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Interview   

Frank Iero, la musique à l’estomac


Frank Iero & The CellabrationAprès la fin de My Chemical Romance en 2013, pas question de lever le pied pour Frank Iero, le guitariste rythmique du groupe américain. Déjà engagé dans d’autres projets dès que le groupe le permettait, il s’est depuis lancé dans des expérimentations indus avec Death Spells, dans l’exploration d’autres formes artistiques sur son site internet, et surtout, presque à son corps défendant, dans une carrière solo avec Frnkiero And The Cellabration. Le premier album sous ce nom, il l’a en effet composé seul, retrouvant les sonorités pop punk auxquelles ses fans sont habitués mais y alliant un songwriting quasi folk : intitulé Stomachaches, le disque se révèle à la fois direct et tout en paradoxes.

C’est pour parler de ce nouveau projet que nous avons retrouvé Frank, jovial et loquace, avant son concert à l’occasion du Longlive Festival à Lyon. Surpris mais ravi de la tournure qu’ont pris les événements depuis la sortie de Stomachaches, ne cachant ni ses doutes, ni ses enthousiasmes, il apparaît comme un artiste humble et infatigable qui cherche autant à faire ce qu’il aime qu’à se battre contre ses propres limites. Volubile, il nous parle de tout ça et de bien d’autres choses dans l’entretien ci-après.

Frank Iero & The Cellabration

« Qui veut être un artiste solo ? C’est naze, non ? »

Radio Metal : Comment se passe la tournée jusqu’à maintenant ?

Frank Iero (chant & guitares) : C’est fantastique ! Je n’avais pas vraiment d’attentes mais si j’en avais eu, elles auraient été complètement dépassées. C’est étrange : j’ai écrit et enregistré un album dans ma cave sans prévoir d’en faire quoi que ce soit et maintenant je me retrouve en tournée pratiquement dans le monde entier, nous jouons dans de gros festivals avec beaucoup de groupes différents et nous avons eu des concerts complets… C’est super ! C’est très flatteur. C’est même un peu bouleversant. Je suis vraiment heureux de le jouer, tout simplement, et que les gens l’apprécient.

Oui, les réactions sont très positives à ce que j’ai pu en voir…

Oui, je n’ai pas à me plaindre ! Je pourrais essayer, mais j’aurais de la peine à le faire !

Tu es surtout connu pour avoir fait partie de My Chemical Romance mais tu as aussi été dans d’autres groupes. La nouveauté ici est que c’est un projet solo pour lequel tu as à peu près tout écrit toi-même. Tu es donc frontman désormais…

Comme c’est bizarre ! C’est bizarre, non ? [Rires]

Qu’est-ce que ça fait ? Dans quelle mesure est-ce différent de travailler dans cette perspective-là, qu’est-ce que ça a changé pour toi ? As-tu pensé que c’était le bon moment pour toi pour commencer à écrire en ton nom propre ?

Putain, sûrement pas ! [Rires] Non, je n’y ai pas pensé une seconde ! En réalité, oui, je n’ai jamais voulu ce rôle, jamais ! Mon Dieu, non ! Je n’aurais jamais pensé que ça pourrait me plaire. Je voyais ces gens qui étaient dans des groupes puis faisaient des carrières solo et me disais : « Qu’est-ce que c’est que ce trou du cul ?! » [Rires] « Tout ce qu’il fait c’est mettre son nom en lumière, et voilà, ensuite ils se reforment et il fait des concerts avec le groupe, puis il repart faire son truc solo… Stop ! » Je ne sais pas, c’est toujours l’impression que je m’en suis fait. Et maintenant, je me suis retrouvé à écrire toutes ces chansons tout seul, j’ai quasiment tout enregistré moi-même – mon ami Jarrod [Alexander] est venu faire la batterie sur quelques morceaux mais j’ai fait tout le reste -, mon ami Eddie m’a aidé à l’enregistrer mais j’ai tout fait dans mon sous-sol… J’avais ces chansons. Je les ai montrées à un ami et il a voulu les sortir. Est venu le moment où il m’a demandé : « Ça s’appelle comment ? », et je lui ai répondu [il soupire]…. Je me disais : « Tu sais quoi ? Je vais inventer un groupe ! Prétendre que c’est genre un nouveau projet. Mais ce serait un mensonge ! Donc je crois que je vais devoir utiliser mon nom ! » Et ça m’allait parce que c’était la première fois que je m’occupais de tout, donc ça me semblait vrai. Mais ensuite, il y a ce problème : qui veut être un artiste solo ? C’est naze, non ? Je pense que ça joue dans le fait que j’orthographie tout aussi mal et que je me rende tout plus compliqué. C’est comme ça. Donc oui, je suppose que je suis un artiste solo. Mais j’ai mes amis avec moi, ils jouent avec moi et j’adore ça, donc je voulais un nom pour le groupe, que j’ai appelé « The Cellabration ». Et qu’est-ce que ça fait ? Les premiers mois, j’ai trouvé ça vraiment pourri, je me disais : « Je ne suis pas sûr d’aimer ça… » Mais plus nous le faisons, plus je m’amuse à le faire. Je ne sais pas si je m’améliore, mais je m’y habitue, et je me suis rendu compte que je peux le faire selon mes propres termes. Je ne suis pas complètement sûr de ce que sont ces termes, mais je peux le faire en restant dans ma zone de confort, qui est une toute petite zone. Donc je comprends comment tout ça fonctionne au fur et à mesure. Mais il y a une chose dont je suis sûr : dès que ça ne m’amusera plus, j’arrêterai.

J’ai discuté avec Gerard [Way] il y a quelques mois et il m’a dit que c’était très rafraîchissant pour lui, après avoir été dans My Chemical Romance qui était devenu énorme et un peu hors de contrôle, de pouvoir à nouveau créer selon ses propres termes, etc. Est-ce que tu partages cet avis ?

Je pense que ta vision des choses change au fur et à mesure qu’elles évoluent, mais il me semble qu’il a toujours été en contrôle. Mais je peux le comprendre. C’est bien de pouvoir avoir une notion, une idée, une petite étincelle de créativité… Parfois lorsque tu es dans un groupe, tu as cette étincelle de créativité, tu sais que ça va donner lieu à quelque chose de spécial, mais elle ne peut pas se développer parce que peut-être qu’un membre du groupe va mettre son veto, ou que quelqu’un a une autre idée qui, elle, est déjà complètement formée… C’est bien de pouvoir voir toutes ses idées aller à leur terme, réussir ou échouer, c’est vraiment cool. Mais je ne sais pas ! Le contrôle… Je pense que c’est plutôt que tu dois avoir un plan… Mais enfin je ne sais pas si j’ai un plan, parce que quand j’ai commencé tout ça, je n’avais pas prévu de le faire, alors [rires]… Ouais. Mais il est très doué pour ça, donc je pense que c’est complètement différent. C’est un leader fantastique, il sait précisément ce qu’il veut et où il veut aller. Moi, je suis plutôt du genre : « J’ai envie de faire ça aujourd’hui donc c’est ce que je vais faire ! » [Rires], et c’est à peu près aussi loin que je vois ! Je ne me projette que sur quelques jours. Et il faut que j’arrête de faire ça ! [Rires] Il faut que je me projette plus dans l’avenir, sans doute. Peut-être que ça vient avec l’âge et la sagesse.

Jusque-là, ça te réussit plutôt pas mal !

Jusqu’à maintenant, c’est vrai ! Mais en même temps, on ne peut pas être aussi chanceux toute sa vie, si ? [Rires]

Frank Iero - Stomachaches

« Je me réserve le droit de ressusciter, mais la fin, c’est une belle chose, aussi. […] J’aime l’idée de commencer un projet, puis le terminer et ne plus jamais avoir à y penser. »

Comment as-tu formé The Cellabration ? Tu connaissais déjà les musiciens, c’est ça ?

Oui ! Je savais que si je devais avoir un nouveau groupe, la première personne que je voudrais avec moi serait mon beau-frère Evan [Nestor]. C’est un musicien fantastique, un très bon guitariste, il a une super voix… C’est une belle personne, tout simplement. Il est génial. Je n’en connais pas beaucoup des comme lui, et je voulais faire ça avec lui. C’était la première chose. Une fois que je l’ai convaincu de participer [rires], il a fallu que je forme le groupe. L’autre personne que je voulais vraiment dans le groupe était Rob Hughes qui est à la basse dans The Cellabration. Il était guitariste dans un groupe qui s’appelle Leathermouth avec moi. Nous avons fait quelques tournées avec Leathermouth mais j’ai ensuite eu des choses à faire avec My Chemical Romance donc le groupe n’a pas pu aller plus loin. J’adore être avec lui. J’adore jouer avec lui, et tu sais, il y a juste des gens de bonne compagnie… C’est son cas. Donc je l’ai convaincu de jouer de la basse à nouveau parce qu’à la base, quand il a commencé à être musicien, il était bassiste, et puis il avait changé pour la guitare pour jouer dans d’autres groupes, donc je lui ai demandé de s’y remettre pour pouvoir jouer dans The Cellabration. Enfin, il nous fallait un batteur, ce qui est à mes yeux le boulot le plus difficile ou le deuxième boulot le plus difficile dans un groupe. Par l’intermédiaire d’amis communs, j’ai été présenté à Matt Olsson. Nous avons passé un peu de temps ensemble, je voulais juste voir comment ça se passerait, comment il était. Une fois que nous avons fait connaissance, Evan est venu, nous avons joué quelques chansons ensemble et ça s’est très bien passé. C’est avec eux que je joue depuis, et nous n’avons pas besoin de qui que ce soit d’autre. Matt était la dernière pièce du puzzle et pour le moment, ça fonctionne très bien. Peut-être qu’à un moment, nous envisagerons d’avoir un autre guitariste, mais je ne sais pas trop. Ça fonctionne tellement bien comme ça que ce serait bizarre d’ajouter quelqu’un d’autre. Il faudrait vraiment que ce soit une personne exceptionnelle.

Sur ton site, depuis la fin de My Chemical Romance, tu postes des articles, des histoires, beaucoup de photos… Est-ce que tu ressens le besoin d’explorer d’autres formes d’art et est-ce que tu comptes continuer dans ces directions ?

À vrai dire merci de m’en parler, j’aime tellement faire ça ! Je dirais que si je n’aime pas autant que la musique, ça vient juste derrière. J’adore écrire, j’adore juste faire des choses, et je me suis dit qu’un site internet serait l’endroit idéal pour poster tout ça sous forme de flux de conscience. Depuis que The Cellabration a démarré, j’ai passé beaucoup de temps sur la route et j’ai laissé tomber tout le reste, ce qui me fait beaucoup de mal. J’aimerais pouvoir continuer mais c’est vraiment difficile pour moi de faire plusieurs choses à la fois…. Mais oui ! J’aimerais vraiment ! J’aimerais, une fois revenu de tournée, avancer sur ce front là, peut-être passer à quelque chose de plus concret et délaisser le virtuel pour quelque chose de plus physique, un recueil de toutes ces choses que je fais… C’est vraiment un projet qui me passionne, mais ça me donne presque l’impression que c’est une partie de ma créativité et de mon cerveau qui est si personnelle que je suis un peu… J’ai peur de la rendre publique, tu vois ce que je veux dire ? Ça m’a pris longtemps de ne serait-ce que poster ça sur mon site. Je pense que ce serait énorme pour moi d’y donner une forme physique. Si je peux surmonter cette peur et trouver le temps nécessaire, j’adorerais le faire, je me suis fixé un planning puis j’ai tout annulé plus de fois que je pourrais te le dire [rires], donc… Nous verrons bien !

Avant The Cellabration, tu as été dans d’autres groupes comme Leathermouth et Death Spells…

J’adore comme vous dites Leathermouth ! Non, vraiment, c’est l’une de mes choses préférées au monde ! Avec l’accent français et allemand, ça ressemble à « Lessermouse », j’adore ça, je trouve ça génial ! J’adore comment ça sonne, vraiment ! Je pense que c’est encore mieux comme nom ! Désolé, continue…

D’abord, est-ce que ces groupes sont terminés ou est-ce que tu prévois de retravailler avec eux ?

Je ne sais pas ! Parfois, je me demande si les choses finissent jamais. Je pense que je me réserve le droit de ressusciter, mais la fin, c’est une belle chose, aussi. J’aime bien terminer les choses. J’aime l’idée de commencer un projet, puis le terminer et ne plus jamais avoir à y penser. Dernièrement pendant la tournée nous avons parfois été tête d’affiche. Stomachaches ne dure que 35 minutes, et nous avons eu des sets d’une heure… Donc nous avons joué quelques chansons de Leathermouth, et c’était vraiment, vraiment fun. Est-ce que je me verrais faire ça à temps plein à nouveau ? Sans doute pas, mais c’est chouette de revisiter ce projet de temps en temps.

Leathermouth et Death Spells sont deux groupes assez extrêmes chacun à leur façon. Est-ce qu’ils étaient une manière pour toi d’explorer d’autres paysages musicaux à côté de ta carrière principale ?

Absolument. Enfin, j’essaie de ne pas faire les choses « à côté », j’essaie de me consacrer autant que possible à tous mes projets. Parfois la vie fait que c’est compliqué, mais j’adore créer, et parfois ça peut donner des résultats complètement différents. J’en suis très heureux parce que ça me permet de vivre dans tous ces mondes… Mais il y a quelques chansons que j’ai écrites pour The Cellabration et pour lesquelles je ne savais pas… Je me disais : « Peut-être que ce sont plutôt des chansons pour Leathermouth ? » C’était le cas de « Smoke Rings » par exemple, mais je me suis dit : « Je n’ai plus ce groupe donc je vais plutôt le faire comme ça me vient. » C’est ce que j’aime avec les morceaux de The Cellabration. Il me semble que quand tu écoutes l’album, ça part un peu dans tous les sens et j’aime avoir l’opportunité de… Je ne sais pas. Si j’ai envie de sortir un EP de thrash, je le ferai, soit avec un groupe, soit sous mon nom, ça revient au même, tu vois ce que je veux dire ? Peut-être que tout sera sous le nom « Frank Iero ». Ce qui est naze parce que j’adore trouver des noms de groupe ! J’en ai de super parfois ! Mais on verra bien. Peut-être qu’il vaut mieux que je mette tout à mon nom.

Frank Iero & The Cellabration

« Je raconte beaucoup d’histoires sur cet album, donc à mes yeux de ce point de vue-là, c’est un peu un album de folk. »

L’autre chose que ces deux groupes ont en commun, c’est James Dewees, qui a aussi joué avec My Chemical Romance. Est-ce que tu peux nous parler de votre collaboration ?

J’ai été pendant longtemps un admirateur de James, et je suis ami avec lui depuis longtemps aussi. J’adore travailler avec lui. Je pense que c’est un génie absolu. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme ça. Son génie part dans tous les sens aussi : ça concerne la musique, mais aussi le café [rires], la pâtisserie, la comédie… Il est incroyable, je ne connais personne comme lui ! Il ne dort pas beaucoup, mais quand il dort parfois il a tendance à manger dans son sommeil, c’est bizarre. C’est un mec formidable. J’adore jouer avec lui, j’adore créer avec lui. J’ai participé à pas mal de ses projets. J’ai eu la chance qu’il me demande de jouer avec Reggie And The Full Effect, il a joué avec My Chemical Romance évidemment, il a été batteur pendant les tournées de Leathermouth, et puis on a fait Death Spells ensemble. Il raconte à tout le monde qu’il m’attend pour finir ce que nous avons commencé avec Death Spells, et moi je dis à tout le monde que je l’attends donc apparemment, nous avons eu un souci de communication, mais je pense que nous allons bientôt achever tout ça et j’ai hâte de m’y mettre. Tout ce que je fais avec lui est un plaisir et un honneur, donc je suis sûr que nous ferons à nouveau quelque chose ensemble.

Revenons à Stomachaches : la première fois que je l’ai écouté, de toute ta carrière ça m’a surtout fait penser à Pencey Prep, le groupe avec lequel tu as sorti ton premier album. C’est sans doute dû au fait que tu chantes dans les deux groupes et que c’est plus ou moins du pop punk. Est-ce que tu penses que c’est pertinent de voir Frnkiero And The Cellabration comme une manière de retourner à tes racines enrichie de toute l’expérience que tu as gagnée au fil des années en tant que musicien et que personne ? Comme une sorte de vision plus mature du pop punk ?

Mon Dieu, j’espère que c’est plus mature que Pencey ! C’est ça le truc : je repense à ce groupe et c’est un sentiment bizarre, hein, parce que j’ai écrit certaines des chansons à seize ans, tu vois ce que je veux dire ? Mais ça reste pour toujours ! L’album est sorti et tu te dis wow, si les gens écoutent ce que tu as fait quand tu avais seize ans [rires] puis te jugent là-dessus genre : « Ah oui, c’est ce genre de personne ! » Mon Dieu ! Tu imagines ?!

Mais c’était bien !

Je sais ! C’était un certain endroit à une certaine époque ! Mais bon, j’avais seize ans ! Donc oui, je pense qu’il y a clairement un lien en tout cas : c’était un groupe où je jouais de la guitare et chantais en même temps, ça faisait longtemps que je n’avais pas fait ça et j’ai dû tout réapprendre pour ce groupe. Mais j’espère que c’est plus mature !

Qu’est-ce que tu peux nous dire à propos du clip de « Weighted » ? C’est vraiment quelque chose…

Parfois, les gens te donnent de l’argent et te disent : « Maintenant, fais un clip ! » Et soit tu fais quelque chose qui illustre parfaitement la chanson, soit tu peux te dire : « J’ai dit tout ce que je voulais dire dans la chanson donc je vais faire quelque chose de complètement différent, une autre création artistique. » J’avais une histoire en tête que je voulais réaliser et nous nous sommes retrouvés à le faire à 4 heures du matin avec mes amis dans mon jardin, et c’était vraiment génial [rires].

L’album est intitulé « Stomachaches » [maux de ventre]. Apparemment, il a été inspiré par de vrais maux de ventre, une vraie douleur physique, et des titres de chanson comme « Blood infections » [infections du sang] et « Stitched » [recousu] sont dans la même lignée. Mais les paroles sont emplies de doutes, d’angoisses, de haine de soi… Après tout les maux de ventre peuvent être causés par l’anxiété, les soucis etc. ! Donc est-ce que c’est une manière de résumer des choses que tu as traversées ?

Je pense que les chansons viennent de soucis de santé, je voulais faire quelque chose de positif à partir de quelque chose de négatif, donc « stomachaches » est devenu un synonyme de créativité et de chansons. Voilà d’où ça vient. En ce qui concerne les paroles de l’album, je pense qu’elles sont fondées sur des expériences que j’ai eues lorsque j’étais plus jeune ou que j’ai vu d’autres personnes avoir. Il me semble que je raconte beaucoup d’histoires sur cet album, donc à mes yeux de ce point de vue-là, c’est un peu un album de folk. C’est drôle que ce soit le premier album sous mon nom parce que je crois que beaucoup de choses en lui rappellent des expériences ou des influences de ma jeunesse, donc il me semble que c’est un bon début. Dans quelle direction est-ce que ça va aller à partir de là ? Je suis très curieux de le voir !

Interview réalisée en face à face le 8 mai 2015 par Chloé Perrin.
Retranscription et traduction : Chloé Perrin.
Photos : Jeff Crespi.

Site officiel de Frank Iero : frank-iero.com.



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