais. Les morceaux et le chant sont maîtrisés alors qu’est-ce qui bloque ?
‘Sancta Terra’ nous apporte un début de réponse. Son intro désormais connue de tous fans ou simples néophytes de metal symphonique rappelle qu’Epica, ça a plus de gueule quand ils ne font que du sympho. Epica a autrefois réussi à montrer que la simplicité pouvait être sublimée. Mais le groupe, par une quelconque volonté d’évolution sur ses deux derniers albums, ne fait que s’enliser dans un genre qui n’est pas sien. ‘Delirium’ est annoncé par Simone Simons : « Prenez votre ami(e) et faites lui un énorme câlin » nous propose-t-elle. OK, et si on est tout seul on fait comment ? Bref, ma vie sentimentale n’interviendra en rien dans ce live report. ‘Delirium’, sur scène, est un morceau triste au demeurant agréable à l’écoute mais qui fait retomber l’ambiance de manière conséquente. Dans le genre ballade, on connaît pire mais on connaît mieux. Mais pourquoi tant de pathos ? Bon, après tout, ce n’est pas bien grave, laissons ‘Blank Infinity’ nous remettre tranquillement de tant de sentimentalisme et, pour certains, de frustration. Tiré de l’album Consign To Oblivion, ce titre reste très classique mais garde toute son efficacité grâce à un refrain entraînant. Le concert avance, le public réagit de manière sporadique ; loin d’être déchaîné, il apprécie le spectacle qui lui est offert. ‘The Obsessive Devotion’ qui nous vient de The Divine Conspiracy (2007) relance une fois de plus ce sentiment de longueur. Sept minutes où le groupe mélange orchestrations, lyrisme et death dans un morceau qui s’en retrouve bancal. Avec ‘Storm Of Sorrow’, la bande à Simons revient dans un registre plus symphonique, plus direct, plus appréciable, avec un pont pré-refrain et une ligne de chant fichtrement bonne et puissante dans son format live. Très bon enchaînement avec le classique ‘The Phantom Agony’ qui marque la fin de la première partie du set.
Arrive le passage du petit solo de batterie (classique, vous trouvez ?) totalement dépourvu de groove, long, brouillon, loin d’être extraordinaire, ce solo n’est que l’exemple de ce que l’on nomme du « remplissage » . Puis ces fichus rappels, pourquoi les groupes ont-ils besoin de se faire tant désirer ? Vu la longueur du show jusqu’à présent je me demande même si je ne vais pas aller fumer une clope. Puis, finalement, Mark Jansen réapparaît sur scène. Quelques mots sont échangés avec le public avant de léguer sa place à Isaac Delahaye en prétextant que ce dernier se débrouille mieux dans notre douce langue (Mark nous annonce avoir des difficultés avec le « r » français). Au final, cela reste à confirmer : Isaac arrive sur scène, une bière à la main et commence à répéter trois, quatre « bonjour » avec un accent des plus… atypiques, dirons-nous. Puis, d’une manière très spontanée et avec un accent très compréhensible, il nous annonce qu’il est « totalement rond ». On comprend mieux son énergie débordante durant tout le show. Un vrai échange, enfin ! Très drôles les deux compères assurent pleinement le rôle de leaders du groupe. C’est sans grande difficulté qu’ils parviennent à invectiver la foule. Un spectacle à eux deux.
Revenons au concert lui-même, qui, comme pour Stream Of Passion, arrive, à la fin, à pondérer certains des propos plus ou moins négatifs exprimés plus haut. Car c’est sur l’hymne ‘Cry For The Moon’ que le reste de la bande revient. Et là, ça reste un vrai bonheur d’entendre ce morceau en live. Retravaillé pour la scène, il offre un visage tout autre à Epica. ‘Unleashed’ suit le mouvement et déboule à toute allure, soutenu par un public enfin réveillé. Puis le dernier morceau de la soirée arrive. Le groupe fait chauffer la salle avant le départ du morceau qui n’est autre que ‘Consign To Oblivion’. Quel plaisir cette fin de concert, quel changement d’intensité au sein du Transbordeur. Bizarrement, trois anciens titres joués consécutivement et l’ambiance est tout autre. Un constat dérangeant pour le groupe si celui-ci n’arrive pas ou peu à défendre ses derniers opus sur scène. Car, oui, déjà à l’époque de la tournée Design Your Universe, le constat avait été le même qu’aujourd’hui. Deux chemins s’offrent alors au groupe : suivre cette voie du prog’ et toucher un nouveau public ou alors revenir à quelque chose de plus « simple ». On peut penser que le groupe a déjà fait son choix, ne le critiquons donc pas. Espérons un sursaut de la bande, quelque chose de surprenant. Est-ce trop en demander ? Epica vaut mieux que ça et peut très certainement aller au-delà de ce qu’il nous montre sur ses deux derniers albums. Simone Simons nous a fait partager son ressenti en expliquant « qu’il y a dix ans je ne pensais pas en arriver là ». Reste plus qu’à tenir dix ans de plus !
Setlist d’Epica (source setlist.fm) :
Karma
Monopoly On Truth
Sensorium
Deter The Tyrant
Serenade Of Self-Destruction
Sancta Terra
Delirium
Blank Infinity
The Obsesisve Devotion
Storm The Sorrow
The Phantom Agony
Rappels :
Cry For The Moon
Unleashed
Consign To Oblivion
Photos : Nicolas « Spaceman » Gricourt
Voir également :
Galerie photos de Epica.
Galerie photos de Stream Of Passion.
Galerie photos de Xandria.
long et plat, de bons adjectifs pour les shows d’Epica
plus le temps passe, et plus ce groupe m’ennuie…
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Mdr.. ben oui.. faut pas taper sur le chroniqueur… hem.. Je suis pas d’accord avec cette chronique mais je suis sur que c’est un ressenti honnete… perso je n’ai trouvé aucune longueur.. mais la ou une personne peut voir une longueur, une autre peut prendre le train avec le groupe et appeler ca un voyage…
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« « Prenez votre ami(e) est faite lui un énorme câlin » »
Déjà, ce genre de coquille est intolérable et mériterait une mise au bûcher immédiate et sans procès. Mais en plus de cette honteuse faute, le petit stagiaire ose donner son avis! Non mais où va le monde, comment cet hérétique ose-t-il s’éloigner de la sacro-sainte objectivité à toute épreuve qui régit l’univers métallique et qui se traduit dans nos nobles contrées par une interdiction totale d’exprimer son ressenti par rapport à une œuvre ou un spectacle. Non, l’auteur de cet article n’aurait jamais dû avoir l’impertinence de proposer autre chose qu’un compte rendu stérile nous balançant une série de faits inutiles où l’argumentation critique doit laisser place aux « Waouh Simone elle chante trop bien et elle est trop jolie! ».
Plus sérieusement, très bon boulot, c’est bien écrit, pertinent et travaillé(notamment pour les premières parties), j’ai pris plaisir à lire ce report! Par contre, j’aurais aimé que tu développes un peu plus l’accueil du public. C’est très bien d’exprimer son ressenti mais on ne peut juger de l’efficacité du virage du groupe qu’en se basant sur les réactions de la salle et je pense que tu aurais pu un peu plus détailler ce point là.
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Pareil déjà que j’ai acheté ma place pour bordeaux en étant pas sûr de passer un bon concert, j’ai encore moins envie d’y aller ! Encore un coup de folie !
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Ben moi je les ai vus au PPM et au contraire j’ai trouvé ce concert très bon, trop court et je précise que je les avais déjà vus avant. Il est évident que la personne qui a écrit cet article n’aime pas le métal symphonique, cela crève les yeux… après chacun ses gouts mais du coup cet article n’est pas du tout objectif. Franchement ça m’a passablement énervé toutes ces piques à longueur d’article… on a bien compris que la personne qui y étais s’est fait ch… du coup je ne vois plus trop l’intérêt de l’article à part repousser les gens. Qu’est ce que j’aurais adoré être à Lyon voir aussi Xandria et Stream of passion aussi et j’ai eu echo d’une personne qui y était et qui a adoré les 3 concerts.
Saff et Bougaah Vous pouvez aller tranquille voir les concerts à Toulouse et Paris… à mon avis il n’y a aucune raison que vous soyez déçus…. au moins vous vous ferez votre propre opinion.
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Je m’attendais à de nombreuses réactions assez virulentes suite à cet article. Alors je ne vais pas me justifier pendant des siècles et essayer de répondre aussi simplement que possible : Pour répondre à la question de l’objectivité, j’aime et j’apprécie énormément le métal sympho, c’est l’un des premiers styles que j’ai écouté. Ces « piques » ne sont pas juste des attaques volontaires, cela relève d’un constat, d’une analyse, certes personnelle, mais jamais je n’ai décidé de descendre un groupe pour le plaisir. Second point, je ne me suis pas fait « chier » mais j’ai relevé un réel contraste entre les anciennes et nouvelles compos qui est flagrant. Pour tous ceux qui appréhendent soudainement de voir ce groupe en live il n’y a pas de raison, je n’ai encore jamais vu de mauvais concert et celui-ci n’en n’était pas un pour sûr. Allez les voir et profité, analysé comme vous le ressentirez. Cet article est un live report que, malgré tout, je tente de nuancer…bien que cela ne soit pas perçu ainsi par tout le monde. Ce message est assez long mais au moins il exprime ma sincérité sur ce papier. Bon je m’arrête là et rock on !!!! 😉
Ceci n’est que l’avis d’un autre rédacteur/reporter, mais je trouve au contraire cet article objectif et plutôt bien écrit.
Le mec s’est documenté, connait la base sur ces groupes et décrit le concert, what else ? Si il y a des longueurs autant le dire, c’est un live report, pas ‘L’école des fans’, et heureusement ! C’est pas parce que tes amis, qui ont sans doute des gouts en commun avec toi, ont adoré le concert qu’il était forcément bon. Et ça parle d’objectivité … Bref.
Toujours est-il que, même si je ne suis plus Epica depuis son 3ème album, ni d’ailleurs le metal-sypho de manière générale (même Therion a réussi à se ramasser la tronche), toujours est-il donc, que ‘Consign To Oblivion’ en fin de set, ça doit toujours autant déboiter son cul de poney !
bah.. moi je viens de les voir en belgique et j’adore les titres des deux derniers albums en live… comme quoi ya surement une question de gouts aussi…
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« Comme à son habitude, Simone Simons reste très statique » c’est sur que l’on peut s’interroger sur ce que signifie cette phrase:
– On peut pas mater sont superbe corps bouger sur scène et donc ne pas voir ça poitrine remuer
– Elle pourrait mettre de l’ambiance en ce déplaçant et faire des gestes et tout et tout
– Je suis pas un gros pervers mais elle pourrait au moins faire plaisir a tout le monde en remuant son jolie corps
Bien sur a vous de faire votre propre interprétation, mais si elle ne bouge pas trop sur scène elle soit avoir ces raisons et ce n’est pas à nous de juger car un artiste doit d’abord et avant tout ce faire plaisir à lui
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Ouais c’est clair un peu de fan service quand même !
J’ai peur d’aller à Toulouse maintenant c’est malin :'(
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Ça y est, j’ai peur de me faire chier le 29 à Paris, moi, maintenant… :/
La set-list est en effet bien maigrichonne. Ils insistent sur les titres du dernier album et c’est bien normal (à quoi d’autre sert une tournée, je vous le demande), mais ils auraient peut-être pu éviter de sélectionner TOUS les titres à rallonge dudit album…
Rhaaaaa, mais j’ai plus envie d’aller au Bataclan par votre faute !!!
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