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Nouvelles Du Front   

Jordan Rudess (Dream Theater) et l’après-Mike Portnoy


Le départ de Mike Portnoy de Dream Theater a fait couler beaucoup d’encre, ce qui est logique quand on a conscience de l’importance qu’avait le batteur au sein du groupe qu’il a contribué à créer. Ainsi il n’était vraiment pas étonnant que les fans, surtout ceux de Dream Theater qui ont un rapport particulièrement passionné avec leur groupe fétiche, se prononcent sur le sujet partout où ils pouvaient le faire. Le feuilleton Dream Theater a donc pris de l’ampleur et la moindre petite phrase à propos de Mike Portnoy, même le temps passant, fait toujours son petit effet.

Dans une nouvelle interview accordée à notre confrère grec Rock Your Life, le clavériste de Dream Theater Jordan Rudess nous donne son sentiment sur Mike Portnoy en affirmant notamment que le nouvel opus de Dream Theater, A Dramatic Turn Of Events, a été écrit sans que le batteur « joue les policiers de Dream Theater en nous disant oui ou non ». Une preuve de plus que les collègues du batteur éprouvaient bien des difficultés à supporter certains traits de caractère de Mike Portnoy, notamment le fait de tout vouloir régenter.

Au cours de cet entretien, Jordan Rudess reconnaît également les aspects positifs présents dans la personnalité du batteur mais ces extraits nous prouvent qu’aujourd’hui les membres du groupe Dream Theater se sentent plus libres, maintenant que Mike Portnoy est parti.

Voici les extraits :

Rock Your Life : Avec votre nouvel album A Dramatic Turn Of Events, vous sentez-vous plus libres d’un point de vue créatif en tant que musiciens et groupe, maintenant que Mike Portnoy a quitté le groupe ?

Jordan Rudess (claviers) : Mike Portnoy était un très bon ami. C’est un type très ouvert et on a passé de très bonnes années à faire beaucoup de choses ensemble. En revanche, une des choses que nous avons faites avec cette nouvelle approche pour le dernier album était de réfléchir à comment nous pouvions maximiser ce que nous sommes et rendre nos rôles plus essentiels, plus vitaux. Je dois dire que j’ai adoré cette approche. Dans certaines de nos compos dans le passé, j’avais l’impression que le clavier aurait pu être plus présent. Parfois, lorsque nous avions un riff très heavy, nous nous contentions de le doubler avec le clavier. On s’est débarrassé de ce genre de peur et nous nous sommes lancés dans des arrangements plus harmoniques. John Petrucci (guitare) et moi-même avons décidé de composer quelque chose de cool. Je suis un compositeur et j’adore utiliser cette capacité. Notre nouvelle approche est plus ouverte à mes claviers que dans le passé.

Ces dernières années, dans chaque album, vous avez proposé un titre plus « commercial » qui devient un single ou une vidéo comme « Forsaken », « Wither » et « These Walls ». Cette fois-ci, je crois que vous avez fait cela avec « Build Me Up, Break Me Down ». Est-ce que vous avez ce genre de choses en tête quand vous entrez en studio ?

Nous savons que les maisons de disques aiment ce genre de chansons. On a ça en tête mais nous ne sommes pas « obligés » d’écrire une chanson pour la radio. En plus, on n’a pas vraiment cette inquiétude parce qu’on aime bien ce genre de chansons. Donc on les écrit de toute façon.

Je crois savoir que dans le passé, ce sont Mike Portnoy et John Petrucci qui se sont occupés de la production de vos albums. Cette fois-ci, alors que vous aviez la possibilité d’engager un producteur, vous ne l’avez pas fait. Pourquoi ?

En fait, John est venu nous voir et nous a dit, « Les gars, j’ai vraiment envie de produire cet album. Je crois que je peux faire du bon boulot ». Nous nous sommes dit « pourquoi pas, laissons le faire » et il a fait un super boulot. John Petrucci a une personnalité très forte et solide. Il est très clair et sait exactement ce qu’il veut. En plus, il est très capable. Ce qu’on a fini par faire, c’est de faire ressortir le meilleur de tout le monde. J’ai vraiment eu l’impression que mon énergie était utilisée dans le groupe. Il a fait ça avec les autres aussi. Il a travaillé admirablement avec Mike Mangini (batterie) et John Myung (basse) qui avaient un nouvel esprit à ce sujet. Avec le départ de Mike Portnoy, c’est comme si John était subitement devenu libre. Le départ de Mike Portnoy ne nous a pas fait souffrir. John Petrucci et moi-même sommes les compositeurs principaux de Dream Theater et cela a été ainsi depuis que j’ai rejoint le groupe.

Donc même si Mike était extrêmement talentueux, il y avait certaines limites dans ce qu’il pouvait faire en termes de production. Donc quand on est passé à autre chose, on s’est regardé et on s’est dit « On peut produire cet album. On n’a besoin de personne d’autre pour nous dire ce qui va ou ce qui ne va pas » et on a apprécié le challenge. La plus grosse différence dans l’écriture de cet album a été notre décision d’écrire la musique en choisissant le meilleur pour nous sans que Mike Portnoy joue les policiers de Dream Theater en nous disant oui ou non. Je crois que cela nous a pris un peu plus de temps pour « modeler » notre musique avant que nous n’en soyons entièrement satisfaits et que nous ne lui « donnions le sceau d’approbation ».

Traduction : Sandra



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