Les médias américains spécialisés encensent Gojira. Ils ne cessent d’acclamer leurs prestations live pour leur énergie dantesque. Cependant, ce soir, il aurait été amusant d’être un journaliste américain, de passage à Lyon pour couvrir ce show en terre gauloise. Car, ce qui marque le plus n’est plus tant le groupe lui-même – reconnu comme une véritable machine de live – mais la symbiose régnant entre ce dernier et son public français. Le Transbordeur et ses réactions n’ont fait que confirmer que Gojira, aujourd’hui en France, est très clairement le plus grand groupe de metal en Hexagone. Et avec des groupes comme Hypno5e en prime, la relève semble être assurée.
Ce dimanche 7 avril 2013, la foule devant le Transbordeur de Villeurbanne faisait penser à une chose : une village d’irréductibles Gaulois faisant la queue pour une petite gorgée de potion magique. Et cette potion on la nomme : Gojira !
Artistes : Gojira – Hypno5e – Kruger
Date : 7 avril 2013
Salle : Transbordeur
Ville : Villeurbanne
L’ouverture des portes a pris du retard. Et il y a foule, ce soir, au Transbo… Malheureusement, plus le temps tourne et plus le sentiment qu’une partie du show de Kruger est en train de se dérouler sans qu’on puisse y assister se fait sentir. Heureusement, ce n’est pas un set en entier mais une partie de celui-ci que l’on parvient tout de même à voir. Kruger, groupe de Lausanne (Suisse), se produit devant un public déjà conséquent. Mais le son est irrégulier. Les basses sont bien trop présentes à l’inverse d’un chant qui, par instants, disparaît totalement. La bande semble à l’aise sur cette scène, bien que son occupation soit principalement due à Renaud, frontman du combo, qui se déplace avec aisance sur celle-ci. Quelques riffs croisant l’épaisseur et l’atmosphérique s’échappent des enceintes. Un mélange amplement suffisant pour faire bouger quelques têtes et faire taper du pied tout en sirotant une bière fraîche. L’accueil du groupe reste des plus polis, le public ne feignant pas de connaître le combo helvétique, il apprécie ce show agréable mais, a priori, sans plus. Car, incontestablement, la soirée n’a pas encore vraiment commencé.
Hypno5e en live, c’est toujours une expérience profondément extatique pour qui sait apprécier la musique du combo. Le groupe ne cesse d’alterner entre le paroxysme de la tension et son antithèse directe, à savoir l’apaisement le plus total. Et quel meilleur exemple donner si ce n’est celui du choix d’intro de concert décidé par le combo. C’est l’œuvre de Bernard Herrmann et son « Psycho » – bande originale du film du même nom d’Alfred Hitchcock sorti en 1960 – qui ouvre les hostilités. Le combo, qui débute dans le noir absolu, ré-adapte ce classique du suspens en y incorporant toute sa sauvagerie et son son incisif. Indéniablement, la formation profite du matériel de Gojira en matière de jeux lumineux ; le spectacle s’annonce millimétré aussi bien sur le plan sonore que visuel. Le public, avant tout curieux, ne bronche pas, immobile, il se retrouve de suite intrigué par ce titre qui a marqué l’histoire du cinéma et, au-delà, l’inconscient collectif. Bien que plus proche du metal expérimental atmosphérique, voire du djent, Hypno5e ne fait pas tache sur cette affiche et va le prouver à cette audience !
« Acid Mist Tomorrow » emboîte le pas. Il s’agît là du titre ouvrant l’album du même nom sorti en 2011, et, bien que le groupe soit quelque peu timide dans ses regards vers le public, le son et l’interprétation sont au rendez-vous. Les chants clairs d’Emmanuel Jessua (guitare) et de Gredin (basse) sont délectables. La réciprocité entre la version studio de ce titre et sa version live déroute. Ça tape. Ça cogne. Ça apaise. Hypno5e rentre dans son show et une partie du public semble désormais enclin à le suivre. Car un concert d’Hypno5e est un récital, une pièce de théâtre mais bien plus qu’une simple expérience musicale live. Le rapport du groupe vis-à-vis du public est des plus minimes. Rares sont les prises de paroles. Rares sont les regards vers la foule. Le groupe évolue de manière autarcique, entraînant, qui le veut bien, dans son voyage. « Maintained Relevance Of Destruction Part.II » et sa progression tout en lourdeur conquièrent quelques spectateurs de plus, ce titre se voulant plus synthétique que le reste du répertoire du combo, combinant mélodie et lourdeur à la fois.
Issu de la pépinière Klonosphere, Hypno5e est une des preuves que la scène française regorge de talents. « Gehene », titre décliné en trois parties, relève d’une technicité et d’une mise en place impressionnantes avec les nombreux samples utilisés. L’atmosphérique tient la part belle du show et… Beaking News ! En direct de la fosse, un de nos reporters infiltrés dans la salle que l’on nommera « Le Doc » nous fait parvenir quelques infos à chaud : « faudra bien penser a dire dans le live report que les trois ou quatre mecs qui hurlaient dans la fosse pendant Hypno5e étaient des abrutis finis… Car ne pas aimer, OK, mais hurler au moment des passages calmes sûrement pas non… ». Voilà ce qui, en effet, entachera le concert des Montpelliérains. Avec un public autant motivé par la venue de Gojira, les expérimentations d’Hypno5e dénotent un peu trop pour certains. Cependant, grâce à cette tournée en première partie des Bayonnais, il est indéniable que la popularité du groupe grandira, et ce malgré les quelques mauvaises langues présentes ce soir au Transbordeur. Surtout après le tube en puissance qu’est « Brume Unique Part.II ». Son introduction au ukulélé peut prêter à sourire, mais il n’en n’est rien. Tout ce que fait le groupe semble juste et nécessaire. La musique est personnelle, et le public réceptif puisque quelques mouvements de foule sont à noter. La scène est véritablement le lieu d’expression du combo, comme le prouve Gredin, pieds nus, sautant dans tous les sens, bondissant à travers l’ombre en synchronisation avec les projecteurs.
Le combo se dirige vers la fin de son set et tire ses dernières cartouches que sont « Story Of The Eye » et enfin « Tutuguri ». Le public est compté jusqu’à huit mais parvient tout de même à se relever bien qu’une partie de l’audience soit déclarée K.O., stupéfaite par le show qu’elle vient de vivre. Hypno5e a marqué un grand coup et, par cette tournée, risque fortement d’accentuer son capital de fans. Ce qui, en soi et aux vues de ce concert, ne serait pas volé le moins du monde.
Setlist d’Hypno5e : (Source : Setlist.fm)
Psycho
Acid Mist Tomorrow
Maintained Relevance of Destruction (Part II)
Gehenne (part I)
Gehenne (part II)
Gehenne (part III)
Brume Unique Obscurite (Part II)
Tutuguri
La foule est dense et c’est d’ailleurs dans une salle quasi comble et devant un public impatient que Gojira ne devrait plus tarder à se produire. Incontestablement, le groupe des frères Duplantier est attendu de pied ferme, ici, en terre lyonnaise. Devant cette audience – formant une masse unique, compacte et sombre – se savoure le décor prévu pour ce show qui d’emblée s’annonce comme un véritable spectacle auditif mais aussi visuel. Le fond de scène reluit, scintille par de nombreuses petites lumières qui forment un véritable fond stellaire. Une réelle constellation, sorte d’espace naturel bienveillant dominant l’ensemble des individus dans la salle. Aux pieds de ce ciel dégagé, un totem, droit, iconique (au sens religieux), représentant l’artwork du dernier opus en date du combo : L’Enfant Sauvage. Et enfin, à ses pieds, la batterie de Mario Duplantier. C’est d’ailleurs lui, cadet des frères, qui arrive en premier sur scène. Torse nu, concentré mais acclamé par un public au bord de la déflagration. Le reste du groupe arrive alors et « Explosia » explose véritablement hors des enceintes du Transbordeur. Le show est lancé, le public déchaîné !
Issu de From Mars To Sirius, « Flying Whales » emboîte le pas à ce « Explosia » qui aura fait tanguer de droite à gauche le public présent. Sur ce titre, près de 1 500 personnes viennent de former une seule et unique entité, sautant en rythme sur le riff principal du morceau. Les gradins en tremblent de manière métronomique. La lourdeur musicale initiale du combo se voit indéniablement accentuée par la lourdeur (épaisseur quasi palpable) de l’ambiance régnant au sein de la salle. Le public se dévoue corps et âme pour son groupe. Ici, le terme de « fan » prend tout son sens. En l’espace de deux titres, Gojira a poussé la partie de l’audience la plus fanatique à la frénésie. « Backbone », titre vraiment incorporé aux setlists depuis 2012, déboule à son tour. Sans temps morts, avec une énergie constante, il voit s’essouffler un public qui comprend alors ce qu’est la machine Gojira en live. Car, sur scène, rien ne laisse envisager, songer ou même redouter une quelconque baisse d’énergie. L’axe central regroupant les frères Duplantier subjugue les regards. Leur présence scénique les transforme en véritable chefs d’orchestre. A leurs côtés, Christian Andreu (guitare) et Jean-Michel Labadie (basse) assurent un soutien non-négligeable. Le bassiste ne cesse de bouger d’avant en arrière, alignant des lignes de basse froides et lourdes. De son côté, Christian Andreu reste plus sobre et discret, concentré et appliqué. Mais Gojira reste une véritable entité, incontestablement.
Joe Duplantier prend alors la parole, un sourire sincère aux lèvres. Il avoue son plaisir d’être présent ce soir-là, devant ce parterre de débauchés transpirant à grosses gouttes. Une vague de bras dressés en l’air se forme et le groupe relance la machine avec « The Heaviest Matter Of The Universe », introduite par une petite explication du thème abordé dans ce titre. La brutalité ne retombe pas ou du moins, se relance quelque peu au sein de ce public charmé. Et que peut-il rétorquer face à la doublette « L’Enfant Sauvage » / « Liquid Fire » ? Effectivement, la setlist est construite autour du dernier album, et bien que certains aient accusé (et accusent encore) le groupe d’être tombé dans le « commercial » avec cet album – tout premier chez Roadrunner Records – et sa production léchée, la prestation live suffit à les contredire. Ces deux titres sont fédérateurs, instantanément reconnus par les fans de la première heure comme par ceux tout juste conquis depuis L’Enfant Sauvage. D’ailleurs, ces nouveaux fans ont de quoi se faire les dents avec « Remembrance » issu de The Link (2003). Au sujet de ce titre, Joe Duplantier rappelle que l’influence première du combo est le death. Et, difficile de le contredire quand la double grosse caisse de Mario résonne avec régularité et vitesse dans l’enceinte du Transbordeur. Le break final du morceau voit quelques bras levés tentant désespérément de tenir le tempo. Mais l’aspect alambiqué du passage déroute plus d’une nuque et démontre, avant tout, l’impressionnante maîtrise musicale du groupe. Ajoutez à cela un « Wisdom Comes » et vous perdrez, assurément, une partie du public souffrant, désormais, de l’intense chaleur régnant dans la salle.
Cette salle, Gojira l’a connue pour la première fois alors qu’il jouait en première partie de Machine Head. Que de chemin parcouru depuis, comme le souligne Joe lui-même, non sans humour. En effet, considérer le Transbordeur comme un simple « club » fait, d’une, réagir un public lyonnais pas très content mais de deux, souligne cette conscience, voire, cette humble fierté du combo quant à sa réussite aujourd’hui mondiale. Les Bayonnais sont heureux et ce bonheur devient même le principal vecteur de plaisir pour les spectateurs durant ce show. Comme le prouve cette parenthèse d’humour où les deux frangins échangent leur place, l’un devenant chanteur-guitariste, l’autre, batteur. Ce mini jam qui voit un Mario growler d’une voix rauque et son aîné tentant de garder le rythme à la double grosse caisse laisse le public rieur, moqueur pour les plus vicieux. Le frontman réitère ses éloges à l’égard du public toujours autant dévoué bien que tirant un peu plus la langue. Cependant, quand un hymne résonne, c’est la main sur le cœur qu’on le chante. Ici, l’hymne est « Oroburos », et la main sur le cœur une ranger dans vos miches ! Un beau foutoir diront certains…
Mais là, quel beau lieu commun que de parler de calme après la tempête. Or, ici, le calme, il intrigue. Un solo de batterie de Mario Duplantier se savoure du premier Boum au dernier Pam. Le batteur n’est pas dans l’habituelle sur-démonstration abusive qui touche de nombreux batteurs (pros comme amateurs). Non, pour sa part, le solo est dicté par l’impressionnant touché de son artisan. Chaque frappe est maîtrisée, dosée. La grosse réverbération sur la batterie la rend encore plus profonde. Le solo n’est donc pas qu’une simple mise en avant du musicien mais plus de tout son savoir-faire. Le groupe reprend alors avec « The Axe » et son riff d’intro mélodique restant profondément gravé en tête. Le groupe ne veut pas lâcher son audience ainsi.
Tout ce qu’il reste dans les tripes du quatuor sort alors avec la douceur d’un vomissement après une cuite à la bière. Nausée, mal de tête, étourdissement, perte de repère, « Vacuity » et son interprétation des plus brutales retourne les têtes et les corps. La fin du set se fait sentir et quitte à poser un jour de congé après ce show trop éprouvant autant y aller à fond. Le public devient, dès lors que l’on prend un peu de hauteur, une sorte d’anguille déambulant dans tous les sens. De son côté, Mario ne dose plus une seule frappe. Ses toms suspendus vibrent sans cesse. Son frère, posté devant la scène, invective la foule. De leur côté, Christian Andreu et Jean-Michel Labadie headbanguent avec hargne. Gojira fait mal, fait très mal même.
La fin du titre annonce les habituels rappels. C’est le chanteur qui revient en premier sur scène après une courte pause. Ce dernier s’amuse avec un larsen avant de lancer « The Gift Of Guilt ». Son intro en tapping fait exploser le public. C’est le dernier titre, ça se ressent. Pour certains, ce dernier titre est salvateur car annonçant enfin la fin de cette douloureuse épreuve physique. Pour d’autres, c’est l’aboutissement d’un rêve, car incontestablement nombreux sont celles et ceux qui sortirent avec des étoiles plein les yeux comme si ces derniers avaient imprimé le fond de scène de début de concert. Un, deux, trois, quatre et c’est terminé ! La vélocité de ce show a plombé les corps mais marqué les esprits de chacun, y compris sur scène. Gojira remercie encore son public et ce dernier lui retourne le compliment. La cohésion entre le groupe et son public a été totale. Gojira est bel et bien de retour en France ; ce groupe d’irréductibles Gaulois élevés à la sauce ‘Metal – Fabrication Française’ ou plutôt « à l’origine » de cette nouvelle marque de fabrique nationale.
Setlist de Gojira : (Source Setlsit.fm)
Explosia
Flying Whales
Backbone
The Heaviest Matter Of The Universe
L’Enfant Sauvage
Liquid Fire
Remembrance
Wisdom Comes
Oroborus
Drum Solo
The Axe
Vacuity
Rappel :
The Gift Of Guilt
Photos : Spaceman
A voir également :
Galerie photo du set de Gojira
Galerie photo du set de Hypno5e
Galerie photo du set de Kruger
Concernant les 3-4 mecs qui gueulaient sur Hypno5e, il s’agissait plutôt d’une seule personne. En fin de compte, je ne sais pas si c’est la musique du groupe qui lui déplaisait ou si c’était seulement du au fait qu’il était bourré et qu’il avait envie d’emmerder les gens. Heureusement (mais dommage pour Hypno5e), ses amis l’ont fait sortir de la salle, ce qui explique qu’il n’a embêté personne pendant le concert de Gojira ! Magnifique concert d’ailleurs ! C’était la troisième fois que je les voyais mais je suis sortie encore une fois avec l’impression d’avoir assisté un concert géant !
[Reply]
Pour ma part vus à reims ! C’était titanesque…réellement. Ca fait un sacré bout de temps que je vais voir des concerts, festivals etc…mais là ce show de Gojira que j’ai vu est à classer dans mon top 5. Les groupes de 1eres parties étaient bien choisis je trouve, et pour ma part j’ai fait 2 bonnes découvertes. Ceci dit je rejoins pas mal de monde concernant la durée du show de gojira, qui est celons moi le seul « bémol » de cette tournée. Alors après y’a t il peut être une bonne raison….l’intensité des shows et le côté physique de leur musique, leur tournée qui semble très imposante, une volonté de raccourcir le show pour donner envie aux fans de revenir ?…Une question qui mériterait d’être posée lors d’une prochaine interview 😉
[Reply]
Je pense que la durée assez courte est liée à l’intensité des prestations.
Physiquement pour tenir l’enchaînement des dates 1h15-20 c’est l’idéal pour un artiste comme Gojira.
Et franchement 2h de show sur un groupe qui fait ce type de musique ce serait un peu trop de mon point de vue.
Il est vrai que c’est un grand groupe, peut-être le plus grand groupe de metal d’aujourd’hui…J’en suis fan depuis leur début, et je le resterai encore pour longtemps, s’ils ne perdent pas leurs ames et leurs foi en route bien evidement. Mais 1h15 mn !! c’était vraiment court surtout avec le potentiel et quand même 5 albums… Donc malgre un très très bon concert, une éclate totale… J’ai un peu un goût amer qui reste en bouche.
[Reply]
Le concert à Toulouse c’était la folie! « Gojira [en live et en général] fait mal, fait très mal même. » Y’a pas plus vrai, je me suis choper un sacré mal de nuque les jours suivant=)
[Reply]
« Backbone », titre vraiment incorporé aux setlists depuis 2012 »
C’est sérieux??
[Reply]
Et oui ;). Entre 2009 et 2012 le groupe ne jouait que très, très peu ce titre.
@ Alastor/RM: tu confonds pas de titre? Je viens de faire un tour sur setlsit.fm (bon je suis d’accord il manque quelques uns de leur set) mais Backbone est vraiment toujours toujours jouées ^^
@Tom7224 Oui, il a toujours été joué mais a retrouvé une place bien plus importante dans les setlists en 2012 quand tu regardes les chiffres de 2010 et 2011. Lors de ces deux années il a même été moins joué quand 2009. C’est un titre qui, bien que déjà joué par le passé, a retrouvé une place récurrente dans les shows du groupe que récemment 😉
ah ouais? et ben je te fais confiance alors! 🙂
Par contre ça m’étonne de leur part, ce morceau est tellement monstrueux!
Très bon report pour très bon concert.
Loin de moi l’envie de faire des amalgames mais les « trois ou quatre mecs qui hurlaient dans la fosse pendant Hypno5e » devaient pas avoir moins de 16 ans et portaient tous des T-shit Slipknot…
[Reply]
alors non , les premières parties étaient à chier et le concert de Gojira n’a duré qu’une heure et dix petites minutes pause comprise.
certes un bon concert de Gojira mais vraiment trop court à notre gout mes potes et moi.
Je précise c’est pas nous qui avons cracher sur les premières parties , quand on aime pas on préfère ne rien dire par respect pour ceux qui apprécie.
Heureusement le bar est la.
quand on a plus de 20 ans de métal extreme derrière soit on a probablement pas les mêmes attentes.
[Reply]
no comment?