Suivez-nous dès maintenant via nos trois plate-formes éditoriales – le site de Radio Metal, notre page Facebook et notre compte Twitter – pour savoir tout du Hellfest 2012 et obtenir nos impressions à brûle-pourpoint. Nous vous conseillons de recharger cette page régulièrement car nos informations sont mises en ligne en temps réel. Par ailleurs, sachez que les live reports de ce fil rouge seront enrichis quelques jours après le festival et nous vous proposerons également, a posteriori de l’événement, des galeries photos entièrement consacrées aux prestations des artistes.
9h : C’est une nouvelle fois avec une haine tenace à l’encontre de notre réveil que démarre notre journée !
10h35 : L’équipe est en route pour Clisson dans le but de vous faire profiter au maximum de cette dernière journée de festivités.
12h15 : Si Haemorrhage manquait hier à l’appel, Sublime Cadaveric Decomposition est bien présent et nous le fait sentir ! Face à eux, on sent ce matin un public de fin de fest : jambes sclérosées, mines fétides, cous congestionnés… Et pourtant, les kids fosséens en redemande, alors SCD pilonne, éructe et compresse. Sublime Cadaveric Decomposition, c’est un peu comme ce groupe que les skins écoutent dans le film culte d’Alain Chabat, Didier. Extrême, drôle, répétitif. Mauvaise langue ? Alors pourquoi le chanteur se trompe-t-il en annonçant deux fois le même titre ?! Pour sa part, Aosoth propose un warpaint of the morning ! Classiquement badigeonnés et mené par un frontman aux bras labourés de scarification et visiblement fasciné par le câble de son micro qu’il ne cessera de tendre et s’enrouler autour des mains, les Français d’Aosoth matraquent un bon black/death de chiropracteurs cosaques. Le message est clair : aujourd’hui le public va morfler ! Ce dernier l’a compris et certains préfèrent rester sans bouger voire assis, ce qui n’est finalement pas une mauvaise position pour méditer les longs blasts introspectifs d’Aosoth.
Ambiance de rituel chtonien dans la Valley avec Year Of No Light ! Tom basse solennel et mortuaire, fumée de procession, et encore un son… puissant, sobre, sale, malaxant, pénétrant et laxatif. Depuis le début du Hellfest 2012, les ingé sons de la Valley remuent nos corps à s’en décerveler les cervicales. On regarde donc tout ça bouche bée… La Valley : lieu de pélerinage pédagogique pour futurs Parkinson. Quelques minutes plus tôt, les Nantais de Lasting Values nous assènent un hardcore où les racines punk sont palpables. Pas une seconde pour respirer dans ce set où les morceaux s’enchaînent de façon brusques dans une Warzone encore endormie ce qui nous rappelle qu’il est toujours délicat d’ouvrir une scène le dernier jour. Si le son est correct, les titres sont difficiles à différencier avec des rythmes de batterie récurrents et un chant, comme souvent dans le genre, monocorde.
13h20 : Les Français de L’Esprit Du Clan ont ouvert ce dernier jour de festival de manière magistrale. Un son massif et des compos énergiques ont tout de suite mis le public dans le bain, comme en témoigne les nombreux circle pits aux abords de la scène. L’audience réussira même à impliquer 75% du public présent dans un magistral Wall Of Death. Leur dernier album, Drama, occupe la majeure partie de la playlist et passe avec brio l’épreuve du live. Une vraie réussite en ce début de journée. Nous avons par ailleurs eu droit à un concert d’Insomnium en demie teinte dans le cadre d’un set principalement axé sur le dernier opus du groupe en date. Le son un peu brouillon donnera en effet une mélasse auditive enlevant l’aspect atmosphérique des compos. Cependant le titre « Down With The Sun » aura apporté une part de cette atmosphère glaciale dans un show où se démarqueront les titres plus death que mélodiques. Un concert un peu linéaire et sans réel relief avec des compositions bien trop similaires. Dommage que l’énorme production du dernier disque d’Insomnium ne puisse être reproduite sur scène.
Les Italiens de Hour Of Penance déçoivent. Si leur musique est toujours aussi puissante en concert, des problèmes de son terniront le set avec une basse au son catastrophique notamment lors du début du show. Il faudra d’ailleurs bien 15 minutes a l’ingé-son pour régler ce problème. Suite à cela, le kick commence a donner du fil à retordre en faisant cracher les enceintes par intermittence pour un résultat désagréable. Il reste néanmoins possible d’apprécier la technique des musiciens et, de ce point de vue, le show reste irréprochable. De leurs côtés, les Anglais de Winterfylleth ont proposé une très bonne performance qui, malgré un public relativement peu nombreux, a réussi a retranscrire fidèlement les ambiances des albums. Le son est irréprochable et par moment presque meilleur qu’en studio ! La tente se remplie au fur et à mesure du show et le groupe parvient à fédérer le public sans aucun artifice (ni maquillage, ni backdrop, ni mise en scène et un jeu de lumière très minimaliste). D’ailleurs, leur look – casquette, bermuda et baskets pour le frontman – dénote franchement pour le style pratiqué (du black metal) et en se bouchant les oreilles il serait facile de croire à un groupe de hardcore… Et en parlant de hardcore, All For Nothing s’active au même moment sur scène, mené par une demoiselle qui, il faut bien l’avouer, en a dans le short ! Malgré ce détail, le show demeurera assez conventionnel sans davantage marquer les esprits. Sauf, que cela suffit amplement pour le public de la Warzone, clairement là pour se défouler.
13h50 : Difficile de reproduire en live une musique aussi cristalline que celle d’Alcest. Si le fait de jouer en plein jour est un handicap pour leur musique, une sonorisation capricieuse rendra l’exercice encore plus dur. Car avec des basses mixées trop en avant et la voix de Neige trop en retrait, il devient impossible pour le groupe de recréer les ambiances éthérées des albums. Les passages en voix black sont plus convaincants mais très peu nombreux. Le public reste malgré tout présent et concentré jusqu’à la toute dernière note d’un final instrumental absolument magnifique.
Avec Girlschool, place au girl power ! Ceux qui pensaient rencontrer d’indolentes petites collégiennes nippones se sont foutus le doigt dans l’oeil… et même encore plus profond ! Les vieilles protégées (ou protectrices ?) de Lemmy nous ramènent un bon air frais de punk n’roll. Le show des couguars du rock est en effet survolté à botter de l’arrière-train d’éphèbe. 30 ans ont passé mais les riffs qui font l’effet d’une DeLorean sont toujours aussi percutants car on revient vers le futur des 70s avec des « Let’s go! » à la Ramones et un état d’esprit très « party ’til you puke ». MILF pour « Mother I’d Like to Fuck » ? Nooon ! Mais MILF pour « Mother I’d Like to Fest » oui !
14h05 : Un backdrop kitsch, avec le nom du groupe heavy/hard Vanderbuyst et une typo rappelant Flash Gordon (sans oublier un tigre), ornent la scène principale. Vanderbuyst propose ainsi, et comme on pouvait s’y attendre, une musique un peu kitsch mais ses musiciens sont souriants et ont la pêche. Le set se finira par un joli final avec un long solo inspiré. Sur la Mainstage 2, la journée commence avec la douce musique du hardcore. Les deux chanteurs de Do Or Die y hurlent bien entendu leur haine dans un déchaînement de lourdeur. Le son est un peu étouffé et les voix ne ressortent pas très bien mais, après tout, avec le hardcore il faut avant tout que la musique envoie du lourd n’est-ce pas ? Quelques passages sortent en tout cas les Belges du lot grâce à des petits breakdown presque deathcore et des fins de chansons mélodiques (voire épiques). Do Or Die termine son set avec une excellente reprise de Sepultura, « Roots Bloody Roots ».
14h21 : Tracée d’un doigt boueux sur la toile de la Warzone, on peut trouver l’inscription suivante : « Hellfest m’a tuer ».
16H08 : Monkey3 a proposé un show mo-nu-men-tal. Jamais notre Flo national ne s’est pris une telle baffe à un concert de stoner. Le son fut massif, puissant et d’une lourdeur énorme. Ce savant mélange de stoner, de musique expérimentale et de rock psyché prend toute son ampleur sur scène. Le groupe ne dira pas un mot, se contentant d’enchaîner les titres sans répit. Un écran diffusant des vidéos psychédéliques en fond participe également à rendre l’atmosphère de ce show complètement unique et le combo partira sous une véritable ovation du public. Forgotten Tomb et son black doom peine à enthousiasmer la foule à la vue de la piètre affluence sous la Temple. Pourtant le show des Italiens est loin d’être mauvais. Le son est très bon et en parfait accord avec la musique, très sombre, de la formation. On regrettera cependant une certaine linéarité due aux compositions monolithiques du groupe.
16h40 : Stick To Your Guns nous offre un hardcore énergique bien trop classique. En effet, malgré quelques riffs bien lourds et gras ainsi que quelques rares phases mélodiques intéressantes, le groupe tourne en rond avec des compos bien trop similaires les unes des autres. Le combo s’applique et fait le maximum mais le concert devient vite lassant à cause des parties de chant clair, au fur et à mesure tellement clichées, qui deviennent déprimantes. Pourtant le groupe a un très bon son mais le manque d’originalité créatrice plombe ce concert pourtant plein de pêche. Avec All Shall Perish, on a droit à un genre de metal qui marche en ce moment c’est-à-dire un hardcore avec une touche de brutal death et de mélodie. Le genre de groupe vendeur et dans l’air du temps que pourtant personne n’oserait les considérer comme « commercial ». Si l’on passe outre le côté un peu superficiel de l’ensemble, avec un chanteur qui balance des « motherfuckin » dans tous les sens, on note un gros son, des rythmiques de double grosse caisse et une interprétation clinique, efficace mais éphémère.
D.A.D pour Disneyland After Dark propose un hard un peu daté. Un bon feeling, des musiciens de qualité mais, malgré tout, une prestation un peu trop longue. Certains passages solos sont à ce titre interminable. On pense ici au dernier titre dont le solo en crescendo aurait pu être parfait s’il avait été plus court. Le discours entre les morceaux est lui aussi un peu lassant, le chanteur tentant de faire chanter le public sur des choses difficiles. Quant à ses tentatives de parler français, elles sont poussives. Quand même ! La seule chose qu’il a trouvée pour faire hurler la foule était de parler de François Hollande ! On poursuit notre fil rouge dans la Temple. Une fois passée la surprise face à l’absence de batterie sur scène, nous voyons arriver les deux guitaristes uniques de Liturgy qui sont les deux seuls membres du groupe. L’intro est assez intéressante, le chanteur superposant plusieurs couches de voix grâce à un écho ce qui donne un résultat ambiancé des plus reposants. Mais soudain, les voix s’arrêtent et les musiciens commencent à maltraiter leurs guitares dans une cacophonie des plus complètes. Quelques cris black metal viennent agrémenter le tout tandis qu’un sample met en avant des cours de caisse claire ne semblant suivre aucun tempo. En résumé, Liturgy est une succession de nappes de sons incompréhensibles.
17h : Discussion spontanée dans l’Espace Presse avec Michel Chavarria de Läg (la célèbre marque de guitare) qui nous indique qu’un hommage a Jim Marshall va probablement se dérouler dans quelques semaines. Pour un concert spécial ? En tout cas, les guitaristes célèbres utilisant Marshall sont invités comme Zakk Wylde, Steve Vai ou Phil Campbell. Ce dernier a d’ailleurs demandé à notre interlocuteur un modèle spécial avec la tête de Jim Marshall dessus.
17h15 : La formule du deathcore a fait ses preuves en termes d’efficacité pour faire bouger un public de metalleux, c’est donc sans surprise qu’August Burns Red fait bondir la Mainstage 2 dans tous les sens dès leur premier morceau. Leur son est excellent, tout est en place, mais cette prestation va plus loin comme en attesteront les circle-pits géants et les walls of death allant de la scène à la régie. Les Américains se distinguent d’ailleurs de la majorité des autres groupes du genre par beaucoup de passages mélodiques particulièrement efficaces en live, ainsi que d’autres influences variées. Un de leurs morceaux va même jusqu’à avoir un passage presque jazzy – qui ne dure cependant pas longtemps. Mais c’est sans surprise que ce qu’il y a de plus efficace dans cette prestation réside avant tout dans les nombreux breakdowns au tempo ralentis. Le but ? Faire headbanger les plus timides à s’en décrocher les cervicales, tout en faisant pogoter comme des fous furieux les nombreux fans dans la fosse.
Ayant joué au Hellfest l’année dernière, la présence de Black Label Society sur l’affiche en a surpris plus d’un. Leur show ne semble pas avoir énormément évolué depuis l’année dernière, Zakk entamant le premier morceau avec une coiffe à plumes de chef indien. Malheureusement, le son n’est pas au rendez-vous et s’il est facile de taper du pied (ou même headbanger) sur les riffs les plus lourds et les plus entraînants de BLS tels que ceux d' »Overlord », le chant et les solos sont difficiles à discerner durant l’ensemble du set. Communication minimale pour la bande à Zakk car avec uniquement une plage horaire de 45 minutes, il faut enchaîner les morceaux à vitesse grand V sinon il n’y aura pas le temps de faire un solo de dix minutes… ! Mais rassurez-vous, Zakk Wylde a eu le temps de le faire ! Un peu trop de temps au goût de certains car si les poings levés en début du solo étant vraiment très nombreux, petit à petit l’audience a baissé ses mains, s’est assise et a même pris son mal en patience pendant que Tonton Zakk masturbait son instrument devant tout le monde. Nous finissons le set avec les deux excellentes « Concrete Jungle » et « Stillborn » tout en étant surpris de ne pas avoir vu le frontman sortir sa mythique Les Paul qui ne le quittait jamais auparavant. Se serait-il lassé de cette forme ?
17h37 : Acid Kings propose du doom psychédélique avec une chanteuse. La musique est soutenue par des vidéos et des effets (notamment au niveau des guitares) bien entendu psychés. Lent, puissant, hypnotique, hallucinogène et « engourdissant » pour le cerveau : en écoutant cette musique on se croirait à la fois dans un champignon hallucinogène et dans un pétard : en effet cela inspire beaucoup de couleurs, endort et est puissant. Dans un autre contexte, les doigts de pied en éventail, couchés à la lisière d’un bois fleurant l’urine phréatique, on admire ce qui vient batailler dans la Warzone. Après du Johnny Cash samplé en guise d’intro, viennent les remplaçants de Hoods : Backfire. Le groupe nous a livré une authentique performance de hardcore américain, efficace comme du Agnostic Front et speed comme du Siege. Sans oublier ce sympathique mais rapide guest, avec l’arrivée d’un chanteur looké en death metalleux du début des années 90 mais dont l’identité échappe à votre serviteur… que vous pouvez bien entendu lyncher numériquement dès maintenant ! Pour leur part, les curieux et grindfreaks envahissent l’Altar en espérant que Brutal Truth n’aura pas les mêmes problèmes de son que Napalm Death plus tôt dans la journée. Dan Lilker (basse) et le reste du groupe rentrent doucement sur scène, comme défoncés, et envoient directement leur grand classique « Birth Of Ignorance ». Kevin se martèle encore la tronche avec son micro et Rich garde sa place de batteur le plus tendu de l’histoire du metal extrême. Grind on a dit ! Mais éclectique comme le prouvent la réunion dans la setlist de « Sugar Daddy » qui se mélange à un classique comme « Godplayer ».
17h43 : Les Blood Red Throne sont déjà bouillants lorsqu’ils entrent en scène avec un chanteur furibard en train d’insulter le public. On a par ailleurs droit à un set agressif (ou une pub pour l’Oréal au choix) où la longue tignasse de chacun des membres est soigneusement, régulièrement, inlassablement balayée en rythme. Musicalement, la prestation du groupe est carrée mais vite limitée. Pour autant, et parce qu’ils le valent bien, le dynamisme du groupe fait plaisir à voir, en particulier de la part de ce presque sosie de Dimebag Darrell à la guitare et d’un frontman efficace qui sortira vers la fin du set une pique coiffée d’une tête ensanglantée en guise d’accessoire festif. Difficile d’être déçu par un concert des Americains de Walls Of Jericho. Véritable incitation aux circle pit, la musique du groupe a encore mis le feu à la foule. Candice au chant fait à elle seule le show en sautant dans tous les sens et en haranguant l’audience entre chaque morceau. Elle réussira d’ailleurs l’exploit de créer un circle pit couvrant les 3/4 de la distance entre la scène et les retours. Si l’ambiance est là, le son laisse tout de même à désirer avec la batterie et la voix couvrant les trois autres instruments et rendant par conséquent les chansons difficilement reconnaissables.
18h : Conférence de presse de Ben Barbaud. Cette année 115 000 festivaliers cumulés ont été présents au Hellfest. Ce dernier était complet hier et quasi-complet aujourd’hui. « On est une grosse machine, on ne peut que le constater » confie Ben. Le projet n’a pas vocation à grandir encore dans l’immédiat en termes de groupes/scènes. « En apparence cela se passe bien mais il y a des ajustements à faire » indique le programmateur du festival qui affirme également que « le Hellfest n’a pas vocation a devenir propriétaire fonciers [du terrain] ». Il signale par ailleurs que « l’expérience de 2007 (ndlr : l’édition s’était tenue dans la boue) a été utile pour cette édition 2012 compte-tenu de la météo ». Sur un autre sujet, Ben Barbaud a maintenu sa ligne directrice concernant les groupes hors-budget : « Le Hellfest veut maintenir sa diversité ».
18h12 : Anaal Nathrakh est une grosse déception. Le public est présent, les musiciens se donnent du mal… mais une production vraiment horrible ruine tous les efforts du groupe. Les mélodies, tout comme la voix, ne peuvent se deviner a travers le brouhaha ambiant qu’au prix d’énormes efforts et sous condition de connaître le morceau au préalable. Reste le batteur, seul membre clairement audible du groupe, qui donne son intérêt au show. La voix commencera a être plus audible après 30 minutes de show… un peu trop tard, d’autant plus que le reste des instruments demeurent toujours difficiles à discerner. Sur la Warzone, The Spudmonsters propose très clairement un hardcore où il ne faut pas réfléchir. Une musique rentre-dedans mais définitivement pauvre. Un concert où tout est prévisible et où tout tourne en rond, notamment le chanteur répétant le même jeu de scène sur chaque titre. Lassant si l’on ne bouge pas car, au final, le seul et unique but de cette musique est de faire pogoter. Il est donc plus drôle d’observer un petit pogo qui se tient entre potes derrière la table de mixage de la Warzone que le groupe lui-même sur scène qui déballe son set peu original.
18h29 : Message de Spaceman : « Sympa, je vais pouvoir shooter Ozzy les 11e et 12e titres pendant les apparitions de Slash et de Geezer Butler ! Ozzy a d’ailleurs prévu d’asperger de mousse les photographes dès leur entrée « parce que ça l’amuse » dixit le chargé de promotion du Hellfest ». Il faut savoir que Spaceman fait partie des photographes de Radio Metal…
19h30 : Evegreen Terrace met en avant un hardcore très varié, des morceaux rock’n’roll et d’autres plus mélodiques et/ou véhéments. Une énergie très positive est proposée par cette formation qui sur scène a la classe. Pour la petite histoire, la chanteuse de Walls Of Jericho regarde le concert depuis la scène avec d’autres musiciens. Un set qui se finira malheureusement plus tôt que prévu, ce qui décevra les fans. Bien que la basse soit trop présente, ce qui rend difficile de discerner les riffs et solos, Devildriver sur scène est une véritable machine de guerre. La double pédale constante dure presque tout le concert et la voix puissante du frontman Dez Fafara (sans compter son charisme) rendent rapidement le public complètement fou. Le soleil tape moins fort pendant ce concert donc le public redouble d’efforts pour bien accueillir Devildriver. En conséquence, c’est un Hellfest complètement déchaîné qui a fait honneur au groupe américain. Un grand moment.
Dying Fetus est probablement LE groupe qui aura eu le meilleur son sous l’Altar. Compact et limpide, ce son aura été un vrai plaisir comparé à la bouillie Brujeria ou la soupe Brutal Truth. On peut ainsi entendre les canalisations vocales du groupe, ses riffs deathcore et groovy, leurs constructions rythmiques nerveusement complexes à la new yorkaise… et même leurs petites descentes chromatiques. Qui a dit que le death était tout sauf subtil ? On passe maintenant aux Norvégiens de Vulture Industries et leurs bretelles et chemises blanches ! Juste après Dying Fetus, c’est vrai que ça peut paraître bizarre. D’ailleurs musicalement c’est tout aussi déconcertant puisqu’on passe de cris black au chant lyrique (ola ! C’est pas non plus Juan Diego Flores, mais c’est respectable), on saute d’un poom-tchak traditionnel à une rythmique rappelant Zu et on flirte avec des accords dissonants… Vulture Industries : une rassurante étrangeté qui valait le détour.
19h50 : Rival Sons aura fait voyager dans les 60’s avec son classic rock de grande classe. Un concert planant et plein de subtilité. Des solos bien pensés et parfois psychédéliques seront présents sans oublier une batterie et une basse assurant la session rythmique avec simplicité mais efficacité. Un set qui fut une bouffé d’oxygène car, avec le rock’n’roll de Rival Sons, c’est tout le public de la Valley qui a communié. Un peu à l’image du chanteur bien perché ! La foule aura ainsi ovationné le quatuor avec ferveur en fin de set. A noter également la ressemblance du chanteur avec Ozzy Osbourne – à l’époque où il ne connaissait pas la drogue ! – mais la ressemblance vocale est également vraie quand on apprécie le timbre de Robert Plant (Led Zeppelin). Tous ces éléments ont naturellement rajouté un côté vintage (mais pas has been du tout) au show. un grand moment de communion et de musique.
21h58 : Le doom de Pentgram a mis à mal plus d’une cervicale, notamment celles de vos serviteurs. Un doom profond, hypnotique mais restant très heavy. Très belle performance quoique certaines compositions puissent être interprétées comme prévisibles et un peu trop répétitives. Cependant, le charisme du chanteur et sa voix font vite oublier certaines longueurs et apportent, au final, une forme de paix intérieure à l’auditeur. Sur la Temple, et même s’il est bien loin d’Emperor et de sa musique, Ihsahn n’en reste pas moins un sacré monstre scénique. Accompagné de cinq musiciens, les compos d’Ihsahn sont définitivement taillées pour la scène. D’ailleurs, tous les musiciens sont hyper concernés et délivrent en conséquence un set carré sans le moindre accroc. Malgré la technicité aiguë de la musique, celle-ci n’en reste pas moins accessible. Le groupe nous offrira en dernier titre le morceau « The Grave » issu de Eremita, son nouvel opus prévu dans les bacs dès demain. Dans un autre registre, entre les problèmes de son (classique… on est sous l’Altar) et les balances qu’on fait en direct, Lock Up aura éprouvé bien des difficultés à se faire entendre. Dommage pour le tout dernier concert grind de ce Hellfest 2012 dont le line up faisait baver les grindeux avec, par exemple, Nicholas Barker derrière les fûts et le frontman d’At The Gates au chant. À noter la performance de Danny Lilker, qui a joué cinq heures plus tôt avec Brutal Truth, et qui a remplacé au pied levé (poigne et joint levés) un Shane Embury malade. Ça, c’est l’esprit grind.
22h06 : Trivium a fait le concert qu’il fallait pour prouver que l’image de teenager metalcoreux qui colle à la peau du groupe n’a pas lieu d’être. En effet, le combo a aujourd’hui une grande prestance sur scène. Son jeu de scène est intéressant notamment car le bassiste et le guitariste chantent aussi. Au final, on note donc un travail important et réussi sur les jeux de voix. Matt Heafy prend la parole avec son beau sourire pour faire partager des messages percutants, solennels et en même temps très humains. Côté musique, la mise en place est parfois incertaine car tous les tempos sont accélérés. Ceci est probablement voulu mais du coup certains titres sont largement différents que sur albums. Sur le morceau « A Gunshot To The Head Of Trepidation », le phénomène est tellement amplifié qu’il en est même jouissif. Le batteur a en fait tendance à accélérer les breaks pour ensuite ralentir la cadence. Cela dit, tout le groupe parvient à se synchroniser ce qui est une prouesse : quand on voit ça on sent les heures de répète ! Autre souci : le batteur abuse sur la double ce qui a pour conséquence un rendu parfois assez peu artistique. Quand bien même, les titres du dernier album passent admirablement bien (« In Waves », « Black ») et on notera un superbe final avec les deux excellents tubes que sont « Down From The Sky » et « Throes Of Perdition » (quel refrain !). Trivium a sur scène la prestance d’un Machine Head… mais doit régler ses soucis de mise en place. En tout cas, on ne peut que souligner la grande progression live de ce groupe dont les prestations se bonifient avec le temps.
Plus tôt dans la journée, Hatebreed avait comme toujours réuni tous les ingrédients pour un excellent show hardcore. Jamey Jasta est un excellent frontman très dynamique et le public avait été hyper-concerné lors de ce show donné sur la Mainstage. Les slams sont de sortie et Jamy parvient sans difficultés à faire enlever les T-Shirts au public pour que ce dernier les fasse tourner. Un très bon set à l’image, dans un registre différent, des huîtres bleues Blue Oyster Cult. Le son était en effet parfait et le public très présent. Le groupe a alterné ses classiques avec d’autres raretés, dont un titre issu du tout premier album de 1972. Cotés classiques, si « Godzilla » est fidèle a lui-même « City Of Flames » se voit réarrangé car la première partie du morceau est ralentie, lui conférant une lourdeur quasi sabbathienne, alors que le final lui se retrouve accéléré. « The Reaper » aura aussi vu sa fin se transformer en charge épique ou Jules Radino (batterie) a même gratifié l’assistance d’un passage en double pédale. Quelques réserves sont toutefois à émettre sur le jeu de Donald Roeser (guitare) qui n’a pas toujours été très propre dans ses solos. Le groupe quittera la scène après un rappel avec « See You In Black ».
22h47 : On peut déjà dire que cette édition du Hellfest est une vraie réussite en termes d’organisation et que l’équipe du Hellfest a réussi son pari avec le nouvel emplacement. Et puis 115 000 festivaliers cumulés, c’est quand même la grande classe !
23h03 : H2O a fait partager un show de furieux mené a 100 a l’heure par un leader charismatique. Le groupe a enchaîné brûlots de 2 minutes (max) sur brûlots de 2 minutes. Bien évidemment, les Americains ont régulièrement inséré des reprises de pionniers du hardcore (issus de leur album de reprise) entre leurs compos. En découle un set très dynamiques où titres incandescents cèdent la place a des hits fédérateurs. Le fils du chanteur (10 ans environ) viendra régulièrement introduire les morceaux et conclura le set par un solo de batterie. Le public ne semblait se composer que de sourires, tant la musique du groupe est positive. Une grosse baffe. Les anciens doomsters de The Obsessed ont eux aussi délivré une très bonne prestation pour la seconde apparition de Scott « Wino » Weinrich (la première étant le set de Saint Vitus la veille). La foule était compacte devant la table de mixage et semblait hypnotisée par les riffs lents et old school proposés par le trio. Le son est vraiment excellent et chaque instrument est à sa place et « sonne doom ». Grâce a ce son parfait, le groupe ne perd pas de sa lourdeur même quand le rythme s’accélère. Vus les applaudissements nourris du public, on peut vraiment parler de retour gagnant.
Suffocation fut, pour sa part, un abattage en règle et les festivaliers ont terminé vidé, désossé et brisé ! Quelques légers problèmes de son ont entaché le début du set mais là où Barney de Napalm Death restait hier stoïque, patient ou penaud, Franck Mullen jacasse et déverse une bonne salade de museaux avec le public, histoire de plier l’attente. Et puis, pour se racheter, le groupe new yorkais sort du Effigy Of The Forgotten, avant de mettre en avant son dernier album, Blood Oath. Ce qui distingue Suffocation en live des autres groupes, ce sont d’abord ses accords épais, plus massifs qu’un lot de parpaings. Et n’oublions pas Frank, son frontman, qui se situe à part dans la scène death car il mime les blasts d’une main spasmophile, grimace en satyre urbain, remue comme un farfadet de banlieue et présente les titres en prêchant comme un Samuel L. Jackson blanc. Core. Massif. À part.
23h20 : Le début du concert de Madball coïncide avec le retour de la pluie. Le son est puissant et tous les instruments sont audibles. La Warzone est pleine à craquer et certains courageux sont condamnés à rester sous la pluie pour suivre le concert. La setlist quant à elle alterne vieux titres et productions récentes. Le chanteur sera rejoint par Toby Morse (H2O) pour un duo sur le titre « Pride » lors de ce show qui fut un concentré de hardcore comme seul les new yorkais savent le distiller. Avec Madball, la Warzone a connu le sens du mot « apocalypse » tellement le public était en ébullition face à un Freddy Madball n’hésitant pas à descendre à sa rencontre.
(il manque trois actifs à Clisson sur cette photo !)
23h28 : De gauche à droite sur la photo ci-dessus : Flo, Spaceman, Claudia, Lost, Alastor, Metalo et le Doc’. Manquent à l’appel Julien Perez, Stan et Fucktoy qui ont tous les trois été aussi actifs que nous tous (exceptée Claudia) sur l’événement. Notre but était de vous faire vivre le Hellfest 2012 comme si vous y étiez, nous espérons par conséquent que nos trois fils rouge vous ont plu et vont plaire aux festivaliers quand ils vont rentrer chez eux et retrouver par la même une connexion internet.
23h37 : Nous sommes dans l’attente des derniers live reports. Le Hellfest arrête de balancer du gros son à 2h du matin cette nuit.
0h34 : C’est le déluge du côté de Clisson, tout le monde est trempé et surtout la pluie s’engouffre sur la scène d’Ozzy Osbourne & Friends ! « Il y a une justice ! » s’écrient les photographes qui attendent leur entrée dans le pit, habitués à se faire arroser par Ozzy. Après quelques titres ce dernier affirme être malade et s’excuse pour son chant qui, il est vrai, se révèle catastrophique par moment. Mais respect pour continuer le show sous cette pluie battante ! Les musiciens sont trempés, pourtant cela ne les empêchent pas de poursuivre, à l’instar du guitariste Gus G qui réalise ses solos sur les avancées de scène. Ozzy va même jusqu’à forcer les choses en se déversant tel le madman qu’il est un seau d’eau sur la tête devant l’hilarité générale de l’assistance. Ceci expliquant peut être cela vis à vis de son mal de gorge… Le clavier sera malgré tout recouvert de serviettes mais dans ces circonstances il est légitime de se demander « qui lâchera le premier ? Les amplis ou Ozzy ? » « Iron Man » est le prétexte pour faire entrer en scène Geezer Butler et Slash. S’enchaînera alors « N.I.B. » et « War Pigs » puis l’ancien compère d’Ozzy Zakk Wylde débarque pour un « Crazy Train » qu’il maîtrise évidement du bout des doigts. Seul regret : l’apparence un peu trop statique des invités, peut-être tétanisés par l’averse. Notons un autre très grand moment sur le morceau « Paranoid » de Black Sabbath puisque Gus G., l’actuel guitariste d’Ozzy évoluant également dans Firewind, Slash et Zakk Wylde feront chacun des soli endiablés sur ce titre. Un rendu très intéressant de part les jeux très différents et reconnaissables de ces trois guitaristes. Même s’il est évident que – et bien qu’il ne démérite pas – la prestance de Gus G se révèle un ton en dessous face au charisme incontestable des monstres sacrés, Slash et Zakk Wylde, qui rayonnent à ses cotés. Mais à trente et un an, il a encore sa carrière devant lui et assurément, vu son sourire, ce moment restera gravé dans sa mémoire. Un bon live, bien que visiblement légèrement écourté, dans des conditions peu évidentes.
« Après avoir été pris au beau milieu d’un combat de boue pendant Steel Panther, été compressé dans le public de Guns N’ Roses et s’être fait saucé sous la pluie, me voilà arrosé de mousse par Ozzy dès l’entrée des photographes ! J’aime l’extreme photography ! » nous dit Spaceman.
0h40 : Difficile de travailler pour nous : les réseaux sont saturés et le déluge n’arrange rien.
0h50 : Arcturus a offert, comme à son habitude, un live très théâtralisé. Un set cependant gâché par un son de basse trop présent. Vortex, toujours très charismatique, attire tous les regards et démontrera une fois de plus ses talents de chanteurs. Le groupe jouera un répertoire tourné vers deux albums : La Masquerade Infernale et le dernier disque du groupe. Un concert qui aura filé tout seul sans temps mort. Agréable show donc, même si les claviers n’étaient pas assez mis en avant.
0h51 : « G froid, je suis fatigue, g mal au dos, g faim, g soif. Est ce que tu peux faire quelque chose pour moi ? 😉 » nous dit par SMS en langage SMS Spaceman Spaceman qui attends l’arrivée de Dimmu Borgir. Nous lui répondons en conséquence que vous compatissez… même si nous savons pertinemment que ce n’est pas le cas !
1h01 : Children Of Bodom a fait partager une prestation… digne de Children Of Bodom. Rien n’y fait, une certaine forme de lassitude se forme si l’on est habitué aux concerts du groupe mais pour un novice de COB le plaisir restera réel. Les membres du groupe démontrant (encore et toujours) leur talent un peu surfait, car très démonstratif, mais appréciable et soutenu par des mélodies toujours accrocheuses. Les titres des Finlandais sont des tubes en puissances et restent longuement en tête. Un concert de Children qui peut donc se voir sous deux angles différents mais qui, objectivement, aura magnifiquement clôturé les concerts de l’Altar.
1h14 : Trois concerts clôturent en ce moment le Hellfest 2012 : Lamb Of God, Dimmu Borgir et Biohazard.
1h25 : Nietzsche qualifiait l’oreille tantôt de « labyrinthe », tantôt d' »organe de la peur » et c’est bien sur ces deux registres que joue Sunn o))). Stephan O Malley et ses moines reviennent à la base du son, la vibration, et les infra-basses déployées ne font pas de différence : le corps entier est une oreille crispée. Pour les présents ce soir, une expérience incomparable. Et pour finir sur un clin d’œil funèbre : « j’crois qu’après ça, on peut mourir heureux ».
1h38 : On vous livre nos impressions sur les groupes qui restent à chroniquer demain dès que possible.
2h : Voici les live reports des concerts de Mötley Crüe, Slash, Lamb Of God, Dimmu Borgir et Biohazard.
Mötley Crüe a livré un meilleur set qu’en 2009. Dans le cadre d’une production scénique plus sobre que la dernière fois, les musiciens de Mötley étaient plus énergiques et donnaient davantage au public. Tommy Lee n’était pas surélevé donc son impact visuel en a pâti mais les très nombreux « Tommy Lee ! Tommy Lee ! » entre les morceaux ont rappelé que le batteur avait une incontestable aura auprès de l’audience. La setlist fut exceptionnelle, faisant place aux titres les plus connus, et les plus anciens, du groupe Américain. Nikki Sixx (basse), qui participe souvent aux chœurs à la manière de deux danseuses aux formes magnifiques (qui notamment se déguiseront en infirmières sur Dr. Feelgood), avait parfois du mal à se saisir de son micro relié à un grand fil qui pendouillait du haut de la scène. Du coup, pour s’en accommoder, le bassiste faisait mine de bouger en rythme avec le micro ! Etonnant. Le public fut réceptif et on notera d’ailleurs que quelques filles du public ont fait tomber le haut. Un bon show des saints de Los Angeles !
Il est assez drôle d’entendre deux soirs de suite « Sweet Child Of Mine » et « Paradise City » dans le cadre de deux prestations différentes données par Guns N’Roses puis Slash ! En tout cas force est de constater que, dans ce concert de Slash, Myles Kennedy assure parfaitement les parties vocales d’Axl Rose et le public ne boude donc pas son plaisir en réservant un très bel accueil à Slash et ses compères. « Le Hellfest est un de mes festivals préférés. C’est toujours super rock’n’roll et peu importe qu’il pleuve, fasse beau ou n’importe quoi » a affirmé Slash il y a quelques heures sur son compte Twitter en con concluant son message par un « Merci beaucoup ! » en français s’il vous plaît ! Slash a proposé au public de Clisson le concert qu’on attendait : enthousiaste avec une remarquable qualité d’interprétation. Il n’y a pas a dire, même si les prestations des trois guitaristes actuels de Guns N’ Roses sont parfaitement remarquables, le style de Slash – pourtant non dépourvu de défauts – reste inimitable.
Ah Lamb Of God… quelle tuerie en live ! A la base, sans pluie et dans des conditions météorologiques « normales », Lamb Of God envoie vraiment du lourd sur les planches. Mais si vous prenez en compte le déluge qui s’est abattu sur Clisson quelques heures avant son passage, la boue, le fait que Lamb Of God soit le dernier groupe a passer sur les Mainstages sans oublier la très grande fatigue des festivaliers, après trois jours intenses de musique ,alors vous avez tous les éléments pour imaginer l’atmosphère du show de Lamb Of God au Hellfest 2012. La tension était d’ailleurs palpable avant ce concert car le combo a démarré avec quelques minutes de retard pour raisons techniques. Dans cette optique, seuls les fans les plus hardcore du groupe avaient eu le courage de braver la pluie et toutes les difficultés évoquées plus haut. C’est donc devant une affluence plus faible que les autres groupes, mais importante vue l’horaire et surtout totalement dévouée, que Lamb Of God a partagé ses gros riffs. Slams et pogos auront donné le sourire à Randy Blythe (chant) qui remerciera le public pour sa très grande fidélité. Un très bon concert dans des conditions très dures.
Dimmu Borgir reste lui aussi une valeur sûre en live… quand le son est correct. Et ce ne fut malheureusement pas le cas au début de son set nocturne car le micro de Shagrath ne marchait pas, ce qui a fortement courroucé le frontman ! Piochant judicieusement dans les principaux tubes de sa discographie, Dimmu Borgir a malgré tout impressionné. Son charisme est réel et voir le groupe norvégien sur scène est véritablement marquant car ses membres, naturellement, en imposent. Devant une foule acquise à sa cause et avec des compositions (dont on notera la présence constante de samples), le combo a livré un set cohérent et intense. Les Americains de Biohazard peinent pour leur part à convaincre. Leur son massif est brouillon et seule la batterie se démarque vraiment de la masse. Ce problème n’est, contrairement à un groupe comme Wall Of Jericho, malheureusement pas rattrapé par le charisme du chanteur. Le combo semble d’ailleurs subir une crise de leadership car si Billy (chant/guitare) semble bien s’en sortir vocalement, il ne sait pas fédérer la foule comme son ancien camarade Evan le faisait. Le public se videra en conséquence doucement au fur et a mesure que le set avance. Sans être un ratage complet, le show de clôture offert par les Americains ce soir fut décevant… et la montée du public sur scène ou l’inédit en fin de show n’y changeront rien. Dommage.
Voilà les ami(e)s, vous savez tout (ou presque !) de ce Hellfest 2012. Nous espérons que tous les festivaliers présents cette année à Clisson auront apprécié l’événement, ainsi que la couverture en direct par Radio Metal dont le but était de vous faire vivre le fest comme si vous y étiez, et nous donnons déjà rendez-vous à tous les lecteurs de notre fil rouge pour l’édition 2013. « A l’année prochaine ! »
NB : Le fil rouge de la journée du vendredi 15 juin et du samedi 16 juin est également en ligne. Ainsi que les galeries photos du vendredi, samedi et dimanche.
c’est bien que le hellefest se deroule avant les epreuves du bac , il y a deja assez de trou duc!
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Bonjour,
Quelques images d’ambiance hellfest 2012 sur les adresses ci-dessous :
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,157493.0/all.html
http://www.photo-clisson-getigne.org/index.php?option=com_joomgallery&Itemid=58&func=viewcategory&catid=146
J’avais promis de les faire passer aux photographiés, mais le site prévu à cet effet me fait faux bond.
Merci de jouer les entremetteurs 😉
Olivier
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J’aurais beaucoup voulu voir Blue Öyster Cult et Dimmu Borgir !!
En tout cas merci beaucoup pour ces fils rouges vous faites du très bon boulot !!
Merci.
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Une question que je me suis toujours posée…
Est-ce que ça ba*se sur les festivals ?
Une inconnue sous sa tente, partie faire mousser la bière à l’anis ?
C’est propice à cela, le retour à la boue doit pousser le cerveau primitif de l’humain à s’accoupler non ?
😀
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Biohazard … Ma déception .. la salle presque déserte pour un groupe aussi mortel.. Le départ d’Evan les as tué .. car leur nouveau bassiste ne casse pas trois pattes à un canard .. pas de charisme, chant en retrait..Billy fait ce qu’il peut mais je pense que c’est la fin d’un mythe 🙁
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Il faudrait qu’on me dise pourquoi le Hellfest a toujours lieu juste avant les épreuves du bac.
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Pour avoir des arguments à mettre dans les copies ! J’avais parlé de Metallica et Guns à l’époque … j’ai eu le bac avec mention 😉
Peut-être pour modérer le nombre d’entrées. 112 000 personnes + des milliers de bacheliers français métalleux, ça fait beaucoup à contenir!
Parce que les mômes lors de festival c’est chiant, ça gâche l’ambiance, c’est pas les Solidays quoi ! 😀
fort bien écrit doc ! pendant que metalo chassait les lapins…
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Et la prestation de Mötley Crüe … vous oubliez????
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Je jaugerai bien la nana sur la photo de la « team » avec ma bite.
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délicat ! un commentaire sur l’article peut etre ?
Bon et le reste des news, car le hellfest, on s’en branle.
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ce fest était vraiment bon , mes shows préférés ont été ceux de cannibal corpse , ihsahn , slash , turbonegro , lamb of god , j’ai fais pas mal de découverte aussi je reviens avec une bonne crève à cause de ce putain de temps de merde dimanche soir , j’ai loupé pas mal de trucs mais bon on peut pas tous voir notamment exodus , que nenni je vais me rattraper vendredi soir lors de leur passage a lyon.
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Grâce à Radio Metal, je viens d’apprendre que le groupe Bloodthrone a joué au Hellfest, que Dying Fetus fait du Deathcore et que Despise The Sun est le dernier album de Suffocation. Changez rien les mecs vous êtes toujours aussi drôles !
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Bonjour Megacorpse,
Et merci pour tes remarques.
Nous avons en effet corrigé certaines petites erreurs de fatigue qui se sont glissées dans nos fils rouges – près de 50 heures à la suite d’écriture sur ordi pendant 3 jours tout de même 🙂 – donc c’est bien Blood Red Throne qui a évidemment joué au Hellfest et non Bloodthrone comme nous l’avons écrit. Par ailleurs Blood Oath est bien le nom du dernier Suffocation, tu as raison.
Bon sinon on te fait rire ? Mais en voilà une bonne nouvelle ! Eh bien sache que nous en sommes vraiment heureux !!
En tout cas merci à toi d’avoir suivi notre fil rouge…
Bisous bisous. 😉
Un peu plus embêtant:
« le fait que Lamb Of God soit le dernier groupe a passé » a passer merci 😉
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« pénétrant et laxatif » jamais les 2 en même temps c’est risqué!
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Parlons de « vaseline naturelle » ;
vu sous cette angle, c’est jamais risqué !
Parlons de « vaseline naturelle » ;
vu sous cet angle, c’est jamais risqué !
Soyez prudent. on pourra attendre demain 😉
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On veut connaître la fin !!!
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Eh ben, ça commence fort !
Profitez-en bien de notre part. é.è
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on dirait que le son est pas super qd mm au vu des reports de ce we au hell fest:/