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CR De Festival    Live Report   

Hellfest 2017 : fil rouge de la journée du vendredi 16 juin



Une fois n’est pas coutume, le staff de Radio Metal a pris ses rangers, sa crème solaire et une bonne dose d’endurance pour préparer au mieux la couverture du Hellfest Open Air qui, cette année encore et au grand désespoir des vendeurs de k-way, se tiendra sous une météo des plus torrides. Black, death, thrash, hardcore, hard, prog, doom, sludge, folk, fusion… La recette du festival est comme à son habitude des plus variées et ajustée aux goûts de toutes et tous. D’Aerosmith à Coroner en passant par Les Ramoneurs De Menhirs, notre équipe va tout faire pour vous retranscrire au mieux les faits marquants des dizaines de concerts et l’ambiance qui règne à Clisson Rock City.

Aussi, si les dieux de la 4G s’avèrent cléments et nous laissent faire notre travail, vous pourrez trouver la majorité des informations sur notre site via nos trois articles et également suivre les festivités sur notre galerie Instagram, notre compte Twitter et notre page Facebook. N’hésitez d’ailleurs pas à recharger fréquemment nos différentes plateformes afin de ne rien louper ! Enfin, sachez que ce fil rouge sera enrichi dès notre retour afin de corriger les éventuelles imprécisions et rajouter quelques détails plus ou moins croustillants.

Vous trouverez ici le fil du samedi et là celui du dimanche. Bonne lecture !

Open the gates of hell !

10h28 : Petite mise en ambiance juste avant le concert de Verdun, un spectateur a ramené son propre bang… Pas de doute, nous sommes bien sous la Valley.

10h50 : L’espace VIP a reçu un sacré coup de lifting ! Une magnifique fontaine a été installée, squattée par des sculptures de nazgûl-like. Un grand bar a également été aménagé façon crypte. Y’a pas à dire, ça en jette.

10h55 : Les nouveaux écrans géants (vraiment géants) sont impressionnants et seront probablement très utiles pour les festivaliers de fond de pit. Bye bye la pieuvre.

11h02 : Inglorious et son chanteur Nathan James démarrent les hostilités sur la Mainstage 2. Eux qui avaient ouvert pour Steel Panther il y a peu dégagent toujours la même énergie positive. Les envolées lyriques viennent nous chatouiller les oreilles, entre Deep Purple et Guns N’ Roses, le groupe anglais apporte une grosse dose de fraîcheur alors que le soleil commence déjà à frapper les caboches. Seule ombre au tableau, la guitare lead un peu trop en retrait.

11h15 : Les nordistes de Putrid Offal offrent à l’Altar un death/grind de très bonne facture. Le public, bien que disparate vu l’heure matinale, réagit bien et entame le premier circle pit de la journée ! Les presque trente piges d’expérience des musiciens se voient, le combo sait nous emmener dans son univers à la fois brutal mais jamais brouillon. Une bonne entrée en matière pour les addicts d’extrême.

Nathan James ou l’Axl Rose d’Inglorious

11h23 : Les Montpelliérains de Verdun ont l’honneur d’ouvrir la Valley et sont clairement prêts à en découdre. Bouteille de vodka à la main, les musiciens débarquent sur scène devant une fosse encore un peu pâteuse. Le groupe délivre une musique oscillant entre un sludge/post-hardcore lourd et corrosif, et un doom plus aérien voire planant. Et même psychédélique, appuyé par la prestation du chanteur qui ne manquera pas de montrer à quel point il est perché, jouant à rattraper ses crachats avec la main ou la bouche. Malgré un son qui aurait mérité plus de précision, le set des Français fonctionne sur l’audience et le groupe sort avec un grand sourire et sous les applaudissements.

11h35 : Géniteur d’un excellent black sympho, Deathcode Society prend place sur la Temple. Si le son n’est pas à la hauteur de la musique, le combo compense par une identité visuelle forte : mains écarlates, encapuchonnés et dôtés de masques italiens (blanc pour le chanteur), bien mis en valeur par les effets de fumées, rayons blancs et autres stroboscopes, les musiciens retiennent la rétine. Le chanteur, d’habitude taiseux, annonce l’ouverture du bal de l’enfer et enchaînera avec le titre « Noos » habituellement exécuté avec le chanteur d’Anorexia Nervosa. De « Pandemonium 1.1 » à « Seraphic Requiem », le set embrase les fans qui seront harangués à de multiples reprises. Terrible.

11h47 : Toujours aussi engagé, Sidilarsen relève le défi du concert matinal en ne laissant aucun répit à la fosse (plutôt massive et qui semble un peu impressionner le groupe) qui est prise à la gorge d’entrée par des brûlots indus ultra carrés qui n’ont pas grand-chose à envier aux meilleures formations du genre. Enthousiastes et convaincants, les Toulousains débordent de bonne humeur et ce malgré un son un peu brouillon. En effet, les guitares sont trop mises en avant, reléguant les chanteurs derrière. Mais qu’importe, la Mainstage 1 vient d’offrir sa première claque.

11h59 : Ambiance Lads & Cockney à la Warzone avec The Decline ! qui bombarde le pit de ses rythmes plus binaires que binaires. Entre chants de supporters et pogos rugueux, la scène officielle des crêteux a pris sa décharge de skate punk.

Un festivalier équipé en vaut deux.

12h03 : Accompagné de sa danseuse, Myrath est toujours aussi accrocheur, visuellement comme musicalement, avec juste ce qu’il faut de virtuosité, notamment Anis et ses slap et tapping de basse, mais également Malek au jeu de guitare élégant. Elyes sortira de son clavier pour rejoindre pendant le concert la danseuse et lui-même exécuter quelques déhanchés. Le décor de la tournée est bien là et les jets de fumée sont du plus bel effet. Morgan Berthet, as usual, est une véritable machine de guerre et rend justice à ses fûts et au mélange unique d’influences orientales et de metal progressif. On pourra regretter néanmoins que la batterie soit si en-avant dans le mix. Les nouveaux morceaux eux, prennent à merveille et font office de tubes.

12h11 : Sous l’Altar et venu tout droit de Rotterdam, Sick Of Stupidity offre une prestation brutale et de bonne facture mais qui laisse sur le carreau les oreilles moins habituées. Il faut dire que la musique du combo est pour le moins jusqu’au-boutiste (un pléonasme pour du grind ?) et ne s’appréhende pas facilement en live si l’on ne connait pas déjà la discographie du combo.

12h23 : C’est devant une assistance pour le moins clairsemée que Okkultokrati entame son concert avec une bande-son digne d’une séance d’hypnose. Dès les premières notes du set, le public comprend toutefois que le quintet n’est pas venu l’endormir. Si musicalement le groupe sait varier les ambiances entre titres résolument heavy et d’autres tirant sur le doom/stoner, le son atroce nuit malheureusement beaucoup au concert, notamment au chant, inaudible. On ne peut rien reprocher techniquement au groupe car les musiciens maîtrisent réellement leur sujet mais la fosse se vide encore plus dès le deuxième morceau. Les Norvégiens quittent la scène sans un merci, ni un au-revoir.

12h47 : Il y a foule devant la Mainstage 1. Les t-shirts et les casquettes annoncent la couleur : Betraying The Martyrs is coming. Le groupe déclenche pogos, circle et wall of death, faisant voler des nuages de poussière dans les airs, et pour (la bonne) cause, le groupe est en train de tourner un nouveau clip live. Si tous les protagonistes scéniques se donnent à fond, le claviériste Victor Guillet se détache tout particulièrement, n’hésitant pas à communiquer avec les fans et à quitter son poste pour aller se dénuquer avec ses comparses. Niveau lights et effets de fumée, le résultat est plutôt sympa malgré la lumière de milieu de journée. En bref, un concert foutrement énergique et le premier gros rassemblement devant une Mainstage.

Vent de fraîcheur sur la Mainstage 2 avec Myrath.

13h30 : Sous le soleil écrasant de l’heure de la sieste, le mathcore progressif de Textures offre un bon coup de fraîcheur musicale. Toujours sur le fil de rasoir mais avec une parfaite maîtrise, ils font osciller leur prestation entre la douceur des passages prog avec un chant clair enivrant et les riffs acérés, parfois brutaux, toujours très techniques mais intensément musicaux. Le tout doublé d’une séquence émotion dans laquelle ils annonceront leur dernier passage au Hellfest cette année, le groupe ayant décidé de stopper l’aventure. Un concert qu’il ne fallait pas rater pendant la digestion ! Pour les Lyonnais et Toulousains, ne ratez pas leurs ultimes dates en France…

13h38 : « Hello. Actually, we are drunk ». Au moins, les Californiens de Noothgrush sont francs avec le public de la Valley. Francs, tout comme leur set. Les quatre zicos délivrent en effet un doom/sludge particulièrement frontal, avec des riffs écrasants et un chant haineux (malgré le visage sympathique du vocaliste qui a d’ailleurs un piercing lui traversant toute la narine). Les musiciens sont charismatiques, en particulier la batteuse résolument badass, et ce chanteur qui use ses cervicales au point de s’en inquiéter pour lui. Si une partie du public headbang (timidement), l’audience reste relativement éparse. La digestion n’est peut-être pas compatible avec la musique primaire des Américains.

13h46 : Il fallait bien du technic brutal death grind pour se vidanger les esgourdes. Sous l’Altar, Wormed calme l’audience très vite. Avec un son de batterie identique au studio et un duo guitare-basse très clean, les Espagnols propose un très grand show. La scène fermée permettant un jeu de lumières plus efficace, le groupe bénéficie d’une atmosphère inquiétante renforcée par les yeux étranges au dessus de la scène et les sons de machinerie de pré-morceaux. Sur fond de brutal death du futur, le pit casse des bouches dans la joie. Violent, extrême, explosif et doté d’un son presque parfait : un vrai rendez-vous pour tous les fans de musique (très) extrême. Rien de réinventé, mais des conditions excellentes.

Quand on vous dit qu’il fait beau.

14h11 : Si l’odeur est forte, c’est que Valkyrja n’est pas loin. Dans l’esprit sataniste à souhait, le groupe se rapproche visuellement d’un Watain, visages et vêtements couverts de sang et de crasse. Un black metal fédérateur, invoquant le public à lever le poing en l’air et à se déchirer les cordes, et des musiciens qui se mettent sur le devant de la scène et en imposent. Si l’odeur n’est tout de même pas aussi désagréable que le sang de porc de Watain, les narines en ont quand même pour leur argent. Accrocheur à tout point de vue, les morceaux restent assez classiques mais suffisamment efficaces, d’autant que visuellement le concert est assez gâté en termes de lumière, beaucoup de blancs avec beaucoup de mouvement. Le set est bien mené et xxl, pour un groupe qui se veut crade, la prestation est très propre et finira sur un solo bien heavy.

14h26 : Alors que le soleil est à son zénith sur Clisson, le trio américain d’Animals As Leaders a la lourde tâche de capter l’attention des festivaliers en pleine digestion. La formation entièrement instrumentale délivre un set ultra propre, très carré et exigeant. Le pari est difficile car leur musique n’est pas forcément facile d’accès pour un public plus axé sur le metal pur et dur mais la force de Tosin Abasi & Cie réside dans sa maîtrise technique et musicale sans faille, et surtout dans la variété de ses influences musicales, puisant d’abord dans le progressif entre Dream Theater et Al Di Meola et des sonorités empruntées au jazz fusion, voire aux musiques du monde. Sans vraiment générer l’hystérie du public, celui-ci reste conquis par l’originalité de la musique produite et par la qualité mélodique des compositions. Le défi est relevé haut la main, surtout à cette heure de la journée.

14h34 : Oscillation entre ska punk et pop core sur la Warzone avec les Californiens de Leftöver Crack. Le chanteur sur son Bontempi ressemble a Gilbert Montagné qui sort de cure de desintox, suppléé par une jeune partenaire qui ne sait visiblement qu’hurler les voyelles. Il fait chaud, le pit échange ses fluides. On est bien.

Parce qu’il n’y a pas que la guitare dans la vie.

15h01 : Retour au prog avec Evergrey. Si les collègues d’Animals As Leaders avaient marqué les esprits avec une musique très expérimentale et complexe, les Suédois proposent des compositions plus classiques, malgré des relents heavy voire gothiques. Qu’on ne s’y trompe pas, on reste là très largement au-dessus de la moyenne, Evergrey officiant depuis près de vingt ans dans ce registre. Compositions ciselées aux refrains très travaillés, musiciens au cordeau, les zicos savent varier et gérer les changements de rythme avec brio. Au coin des regrets, là encore un son très brouillon qui saturait au niveau des guitares au point de se transformer en bouillie et la voix de Tom S. Englund parfois totalement vampirisée, perdant toute force et limpidité, elle qui est pourtant si réputée pour son émotion. Le public offrira une belle ovation au groupe en fin de concert.

15h15 : Voici venu le temps de la douceur avec Subrosa. Voix féminines et violons nous accueillent sous la Valley où l’on se serait bien dispenser du « À poil ! » bramé par Jean-Michel Finesse. Car Subrosa, ça s’apprécie et ça se déguste. Sa musique aux élans post-metal joue sur des tons doux et musclés et est emmenée par une section rythmique lourde mais aérée de violons enivrants voire… de tapping à la basse. La voix, elle, peut nous apaiser comme nous provoquer. Si le son est peut-être un peu lourdingue et ne décompose pas assez les instruments, la prestation du groupe est suffisamment rare pour ne pas bouder son plaisir et s’arrêter aux détails.

15h20 : Après plusieurs années d’activité et des prestations toujours très solides (coucou le Deathfest), Exhumed imprègne de sa puissance toute la fosse et déclenche de sérieux mouvements dans le pit. Armé de compositions riches en changements de rythme et fédératrices dans les refrains, Exhumed n’offre pas une minute d’ennui. Il faut dire que le combo n’a pas ce côté redondant que peuvent parfois développer les groupes extrêmes qui confondent double pédale intelligente et bourrinage bas du front. On appréciera par ailleurs l’instant tronçonneuse / boyasses / bouteilles de jack à la main en fin de concert… Subtil comme il faut.

Instant finesse avec Subrosa.

15h56 : Ils viennent de loin, des Iles Féroé plus exactement, mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils sont bien attendus par le public sous la Temple tant il faut slalomer entre les gens assis pour se frayer un chemin jusqu’à la scène, même en venant en avance. Il faut dire que le folk heavy de TYR est des plus fédérateurs grâce à la pluralité des chants assurés par les deux guitaristes et le bassiste faisant de chaque titre un hymne potentiel et forçant le spectateur à chanter avec eux. Leur super pêche (comme dirait l’autre) et leurs sourires, surtout celui du bassiste très communicatif avec le public, contribuent à la bonne ambiance du concert. Néanmoins le combo ne jouit pas d’un bon son, le surplus de basses gâche notamment les mélodies pourtant accrocheuses et cela se fera sentir sur la partie de l’audience aux extrémités de la scène… Cela ne les empêche en rien de propager leur musique épique et de réclamer un wall of death tout aussi épique avant de lancer leurs deux derniers morceaux. La forme y est donc, mais malheureusement pas le son.

16h10 : Côté Warzone, beaucoup de coreux ont choisi l’ombre du bois à la chaleur terrible de la fosse pour suivre de loin Komintern Sect qui peut compter néanmoins sur quelques irréductibles et vaillants crêteux dont la survie relève de la performance.

16h23 : C’est l’un des phénomènes de la scène metal actuel et la foule rassemblée devant la Mainstage 1 ne dira pas le contraire. Avatar débarque sur scène avec un « Hail The Apocalypse » bien énervé, quand bien même la finesse du son n’est pas tout à fait au rendez-vous. L’énergie, elle, est clairement présente avec un frontman (ce clown de Johannes Eckerström) hyperactif, souriant à s’en déchirer les zygomatiques et hurlant toutes ses tripes en growl comme en clean. Unique visuellement, le côté déjanté des musiciens bariolés est purement jouissif à voir. « I want you to look like freaks ! » lâchera le chanteur avant la dernière ligne droite. Compte sur nous.

Johannes Michael Gustaf Eckerström, pour vous servir.

16h48 : Énorme coup de massue sur le Hellfest avec la prestation monstrueuse de Queensrÿche. Malgré un horaire « indigne » de leur talent et de leur carrière, les grands garçons (avec Casey Grillo de Kamelot à la batterie, Scott Rockenfield étant en congé paternité) sont venus donner une leçon de classe et de maîtrise technique pendant trente-cinq minutes qui sont passées bien trop vite. Vocalement Todd La Torre arrive à faire oublier Geoff Tate et musicalement, on frise la perfection. Niveau setlist, le groupe américain a sorti l’artillerie lourde en misant sur ses vieux classiques, avec des titres comme « I Don’t Believe In Love », « Empire », « Eyes Of The Stranger », « Operation: Mindcrime », sans oublier de piocher dans le répertoire de ses deux premiers albums avec « Queen Of The Reich » et « Take Hold Of The Flame ». Gâté par un son aux petits oignons, Queensrÿche a prouvé que malgré ses dernières années chaotiques, il reste un redoutable groupe de scène. Respect.

16h59 : C’est sous une Valley pleine à craquer et sous un tonnerre d’applaudissements qu’Helmet entame son concert. Le metal alternatif de Page Hamilton est efficace, empruntant des influences d’une variété rarement rencontrée où l’on peut retrouver un côté grunge parfois légèrement teinté de hardcore. C’est lourd et mélodique mais parfois un poil brouillon au niveau de la voix. Dommage, cela ternit cette prestation d’un très bon niveau mais le public pardonne sans soucis et le montre aux New-Yorkais qui reçoivent un accueil digne de ce nom.

17h10 : « We are Krisiun, we have returned ! » Ils sont trois, ils sont Brésiliens et ils jouent du death très vite et très fort. « We’re gonna play fast, we’re gonna play hard ! », il n’en faut pas plus pour déclencher dès les premiers accords des circle pit dans l’Altar. Leur passage avec Dark Funeral nous avait déjà laissé d’excellents souvenirs et force est de constater que leur générosité est plus que jamais présente, toujours à remercier ses fans (bardés de drapeaux brésiliens et foutant un beau bordel) durant le concert. Krisiun résume le strict nécessaire de la violence. Une voix rageuse, une basse bien présente, une guitare qui s’offre quelques libertés agréables dans son jeu extrême, et bien sûr, une batterie infernale prouvant une fois encore l’immense talent des Brésiliens aux percussions. « We are Krisiun and we play death fucking metal ! » En effet.

Si Todd La Torre succède dignement à Geoff Tate ? Oh que oui.

17h36 : Après une tournée dans le monde, il est l’heure pour Devin Townsend Project de faire une halte par Clisson. Avec un concert qui démarre un poil en avance durant les calibrages techniques, le chauve de ses dames débarque en plein cagnard sur la Mainstage 1 avec la ferme intention d’en mettre plein la vue et force est de reconnaître la place toute particulière que tient le Monsieur dans le cœur des fans. Toujours plein de second degré avec son public, le Canadien ravit la fosse pendant une heure qui semble beaucoup trop courte. De « Supercrush! » à « Higher » sans oublier « Kingdom », Devin donne de l’amour et de l’humour. Seul bémol, l’enthousiasme du public semble un peu s’émousser sur la fin, peut-être la fatigue qui commence à se faire sentir.

17h58 : Dur de faire face à Devin Townsend… Et pourtant, de l’expérimentation et du bizarre, il y en a aussi chez Dødheimsgard. Les Norvégiens ont commencé dans les années 90 avec un black classique pour virer vers une branche plus avant-gardiste à tendance industrielle. Ils démarrent aujourd’hui leur set sur une introduction hindouiste qui durera quelques minutes, histoire de poser l’ambiance. Le chanteur guitariste et frontman du groupe a un look pour le moins improbable, peinturluré façon hindou (point rouge sur le front inclus), usant du signe du diable (pouce, index et majeur joints) et fixant le public souriant gaiement pendant quelques minutes. Il semble à la fois totalement heureux et totalement flippant… tout comme le bassiste au visage jaune et écarlate. L’autre guitariste et le batteur sont eux complètement en noir, des habits au corpse paint, visage fermé. Étrange, c’est ainsi que l’on pourrait résumer la prestation qui prendra sur une petite partie du public seulement. Pourtant les musiciens exploreront des morceaux du répertoire récent, comme des plus anciens de l’époque Fenriz tel que « Midnattskogens Sorte Kjerne ». Le chanteur se met complètement en scène, semblant littéralement péter un câble et abusant de gestuelles improbables comme marcher à quatre pattes en tirant la langue (ça il aime, vraiment). Un show peut-être incompris, à considérer qu’il y ait des choses a comprendre dans cette folie ! Une musique à la fois riche et dense.

18h15 : Ça punkouille avec The Bouncing Souls en Warzone à grands coups de « ohoh » repris en chœur par la fosse. C’est mignon. C’est propre. Mais ça manque quand même un peu de poils.

#vip #plouf

18h49 : N’ayons pas peur du kitsch, allons-y même franchement. Car avec le heavy de Powerwolf, tout y est réuni. Le corpse paint noir et blanc, le micro-épée, l’aigle sur le clavier, un premier fond de scène avec ce qui semble être un cimetière abandonné et un deuxième avec un loup curé, et des thèmes détournés comme la résurrection du christ. Diantre. Musicalement, les refrains sont faciles à reprendre et particulièrement entêtants, les solos de guitare bien sentis, les notes de clavier rafraîchissantes et les montées en puissance multiples. Difficile de rester complètement impassible face à cette recette redoutable. Les musiciens communiquent bien, posent toutes dents dehors, arpentent la scène, bref, ils font le show, à l’instar de Roel Van Helden qui a un clavier de chaque côté de la scène, et Attila Dorn harangue fréquemment la fosse à chanter avec lui. Un show heavy, bien taillé en somme, qui ravira le public présent. Nous pourrons même apercevoir une slammeuse en fauteuil, ce qui fait plaisir à voir. Le combo finit par la mythique « We Drink Your Blood », en apothéose.

19h02 : Une Valley blindée et une odeur de Marie Jeanne dans l’air, le doute n’est pas permis : un concert stoner va débuter. Et quel stoner. Red Fang balance son rock ‘n’ roll lourdingue devant une populace pressée bien comme il faut et jouasse de faire régner le boxon à grands coups de pogo. Si le groupe n’a rien à se reprocher et est très énergique, la présence (trop ?) massive de festivaliers sous la tente rend la musique du combo presque étouffante et du coup un poil ennuyante si l’on est mal placé. Mais qu’à cela ne tienne, les fans sont conquis et le groupe peut se réjouir de voir sa communauté s’agrandir d’année en année.

19h34 : Grosse claque sur Tagada Jones… Les festivaliers étaient venus en masse soutenir le combo rennais, l’accès à la Warzone était difficile mais autant dire que ça en valait bien la peine. Dès le début avec une intro clin d’œil au discours de Macron, le groupe transcende le pit, Niko se déchaîne comme un forcené et dédiera notamment le morceau « Je Suis Démocratie » à Charlie Hebdo, aux victimes du Bataclan et plus largement à toutes les personnes tombées dans les attentats. Le concert s’achèvera par « Mort Aux Cons » avec une fosse complètement acquis à sa cause.

Loin du bruit et de la fureur.

19h42 : C’est un Al Jourgensen très en forme qui fait son apparition ce soir. Si l’on pense que le personnage est à l’image de sa musique sur album, c’est-à-dire brutale et parfois froide, on se trompe totalement. Il apparaît chaleureux et attentif à toutes les réactions de son public qu’il sollicite régulièrement. Celui-ci, forcément, apprécie et en redemande. C’est une véritable déferlante d’énergie industrielle qui s’abat sur la fosse de la Mainstage 1 avec Ministry. On y voit même des fauteuils roulant en lévitation ! Au programme, des tubes, des tubes, des tubes : « Psalm 69 », « Bad Blood », « N.W.O. » ou encore « Just One Fix » ! Belle leçon de musique pour un groupe qui attire un public plus qu’éclectique en terme de tranches d’âge : de 7 à 77 ans, ce n’est pas qu’une expression…

20h39 : Les Géorgiens de Baroness prennent possession de la Valley devant un pit grassouillet et déjà acquis à leur cause. Malgré un son très lourd, Baroness sait aussi varier les plaisirs en proposant des ambiances très planantes, voire complètement psychédéliques qui se marient parfaitement avec le sludge. Les harmonies vocales sur les refrains sont maîtrisées au poil et Baroness s’accordera aussi quelques titres instrumentaux qui mettront bien en avant leurs qualités de composition. C’est une assemblée repue par cette heure de concert, très bien sonorisée, qui quitte la tente en offrant à Baroness une ovation toute méritée.

20h47 : Les membres de Cryptopsy nous emmènent dans leur univers death technique et brutal qui tient toutes ses promesses. Force est de constater que leur concert n’attire qu’un public d’aficionados du groupe et de ce style puisque l’Altar n’est qu’à moitié pleine pour la prestation des Québécois. Est-ce la voix si particulière du chanteur qui repousse les curieux ? Malgré le public peu fourni l’ambiance est palpable et le groupe, qui bénéficie d’un son au point, communique aisément avec lui, distillant une prestation de bonne facture sans la moindre faute, fort des années d’expérience qu’il a accumulé.

Remède anti-sécheresse.

21h02 : Ah, qu’on aurait souhaité que Behemoth « subisse » le même traitement qu’Emperor, déplacé sous une tente… Car si le soleil disparaît petit à petit, nous ne sommes pas tout à fait dans les conditions parfaites pour assister à un concert de Nergal et ses comparses. Surtout quand il s’agit de jouer une merveille du black death comme The Satanist… Mais il serait exagéré de faire la fine bouche. La pause Me And That Man est finie. Il est temps de reprendre le corpse paint, le growl et les mises en scène ténébreuses ! Grand backdrop blanc, pieds de micro forgés en autel, crachat de sang dans la fosse, pluie de confettis noir juste avant « O Father O Satan O Sun » et effets pyrotechniques : le public a tout de même sa dose de grandiloquence. Inferno derrière sa batterie est d’une rigueur et force toujours aussi impressionnantes. Carrée, précise, la prestation du groupe est irréprochable. Comme Nergal le chante si bien : « I am yours. In euphoria below. » PS : Carton rouge cependant à Jean Michel Licorne qui trouve super cool de faire le niais tout le concert durant.

21h45 : Ont-ils encore du souffle ? Ça se discute mais de l’énergie ça oui. Ils tournent sans arrêt mais Les Ramoneurs de Menhirs créent toujours l’événement. Quand bien même la Warzone a été nettement agrandie, la fosse est maintenant pleine à craquer et un joyeux bordel y sévit pour la venue des vétérans du punk ! Difficile d’accéder au site, la majorité du concert est à regarder sur écran géant, dans cette scène qui ressemble désormais à une véritable arène. Deep Purple a beau s’entendre de loin, les Bretons n’ont pas l’intention de se laisser marcher dessus. Trompettes, orchestre de cornemuse et clarinettes, difficile de ne pas se prendre la Bretagne en pleine tronche, notamment quand le groupe en vient à parler de galettes. Vu, revu et rerevu. Mais toujours aussi efficace.

21h47 : Dix minutes avant le début de Belphegor, la fosse était dangereusement désertique… Le temps pour ceux qui ont savouré Behemoth de faire le trajet entre Mainstage et Temple. Il faut dire que les Autrichiens opèrent dans le même style que leur confrère polonais, à savoir le black death (de qualité). Un concert de Belphegor suit globalement souvent la même trajectoire et celui-ci ne déroge pas à la règle : les musiciens arrivent sur un sample puant l’ambiance occulte, le décor est macabre à souhait et il est beaucoup question de Lucifer. Helmuth s’adresse ensuite à ses disciples avec sa voix d’outre tombe pour annoncer les titres puis le combo enchaîne les morceaux plus malsains les uns que les autres. Aujourd’hui il ne sera cependant pas question de pyrotechnie mais simplement de quelques effets de fumée et d’un lightshow principalement rouge et violet, amplement suffisant pour instaurer l’ambiance désirée. Malgré une prestation carrée (classique, mais carrée) et un son correct, le groupe ne semble pas avoir attiré énormément de curieux, mais pour les fidèles, une belle messe a été prononcée…

Envie d’un souvenir à vie du Hellfest ?

22h21 : Les Anglais de Deep Purle sont très en forme ce soir ! C’est une prestation qui peut être qualifiée de « sans surprise » pour la partie instrumentale mais Gillan quant à lui nous offre ses meilleures vocalises et une prestation très agréable. La foule est ravie et ça danse jusque dans les coins les plus reculés où la musique de Deep Purple se fait entendre. Un bon nombre de classiques tels que « Lazy », « Strange Kind Of Woman » ou l’incontournable « Smoke On The Water » ressortent naturellement et de la plus belle des manières, mais aussi quelques titres des deux derniers albums qui s’insèrent sans difficulté dans la setlist. Une fois n’est pas coutume, le public assiste à des démonstrations de virtuosité de la part de Steve Morse et de Don Airey tout au long de la prestation. L’avis général est unanime (le chanteur de Deathcode Society nous dira la même chose), c’est probablement là l’une des meilleures prestations de Deep Purple depuis longtemps.

22h54 : Faire du neuf avec du vieux, Obituary a prouvé qu’il savait le faire avec son dernier album éponyme. Plus de trente ans de carrière et pourtant le « death old school » des Floridiens vieillit peu et ne perd visiblement pas en popularité si l’on en croit la foule présente sous l’Altar. Mais attention, le death ça se joue fort… Et là, ils le jouent très (trop ?) fort. Le son n’est pas brouillon mais le volume est vraiment élevé par rapport à la normale, même si ça ne semble pas faire fuir la fosse. Les musiciens ne semblent pas vraiment engranger les rides (peut-être quelques kilos en revanche) vu leur prestance scénique et leurs compositions ravageuses indémodables. Au final, ce sont les cultes « Don’t Care » et « Slowly We Rot » qui auront l’impact le plus important sur les festivaliers (évalués en unité de force du headbang) et qui achèveront le set. Définitivement, Obituary tabasse toujours.

23h10 : C’est une expérience très particulière que la fosse vient de vivre dans la Valley avec le concert d’Electric Wizard. D’emblée c’est une ambiance d’orage qui annonce le groupe avant qu’il n’apparaisse dans la pénombre et toujours éclairé de dos. Leur musique d’une lourdeur et d’une noirceur malsaines se suffirait à elle-même, mais le groupe a décide d’emmener tout le monde dans une sorte de transe hypnotique, aidé par un film diffusé en arrière plan aux thématiques un chouilla dark : SM, mutilations, vampirisme, hells angels et explosions nucléaires. La base. Ces images qui semblent sorties d’un film underground anglais sont autant de prétextes pour distiller la musique qui allie doom et stoner avec réussite. Le rythme s’accélérera réellement sur le dernier morceau délivré tout en puissance avec cette fois des images psychédéliques de kaléidoscope qui mettent le public de la Valley en transe. Dommage en revanche que le mixage des voix ait été aussi mauvais, car il aurait fait passer ce concert de très bon à mémorable.

Lemmy is watching you.

23h40 : Côté Sabaton, prestation sans surprise qui saura ravir les fans venus en nombre pour le concert des Suédois. Comme annoncé lors de la sortie du centième numéro de Metallian, le fan Laurent qui a gagné le concours est venu interpréter le morceau « Swedish Pagans » sur scène avec le groupe. Et le moins que l’on puisse reconnaître, c’est que le bougre s’en sort avec les honneurs, avec le public derrière lui pour le mettre en confiance et l’acclamer ! Toujours un plaisir de retrouver Sabaton sur scène qui use de sa bonne humeur, de son énergie débordante et sa scénographie qui en met plein les yeux (écran, lumières flashy, le tank et son canon protubérant…) pour rallier le public à sa cause.

00h04 : La nuit est tombée sur Clisson et après un excellent concert d’Obituary sur l’Altar, c’est bien Marduk et son black metal qui vont assouvir le plaisir des rescapés. Après plusieurs concerts en Europe et notamment en France, le combo suédois revient conquérant au Hellfest avec une setlist mixant le dernier opus Frontschwein et les anciens albums. C’est d’ailleurs sur le morceau éponyme que le groupe rentrera sur scène devant une Temple peu remplie mais qui répondra présent aux appels du groupe. Au menu, une seule guitare pour satisfaire la mélodie et la saturation puissante et une basse bien raccord. Le batteur fera trembler les tripes de la fosse tout le long du set avec ses blast beats dévastateurs pendant que le leader s’égosillera, toujours courbé devant son micro. En patron, Marduk fait parler son expérience de la scène pour varier morceaux ultra black sans concessions et chansons plus appuyées mélodiquement. Sur fond de couleurs très sombres et chaudes, les musiciens envoient un message et rappellent qu’il ne faut pas les oublier. Enfin, pour conclure, le cultissime « Panzer Division Marduk » résonnera sous la Temple.

00h56 : Rob Zombie semble un peu essoufflé en début de set, quoi que moins qu’en 2014, mais très vite la machine va s’emballer… « Superbeast », « Get High », « Living Dead Girl », « Scum Of The Earth », « More Human Than Human », « Hey Oh, Let’s Go » des Ramones, « Thunderkiss ’65 », « School’s Out » d’Alice Cooper, « Meet The Creeper »… Les tubes s’enchaînent avec un très bon son et dans un décor et une débauche de détails visuels plus marquants qu’en 2014, d’autant qu’ils jouent cette fois en nocturne, permettant de déployer toute l’artillerie en lumière vives et colorées. Entre les aliens gonflables balancés dans le pit, le pantalon moulant à paillettes, John 5 et ses dents multicolores sous son voile noir de mariée, la pluie de confettis, les drapeaux français en guise de capes, la pyrotechnie sur « Dragula », les extraits horrifiques en fond… La fosse, qui commence quand même à fatiguer, ne semble plus savoir où donner de la tête. En somme, une véritable épilepsie rétinienne pour transcender la musique tenue de main de maître par le combo, les zicos n’hésitant pas à changer de poste de temps à autre. « I’m your friend, Mister Zombie. Good night! »

Envie d’un bain de minuit ?

01h07 : C’est aux Américains de Monster Magnet que revient le privilège de clôturer la journée dans la Valley. Si Electric Wizard qui les a précédé sur scène avait joué un doom très contemplatif et hypnotique, Dave Wyndorf et sa bande, eux, attaquent leur set pied au plancher. Et c’est auprès d’un public conquis et acquis d’avance qu’ils déroulent une performance très carrée malgré un son parfois brouillon et un peu gâché par l’écho excessif mis sur la voix. Là encore, Monster Magnet a recours à des clips et extraits de films assez sombres (guerre au Vietnam, apocalypse nucléaire…) pour plonger au mieux dans les thématiques abordées. A noter que comme souvent avec le groupe, le concert se poursuit dans une ambiance très enfumée et planante, ce qui n’empêche pas les fans venus en masse de passer un bon moment et de remercier le groupe comme il se doit.

01h22 : Autopsy, bien qu’étant une formation à l’histoire un peu instable et tournant peu, reste pourtant une référence du death metal americain au même titre qu’Obituary ou Cannibal Corpse. Malgré l’absence notable de public (déjà positionné pour Alestorm), les Californiens se donnent à fond et les riffs old-school puissants, saccadés et techniques ravagent l’Altar. Un show homogène et brutal qui aurait mérité plus grosse audience.

01h54 : Dire que les Écossais d’Alestorm étaient attendus au tournant relève de l’euphémisme. Preuve en est les nombreux pirates croisés sur le site, impatients de retrouver leur groupe déjà de passage à Clisson en 2015. Malgré l’heure très tardive, les forbans et autres amateurs de pouet metal sont très nombreux à s’être massés dans la Temple, mais aussi très largement au dehors ; peut-être qu’une Mainstage aurait été plus approprié pour accueillir le groupe et ses fans. Même si l’on ne peut pas franchement dire que leur musique se distingue par son originalité et sa finesse, la bande de Christopher Bowes a fait le boulot en balançant un concert digne d’une fête foraine avec en prime des extraits de leur tout dernier album pour sustenter leurs fans. La fête au village en somme.

Retour nocturne au campement.

02h04 : Fin de l’acte I dans la Warzone avec l’un des pionniers du punk : The Damned. Accueilli par un « Fuck Brexit! », le pit sait à quoi s’attendre. Les Anglais qui avaient ouvert de nombreuses fois pour Lemmy & Cie n’oublieront pas de rendre hommage à Motörhead entre deux insultes à la musique actuelle « Quand on a commencé, c’était avant la musique de merde, avant Coldplay ! Quand on a commencé, c’est pas le punk rock qui était à la mode, mais le disco ! » Bref, The Damned a le cuir tanné par les années et le fait savoir. Et pourtant, les bougres ne manquent pas d’énergie. Entre le claviériste toujours aussi fou bougeant de partout, quittant son poste pour danser sur scène, le guitariste muni de son célèbre béret haranguant le public et le chanteur à la voix fédératrice tout de cuir noir vêtu, n’hésitant pas dans un certain dandysme à venir chatouiller le drapeau anglais qui se balade dans les premiers rangs depuis le début… Si la Warzone s’est un peu vidée en cette toute fin de soirée, les purs, les durs, sont encore là et disposent de plus d’espace, ce qui rend probablement leur concert plus respirable. Belle fin de journée à la Warzone malgré les problème de larsen sur ce dernier jet.

02h15 : Les membres d’In Flames offrent comme à leur habitude une prestation vivante et de très bonne facture. Malheureusement cette performance qui clôture la première journée sera entachée par un son très moyen, les basses surchargées dégueulent et dominent complètement la voix d’Anders Fridén. La soirée se conclut donc en demi teinte sur la Mainstage 2 avec la prestation pourtant attendue du groupe qui avait fait forte impression lors de son dernier passage au Hellfest. Le public sera quand même au rendez-vous, en particulier lorsque résonne le hit « Only For The Weak » où il se met immédiatement en ébullition, et fera avec la qualité sonore limite, remerciant chaleureusement la performance des Suédois qui s’achèvera dans un « Take This Life » fédérateur.



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