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Titre À Titre   

Gojira : le track-by-track de L’Enfant Sauvage


En attendant de recevoir ce soir, en direct, Mario Duplantier, batteur de Gojira, sur notre antenne, dans l’émission Anarchy X, à partir de 20h30, cela nous démangeait toujours de vous parler de L’Enfant Sauvage, le nouvel album de Gojira à paraître le 25 juin prochain. Il faut dire que les Bayonnais risquent de frapper fort avec leur première production au sein de l’écurie Roadrunner Records. Alors, comme nous trépignions d’impatience, nous vous proposons pour commencer une description titre à titre de L’Enfant Sauvage.

Ceci vous permettra de faire travailler votre imagination en tentant de reconstruire dans votre tête la musique de l’album. Un titre-à-titre qui sera bien entendu complété dans quelques semaines par la publication de la chronique. Celle-ci représentera un bon complément pour comprendre la tournure de l’album, car plus largement porté sur une analyse de ce dernier.

1 – Explosia

Un titre décomposé en trois parties distinctes. Une première partie explosive (d’où le nom certainement) qui montre un Gojira puissant, tel qu’on en a l’habitude, très porté sur le groove avec ces effets d’harmoniques déchirantes à la guitare qui font, depuis ses débuts, partie de la signature sonore du groupe. Une seconde partie plus planante et mélancolique, emportée par des guitares façon black metal atmosphérique. La troisième partie se veut davantage en lourdeur avec de gros accords étouffés et traversés par une lente mélodie de guitare dotée d’un son type « James Bond ». Ces deux dernières parties montrent un Gojira lancinant et mettant à profit un côté répétitif et entêtant.

2 – L’Enfant Sauvage

Le single à paraître, chanté en anglais malgré son titre français. Ça démarre une fois encore de manière puissante, voire rapide, avant de très vite se calmer pour laisser place à un motif de notes de guitare étouffées en trémolo sur un lit d’impacts rythmiques en notes pointées. Le titre alterne entre ces deux parties jusqu’au dernier tiers où Gojira envoie la sauce pour de bon. Mario y fait d’ailleurs parler la poudre avec sa double grosse caisse. A noter que Joe Duplantier pose sur ce morceau éponyme quelques cris particulièrement déments !

3 – The Axe

Démarrage sur une double grosse caisse élancée et une guitare élaborant une mélodie mélancolique en trémolos rapides. Le titre conserve cette ambiance pendant sa première moitié mais en alternance avec des formes rythmiques différentes : lourde avec impacts étouffés de guitare ou lente. La mélancolie monte d’un cran encore lorsque, par-dessus la lourde rythmique, s’ajoute une mélodie de guitare résonante. A l’approche de la fin, la voix de Joe se fait incantatoire, lointaine, renforçant un certain aspect spirituel. Un Joe Duplantier d’ailleurs très mélodique sur ce titre dans son approche du chant guttural. La progression de The Axe s’avère en tout cas particulièrement hypnotique.

4 – Liquid Fire

Ça martèle sec sur ce titre avant de retrouver cette sereine mélancolie qui semble dominer L’Enfant Sauvage. A noter des lignes de chant particulièrement accrocheuses faisant, pour une partie, usage d’un effet robotisé (sur le refrain) ou d’une certaine épaisseur vocale conférant un aspect grandiose à la section centrale de ce Liquid Fire.

5 – The Wild Healer

Il s’agit d’un interlude instrumental répétant à l’envie une boucle synthétique, un peu à la manière d’un lent arpégiateur, avec en fond une mélodie très grave exécutée à la guitare. Cette approche fait largement penser à ce que pourrait produire un artiste comme Devin Townsend.

6 – Planned Obsolescence

« The Wild Healer » s’arrête abruptement pour laisser place à la brutalité de « Planned Obsolescence ». Un titre, une fois de plus, avec un démarrage « in your face ». Ça se calme ensuite pour retrouver une section plus lente avec des parties de guitares évoquant à nouveau l’esthétique d’un Devin Townsend. Une impression renforcée par une voix claire trafiquée et d’autres parties vocales massives. Le titre se termine brutalement, comme il a commencé, avant de laisser place à une très calme outro, presque trip-hop, d’orgue synthétique.

7 – Mouth Of Kala

Un titre qui alterne parties heavy à souhait et lancinantes. Sur le refrain, la voix de Joe est à nouveau présentée en chœurs pour lui donner une certaine ampleur. La fin de « Mouth Of Kala » se veut plus déstructurée rythmiquement, avec des impacts massifs d’accords étouffés dans un motif répété à l’envi et s’effaçant dans un fondu.

8 – The Gift Of Guilt

Ce titre est illuminé par un tapping de guitare particulièrement mélodique et entêtant. Celui-ci va de pair, sur le refrain, avec une ligne de chant guttural elle-même très accrocheuse. En revanche, on retrouve sur les couplets un Gojira rythmiquement très puissant et technique. La base en tapping du refrain est répétée à partir de mi-parcours – en partant d’une accalmie avant de monter en puissance – jusqu’à la fin du titre. Cette seconde moitié est tout d’abord chantée de manière très intense avant de se clôturer en fondu instrumental, avec ce qui semble être des nappes/chœurs en fond. Un final particulièrement fort émotionnellement.

9 – Pain Is A Master

Démarrage calme et énigmatique, avec quelques effets et une voix féminine chuchotant dans le fond, pour ce « Pain Is A Master ». Mais bien vite le réveil arrive ! Rythmiquement, ça martèle avec les classiques déchirures de guitare. Le chant de Joe semble quant à lui passé à travers un effet de saturation. Sur la seconde moitié de ce titre arrive alors le refrain comme une éclaircie et chanté par des chœurs de Joe en voix claire. Celui-ci est alterné avec une section lancinante portée par une rythmique hypnotique grave et étouffée à la guitare qui n’est pas sans évoquer – une fois de plus – l’esthétique d’un Devin Townsend période Ocean Machine.

10 – Born In Winter

« Born In Winter » est caractérisé par une structure en crescendo. Celui-ci démarre empreint d’une grande légèreté, emporté par un tapping de guitare clean. Joe Duplantier y chante en voix claire de manière très posée, presque susurrée. A l’approche de la moitié du morceau, l’harmonie s’assombrit légèrement avant que la saturation ne reprenne le relais avec le tapping qui s’enrichit (avec un petit effet « guitar-hero » dans le jeu) et un chant emphatique. Le titre monte encore d’un cran avec une rythmique puissante avant de revenir au tapping, puis de finir comme il a commencé mais sans chant.

11 – The Fall

Un titre qui démarre sur un tempo lent, reposant sur une ligne de synthétiseur grave – à moins que ce ne soit produit par la basse avec saturation et effets – et des bruitages de guitare. Les accords de guitare s’ajoutent ensuite pour un refrain au rendu particulièrement doom, surtout lorsque apparaît une voix death très profonde (est-ce vraiment celle de Joe ?) à la Novembers Doom, contrastant avec le chant plus emphatique en voix claire. A partir de là, « The Fall » part sur une structure en « vague », alternant entre une section rythmique énervée 100% Gojira et une autre section posée et inquiétante où la voix se veut monocorde et – on devine – mélangée à un effet robotisé et diverses couches vocales. « The Fall » se conclut sur le refrain puis un bruit chaotique de saturation de guitare.

L’Enfant Sauvage : sortie le 25 juin 2012 via Roadrunner Records.



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