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Nouvelles Du Front   

Joey Jordison (Slipknot) : première échographie de son nouveau bébé


Alors que Slipknot avance, à son allure, mais indéniablement vers un proche retour en studio, Joey Jordison, lui, lâche du lest. La capacité créatrice du musicien étant arrivée à son paroxysme sans crier gare. Car, pour le batteur, créer et composer n’est autre que son travail. Or, ce travail ne doit pas être bridé, ni même rangé dans un tiroir afin de l’y laisser se faire oublier. Et, un peu comme la soudaine renaissance de Murderdolls pour accoucher d’un second opus en 2010, le Numéro 1 s’ouvre la voie d’un nouvel exutoire artistique avec ce nouveau projet encore sans nom.

Même s’il reste évident que l’esprit du batteur est, encore et toujours, essentiellement tourné vers Slipknot, ce projet ci – même né d’une probable frustration à composer seul dans son coin – ne semble pas dans l’esprit du batteur comme un simple coup dans l’eau, ou un side-project voué à finir tel Murderdolls. Et pour Jordison, cette formation est même au-delà d’un simple groupe, à l’en croire.

Discret sur ce projet depuis le début, Joey Jordison a récemment lâché à Metal Hammer les quelques premières infos concrètes sur la naissance de ce nouveau rejeton : “Je travaillais sur du nouveau matériel pour Slipknot depuis la fin de la tournée promo de All Hope Is Gone mais j’ai fini par avoir trop de choses et j’ai eu besoin de prendre du recul et arrêter de travailler dessus. Ce n’était pas encore le bon moment. Mais je suis revenu avec tout un tas de matos vraiment mortel et heavy, et j’ai donc commencé à prendre certaines idées en partant dans différentes directions.”

« C’est l’expérience la plus satisfaisante que j’ai jamais connue en studio. » (source photo : page Facebook de Joey Jordison)

Il ajoute au sujet de la saveur de cette nouvelle expérience : “J’ai commencé à m’arrêter sur tout un tas de trucs post-punk et industriels. Des choses que j’ai toujours aimée et que j’ai agrémenté de guitares bien lourdes et brutales. C’est comme ça que tout a commencé. Cela m’a pris plusieurs années pour en arriver à ce stade, mais je dois avouer, en toute honnêteté, que c’est l’expérience la plus satisfaisante que j’ai jamais connue en studio. Je suis impatient que tout le monde puisse entendre ça.”

Voici donc un premier axe concret concernant la musique de ce combo. Et, avec les membres entourant le batteur, les volontés post-punk et indus sus-mentionnées risquent de prendre de l’ampleur et de se fondre dans un mélange déjà alléchant, rien qu’au vu de la recette : “J’ai fait le gros du travail en studio, mais maintenant je suis accompagné de Jed [Simon, Strapping Young Lad] et Kris [Norris, Darkest Hour] en tant que guitaristes principaux sur tout. Chris [Vrenna, Nine Inch Nails] est au clavier et au synthé et tous ces trucs, et j’ai un inconnu au chant. Il s’appelle Henry et est vraiment talentueux et un très bon chanteur. Je ne voulais pas d’un chanteur issu d’un groupe connu car ensuite ça devient une sorte de ‘supergroupe’ et ce n’est pas ce que c’est.”

Indéniablement, une telle affiche donne envie. Car, il faut bien reconnaître que pour faire un metal croisant post-punk et indus, Jed Simon et Chris Vrenna ne sont pas les plus manches en la matière. Et Jordison veut la jouer subtil en s’évitant l’encombrante étiquette de « supergroupe » qui masque sous un côté « phénoménal » ce qui importe vraiment. Même si, dans un coin de tête, il est impossible de ne pas concevoir quelque peu ce projet comme un « quasi-supergroupe ». Reste à entendre son premier cri, qu’il est à croire qu’il ne sera pas mort-né – en attendant qu’il prouve une longévité plus grande que son aîné Murderdolls – et qu’il occupera assez les oreilles de ceux qui espèrent le retour tambour battant de Slipknot dans quelques mois ou années.



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  • C’est un super groupe sans en être un, je m’explique 🙂

    Darkest Hour c’est réservé aux initiés, ce n’est pas un groupe ultra populaire.
    SYL est davantage « connu » par les amateurs de métal.
    Vrenna est selon moi l’autre « star » du groupe, NIN est un nom qui parle à tout le monde. Et il était là dans les débuts.

    A mon sens, il n’est pas nécessaire que tous les membres viennent d’un groupe « reconnu » pour former un super groupe. Si tu as déjà 3 noms sur 5 qui pètent, j’y vois un « super groupe ».
    Des inconnus ou des gars avec une certaine expérience pour compléter le line up donnent l’image d’un groupe plus stable, et qui peut perdurer par la suite.

    On a vu tellement de « supers groupes » se former le temps d’un disque, ou pour le bien d’une émission comme Rockstar Supernova avec Tommy Lee, Newsted, et Gilby Clarke par exemple.
    Ou dans un autre registre S.O.D. avec Benante et Ian d’Anthrax, Milano et Lilker qui étaient à l’époque dans des groupes réputés. De mémoire c’était pour le « fun », et le succès surprise du 1er album à changer la donne.

    Je me rappelle d’une émission SUPERGROUP justement. Avec un line up de fou, mais vlà les personnalités : Sebastian Bach, Ted Nugent, Scott Ian (encore lui), et le gars de Biohazard dont j’oublie le nom mais pas celui de sa copine Tera Patrick ex star du porno 🙂
    D’ailleurs il avait collé un pain à Bach pour je ne sais quelle raison. Et d’un point de vue musicale, je ne sais même pas de quoi ça a bien pu accoucher. Bref, je m’égare 😀

    En tout cas j’ai hâte d’écouter ce que Jordison va proposer.

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  • Il a l’air super ce groupe !
    🙂 pardon c’était facile..;)

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  • Bien vu le refus de faire un super groupe. C’est vrai que c’est chiant à la fin, ça donne envie de voir les musiciens se consacrer à leur groupe et uniquement à leur groupe à la place. Mais si le son est bon, dans l’absolu, qu’importe ?

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