Un gâteau goût power metal avec à son sommet une cerise thrash. Pour sûr, l’affiche de cette Hard Rock Session de la Foire Aux Vins de Colmar avait de quoi faire fuir les plus extrêmes des metalheads par son caractère relativement jovial manquant probablement de « piment » pour certains. Pour les autres, l’affiche avait indéniablement de quoi plaire. Réunir sous un même étendard Rage, Sonata Arctica, Gamma Ray, Helloween et, en final, Anthrax : la carte proposée est simple, ne se perd pas dans des recettes trop complexes et offre ce qu’il se fait de meilleur en termes de power teuton (sauf pour Sonata Arctica et Anthrax, bien évidemment). Tout cela servi dans un amphithéâtre des plus accueillants, au son quasi idéal pour chaque prestation et, comme deux jours plus tôt, un coin presse plus qu’agréable. Vous iriez très rarement prendre des escargots au restaurant sans avoir préalablement goûté ce plat avant. Par contre, une fois qu’on y a pris goût, allez vous en défaire !
L’amphithéâtre est déjà bien rempli. Des pintes de bières circulent. Leur fraîcheur se hume un peu partout contrastant avec les rayons d’un soleil encore chaud. Rage ouvre le feu. Il est 16 heures pile. Et quelle magnifique entame.
Artistes : Anthrax, Helloween, Gamma Ray, Sonata Arctica, Rage
Date : 15 août 2013
Salle : Foire Aux Vins
Ville : Colmar
Venus défendre leur dernier bambin du nom de 21, les Allemands de Rage offrent un concert parfait. Parfait car adapté à cette affiche. Adapté avec le temps radieux illuminant le ciel. Parfait car, bien avant de s’attarder sur toute prestation musicale, le groupe sort son plus beau sourire étiré jusqu’aux oreilles du début à la fin de son show. Prendre tant de plaisir sur scène entraîne obligatoirement une ambiance chaleureuse au sein de l’audience. Et s’il est fort à parier qu’au-delà des fans des premiers rangs peu connaissaient Rage, les pieds, les mains, voire les têtes se synchronisent avec les riffs et rythmiques entêtantes de la formation d’outre-Rhin, comme sur « Soundchaser ». Car en plus d’être apparemment heureux de jouer, le groupe joue… et bien qui plus est. Victor Smolski, moustache approximative du groupe mais avant tout guitariste de la formation, distille soli et riffs précis, subtiles et tout bonnement heavy à souhait. Peter « Peavy » Wagner, à la basse et au chant, démontre tout son talent de frontman ainsi qu’une voix puissante. Le charisme du bonhomme est certain. Indéniablement. De son côté, André Hilgers frappe avec férocité ses fûts. Un jeu fort mais ne manquant pas pour autant de subtilités, notamment dans ses breaks.
Alors, y a t-il eu un quelconque couac à cette prestation ? Le temps, sans nul doute. Configuration festival oblige. Le set est court, s’articulant bien évidemment autour de la dernière galette sortie en 2012. Ce qui n’est pas un mal à l’écoute des titres « Twenty One » ou encore « Feel My Pain ». Mais qu’importe la setlist, le public donne déjà de sa personne. La fosse bouge pas mal, les premiers slams pointent le bout de leur nez. Le groupe rigole sur scène, le public s’amuse de son côté et au final, tout le monde est fédéré par ce show. L’entame est particulièrement efficace. Le public salue la formation en applaudissant vigoureusement des deux mains. Le groupe retourne ses remerciements à cette foule. On demanderait presque un rappel.
Setlist de Rage :
House Wins
Twenty One
Forever Dead
Straight to Hell
Feel My Pain
Soundchaser
Refuge
Higher Than the Sky
Osons même le dire : aurait-il été possible d’avoir une double ration de Rage ? Car les Finlandais de Sonata Arctica prennent la relève sur scène. Mais que le fossé est grand entre les deux prestations. S’il est impossible de comparer la musique de la bande de Kakko à celle de Rage, il est à noter que la musique de Sonata Arctica a souffert de quelques soucis dont n’a pas souffert son prédécesseur. Des soucis de sonorisation touchant principalement la composante principale du combo : ses claviers. Bien que la batterie soit, elle, sur-mixée (mais vraiment comme il faut), Sonata sans claviers cela devient relativement, et très vite, plat comme une planche à pain. Donc malgré un Tony Kakko (chant) bougeant dans tous les sens, élever l’intensité de ce concert risque d’être douloureux et long. D’ailleurs, l’accueil du public en est une preuve irréfutable. Là où il était étonnant de voir l’audience, assise comme debout, féliciter les Allemands de Rage d’un bout à l’autre de leur performance, il est tout aussi étonnant de la voir particulièrement silencieuse sur le bon premier tiers du concert. Applaudissements polis, quelques cornes du diable en l’air, mais clairement, la folie n’y est pas, et le son non plus.
Quelque chose ne va pas. Il s’agit là du dernier concert du Stones Grow Her Name World Tour. La fatigue se ressent, et Kakko semble même quelque peu joyeux. Comme s’il avait fallu se donner un dernier coup de pied là où l’on sait à l’aide de boissons alcoolisées pour pouvoir monter sur scène. Malgré tout, le combo tente de faire bonne figure et ça passerait presque. Hormis pour un : Marko Paasikoski. Le bassiste reste sur ses positions, ne regarde pas le public, ne sourit pas. L’homme se serait-il embrouillé avec quelqu’un avant de monter sur scène ? Du moins c’est ce que l’on suppute au vu de son manque de conviction. Depuis, le bassiste a quitté le navire. Voilà qui a tout l’air d’expliquer cela. Décidément, les astres sont en défaveur de la formation. Son moyen (ou plus précisément : claviers quasi absents, seulement, mais c’est déjà beaucoup), petit soucis internes et fatigue cumulée : voilà une recette suffisamment explosive pour plomber un show.
L’ambiance se débride enfin… en fin de set. Du moins dans la fosse. Dans les gradins ça papote, ça fume en buvant une bière, on se balade, on fredonne rapidement l’air de « I Have A Right », on prend du plaisir devant l’enchaînement « Replica » / « FullMoon » et c’est tout. Sonata Arctica est en mode automatique, les têtes tournées ailleurs et, automatiquement, chez les non-fans de la formation, l’ennui prend très vite le pas poussant les spectateurs à attendre patiemment la fin du concert, se retournant vers la scène pour applaudir de temps à autre un titre dont le nom leur est totalement inconnu. Chez les plus jeunes, on fait des pronostics sur la setlist que jouera Anthrax. Pour d’autres le concert se déroule sur le bord de scène, côté ingés son qui, soit dit en passant, feront un excellent travail sur le reste de la soirée. Le public, majoritairement (les fans sont comblés, eux), semble passer à côté de ce show. Normal dans le sens où Sonata Arctica lui-même est passé à côté de ce concert. La bande quitte la scène, et les esprits se tournent déjà vers ce duo Gamma Ray / Helloween prêt à débarquer. Un concert à vite oublier.
Setlist de Sonata Arctica :
Intro
Only the Broken Hearts (Make You Beautiful)
Black Sheep
Shitload of Money
Alone In Heaven
Losing My Insanity
I Have a Right
Replica
FullMoon
Cinderblox
Don’t Say a Word
Ce sera d’abord au tour de Kai Hansen et de son Gamma Ray de grimper sur scène. La longue carrière de Hansen lui a inculqué un fait essentiel, sorte d’adage universel pour tout groupe : pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Voilà ce qui tient la musique de Gamma Ray. Un heavy bien propret, un peu kitch par instants, sacrément efficace à d’autres. Et un concert de Gamma Ray, c’est ça. Ni plus, ni moins. Les phrases musicales sont accrocheuses, le chant est clair et juste, le son est correct. Très propre pour être exact. En soi, après Sonata, la bande de Hansen fait mouche, notamment auprès du public assis (la fosse est d’ores et déjà acquise à la cause du groupe). Il faut dire que le combo est tout sourire sur scène. L’atmosphère est détendue, le soleil se couche, tout est réuni pour que tout se déroule le mieux du monde.
Deux Écoles s’affrontent. La première soutient que Gamma Ray n’est qu’une ombre ou pâle copie de Helloween, ne pouvant fournir des albums d’un speed metal aussi aboutis que l’était ceux de l’ex-bande du chanteur-guitariste. L’autre, elle, défend que Helloween n’est plus au niveau depuis la perte de ce frontman, marquant ainsi la fin d’une forme « d’âge d’or ». Si les jugements et goûts de chacun décideront quel est le bord le plus exact, une certitude, en live, persiste. Un show de Gamma Ray avance avec autant de précision qu’une montre suisse. Carré et peut-être trop. Les titres s’enchaînent. Les compos défilent tels les pages d’un magazine que l’on feuilletterait chez son coiffeur. Alors certes, le combo a de la ressources, notamment avec des « Master Of Confusion », « Empathy », « Future World » (reprise de Helloween précédée par le « In The Hall Of The Moutain King ») ou l’hymne « To The Metal ». Morceaux imparables en live. D’autant plus qu’au niveau des musiciens rien n’est à reprocher. Michael Ehré derrière sa batterie reste un monstre captivant les regards par son jeu particulièrement précis (certains lui reprocheront une approche peut-être trop clinicienne). En soi, le groupe fait un quasi sans faute.
Or, s’il est rare de voir un groupe aussi heureux que Rage sur scène, s’il est rare de voir un Sonata Arctica aussi peu impliqué dans un set, au moins ces prestations témoignent de shows spontanés. Ici Gamma Ray avance, mais pour qui a déjà vu la formation sur scène rien n’est véritablement innovant (hormis cette magnifique mèche verte de Kai Hansen). Finalement le concert finit par se mordre la queue. Avoir des titres accrocheurs est une chose, réussir à les rendre ultimes en décuplant leurs ressources sur scène en est une autre. Et sur ce point, et ce malgré sa carrière, Hansen et son Gamma Ray ne parviennent pas à convaincre. Évidemment, le public est des plus hétéroclites. Nombreux sont ceux à arborer la sainte couleur métallique qu’est le noir, mais il faut croire que même au cœur de la communauté metal présente à Colmar, Helloween et Anthrax restent les deux formations les plus attendues. Il serait toutefois mauvaise langue d’accuser Gamma Ray pour sa propension à faire de bons shows, même archi-rôdés. Ainsi, c’est content de cette prestation que sort un public désormais bien décidé à se remplir l’estomac de substances solides avant de reprendre où il en était resté avec les substances liquides.
Setlist de Gamma Ray :
Welcome
Anywhere in the Galaxy
Men, Martians and Machines
The Spirit
Dethrone Tyranny
Master of Confusion
Empathy
Rise
In The Hall of the Mountain King
Future World (Helloween cover)
To the Metal
I Want Out (Helloween cover)
Send Me a Sign
La scène se dégage désormais. On ouvre en profondeur, on gonfle d’énormes citrouilles qui encadrent désormais la batterie de Dani Löble. Le ton s’élève, ainsi qu’un sentiment laissant entrevoir que quelque chose d’impressionnant va se produire. Helloween s’apprête à monter sur scène. La foule s’est considérablement densifiée. Le soir pose son voile sur Colmar. Les lumières resplendissent et le groupe débarque enfin. Armé d’une setlist tapant large, la formation embarque le public avec. Connaisseurs ou non. Au bout d’un « Where The Sinners Go » qui a ouvert le bal, les Allemands embrayent sur un « Eagle Fly Free » extrait de Keeper Of the Seven Keys Part II sorti en 1998 avant de revenir piocher dans leur dernier bambin : Straight Out Of Hell. Diable, le départ est fichtrement tonitruant.
Là où Gamma Ray semblait quelque peu tourner en roue libre tout en gardant paradoxalement la maîtrise du véhicule, Helloween démontre que son répertoire fait de hits est quasi irrésistible sur scène. La force de frappe du groupe prend toute sa mesure en live. La faute à un Andi Deris au chant, affublé de son T-shirt à l’effigie de Gene Simons (Kiss), toujours à fond. Le bonhomme ne s’arrête pas, chante avec conviction et justesse, invective le public, fait les cent pas sur scène, bref, ce dernier fait le show. Comme ce duel sur « Live Now » au sein du public dirigé par un Deris ne manquant pas d’humour. Le frontman dirige l’auditoire qui lui répond au quart de tour. Le spectacle résonne avec force sur les parois d’un amphithéâtre désormais rempli aux deux tiers (à vue d’œil, ce qui est donc une valeur tout à fait exacte et non contestable cela va sans dire). Quoi qu’il en soit, le tempo donné par la formation est intense et le show fédère une grosse partie de l’audience.
La setlist s’articule avec une réelle aisance. Suffisamment parlante pour les vieux de la vieille tout comme pour les derniers fans des citrouilles arrivés. Notamment cet excellent « Steel Tormentor » qui s’enchaîne avec un « I Am Alive » qui rappelle les premières et grandes heures du power metal. Helloween offre un gros show. Certes, celui-ci reste, en intensité, similaire à ce que le combo avait offert à Paris un peu plus tôt cette année. Mais que se soit le spectacle visuel (lumières fort bien appropriées) tout comme la qualité de la musique (et là encore, du son) ce concert respire plus que jamais la joie de vivre, la bonne humeur et tout le monde est clairement appliqué à la tâche. Michael Weikath et Sascha Gerstner aux guitares savent varier les plaisirs entre riffs cinglants, riffs déboulant à toute berzingue et solos de qualité. Pour ce qui est de la session rythmique, celle-ci parvient à faire taper du pied sans aucun mal. C’est que celle-ci tient la route, vraisemblablement. Incontestablement, tout tient la route à tel point que le concert passe à toute vitesse. Encore un petit coup de « Are You Metal? » et on arrive à la fin du concert. Si certains espéraient voir Kai Hansen venir rejoindre ses ex-collègues comme il a pu le faire sur la récente tournée commune, la programmation en festival a probablement joué en la défaveur de ce petit plus.
Tout juste terminé, l’air frais nocturne se lève sur Colmar. La soirée semble tirer à sa fin. Ne manque plus que la tête d’affiche de cette nouvelle édition de la Hard Rock Session : Anthrax.
Setlist de Helloween :
Where the Sinners Go
Eagle Fly Free
Straight Out of Hell
Waiting for the Thunder
Steel Tormentor
I’m Alive
Live Now!
If I Could Fly
Power
Are You Metal?
Dr. Stein
Une question existentielle a été résolue lors de cette Foire Aux Vins (et plus précisément au niveau du service catering). A savoir : quel régime alimentaire se doit d’avoir un artiste avant de grimper sur scène ? Chez les plus jeunes (enfin, tout reste relatif quand même) tel que Helloween c’est viande, fromage suivi d’une petite clope post-repas afin de favoriser la digestion. Pour Anthrax, et tout particulièrement Scott Ian, c’est brocoli. Une bonne nutrition participe tout autant à la longévité d’un groupe que sa musique. Et quand le groupe entame son concert par la paire ouvrant l’album Among The Living (« Among The Living » et « Caught In The Mosh ») autant dire que le message est clair : le thrash des Ricains n’a pas pris une ride même si les barbes se font grisonnantes !
Le ton est donné. Terminé les mélodies chantantes, finis les galops de guitare, là c’est du fer forgé, chauffé à blanc sur lequel un marteau ne cesse de frapper avec rage. Anthrax est connu pour avoir subi nombre de formations, mais ce quatuor Belladonna/Ian/Dette/Bello dégage une authenticité incomparable sur scène. Même si Caggiano a décidé d’aller poser ses valises chez Volbeat, le petit nouveau, Jonathan Donais, n’est pas manchot guitare en main. La symbiose passe à merveille. Les prises de paroles de Belladonna sont toujours aussi inaudibles et intraduisibles. Scott Ian, bien qu’avec un son de guitare en retrait dès lors que l’on s’éloigne de la scène, reste un véritable diable scénique, gratifiant le public des ses typiques pas pachydermiques. Frank Bello reste lui aussi un sacré numéro avec son faciès terriblement expressif et ce son de basse claquant comme pas possible.
Le combo sort l’artillerie lourde. Pas de demie mesure, une tête d’affiche avec une aussi longue carrière et si forte notoriété se doit de montrer l’exemple. Si Worship Music, la dernière œuvre studio en date de la formation (si l’on ne compte pas l’EP de reprises), n’est pas assimilée par tout le monde, les classiques, eux, sont repris en chœur. De fait un « In The End » fera moins réagir qu’un « Deathrider ». Pourtant les thrashers ont toujours le sens du riff. Ce grand écart temporel entre un tout nouveau titre et « Le » morceau ouvrant Fistfull Of Metal – la première galette du combo sorti en 1984, il y a donc 29 ans – est un joli clin d’œil du groupe. Mais comme si ses propres tubes ne lui suffisaient pas, la bande de Ian s’amuse aussi avec des reprises. Des habituelles (« Got The Time », « Antisocial ») aux nouvelles (« T.N.T. »). Le groupe rappelle qu’il aime cette musique et ses grands noms. Ainsi, le combo déploie deux étendards. Le premier à l’image du défunt Ronnie James Dio, le second, dédié au regretté Dimebag Darrell. L’intention est noble et la foule ne manque pas de saluer comme il se doit ce geste.
Toutefois le son reste assez fort. Même éloigné de la scène les bouchons d’oreilles ne sont pas de trop. Bien que, au final, un seul riff suffise à reprendre le fil d’un morceau si jamais l’oreille vient à décrocher suite à un matraquage auditif trop intense. « Indians », « Medusa », « I Am The Law » ou encore « Madhouse », tant de titres fédérateurs qui ont traversé les âges et qui se chantent par cœur. Alors oui, côté setlist ça ne varie pas des masses. Même pléiade de tubes, mise en avant de quelques nouveautés et les habituelles reprises, en effet, à ce niveau-ci Anthrax n’est pas le pro du changement. Mais comment se lasser de ces classiques ? C’est comme s’il était demander à Deep Purple de ne désormais jouer que ces titres « obscurs ». Anthrax a du riff en poche et une jolie base de fan. Indéniablement, un Slayer, un Megadeth et le dernier qu’il est inutile de nommer, auraient certainement remplis encore un peu plus (euphémisme concernant Met… enfin, vous savez, quoi) cet amphithéâtre. Mais ici Anthrax joue devant son public. Un public qui s’en donne à cœur joie dans la fosse. Les corps transpirent et les cris de satisfaction résonnent avec violence. Que demander de plus ?
Des rappels pardi. Et par rappel il faut entendre « Antisocial ». Le groupe remet d’abord le couvert par un « Madhouse » diablement efficace et clôture enfin son set par cette reprise de Trust que tout bon Français se doit de connaître. Alors oui, là aussi deux Écoles s’affrontent. La première, gardienne de la langue française, s’appliquent à chanter le refrain avec le meilleur accent français possible. Pour l’autre, c’est l’inverse. Effet américain, certains bons franchouillards prennent ainsi un accent franco-américano-texan pour chanter en totale adéquation avec le groupe. Le public implose pour de bon, une dernière fois et regarde s’en aller le groupe quittant la scène au son d’un petit Rainbow et de « Long Live Rock N’ Roll ». C’est le mot de la fin.
Setlist de Anthrax :
Among the Living
Caught in a Mosh
Efilnikufesin (N.F.L.)
Hymn 1
In the End
Deathrider
T.N.T. (reprise d’AC/DC)
The Devil You Know
Indians
Medusa
Got the Time (reprise de Joe Jackson)
Fight ‘Em ‘Til You Can’t
I Am the Law
Rappels :
Madhouse
Antisocial (reprise de Trust)
Source photos : www.foire-colmar.com. Photos par Benoît Facchi.
le son etait vraiment trop pourri pour les 4 premiers groupes.anthrax avait un son bien au dessus des autres.sonata arctica,aucun interet,trop banal comme musique.je suis allé voir deep purple et blue oyster cult deux jours avant et la c’etait enorme,un son niquel et un amphi plein a craquer.
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L’amphithéatre est déjà bien rempli ???? Vous fumez quoi, chez Radio Metal ? Assurément pas de la bonne, car pour y avoir été pour la troisième année consécutive, j’ai trouvé que le monde ne s’était pas déplacé en masse, bien au contraire. La faute surement au Summerbreeze qui se déroulait la même semaine.
Concernant le son, des trois années auxquels j’ai participé en tant que spectateur, c’est la plus merdique en qualité sonore.
Quid de l’année prochaine ? Pour avoir parlé avec un des organisateurs, le prochain spectacle se trouve fort compromis, bien dommage. La faute aux ventes de billets qui ne furent pas vendus suffisamment pour en garantir une prochaine session.
Mr Lebourgeois, je voudrais bien revenir l’année prochaine, serait-il possible d’avoir une quatrième rasade de métal bien comme il faut en 2014 ?
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Les groupes présentés ne faisaient pas assez tête d’affiche pour déplacer du monde, je le conçois tout à fait, mais pour un « petit » festival comme la Hard Rock Session de la Foire Aux Vins, faire venir un groupe comme Maiden ou Metallica représente beaucoup d’argent à débourser : 600 000 euros pour le premier et 700 000 euros pour le second, ou encore 300 000 euros pour faire venir Def Leppard (prix que m’a donné un membre de l’organisation, tout en causant, comme ça) donc c’est une somme qui se répercutera forcément sur le prix de vente des billets.
Faites vivre les petits festival de France, déplacez-vous : pour que la HARD ROCK SESSION vive !!!
Une très bonne année, Rage a vraiment été la très bonne surprise de la soirée, et Gramma Ray puis Anthrax m’ont personnellement comblé.
Je reviendrai l’année prochaine, très certainement.
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Si année prochaine il y a… vu le peu de monde qu’il y a eu, les organisateurs sont très frileux concernant une prochaine édition.
un son quasi idéal tu es bien généreux, moi je dirai plutôt un son merdique, c’est bien simple par rapport aux autres années nous ne sommes même pas resté jusqu’à la fin tellement le son était médiocre
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Bien dit !!! Beaucoup trop fort et bien merdique, comme tu l’a souligné !!!