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Hellfest 2012 : le bilan


Ce n’est que face à la difficulté que l’on peut juger la solidité d’une organisation. Les précédentes éditions du Hellfest ont été couronnées de succès grâce à des affiches aussi impressionnantes que diversifiées, une bonne animation de festival, mais aussi grâce à un contexte propice au déroulement sans accroc de l’évènement. Alors qu’en 2007, l’organisation avait été dépassée par des conditions, notamment climatiques, difficiles. Et c’est malheureusement tout ce qui a été retenu de cette édition, malgré une belle affiche et des concerts fabuleux.

L’édition 2012 représentait un défi à de nombreux niveaux. Au delà du changement de site générant automatiquement des données inconnues, de la considérable augmentation du nombre de groupes à jouer, la météo n’a pas été clémente.

Bilan de cette ambitieuse édition 2012.

Lumière sur le Hellfest 2012 !

Nouveau site, nouvelles scènes :

On pouvait craindre que l’agencement par styles des différentes scènes n’incite pas les publics à se mélanger. Cette crainte ne s’est avérée qu’en partie infondée. Il était en effet possible de constater qu’une frange du public avait presque élu domicile sous les tentes à thème pendant la majeure partie des trois jours. Mais peut être est-ce justement, outre les groupes qui y jouaient, cette appropriation des scènes spécialisées par ces festivaliers qui ont donné leurs caractères et leurs ambiances insolites à ces lieux. C’est ainsi que la Warzone, haut lieu d’étrangetés, portait bien son nom par son public violent, voir totalement fou, et la boue qui y régnait à cause d’une citerne d’eau percée. Ou la Valley d’où se dégageait des parfums d’herbe à fumer et où les festivaliers, silencieux, étaient soudainement pris de léthargie, semblant ralentir au fur et à mesure que la journée s’écoulait. Mentionnons également le duo de Temple / Altar, deux scènes partageant le même chapiteau respectivement spécialisées dans le black metal et le death metal. Bien vu, dans la mesure où les publics de ces styles ont souvent également un pied dans l’autre. A chaque fin de concert, il suffisait simplement de se retourner pour voir le groupe suivant sur la seconde scène, sans quitter la tente. Seul inconvénient de ce binôme, les quelques nuisances sonores que pouvaient produire les balances des groupes d’une scène tandis qu’un concert se déroulait sur l’autre.

Chaque scène symbolisait donc une atmosphère forte clairement identifiée qui permettait à chacun de céder à son état d’esprit du moment. Les mainstages proposaient quant à elles le contenu diversifié qui a fait jusqu’alors la force du Hellfest et garantissaient un minimum de brassage des genres et donc d’une bonne partie du public.

En revanche, l’un des inconvénients qui découle vraisemblablement du fait d’avoir dédié quatre scènes à quatre genres distincts est que d’autres genres majeurs se sont retrouvés totalement absents de cette édition du Hellfest. L’industriel ou le metal progressif par exemple. De même, nous avons entendu certains festivaliers se plaindre de voir des artistes jugés d’envergure se produire sur de « petites » scènes (à relativiser) alors que dans d’autres circonstances ils auraient très certainement été programmés sur l’une des scènes principales. Ce fut le cas par exemple de Children Of Bodom ou de Dimmu Borgir. C’est ainsi, également, que les tentes parfois trop petites pour le public de certains groupes se voyaient régulièrement débordées, les festivaliers se trouvant au dehors pouvant difficilement apprécier les concerts. Même si la pluie a aussi pu être responsable de la concentration du public sous les chapiteaux.

Qui dit plus de scènes dit automatiquement site plus grand et surtout plus longs trajets pour se rendre d’une scène à une autre, notamment depuis la Valley jusqu’aux Mainstages. Un mal pour un bien, car le Hellfest a réussi à créer avec ce site une sorte de village dans lequel il est bon de simplement déambuler. A ce titre, on notera l’excellente idée d’avoir créé un havre de paix avec cette belle forêt au sein de laquelle le festivalier pouvait se reposer. L’architecture du Hellfest a par ailleurs été très travaillée au niveau design. Chaque détail, même annexe aux concerts, a été pensé pour donner tout son sens au terme « festival ». Le Hellfest est la grande fête du rock n’roll et ce village abonde d’animations en tous genres : danseuses, personnages sur des échasses, concours divers (comme le concours de double grosse caisse au stand Woodbrass). A l’entrée, un spectacle de pyrotechnie où les flammes étaient déclenchées de manière à produire des rythmes. En levant les yeux au ciel une fois la nuit tombée, on pouvait même voir le logo du Hellfest apparaître. Autant de petits détails qui donnent l’impression, le temps de trois jours, d’être dans un autre monde et en famille : celle du rock n’roll. Atmosphère entretenue par les festivaliers eux-mêmes, aux déguisements en tous genres. Nous avons donc croisé Obélix (sans Idéfix ? Le Hellfest aurait-il une dent contre les chiens gaulois ?), des lapins, des pénis, des Vikings et bien d’autres. Côté public – et c’est la preuve de la réussite du Hellfest à toucher un public large, sortant parfois du cadre du metal – il était possible de voir de tout, des sosies de Kerry King jusqu’aux costards, symbole d’une aire de liberté totale.

Côté agencement pur, le Hellfest a réussi malgré la taille du site, à créer un espace où il est facile de se repérer. Comme ces dernières années, les stands de merchandising et de nourriture avaient une localisation bien définie. Il n’y avait plus qu’à faire son choix. Dommage que le prix de la nourriture soit encore élevé par rapport aux produits vendus. Mais cela reste malheureusement le lot de nombreux festivals, les commerçants répercutant sans doute le prix de la location de l’emplacement sur leurs ventes.

Ozzy Osbourne : l’arroseur arrosé…

Hygiène et propreté :

L’hygiène doit être la première des préoccupations pour un évènement brassant autant de monde sur trois longues journées au bout desquelles – c’est la nature humaine – l’homme finit par faire moins d’efforts. On n’empêchera jamais certains d’oublier l’existence de toilettes passé un certain degré d’alcoolémie et passé un certain temps dans un cadre de festival. Mais il convient d’endiguer ces comportements le plus possible.

A ce titre, l’évènement a été correctement géré, bien qu’un éternel problème de manque de sanitaires subsiste. Les files d’attente pour les toilettes sur les lieux ou pour les douches au camping étaient encore trop longues. Tout comme les points d’eau se trouvaient trop rares ou éloignés de certains endroits très fréquentés (les scènes principales par exemple).

Quant à la gestion de cette météo capricieuse qu’a connue Clisson et rappelant dans une certaine mesure l’édition de 2007, elle a été sereine. Il a plu le premier jour, crachoté le second puis un soleil estival s’est manifesté sur la dernière journée avant qu’une grosse averse s’abatte sur le festival en plein concert d’Ozzy Osbourne. Aucun concert n’a été annulé pour risques liés à l’électricité. Alors que l’on pouvait littéralement nager dans la boue en 2007, cette même boue a été, à l’exception de certaines zones, atténuée. « Le festival a aujourd’hui beaucoup plus les moyens de ses ambitions, donc c’est plus facile d’intervenir face aux conditions climatiques. On est beaucoup plus entourés que les années passées. Mais je dois avouer que ça a été plutôt tendu en début de semaine quand certaines photos ont circulé. Il a fallu réagir vite, grâce à tous nos partenaires et aussi grâce aux chéquiers évidemment, on a réussi à remettre un site propre. Mais heureusement que la météo n’a pas été trop mauvaise. C’était un test pour savoir si le festival avait les épaules pour répondre à des conditions climatiques particulières et […] je suis le premier à être content. » confiait Ben Barbaud.

Michael Kiske contemple le Hellfest.

Presse/photographes :

L’espace aménagé pour la presse était bien agencé et agréable, bien que trop proche des mainstages et donc soumis à un bruit ambiant constant (auquel l’organisation avoue ne pas pouvoir faire grand chose, la totalité du terrain disponible étant occupée), même si suffisamment lointain pour que l’on puisse s’y accommoder. Le staff du Hellfest était disponible pour toutes questions et aucun problème d’ordre technique ou de surnombre. L’espace en question étant proche des backstage, il était également plus facile d’avoir accès aux artistes déambulant sur le site. Le festival a également organisé de nombreuses conférences de presse, initiative louable bien que le résultat se soit avéré décevant au vu du flagrant manque de professionnalisme de certaines personnes qui y ont été conviées, on y reviendra. Comme à l’accoutumée, le carré VIP a eu son lot d’animations exclusives, comme le concert de Dancefloor Disaster, groupe français reprenant des classiques de dance à la sauce hardcore.

Le plus important défaut à déplorer a été l’horaire de fermeture de l’espace presse, à 23 heures, soit trois heures avant la fin des concerts, horaire ayant contraint notre rédaction à trouver une solution de recours pour pouvoir alimenter la couverture en direct du festival.

Le sujet des photographes avait été évoqué lors de la première conférence de presse donnée par Ben Barbaud en mars dernier. Le nombre important de photographes accrédités étend certes l’image du festival mais complique parfois le travail. A ce titre, le système de priorités pour les médias les plus importants, avec deux files séparées, a été très bien géré dans l’ensemble, bien que, dans certains cas, le public avait tendance à se mélanger aux files d’attentes. Le pass prioritaire était indispensable pour garantir les sessions de shoot étant donné la longueur que pouvaient atteindre ces files. Il aurait été cependant bon d’avoir ce système généralisé aux tentes. Des roulements fonctionnels y ont été mis en place mais les temps d’attente pouvaient se révéler très longs pour certains artistes. En revanche, de loin, la plus grande difficulté concernait le show de Dimmu Borgir. Sans doute dû à des restrictions imposées par le groupe, la totalité des photographes, soit une centaine à vue de nez, ont été concentrés dans le pit durant les 10 premières minutes du concert, avec, en plein milieu, des gens (des proches du groupe ? du staff ?) installés dans des transats (précisons qu’il ne s’agissait pas de personnes handicapées) gênant considérablement les déplacements déjà limités. Une situation assez… étonnante, bien que, heureusement, isolée.

Une gestion des photographes encore perfectible donc, même si, très franchement, il y avait déjà largement de quoi faire du bon boulot (comme vous le constaterez très bientôt dans nos colonnes !).

Oh miroir, mon beau miroir, dis-moi qui jouera l’année prochaine au Hellfest ?

Les conférences de presse :

La rédaction de Radio Metal n’a jamais caché son désintérêt pour les conférences de presse, représentant certes un gain de temps pour les artistes et les labels, mais n’ayant un intérêt que très limité pour le journaliste. Il est bien difficile dans ce contexte de développer une complicité propice à un échange intéressant ou d’aller au bout d’un raisonnement. Mais il est aussi du devoir du journaliste de s’adapter aux conditions, d’optimiser ses prises de parole en sélectionnant judicieusement ses questions.

Il est cependant difficile de travailler quand le peu de temps alloué aux journalistes est utilisé par des personnes ne prenant pas l’exercice au sérieux, voire des fans se cachant derrière l’étiquette de journaliste. On a déjà vu plus pro qu’un journaliste se jetant sur les membres de Machine Head à la fin de la conférence pour leur tendre le disque de son groupe. A de nombreuses reprises, les artistes ont semblé mal à l’aise vis-à-vis du niveau des questions posées par certains, quand elles n’étaient pas entrecoupées de silences gênants. Certains comme Slash, Dave Mustaine, Dave Ellefson ou encore Ben Barbaud (à qui certains ont persisté de demander une demi douzaine de fois qui serait en tête d’affiche de la prochaine édition), ont géré cela avec un calme olympien, réussissant même à retourner la situation et à trouver quelque chose d’intéressant à répondre.

Des questions interchangeables (dont certaines ont par ailleurs été posées à chaque artiste), d’un intérêt limité, voire dépourvues de sens qu’un artiste de mauvaise humeur aurait à juste titre pu interpréter comme un flagrant manque de respect. A tel point que c’en était devenu un sujet de railleries entre journalistes, membres du staff du Hellfest et chargés de promotion. C’est à se demander si, Steel Panther, qui a introduit sa conférence par une parodie d’interview, ne l’a pas fait en s’inspirant des questions absurdes auxquelles les membres ont eu droit par le passé. Nous n’avons pas pu résister à la tentation de partager quelques extraits de ces diverses conférences avec vous :

  • A Dave Mustaine (Megadeth) : « Et sinon, tes fans ? » (Réponse : « Euh, quoi ? »)
  • A Machine Head : « Et sinon, les filles ? » (Réponse : « Euh, on aime ça ! »)
  • A Machine Head : « Je n’ai pas compris la fin de ta phrase » (Oui, quelqu’un a bien demandé le micro pour dire ça)
  • A Lynyrd Skynyrd, puis à Megadeth, puis à Slash : « Comment fais-tu tes setlists ? »
  • A Megadeth : « Quelle est la différence entre les fans turcs et les fans européens ? »
  • A Slash : « Qu’est-ce que tu penses de la croisière ‘Monsters Of Rock’ ? » (Slash n’ayant jamais participé à cette croisière et ne comptant d’ailleurs pas y participer à l’avenir)
  • A Children Of Bodom : « Est-ce que vous avez des rêves ? »
  • A Slash : « Comment est-ce que tu composes tes chansons ? »

La boue c’est bon pour la peau. A quand une cure thermale sur le site du Hellfest ?

Epilogue :

En quelques chiffres, le Hellfest 2012, c’était :
– 115 000 festivaliers
– Plus de 500 salariés/techniciens
– Plus de 2000 bénévoles
– 8 millions d’euros de chiffre d’affaires

« C’est devenu une grosse machine, je suis le premier à m’en rendre compte » introduisait Ben Barbaud lors de la conférence s’étant déroulée à quelques heures de la clôture du festival. Un organisateur lucide ayant conscience de la valeur de l’évènement qu’il a créé, dans sa grandeur comme dans ses travers : « On est déjà arrivé à une qualité de projet qui dépasse déjà les rêves les plus fous que j’avais étant môme.[…] La plupart des choses qu’on avait mis sur plan ont l’air de pas mal se dérouler. […]Certainement des petits couacs encore, on fera des réunions de débriefing. […] même si ça s’est globalement bien passé, mon téléphone n’a pas sonné, on a même eu la surprise d’avoir les Guns N’ Roses une minute en avance sur scène. [rires] ». Une analyse juste que partageront certainement les festivaliers : en dépit de certaines imperfections (dont certaines très regrettables comme le manque de toilettes), le Hellfest est médiatiquement un évènement musical majeur au niveau européen et en a parfaitement la stature en termes d’affiche, de festivités, d’atmosphère, mais aussi de gestion : cette édition 2012 s’étant déroulée sans accroc majeur malgré les conditions météo et la dimension inconnue du changement de site. Le festival se place, en termes de retombées économiques, en seconde position derrière Les Vieilles Charrues dans le classement des festivals français de musiques actuelles.

Satisfaits de l’agencement du site et de la manière dont les festivaliers pouvaient transiter d’un endroit à un autre, l’organisation cherchera sur les prochaines éditions à optimiser le festival et à gommer les défauts existants. D’un point de vue purement matériel, l’évènement n’a pas vocation à s’agrandir à court terme. On restera donc quelques années sur cette configuration à 6 scènes et plus de 150 groupes. Ben Barbaud explique à ce titre, qu’au-delà des ajustements nécessaires, le Hellfest va affirmer l’aspect scénographique déjà bien présent sur le site afin d’accentuer encore son atmosphère unique. Atmosphère, malgré l’ampleur du festival, restant humaine et familiale : « Forcément, je suis moins disponible qu’avant. […] On s’est professionnalisés, mais on essaye de rester entre les deux. […] Cette dimension humaine est toujours là, on ne se force pas pour l’avoir. ».

Une atmosphère qui a un prix. Ben avoue : « Je reproche souvent à mes collègues organisateurs de festivals de privilégier les aspects économiques à la fidélisation. C’est un tout, c’est une politique qu’on veut. Cette année, il y a eu beaucoup d’investissements de notre côté et malgré son succès en termes d’accueil, le festival va perdre de l’argent. On a préféré faire en sorte que le public et les artistes arrivent et se disent ‘wow, ils ont encore fait mieux’. On aurait pu mettre un peu moins de décoration, mais je pense que c’est un plus pour le festival, ça fidélise les gens. »

Une philosophie qui porte ses fruits puisque – encore une fois, sommes-nous tentés de dire – le Hellfest fut une réussite. Un festival où il fait bon venir pour son affiche de qualité mais également, de plus en plus, pour son ambiance, son contexte et son décor plus beau chaque année… un peu comme un camp de vacances à vrai dire !

Alors, rendez-vous l’année prochaine !

En attendant vous pouvez (re)lire nos fils rouges complets des trois jours. Comme déjà évoqué, il n’y aura pas de compte rendu à posteriori comme prévu initialement car, au final, tout a pu être traité en direct et en détails sur place. Seuls quelques passages ont été étoffés à notre retour par souci de précision. Ces fils rouges servent ainsi de compte rendu « vivant ». Pour les consulter, ça se passe ici pour le vendredi, pour le samedi et pour le dimanche. Par ailleurs, les galeries photos (un peu plus de 1000 photos tout de même !) sont désormais disponibles pour le vendredi, samedi et dimanche.

Sachez que dans quelques jours les galeries photo des trois journées seront mises en ligne. Patience ! Vos réactions sont les bienvenues en commentaire de ce bilan, mais également ce soir à l’antenne, pour le retour de l’émission Anarchy X entre 20h et 22h. N’hésitez pas à nous appeler au 09 77 21 75 22 ou par skype (pseudo : radiometal).

Wall of death pendant Blood Red Throne.

Bonus : « La Warzone m’a tuer »

La tente Warzone, dédiée au Punk/Hardcore/Crust a pour notre rédaction été un fil rouge d’amusement, tant elle représentait la quatrième dimension de ce Hellfest, dimension dans lequel l’esprit des festivaliers semblait altéré, bouleversant totalement leurs normes de vie. Voici par conséquent une petite liste des comportements que nous avons relevés dans cette toute nouvelle société :

  • Tout d’abord, plastifier son planning hellfest est considéré comme un comportement déviant. En effet, notre reporter Florian s’est fait longuement charrier pour cela par des festivaliers ayant même souhaité se prendre en photo avec lui, tant l’acte semblait exceptionnel.
  • Dans la Warzone, la notion de danger disparaît, puisque l’on peut s’asseoir en chaise de camping à deux mètres de ceux impliqués dans un moshpit.
  • Qui dit « microsociété » dit microclimat. En 3 jours de festival, le sol n’a jamais séché.
  • Les lois de la gravité changent. Il est possible de dormir debout dans la Warzone sans s’effondrer au sol.
  • Ce qui paraît repoussant ailleurs ne l’est pas dans la Warzone. On peut ainsi se mettre à quatre pattes, le nez dans la boue et faire une sieste sereine pendant un concert de From Ashes Rise
  • Le système des valeurs est lui aussi bouleversé. Ainsi, un groupe nommé Intergity peut légitimement lancer des pieds de micros dans le public.
  • La Warzone est un espace de tolérance. Tout le monde y a sa chance. Ainsi, quand un groupe finit son concert trop tôt, on peut parfaitement envoyer le fils de 8 ans d’un des musiciens pour qu’il puisse montrer ce qu’il a appris à son dernier cours de batterie.
  • Alors qu’à l’extérieur, on organise des combats de catch dans la boue, dans la Warzone, on organise des combats de catch dans la boue. Sauf que dans la Warzone, les festivaliers urinent de partout. Par conséquent, ces combats de catch se déroulent dans… Non, je refuse de finir cette phrase.
  • Enfin, et c’est avec cohérence qu’un festivalier a défini l’expérience de la Warzone par l’expression suivante, non dénuée d’un petit clin d’œil historique : « Hellfest m’a tuer ».


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  • Ben non ce Hellfest n’était pas un bon Hellfest.

    C’est devenu trop gros:
    -On se marche dessus
    -on ne voie plus les scènes
    -les parkings sont a des kilomètres
    -les stands de bouffe face au main stage énorme erreur, on mélange les pique niqueurs et ceux qui veulent écouter la musique
    -quasi pas d’endroit ou se poser tranquille pour manger ou discuter

    2011 était limite, 2012 était trop, je suis un vieux con car c’était mieux avant.

  • Breizhwarrior dit :

    Super festival, je n’ai pas eu la chance de faire les éditions précédentes, mais c’était génial, l’ambiance, les groupes, l’organisation, …
    Merci au Staff, à l’orga et tout et tout !
    A refaire l’année prochaine !

  • J’ai fait plusieurs fois le Hell & même le FuryFest de 2004 ou 2005, et je dois dire que cette année c’était énorme encore une fois! Certes toujours quelques petits points a améliorer mais bon il faut se dire que le site a reçu cette année 115000 festivaliers, et même avec le temps qu’on a eu les 2 premiers jours ça n’a empêché personne de passer d’excellents moments, que ce soit sur le site ou encore a l’extérieur!
    Et bien sur une affiche qui a bien envoyé cette année, surtout le samedi & dimanche! (Hatebreed, Wall of J, BLS, August Burn Red etc…)
    Bref, je garde encore une fois un excellent souvenir de ce fest, continuez comme ça les gars!!! Au passage, j’ai eu l’occasion de voir le 3/4 de mes groupes favoris, vous penserez a HELLYEAH l’année prochaine sur une mainstage? 🙂

  • LaPhotographe dit :

    Tout était génial sauf pas assez de toilettes. Cela fait qu’au bout de trois jours, l’odeur est assez violente à certains endroits …
    Vous qui ne peu pas vivre sans avoir votre téléphone collé à votre oreille 24/24 – franchement, c’est trop triste …. c’est comme les gens qui ne peuvent pas vivre sans FaceBook ou leur télé ….
    Pour les douches, je savais que ce serait trop dificile, donc j’ai emmené deux paquets de lingettes Pampers et c’est très bien pour 3-4 jours + quelques bouteilles d’eau est c’est très correcte.
    Et pour les prix – faut pas exagérer – attendez quelques années pour certains, quand vous serez obligés d’emmener vos mômes chez Disney – franchement, là vous allez avoir des prix qui vous dérangent !

  • Juste un petit message à Cid : Ouvre tes yeux !
    L’état des lieux concernant les douches est juste …stupéfiant !
    Si tu n’as vu que 10/15 douches, c’est que…tu n’étais pas au Hellfest ! Perso je dirais une petite trentaine. C’est sûr c’est insuffisant à 10h, mais moi en y allant vers 7h30, non seulement je n’attendais pas, mais je pouvais choisir ma cabine (et jamais bouchée, toujours de l’eau chaude et de la pression). Vu les conditions de sommeil au camping, je me levais, j’allais me doucher, quitte à finir ma nuit tranquillement après !). Idem pour les lavabos, 16 robinets par rangée, 6 rangées, faites la multiplication, ça ne fait pas 25/30 !

    Le seul point noir, et il a déjà été souligné, c’est le fait que la route passant au fond du camping était ouverte, bref, tout le monde pouvait rentrer. Coïncidence ou pas, il y a eu beaucoup plus de dépôts de plainte pour vol dans les tentes que les années précédentes.

    Perso, j’ai un peu regretté le fait que la scène du Metal Corner soit un peu à l’écart.

    Pour finir, il faut bien le dire, la metalsicknessmobile a beaucoup plus de classe que le véhicule, certes sympa et sobre, de Radio Metal ! We are the kings sur les aires d’autoroute !

    Bravo a vous pour le boulot effectué, à bientôt !

  • marion cavalié dit :

    Je suis triste de voir que beaucoup critiquent alors qu’en dépit de la météo,rien ne m’as réellement gênée.il faut s’avoir s’organiser,simplement.
    Quand on se rend dans un festival,il est certain que ce n’est pas la vie de tous les jours et les commodités sont réduites.

    J’ai été satisfaite de voir que malgré des dérapages(defection projetés dans les arbres,et autres Vols dont j’ai ete victime) la plupart des festivaliers était correct.

    Niveau sanitaire,oui c’est vrai, il manquais des points d’eau et les toilettes etaient souvent bondés.mais relativisons,les mecs,c’est un festival^^

  • perso je trouve tout les coms un peu dur quand même, bon les chiottes sanitaires c’était naze c sûr par rapport au monde qu’il y avait et même par rapport aux années passées (douche en sous nombre mais selon l’heure pas de queue, manque de point d’eau), les 6 euros etc… , pour ceux qui se plaignent de la borne SFR, j’ai rechargé mon portable au stand d’accueil du fest où il suffisait d’avoir son chargeur et là quasiment pas d’attente…. pour le reste faut arrêter on a enfin un fest de métal digne de ce nom dans notre cher pays où notre zik a été si souvent mise de côté alors on va se plaindre pour 3 jours où on avait les pompes pleines de boue et où certes il fallait faire gaffe quand on été bourré de pas s’enfoncer à certains endroits !!!!!, puis c’est dans l’esprit woodstock merde, le temps personne le commande pour ceux qui veulent le confort allez à l’hotel ou chez l’habitant , il y en a plein qui l’ont fait c’est un choix après …. je trouve quand même qu’ils ont bien intuité de nous faire des grands feux pour pouvoir se secher ça c’était une bonne idée lol, alors ouais perso j’ai trouvé l’organisation meilleure l’année d’avant le site aussi plus convivial mais on en a quand même pris pleins les mirettes quand on voit dans quelles conditions et le show qu’a fourni Lamb of god …. énorme !!! ils auraient pour le coup merité de jouer avant ozzy qu’on avait vu déjà l’année d’avant et pas franchement convaincant. Voilà mes avis et impressions je trouve que même si pleins de détails pourraient paraitre désagréables pour des « campeurs » ou des festivaliers fan des fest « populaires » genre où on va voir chanter benabiere, pour le hellfest c’est différent, c’est un esprit, c’est roots et ça fait partie du folklore et si on veut rester « propre  » on peu quand même? question de patience lol ….vive le hellfest qui j’espere prendre en compte les remarques .

  • Disincarnate dit :

    Je ne regrette pas d’avoir choisi le GMM !

  • plastifier son planning c est trop pas métacal!! mais TROP PAS !! plastifier des connards en jean slim cest métal par contre. cest pas compliqué

  • Franchement décevant..à part l’ambiance entre « nous » festivaliers..
    Déjà nous savions qu’il pleuvrait : prévoir de la paille pour renflouer la boue créer avec la pluie sur le site.. c’est la base, même au ieperfest ils font ça (sans moyen financier..) ,

    les toilettes : les gens sont de véritables gros porc ! le jeudi soir la moitié des WC étaient bouché,pleins de ….. et j’en passe…pourtant pas compliqué de faire attention mais le métaleux de base est sale c’est pas nouveau..

    Les douches ! mais c’est quoi ce principe ? 6€ ? y’avais 15 douches (elles aussi bouché car pleines de boues..merci d’enlever les bottes pour entrer quand même : aucun civisme acte II…) alors qu’en conférence de presse j’avais entendu (comme tous le monde) qu’il y auraient 70 douches minimum et 100 lavabos.. résultat 10/15 douches et 25/30 lavabos

    les points d’eau étaient dégoutant répugnant ce que vous voulez et l’eau : infecte,

    La nourriture: super de tout ! mais alors faut être riche ou manger des frittes ou des crêpes aux sucres 3 jours car 6€ aussi le repas minimum pour avoir quelques chose de « bon » mais je sais que la location est une mine d’or pour le fest, pas pour les commerçants qui loue ça une fortune ( merci le leclerc à proximité ! )

    idem le camping pour les drogues : a peine installé le jeudi soir on nous a proposé de la mdma.. le mec n’avait bien sur pas de pass..

    et je passe le mix des salles : altar – temple ou le son de la salle altar était juste inodible et quand d’un côté du est dans ton concert, de l’autre tu as les balances … le plus est the valley avec un son vraiment super ! (et la warzone le son sympa , temple aussi…) les main stage : no comment et les groupes se superposant alors que le public de ces mêmes groupes sont les mêmes… c’est vraiment pas réfléchit …

    La bière 2€ les 25cl pour de la Kro coupée à l’eau..
    3€ la grim coupée à l’eau..
    11€ le pichet de Kro et 17 (!!) celui de grim.. franchement un peu cher..

    Baisser vos prix et arrêtez de faire venir des groupes type gun’s and roses ou le show était archi joué et bidon ou même ozzy totalement sans voix et dépassé avec un cachet démentiel..y’a tellement de groupe superbe qui prennent moins et qui cassent vraiment la baraque ! car à ce rythme dans 2 ans le fest coute 200€ les 3 jours..

    En bref : heureusement je n’ai pas payé car c’est ma décéption de l’année, je n’y été pas allé l’an passé et je regrette pas ! cette année je me suis dit que tout ou presque serait corrigé mais…Non … toujours pas au niveau des grands fest Allemand ou US ou même Belge…très loin même

    Ha oui et les bornes téléphone SFR… rechargé votre mobile , alors oui sauf que la majeur partie nous avions des iphone donc avec seulement 6 bornes pour 110 000 festivaliers dont environ 15000 vont vouloir recharger leurs téléphone.. résultat : une queue de plusieurs heures dont certains fou ont attendu !! passant leur fest entre faire la queue et … faire la queue à l’entrée aussi..

    heureusement il y avait des prises dans les douches ce qui m’a grandement aidé à gruger la file d’attente 😉

    voila comment dire les choses clairement d’un fest encore bien loin des attentes !

    Moi je suis déçu et je n’irais plus ! je vais me refaire un rock am ring ou un fest US.. ça me coûterais pas plus cher que le Buisn’hellfest ou Biz’hellfest xD

    • bon, je suis , dans l’ensemble globalement d’accord.malheureusement.
      pour info, 1)les chiotes était vidées 2 foies par jour, il fallait se régler sur le passage,mdr, ce que j’ai presque eu la chance de faire.
      2) camping pour qui? drogués? ,SORT DE TON trou, ta quel age , moi 32 et oui certe ya d’la drogue mais t pas en rêve partie quand même, y’a surtout 85% de mec alcollisés.comme moi.
      3)la bière , t’avais qu’a t’acheter un pichet , le remplir au camping et rentré avec sur le cite , tu peut, nous ont le fait tout les ans.
      le reste ok, surtout pour les balance entre les deux scènes sous chapiteau, children avec un vieux bruits de dimmu, horrible.
      pour finir, destrese, va chier sur la route,lol, et trinque un bon coup, sa passera mieux……….

    • cf FRD : « Les chiottes était vidées 2 foies par jour »…putain, y’a vraiment de plus en plus de cirrhoses au Hellfest ! 😉

    • Roh mais pète un coup là tu va nous faire un avc !
      T’as été dans un festival de musique « extrème » t’as pas été voir la tournée de chatal goya !
      un festoche quel qu’il soit ça se prépare, et c’est tous les mêmes lorsqu’ils sont d’une même envergure.
      tu as été invité, tu n’as pas payé ta place donc t’as même pas eu envie d’essayer de profiter du festival u_u.
      Tu critique tout c’est dingue, rien que pour les bières, qu’est ce qu’il t’empêchait de remplir ton petit pichet de bière avant de rentrer sur le festoche hein ? qu’est ce qu’il t’empêchait de venir avec des bottes (par ce qu’apparemment tu savait qu’il allait y avoir de la pluie, en quoi la drogue te dérange on te la met pas de force en intra veineuse, t’as besoin de ta douche quotidienne, les lingettes bébé te suffisent pas ? . . . . chochotte !!!

      Moi pour ma part j’ai adoré les petits détails comme le stand de bœuf à la broche, la possibilité d’acheter des huitres, le petit bosquet, les fresques derrière les stands merchs et bars, le site bien foutu, le camping plus grand, la double scène altar/temple . . .

      Bon en même temps quand on a vécu celui de l’année 2007 on est prêt pour le vietnam !

  • Quel festival exceptionnel!! Les défauts sont mineurs, à part les toilettes, comparé à la qualité de l’organisation.

    Par contre autre problème c’est les mecs de la sécurité qui se gavent. Le nombre de médiators que j’ai vu me passer sous le nez parce que eux les prenaient. Surtout un en particulier qui te nargue en plus : « J’en prend déjà un pour moi! » ou bien qui se jette sur son collègue quand il s’apprétait à le donner au public pour lui prendre… Enfin bon c’etait mon petit coup de gueule 🙂

  • Pas d’accord : la gestion des sanitaires a été désastreuse ! Dès le début du dimanche après-midi les toilettes sur le site étaient toutes bouchées, répugnantes et totalement inutilisables, obligeant les festivaliers ET festivalières à se soulager dans les buissons.
    La trop grande proximité des sanitaires avec les chapiteaux bleus rendait l’atmosphère nauséabonde durant les concerts.
    Je regrette également la trop grande proximité des baraques à fritures des main stages 1 et 2.
    Le lieu a du potentiel mais il y a du boulot pour le rendre pleinement effectif.
    Mais on y croit !

  • J’irai quand le problème des sanitaires sera réglé. Mais pour le savoir, il faut constater sur place […]

    • Honnetement, on peux chier deux fois sur le week end, dans du praticable (c’est à dire hors du site) et c’est déja pas mal. Mais clairement si le nombre de chiottes doublait, yaurait moins d’engrais dans les vignes.

  • Ah je suis une dangereuse déviante… Moi aussi j’avais plastifié mon programme…

  • En même temps faut pas s’aimer pour aller à un concert de dimmu borgir. Mais alors quand il y a lamb of god en meme temps…….

    • pufff. j’espère que c’est de l’humour a 2 balle….lamb of truc , pantera du pauvre, ouai, a coté un groupe qui a fait découvrir UNE des forme du black metal a la france et au monde. ceux qui les critiques en france en 1994 ne connaissait surement pas grand chose en black car au debut y’avait juste darkthrone, mayhem, enslaved immortal et eux! en france je parle. de toute façon onparle pas de la meme chose , c’est 2 univers bien différent, je comprend que t’ai eu envie de danser aves es agneaux de dieu, moi j’ai préferer,disons , quelque chose ne plus « interne »

  • Salut Metal’O Phil! sympa d’avoir un peu tchatché avec toi entre deux conférences
    je suis aussi soulagé de voir que mes quelques questions ne figurent pas dans ton top 10 des pires (et ça m’a aussi gonflé d’entendre 10X la question sur les éventuels participants à l’édition 2013, ça a pris du temps sur d’autres questions qui auraient pu être plus intéressantes). je suis aussi râvi de voir qu’une réponse à une de mes questions se retrouve cité dans ton article, je suis donc moins quiche que ce que j’aurais pu croire 😛

    en tout cas, encore une excellente édition du Hellfest qui reste un des plus agréables fest auxquels j’ai participé (comprenant le Download, le Graspop, le Wacken, le Metalfest, Le MFVF, et d’autres plus petits comme le Raismesfest ou les Metallurgicales)
    ah bon, il a plu en 2007? je ne me rappelle que des super concerts que j’ai vu moi

  • j’ai passé un bon week end , content de mes découvertes et frustré en même temps d’avoir loupé bon nombre de groupes mais bon c’est toujours pareil dans les fests , il y a des choix à faire.
    et la bouffe chéro comme d’hab sinon rien à dire pour le reste.
    a l’année prochaine peut être…

  • Getcha Pull ! dit :

    vous remarquerez sur la 1ere photo le chanteur de crashdiet (le mec a la crete bleue)!
    Je l’ai rencontré , il est très sympa et après séance photo il nous a proposé de venir faire une fete avec ses amies ! ^^

  • a mon sens le meilleur hellfest depuis le début de l’aventure.

    Le seul hic de mon côté est comme pour beaucoup le problème d’avoir eu 2 scènes sous la même tente … les balances d’un côté quand t’es en plein trip de l’autre ça gâche pas mal ! Et la qualité du son a été limite côté temple pour certains concerts. Il fallait impérativement être bien placé, en plein milieu, pour profiter de cette scène pleinement.

    Pour le reste ce n’aura été à mon sens que du bon, et même du mieux par rapport aux éditions précédentes.

    Pour les sanitaires, j’ai du mal à vous comprendre… je n’ai jamais fait la queue plus de 2 minutes. Évidemment il fallait pas faire la queue aux premières cabines où s’entassaient tout le monde, il suffisait de marcher 20 mètres et d’aller aux cabines du fond qui étaient désertes …
    Les décors étaient splendides, l’espace global très intelligemment pensé, le coin bar à vin / forêt des Ents juste parfait ! Des stands boissons à profusion évitant des queues interminables pour avoir sa mousse.

    Jamais un Hellfest n’est passé aussi vite, diable, vivement l’année prochaine.

  • shouks_gilbert dit :

    2 regrets concernant cette nouvelle édition :
    – avoir raté Steel Panther du fait du décalage du show ;
    – n’avoir vu que Spaceman parmi tout le staff de RM. (Vous bossiez les autres ?).

    Sinon j’ai trouvé le nouveau site bien mieux que l’ancien, bien plus proche du camping.

    Côté souvenirs, 2 médiators : Guns et Megadeth !!!!

  • J’ai été extrêmement satisfait de ce Hellfest… Sauf pour une chose: malgré mon positionnement au premier rang pendant Motley et Ozzy, je n’ai pas pu voir, ni Tommy Lee, ni Geezer Butler, et à peine Slash et Wylde, la faute à un surélèvement trop important, et une avancée de scène trop longue. Tout cela fut bien évidemment très décevant.

    • C’est bien vrai! Même problème pendant Black Label Society et Megadeth. Les scènes surélevées c’est bien mais faut pas exagérer

  • le va-nu-pied dit :

    Pour moi mon trisième Hellfest. Comment beaucoup je dirais qu’il y avait des points positifs et des points négatifs. Pour les points négatifs, il y a le camping: Cette année n’importe qui pouvait rentrer dedans, avec le pass ou sans le pass. Résultat n’importe qui y était. On nous as proposer à dizaine de reprise de la drogue dure. Certes il y en a toujours eut un peu mais pas dans ces proportions. Dommage car à terme cela pourrait nuire au festival.
    Le stand info, était mal placé à mon humble avis car je ne l’ai vu que le samedi…
    Comme vous l’avez dit il y a eut aussi des problèmes de son sur certains concert. Pour Dimmu le son est vraiment nul, mais c’était du à mon emplacement car certain on apprécié le son mais placé à d’autre endroit. La bouffe trop cher sur place mais c’est comme chaque année et pour connaître le prix de l’emplacement de certains exposants cela me choque pas. Enfin manque de sanitaire…

    Ensuite pour les points positifs. L’ambience festive était toujours là. Un site magnifique et bien organisé, facile de se répérer sur place. De magnifiques groupes à voir (ou revoir). De belles découvertes musicales.

    Bref je suis globalement satisfait de ce Hellfest. Juste un dernier point négatif, mais personne n’y peut rien. La flotte sur ossy, ma peau de rêne à mis du temps à sécher le lendemain dans la voiture (surtout que c’était aussi mon matelat de sol pour la nuit…

  • Pendant le concert de Dimmu Borgir, devant la scène étaient installés les PMR (Personnes à Mobilité Réduite) et parmi elles des personnes dont le handicap n’est pas visible! Les PMR ce ne sont pas seulement des personnes en fauteuil roulant… Et ces personnes ont peut être enquiquiné les journalistes, mais on pourrait aussi dire l’inverse… J’y étais, et je n’ai pas vu de transat, mais de simples chaises. Pas mal de PMR étaient contraintes de rester debout étant donné l’étroitesse des lieux, parce qu’il est plus important de laisser la place aux photographes plutôt qu’aux PMR… Bref, espace à agrandir pour l’année prochaine on est bien d’accord 🙂

    • Oui je vois bien ce dont tu parles et on ne se permettrait pas de remettre en cause la présence des PMR. Mais très franchement, on a des doutes quand à certaines personnes dont il est question dans le cas du show de Dimmu Borgir. Après, on peut se tromper et ça aurait moins été un souci s’ils avaient réalisé des roulements comme pour tous les autres concerts pour limiter le nombre de photographes en simultané. Et ceci était surement une exigence du groupe pour laquelle le Hellfest ne pouvait pas grand chose. Mais oui agrandir ou mieux organiser cet espace pourrait être une bonne chose !

    • Chaque PMR peut aussi être accompagnée par une personne donc effectivement dans cet espace très restreint il y avait des personnes qui n’ont pas de problème de mobilité mais qui sont des accompagnants. De notre côté, étant usagers des espaces PMR nous avons aussi fait remonter notre expérience, je pense que cela a été entendu et qu’on peut espérer une meilleure gestion de l’espace la prochaine fois!

  • Merci infiniment… \m/

  • C’était mon 4eme Hellfest consécutif, et sans doute le moins bon.
    Je suis nostalgique de l’ancien site sur beaucoup de points (sanitaires, espace mainstage ect…). Les principales corrections a apporter découlent de problemes lié aux deux nouvelles scènes. Sous la nouvelle tente (Altar/Temple) le son a été plus que moyen durant tout le festival, et les scènes n’étaient pas assez surélevées ce qui gachait le spectacle. Ces problemes sont d’autant plus dommageables compte tenu du calibre des artistes s’y produisant (Amon Amarth, Children of Bodom, Dimmu Borgir…). Il a y aussi des corrections a approter a la programmation, oter les genre black/death des Mainstages est regrettable, surtout quand on voit qu’il y avait plus de monde sous la Temple pour Amon Amarth que devant la Mainstage 2 pour King Diamond, c’est donc la deuxième fois que je renonce a voir jouer le groupe faute de place suffisante sous les tentes et il serait bon que l’orga en tire les conclusion en faisant jouer ces groupes qui drainent énormément de monde sur les Mainstage.
    Malgré tout c’etait la première édition de ce Hellfest 2.0 je serai donc indulgent et je serai certainent de la partie en 2013.

  • IXequilibrium dit :

    J’ai évité inconsciemment la warzone … Bien m’en fasse.

    Les seul défauts de cette édition pour moi furent :

    Le prix (on peut finalement pas leur en vouloir)

    Certains coreux (lancer un mosh pit dans un concert de Behemoth….)

    Les balances pendant une intro de Belenos ou Arcturus sous la tente bleue ….

    Et la distance parking / camping qui était un vrais enfer.

    Sinon en 5 ans ce fut pour moi la meilleure année.

  • Red Hot Chili Peppers @ Lyon
    Queens Of The Stone Age @ Lyon
    Kiss @ Lyon
    Skid Row @ Lyon
    Hollywood Vampires @ Paris
    Depeche Mode @ Lyon
    Scorpions @ Lyon
    Thundermother @ Lyon
    Ghost @ Lyon
    Spiritbox @ Lyon
    Metallica @ Saint-Denis
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