L’exposition du metal à la télévision est un sujet particulièrement sensible pour les fans de notre style musical. Car trop de stéréotypes, clichés et amalgames sont généralement véhiculés sur le petit écran lorsqu’il s’agit d’évoquer le metal. Des reportages qui donnent souvent une vision réductrice de ce mouvement musical… quand ils ne tombent pas carrément dans le sensationnel du type « Emma a 15 ans. Elle se scarifie et écoute Marilyn Manson. Comment font ses parents pour remédier à tous ses problèmes ? ».
Malgré tout, avec le temps, certaines choses ont évolué positivement. Le Hellfest, premier festival de metal en France, en est un bon exemple. Bien sûr, certains jusqu’au-boutistes anti-Hellfest tentent de faire du bruit dans leur coin… mais nos amis de Clisson ont su relever leurs principaux défis : montrer que le metal pouvait susciter un enthousiasme indéniable (80 000 personnes sur trois jours cette année) et que le public familial du Hellfest ne se rendait pas à Clisson pour la bagarre. Ainsi, même si ce combat des idées ne s’arrêtera pas de sitôt, l’image du Hellfest auprès du grand public et des politiques (merci Patrick Roy) s’est considérablement améliorée d’où des mises en avant médiatiques plus conformes à l’esprit du festival. Pas étonnant alors que ce dernier remercie sur son site Yann Barthès et le Petit Journal (Canal +) pour avoir compris ce qu’était le Hellfest Open Air, un rassemblement bon enfant où le public se retrouve en toute amitié pour partager un bon moment musical.
Dans cette optique, mardi 2 août à 23h30 sera diffusé un reportage sur France 4 intitulé « Hellfest : le metal expliqué à ma mère ». Ce documentaire dure une heure et est présenté par le journaliste et humoriste Thomas VDB (pour Vandenberghe). Ce dernier s’est rendu à Clisson cette année pour ressentir l’ambiance du festival et faire en sorte que son reportage donne une image la plus fidèle possible de l’événement. Il fallait donc s’entretenir avec Thomas pour comprendre l’origine de ce documentaire et son objectif.
Interview.
Radio Metal : « Hellfest, le metal expliqué à ma mère » est le nom du documentaire que tu vas présenter sur France 4 le 2 août à 23h30. Forcément, quand on voit le titre, on se dit que ce documentaire à une vocation pédagogique. Confirmes-tu le propos ?
Thomas VDB : Un petit peu, même si ce n’est pas une conférence sur le metal. L’idée était d’utiliser le décor du Hellfest pour montrer la « faune metal » dans ce qu’elle peut avoir de plus bigarrée, de plus originale pour le dédiaboliser auprès du grand public. Sachant que j’utilise l’argument de ma mère qui, quand j’étais petit, me disait lorsque j’écoutais du metal : « ah mais c’est horrible ce truc, il ne chante pas, il gueule ! ». J’utilise le fait de m’adresser à ma mère pour dire que je m’adresse aux gens en général, à un public plus vaste dans le but de dire : « N’ayons pas peur des hardos, c’est des gens des plus gentils ».
Comment as-tu procédé pour réaliser ce documentaire ? Quel a été ton objectif initial ?
L’objectif a été d’utiliser toute la matière que me proposait le Hellfest, en parlant des légendes du metal puis des groupes moins connus mais qui sont toutefois appréciés des spécialistes. Pour dresser un portrait de ce genre de musique (sachant que le metal en soi, c’est déjà cinquante genres de musiques, cinquante étiquettes), je parle en spécialiste parce que nous connaissons la différence entre le hard FM, le power metal, le death et le grind. L’idée était donc d’utiliser tout ce qu’il y avait dans la programmation du festival pour dresser un portrait le plus exhaustif possible (car comme dit plus haut ce n’est jamais exhaustif..) de ce genre de musique en moins d’une heure. Et puis évidemment que ce soit fait de façon un peu marrante parce que je n’aime pas les trucs où c’est chiant !
Tu parles de l’idée en tant que telle mais, justement, est-ce toi qui l’as eue ?
Alors pour être honnête…
Sois honnête Thomas, car nous sommes sur Radio Metal et nous avons un désir d’honnêteté avec nos lecteurs ! (rires)
Je vois, c’est bien ! (rires). Alors oui, pour être honnête, ce n’est pas moi qui ai eu l’idée. Enfin… j’ai eu l’idée du titre et c’est moi qui ai écrit les idées pour la réalisation du documentaire. Mais en fait, à la base, lors de la dernière apparition à l’Assemblée nationale de Patrick Roy peu de temps avant sa mort, il a apostrophé Frédéric Mitterrand en lui disant : « Il n’y a pas assez de metal à la télévision française ». De là, Frédéric Mitterrand à parlé au boss de France Télévisons, qui a parlé à une boite de production avec laquelle je travaille énormément. Cette dernière m’a appelé en disant : « On a besoin de quelqu’un pour faire un doc sur le metal ». Ils voulaient à ce moment-là utiliser mon second degré, mon côté un peu décalé pour que ce soit un truc qui soit visible du grand public sans pour autant que ce soit quelque chose qui tourne le metal en dérision. J’étais d’ailleurs bien mal placé pour faire un truc pareil ! Car c’est un genre, que j’ai peut-être plus écouté que je ne l’écoute maintenant, mais en tout cas que je connais assez bien. C’était pour faire quelque chose qui soit à cheval entre le journalisme et, c’est un peu péjoratif de dire ça, mais le « potache », on va dire. Comment rendre télévisuelle une heure sur le metal sur France Télévisions, en bref. Le documentaire répond par conséquent à la demande de Patrick Roy qui a été faite à l’Assemblée nationale début mars.
C’est donc France Télévisions qui a joué le joué le jeu en validant la demande de Patrick Roy et cela n’a donc rien à voir avec l’émission musicale que tu animeras à la rentrée sur France 2 qui sera, elle, plus orientée variété ?
Ça n’a absolument rien à voir. L’émission de France 2 passe d’ailleurs par une autre boite de prod et c’est une émission où je vais lancer des sujets journalistiques sur la musique française. Ça va aller de la variété au rock français. Par contre je leur ai dit : « Attention, ne comptez pas sur moi pour dire que Michel Sardou c’est génial et que j’adore Grand Corps Malade ». Bon, mon premier spectacle se moquait pas mal de la chanson française et je leur ai donc dit que je n’étais pas le mieux placé pour faire un truc de variété, mais ils m’ont répondu qu’ils voulaient un truc décalé. Je leur ai donc écrit un pilote d’émission dans lequel je me moque gentiment (je dis bien gentiment car ce n’est pas méchant), mais dans lequel quand je lance un sujet sur Grand Corps Malade, au lieu de dire : « Ouais c’est l’inventeur du slam » (ce qu’il n’est pas d’ailleurs) j’aime mieux faire un truc genre : « Grand Corps Malade n’est pas le premier chanteur à marcher avec une canne, juste avant lui il y avait untel, untel et untel ». Je vais faire un truc décalé et des journalistes se chargeront de traiter ça de façon journalistique.
Parviendras-tu tout de même à parler du metal sur France 2 dans cette émission ou alors ce n’est pas du tout l’objectif ?
Si j’y arrive c’est cool mais je ne pense pas que c’est l’objectif de France 2. Par contre chaque fois, ils me demandent à la fin de faire une recommandation CD/DVD/concert et je leur ai dit : « Là je vais être obligé de faire un truc à moi. Si vous voulez que je recommande des CD/DVD/concert, ça ne va pas être Francis Cabrel à Toulouse ». Là par exemple, dans mes recommandations concerts il y avait Cannibal Corpse. Dans l’émission je vais lancer des sujets sur Cabrel, Georges Brassens et à la fin je vais dire : « Mais si vous aimez la musique qui gratte un petit peu les tympans, je vous recommande le concert de Cannibal Corpse » juste pour le plaisir de dire « Cannibal Corpse » à l’antenne de France 2. Mais je ne sais pas quelle sera ma marge de manœuvre sur le sujet…
Si on en revient au documentaire qui sera diffusé sur France 4 ce mardi, est-ce que le choix de se focaliser, non pas sur le metal en général mais sur le Hellfest en particulier qui est devenu un événement incontournable, était également une idée de Patrick Roy ?
Je ne peux pas te dire. Je sais que Patrick Roy était présent au Hellfest l’année dernière mais je pense que c’est un peu plus opportuniste que ça, sans vouloir insister sur le côté péjoratif du mot « opportuniste ». France Télévisions, voulait assez vite diffuser un truc qui soit sur le metal et je pense qu’il aurait été bien plus compliqué et onéreux de réaliser un documentaire sur le metal sans le Hellfest. Là par exemple je rencontre Rob Zombie et Phil Anselmo et sans le Hellfest il aurait fallu que j’aille à Los Angeles et à la Nouvelle-Orléans. Il y avait un côté pratique avec le fait d’aller au Hellfest car nous savions qu’il y aurait plein de trucs à disposition : des groupes connus, des groupes moins connus, des fans, Ben Barbaud (ndlr : le programmateur du Hellfest)… Beaucoup de mecs qui sont spécialisés dans le truc pour pouvoir nous parler. On s’est dit : « il y a quelque chose à faire sur le metal, il y aurait moyen de faire un documentaire d’une heure si on allait au Hellfest ».
Comme tu es journaliste, tu sais qu’aujourd’hui le metal n’a pas d’exposition médiatique de grande envergure en France (pas de radios FM ni de chaîne de télévision spécialisée). Est-ce que selon toi, le documentaire que tu animes participe à la reconnaissance du metal ? Et si oui, es-tu satisfait de participer à un tel projet ?
Je suis déjà satisfait parce que je suis très content du doc qui, je pense, est marrant et instructif. Et parce que d’autre part France 4 m’a sollicité il y a deux ans pour faire des plateaux où je faisais beaucoup d’interviews de chanteurs et tout… Je leur ai dit : « Non, la chanson, c’est moins mon truc, si je dois rencontrer des musiciens j’aime mieux que ce soit en rapport avec moi », en l’occurrence le rock et le metal. C’est d’ailleurs pour ça que dans mon émission sur France 2 à la rentrée, je lancerai seulement des magnétos. Je ne vais pas interviewer des gens, ce ne sera pas « Taratata bis ». Oui, c’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de médias qui sont consacrés à cette musique, d’ailleurs c’est un peu un des thèmes que l’on aborde dans le documentaire : est-ce que finalement cette musique n’est pas vouée à rester dans la marge, est-ce que ce n’est pas le propre de cette musique de rester dans la marge ? Par exemple, je prends le premier groupe qui me vient (rires) : Total Fucking Destruction ou Last Days Of Humanity. Ce sont des groupes de grind (bon ce n’est pas mon genre de musique préféré). Mais est-ce que le grindcore est une musique qui peut devenir populaire ? Par essence non. Alors je ne parle pas de Scorpions, Guns N’ Roses ou Poison qui sont entrés à un moment dans l’œil du grand public. […] mais je pense qu’on a déjà vu cent fois des trucs sur les origines du metal, sur Led Zeppelin, Deep Purple, etc. Nous, nous avons vraiment voulu nous concentrer sur la frange dure du metal. Et je pense que c’est une musique qui est vouée à rester un peu dans la marge.
En tant que journaliste, que penses-tu du traitement du metal dans les médias traditionnels qui reste souvent assez négatif ? Est-ce que, en tant que journaliste rock, cela te choque ?
Non pas vraiment parce que je pense que ça fait partie du truc depuis toujours. Depuis que j’écoute du rock et du metal j’entends parler de trucs comme ça, tu sais les fans de Judas Priest qui se sont suicidés en écoutant Judas Priest à l’envers… J’ai envie de leur dire, il ne fallait pas le faire, ça ne sert à rien ! Je pense qu’encore une fois, c’est assez facile pour les médias de traiter le metal comme si c’était une musique décadente et qui aurait une mauvaise influence sur la jeunesse. Je pense que ça fait partie du cliché. Il y a un truc qui est assez marrant, c’est que finalement aujourd’hui, on est en 2011 et le metal a une quarantaine d’années. Il y a donc des mecs qui avaient vingt-cinq, trente ans dans les années soixante-dix, qui écoutaient Led Zeppelin et qui ont aujourd’hui soixante-dix ans ! C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’il y a des gens aussi vieux qui ont écouté du metal ! Alors bien sûr il y a peut-être trois cinglés qui se sont tirés une balle en disant : « Ouais, c’est la faute à Marilyn Manson ou Judas Priest » mais c’est hyper facile comme axe à récupérer pour un journaliste : « Ah putain ça veut dire que Marilyn Manson incite au suicide ». Si on est un crétin on peut croire ça et on peut ne pas lire entre les lignes. C’est une vision hyper simpliste du truc. Je crois que c’est pratique pour pas mal de journalistes et de médias de résumer le metal à une vision hyper simpliste. Mais je pense que ça s’est calmé depuis pas mal d’années, même dans les grands médias. Depuis que le Hellfest existe… Bon, on entend parler des cathos qui vont balancer de l’eau bénite sur le site du Hellfest, mais même les grands médias ont tendance à un peu se foutre de la gueule de ces cathos, même Christine Boutin qui était là à dire « Le Hellfest, c’est dangereux ! », finalement tout le monde lui rit au nez. Il n’y a que des cathos intégristes qui pensent comme elle. Je pense qu’il y a quand même une majorité de gens qui pensent que le metal ne fait de mal à personne.
L’image de marque du Hellfest, qui a réussi à dépasser tous les problèmes politiques pour acquérir aujourd’hui une certaine forme de crédibilité, s’est également améliorée auprès du grand public. Ne serait-ce que par des articles dans Paris Match ou dans d’autres médias plus traditionnels.
Donc ça veut dire que tu penses que le metal est plus ouvert ? Qu’il y a un plus grand public qui s’ouvre à ça ?
Disons que pendant des années et des années il y a eu un regard extrêmement négatif sur le style et avec l’émergence d’un événement aussi incontournable que le Hellfest, qui fait quatre-vingt mille personnes sur trois jours, je pense que les médias traditionnels commencent à enlever leurs œillères pour poser un regard plus intéressant, enrichissant et plus conforme à la réalité.
Oui je pense. Une des choses qui ressort le plus souvent du Hellfest dans les médias ce sont des mecs bourrés qui gueulent. Mais finalement ce qui ressort en général c’est que c’est hyper bon enfant. Moi, pour avoir traîné au Hellfest cette année, je me suis fait moins agressé dans la rue ou emmerdé par des mecs bourrés comme ça m’était arrivé au Printemps de Bourges ou à d’autres festivals plus « grand public ». Le Hellfest : c’est clairement le festival des gens les plus zens dans lequel je sois jamais allé. C’est bien que, finalement, les médias commencent à voir ça et que tout le monde finisse par se rendre compte que c’est un festival énorme et incontournable.
Pour terminer, donne-nous quelques infos sur ton actualité d’humoriste. Ton spectacle « Presque célèbre » marche bien ? Tu en es content ?
Eh bien écoute, c’est cool ! Je reprends mon spectacle cette année mais du fait de mon émission et que je reprenne la radio, il y a de fortes chances pour que je ne reprenne qu’en janvier le spectacle à Paris plutôt que septembre. Mais j’ai fait six premiers mois qui se sont très bien passés, avec des gens qui rigolent très fort ! Donc je suis plutôt content de comment ça se passe. Pour mes prochaines dates, ça ne sera pas avant 2012. Les semaines qui arrivent seront des vacances puis j’ai ma rentrée à la télé et à la radio début septembre. Je vais réécrire pour travailler pour une version 2 du spectacle qui va ressortir en janvier.
Dernière question. Ton sketch sur Joey Starr : ça s’est vraiment passé ?!
Oui, c’est complètement authentique !
Interview réalisée le 27 juillet 2011 par téléphone
Transcription : Lucas
Site Thomas VDB : www.thomasvdb.com
Bon article !
Pour l’interview de Thomas VDB:
http://www.bemusic.net/interviews/interview-thomas-vdb-65
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Deux grandes surprises pour moi :
– l’idée viens de Parick Roy!
– l’auteur est Thomas VDB que je connais pour ca facette de comédien.
Donc ce soir les metaleux auront le dilemme : France 4 ou le quizzz Radio Metal.
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L’émission de Thomas est à 23h30 donc tu peux te faire le menu maxi best of ! ^^
quand on ne sera plus stigmatisé, que deviendra t on??? pcq je rappelle et j’assume ce que je dis, le métal est un refuge pour les gens différents et qui s’acceptent. A t on envie de devenir des gens fondus dans la masse? quand on vois un mec qui écoute du métal dans la rue on le reconnait à ses vêtements et donc quand on le stigmatise c’est parcequ’il le veut bien, et si il n’acceptait pas d’être remarqué il s’habillerait autrement. C’est un exemple parmi tant d’autres. La plupart des gens qui écoutent du métal sont différents et parfois même rejetés.
J’ai parfois l’impression que l’on perd le nord, on ne veut pas être pris pour des cinglés mais on ne veut pas être comme tout le monde, sinon le métal n’existerait pas! on veut se faire connaïtre mais on doit rester différent!
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Je vois pas trop ou est le problème en fait, si cela peut permettre d’assumer cette différence qui fondamentalement n’est qu’une petite excentricité et non une rébellion du moins dans nos verte contrés démocratique, sans se faire alpaguer par le premier beauf venu je trouve ça plutôt bien.
Il reste encore du chemin pour que le metal ne soit plus stigmatisé, mais on avance! (heureusement hein!)
(Sinon, quelques petites fautes : « Emma a 15 ans » et non « à », pareil pour « Frédéric Mitterrand a parlé au boss » et « le metal a une quarantaine d’années »)
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merci !! 😉
Merci pour l’info ! Un reportage à ne pas rater.
(Petite coquille grammaticale dans l’introduction : « le public qui se rendAIT »)
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merci ! 😉
Médiatisation positive du metal, ok, mais POURQUOI A 23H30 la diffusion? Le CSA veut pas choquer la ménagère de moins de 50 ans?
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non, mais ce documentaire intéressera simplement moins de personnes que ce qu’ils mettent l’aprem, donc pour eux c’est qaund même une perte d’argent, donc passer un documentaire comme ça oui, mais que ça pourrisse pas l’audimat de la chaine
« Des reportages qui donnent souvent une vision réductrice de ce mouvement musical… »
Je suis désolé mais quand on voit, par exemple, des mecs hurler comme des débiles avant les concerts, et headbanguer comme des crétins pendant les concerts au lieu d’écouter la musique, bah je ne suis pas étonné après que les métaleux passent pour des cons au « Petit Journal » par exemple, de Canal +.
Je pense que les métaleux rejettent la faute sur les médias, mais les mélaleux sont les seuls responsables de leurs actes.
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Si les metalleux passaient vraiment pour des cons au Petit Journal penses-tu que le Hellfest remercierait cette émission sur son site ? Visiblement tu n’as pas la même interprétation qu’eux, c’est tout.
En termes d’image, je pense tout simplement que le metal a meilleure presse ces dernières années et que c’est notamment dû au développement du Hellfest qui a apporté de la respectabilité auprès du grand public…
Je ne parle pas de cette émission où le Petit Journal a remercié le Hellfest, je parle des émissions, toute l’année durant, où le Petit Journal montre les métaleux quand il y a un évènement à Paris : concert de METALLICA, MAIDEN, etc.
Je ne fais que rebondir sur cette phrase que j’entends trop souvent : « La télévision donne une vision réductrice du Metal ». La preuve, comme tu viens de le dire, le Petit Journal, pendant toute l’année, se fout des métaleux quand il y a de quoi faire, et ils ont raison, et pour le Hellfest ils ont remercié le Hellfest pour ce qu’il était.
Je trouve juste dommage qu’on mette tout sur le dos des médias alors que, le plus souvent, ce sont les métaleux qui sont seuls responsables de l’image qu’ils donnent du Metal.
Et n’oublions pas le lien de Metalorgie qui vous en dit plus sur le documentaire de mardi :
http://www.metalorgie.com/metal/news/70270_France-4-nous-a-propose-de-visionner-Hellfest-le-metal-explique-a-ma-mere-avant-sa
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