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Interview   

Judas Priest : Ian Hill ne dit jamais « jamais »


Il y a quelques mois Judas Priest annonçait sa dernière tournée, provoquant l’habituel panel de réactions allant de la déception à la théorie du complot selon laquelle « c’est pour le fric, pour se reformer ensuite dans cinq ans et s’en mettre plein les fouilles ». Car il est bien évidemment terrible pour les fans qu’un groupe se reforme. Et car il est totalement immoral, voire criminel de changer d’avis sur une décision. Quoi qu’il en soit, Ian Hill le désormais unique rescapé du line-up originel du groupe s’est montré transparent sur cette question, désamorçant ainsi ce genre d’accusations : ce n’est qu’un arrêt des longues tournées et il y aura d’autres concerts et d’autres albums. Et surtout, il ne faut jamais dire jamais : « Deux mois après la fin de cette tournée, nous nous ennuierons sans doute tous à mourir et nous voudrons remettre ça ». Nous avons discuté avec le bassiste de comment l’avenir du groupe est envisagé.

Nous avons évidemment abordé avec lui la question de la situation de K.K. Downing dont le départ précipité à l’aube d’une ultime tournée en a dérouté plus d’un. Après quarante ans, pourquoi ne pouvait-il pas faire une dernière série de concerts ?

Autant de questions auxquelles le très agréable Ian Hill a répondu avec honnêteté.

« On se fait vieux ; et pas seulement nous, mais les gens autour de nous également. On a des parents et des membres de la famille malades et on ne sait pas ce qui peut se passer pour eux. Et bien sûr, quand on fait ce travail, on passe à côté de ses enfants et on finit par réaliser qu’ils nous attendent depuis quarante ans ! (rires) « 

Radio Metal : La première question est un cliché et impossible à répondre, mais je n’ai pas pu résister : tu es le plus ancien membre du groupe, l’unique fondateur restant. Si tu devais résumer cette carrière de quanrante ans en un mot, quel serait-il ?

Ian Hill (basse) : Agréable ! (rires)

Pourquoi ça ?

J’ai beaucoup apprécié la plus grande partie de ces années et c’est encore le cas. J’aime la musique, le fait de jouer ; j’aime voyager, les endroits que l’on visite, les gens que l’on rencontre, les fans. Ça a été une expérience particulièrement agréable. Difficile, mais agréable.

L’accueil réservé à votre dernier album, Nostradamus, a été mitigé. Avec le recul, que penses-tu de cet album ?

Oui, on a vraiment pris une direction très différente. Ça a toujours été prévu pour être complètement différent, nous le savions avant même de commencer. Faire un concept-album est quelque chose dont nous avions pas mal parlé au fil des années. Pour une raison ou une autre, nous n’avions jamais le temps ou l’argent nécessaires pour l’envisager ! (rires) Mais cette fois, on l’a fait. La maison de disques, le management, tout le monde était derrière nous. Nous avons décidé de nous lancer. Nous venions de sortir un super album, Angel Of Retribution, Rob avait rejoint le groupe et nous nous demandions où aller après ça. Comme je l’ai dit, l’idée du concept-album est revenue sur le tapis. Tout est parti de là. C’est drôle parce que Nostradamus est un vrai album heavy metal. Tous les titres de cet album tournent autour d’une structure heavy. C’est évidemment orchestré, mais le phrasé, la musique, les gammes, tout ça est complètement heavy. Mais encore une fois, on savait très bien que ça allait être totalement différent. La suite nous a prouvé que nous avions raison ! (rires)

Votre prochain album sera-t-il le dernier ?

On n’en sait rien pour l’instant. Peut-être. Mais il est très probable que l’on continue. Pour le nouvel album, nous revenons à du heavy metal à la Priest classique. Nous repartons de là où nous nous étions arrêtés avec Angel Of Retribution, nous partons de là. Il y a encore pas mal de travail. Nous avons pratiquement fini trois chansons. À présent, nous allons bien sûr partir en tournée, et nous avons l’intention de finir l’album à la fin de l’hiver, sans doute l’an prochain. Tout sera sans doute bouclé juste avant l’été.

Au moment où vous prendrez la décision d’enregistrer un ultime album, quel type d’album envisagez-vous pour clôturer votre carrière ? Un album « traditionnel », ou bien une dernière expérimentation ?

Si nous faisons jamais un dernier album ! (rires) On ne sait jamais. On vient d’avoir dix-huit mois de vacances et après deux mois, je m’ennuyais déjà à mourir. (rires) On ne sait jamais si ce sera le dernier album. Mais si c’est le cas, ce sera un album de heavy metal traditionnel à la Priest. On ne peut pas vraiment se permettre de faire un concept-album ou une expérimentation en guise d’adieu. Il faut que ce soit quelque chose à quoi le public puisse identifier, comme faisant partie intégrante de la carrière du groupe depuis quarante ans. Si cet album est le dernier, il commence déjà à ressembler à un album traditionnel du Priest.

Pourquoi cette décision d’arrêter les tournées ? Est-ce le corps qui commence à envoyer des signaux d’alarme ?

(rires) On se sent toujours bien jusqu’à ce qu’on se réveille un matin en étant à plat ! (rires) Non, je pense que c’est une question de temps. On se fait vieux et la plus grande partie de cette tournée va s’étaler sur deux ans. On finit par se demander combien de deux ans il nous reste. Ce sera sans doute la dernière tournée ; mais quand ce sera fini, nous n’allons pas raccrocher les instruments. Je pense seulement que nous ne ferons plus d’énormes tournées de deux ans comme nous l’avons toujours fait. Si quelqu’un nous demande de faire une série de festivals en Europe ou quelques concerts ici et là, le temps de quelques mois, aucun problème, on le fera. Mais on ne fera pas tout ça à la suite ! (rires)

Vous n’avez donc pas envie de mourir sur scène, comme Lemmy ?

Lemmy ne s’arrête jamais. Je ne pense pas qu’il ait pris un seul jour de congé depuis quinze ans ! (rires) Il ne s’arrête pas. Je lui souhaite bonne chance. Mais comme je l’ai dit, nous n’en sommes qu’aux prémices. Deux mois après la fin de cette tournée, nous nous ennuierons sans doute tous à mourir et nous voudrons remettre ça. Qui vivra verra. On ne sait jamais ce que nous réserve l’avenir. On fait des projets, mais ils ne se réalisent pas toujours.

Envisages-tu déjà l’arrêt définitif du groupe d’ici quelques années ?

Je ne crois pas, non. Comme je l’ai dit, je pense que Judas Priest va continuer. Il y a beaucoup à faire, même quand on ne joue pas. Il n’y a aucune raison pour qu’il n’y ait pas de nouveaux albums ou de nouveaux projets. Je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas d’album acoustique. Je ne sais pas, je ferai peut-être quelque chose de mon côté, ou quelqu’un fera son propre truc… On ne peut pas savoir. Tout dépend du temps que nous aurons, de notre motivation et, bien sûr, de l’argent.

Les musiciens de rock ont un rapport très fort à la scène. Il est difficile d’imaginer un groupe de metal ou de hard sortir des albums sans monter sur scène…

(rires) Oui, tu as absolument raison. Ce serait en effet un peu étrange. Si nous faisons un nouvel album, nous devrons monter sur scène quelque part pour le jouer, ou trouver un moyen quelconque d’en faire la promotion. Mais il est encore tôt. Nous prévoyons une tournée d’adieux, mais ça peut très bien se finir autrement. Nous finirons peut-être par ne jamais nous arrêter, comme Lemmy ! (rires)

« Deux mois après la fin de cette tournée, nous nous ennuierons sans doute tous à mourir et nous voudrons remettre ça. Qui vivra verra. »

En ce moment, ce genre de décision d’arrêt de carrière, de dernière tournée, génère beaucoup de critiques de la part du grand public qui n’y croit plus. Beaucoup de groupes ont fini par faire machine arrière. Pourquoi serait-ce différent pour vous ?

Je ne sais pas. Ça ne le sera sans doute pas, très honnêtement. Je suis sûr que les gens sont parfaitement sincères quand ils disent : « Cette tournée sera la dernière ». Mais comme je l’ai dit, si on nous contacte pour faire quelque chose de spécial à l’avenir, nous le ferons très certainement. Mais c’est clair : nous ne voulons tout simplement plus tout laisser derrière nous pendant deux ans. On se fait vieux ; et pas seulement nous, mais les gens autour de nous également. On a des parents et des membres de la famille malades et on ne sait pas ce qui peut se passer pour eux. Et bien sûr, quand on fait ce travail, on passe à côté de ses enfants et on finit par réaliser qu’ils nous attendent depuis quarante ans ! (rires) Nous pensons sincèrement que cette dernière grande tournée sera la dernière mais il ne faut jamais dire jamais. Beaucoup de groupes ont affirmé la même chose et je suis convaincu qu’ils le pensaient vraiment. Ils n’essaient pas d’être le centre de l’attention, ils se contentent de prévenir les gens : « C’est peut-être la dernière chance que vous aurez de voir le groupe sur scène ».

Apparemment, vous auriez prévu de jouer un titre de chaque album.

Oui.

Est-ce que cela inclut Rocka Rolla ou les albums avec Tim Owens ?

Pas les albums avec Tim Owens. Ce ne serait pas très réglo de demander à Rob de chanter ces titres-là. Mais oui, il y aura un titre de Rocka Rolla, un titre de Sad Wings et de tous les albums à partir de là.

Avez-vous fait appel à des invités, comme Al Atkins ou Tim Owens, ou avez-vous l’intention de le faire ?

Pas encore ! (rires) Mais c’est une bonne idée ! Je ne pense pas que ça se produira pour être honnête. Mais qui sait ? Al ne fait pas grand-chose, ces temps-ci. Pour Tim, on ne sait jamais. On le voit débarquer de temps en temps. Il pourrait venir sur scène et chanter avec Rob. Pourquoi pas. Bonne idée ! (rires)

Si vous le faites, je veux être crédité pour l’idée !

OK, pas de problème ! (rires)

Tu as dit que tu n’imaginais pas que cela puisse se produire. Pourquoi cela ?

(longue hésitation) C’est quelque chose qu’on ne peut pas vraiment… C’est difficile. Pour commencer, on ne sait jamais si les gens accepteront de le faire. Et si on le fait une fois, si on parvient à organiser ça, on ne sait pas comment ça va se passer. Si quoi que ce soit arrive, ça devra être spontané. On ne peut pas embarquer les gens sur une tournée pour jouer une ou deux chansons, par exemple ! (rires) Ils finiront sans doute très vite par s’ennuyer et ils voudront probablement faire quelque chose de leur côté. Si quelque chose de ce genre se produit, il faudra que ce soit spontané. Les gens devront être au bon endroit au bon moment, et tout le monde devra se trouver dans le bon état d’esprit. Il se peut que ça arrive mais, en tous les cas, ce ne sera pas organisé.

« Ken est le seul membre du groupe qui n’a jamais vraiment apprécié de tourner. […] Je crois que Ken avait des problèmes avec ça, surtout sur la dernière tournée. Je ne pense pas qu’il était motivé à l’idée de remettre ça. Il a donc décidé de prendre sa retraire. On lui a laissé autant de temps que possible pour changer d’avis mais il ne l’a pas fait. »

Sera-t-il possible de voir K.K. Downing venir faire quelques dates malgré son récent départ ?

J’en doute aussi. Je pense que Ken n’est vraiment pas intéressé par les tournées. Il est le seul membre du groupe qui n’a jamais vraiment apprécié de tourner. Nous autres, on a toujours adoré ; j’aime jouer, rencontrer les gens, voyager, découvrir de nouveaux endroits… Et bien sûr, il y a les fans. J’adore tout ça. Je crois que Ken avait des problèmes avec ça, surtout sur la dernière tournée. Je ne pense pas qu’il était motivé à l’idée de remettre ça. Il a donc décidé de prendre sa retraire.

K.K. Downing était l’un des plus anciens membres du groupe. À la veille de cette ultime tournée, il annonce qu’il s’en va. Il a d’ailleurs déclaré : « Les relations de travail entre moi-même, certains membres du groupe et le management sont délétères depuis déjà un moment ». De quoi parle-t-il ? Y avait-il des tensions au sein du groupe ?

(rire) Ça arrive tout le temps ! Je crois que c’est ce qui a achevé de le convaincre de prendre sa retraite. Nous avons toujours eu des désaccords au sein du groupe, tout le monde se dispute. On est sans arrêt en désaccord les uns avec les autres. À une certaine époque, nous avons réussi à résoudre les problèmes. D’une façon ou d’une autre, nous avons continué. Si Ken n’avait pas été dans l’état d’esprit dans lequel il était, on aurait pu résoudre ce problème-là également. Je connais ce sentiment. On s’en sortira du mieux qu’on peut.

Mais vous n’êtes plus un jeune groupe qui vient de démarrer sa carrière ; vous vous connaissez depuis quarante ans. Après tout ce temps, comment peut-il avoir décidé de ne pas participer à une seule dernière tournée ? C’est vraiment étrange ! Les fans ont été particulièrement déroutés qu’il ne veuille même pas boucler la boucle avec vous.

Tu m’en diras tant ! (rires) Nous avons fait tout ce qui était possible pour lui faire changer d’avis. Mais il était catégorique. Je doute qu’il y ait eu un problème latent derrière tout ça. Mais tous les arguments que tu viens de citer, on les lui a soumis. On y a pensé aussi et on en a parlé avec lui. Mais il est resté catégorique sur le fait qu’il en avait assez. Nous respectons sa décision et, comme je l’ai dit, nous allons nous en sortir.

Sa décision a apparemment été prise avant Noël. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de l’annoncer ?

Nous étions persuadés de pouvoir lui faire changer d’avis. On ne pouvait pas simplement annoncer à tout le monde qu’il n’allait pas participer à la tournée ! Alors on a gardé la tête basse. On lui a laissé autant de temps que possible pour changer d’avis mais il ne l’a pas fait. On a trouvé un remplaçant idéal en la personne de Richie Faulkner. Il n’y aura absolument rien à regretter dans les concerts.

Peux-tu nous parler de Richie Faulkner, justement ?

Dernièrement, il a joué avec Lauren Harris, la fille de Steve Harris. C’est ce pourquoi il est le plus connu, mais il a bien sûr participé à plusieurs groupes au cours des années. Il nous a été suggéré par un ami commun, Paul Forward. Nous avons écouté ses derniers titres et il nous a envoyé de la musique supplémentaire. Puis il est venu nous rencontrer. Évidemment, Glenn est celui qui travaillera le plus avec lui étant donné qu’il est l’autre guitariste du groupe. Il a brillamment assuré le set, sans doute mieux que nous ne l’avons jamais fait ! (rires) Il s’est intégré très facilement.

(NDLR : à propos de Richie Faulkner) »Oui, il va falloir tenir la distance par rapport à lui. […] Mon fils a le même âge que lui, après tout ! (rires) Mais même si nous avons tous une bonne cinquantaine ou une petite soixantaine, on n’agit pas en tant que tel. On se comporte comme une bande de mômes dans la vingtaine ; c’est sans doute ce qui fait qu’on est encore capables de faire ce qu’on fait ! « 

Comment vit-il cette situation ? N’a-t-il pas trop peur d’être jugé sévèrement par les fans du groupe, étant donné que K.K. Downing était un élément emblématique ?

Il n’y a aucun doute sur le fait qu’il sera jugé. Mais nous n’avons pas la moindre inquiétude quant au verdict. Comme je l’ai dit, il joue très bien, il a sa propre technique, ce qu’il pourra prouver pendant la tournée. Je ne pense pas que les fans auront quoi que ce soit à regretter. Évidemment, ce ne sera pas Ken, mais musicalement parlant, il n’y aura aucune différence. Ce sera peut-être même mieux.

Ne va-t-il pas se sentir un peu décalé par rapport aux autres étant donné qu’il est un jeune musicien face à un groupe emblématique avec une carrière de quarante ans ?

Tu ne crois pas si bien dire ! (rires) Oui, il va falloir tenir la distance par rapport à lui. Je pense que ça va être un peu bizarre. Mon fils a le même âge que lui, après tout ! (rires) Mais même si nous avons tous une bonne cinquantaine ou une petite soixantaine, on n’agit pas en tant que tel. On se comporte comme une bande de mômes dans la vingtaine ; c’est sans doute ce qui fait qu’on est encore capables de faire ce qu’on fait ! On a une vision très jeune de la vie. Il n’a pas à s’en faire, on fait en sorte qu’il se sente particulièrement bienvenu.

Comment avez-vous prévu de clôturer cette tournée ? Avez-vous déjà prévu quelque chose pour l’ultime concert ?

Non, pas encore. Mais il y aura quelque chose. C’est encore loin, le dernier concert aura lieu l’an prochain. On ne sait pas encore ce que ce sera. On est encore en train d’organiser les concerts à venir ! Mais oui, on va très certainement organiser quelque chose de spécial.

Interview réalisée par phoner le 27 avril 2011.

Traduction : Saff’

Site internet JUDAS PRIEST : www.judaspriest.com



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  • jaspouille dit :

    hi from south….
    pour avoir vu JUDAS PRIEST au Hellfest, je peux vous dire qu’ils ont mis tout le monde d accord sur la performance!Du grand Priest : rien à voir avec leur avant dernier passage a Paris Zenith ou l ensemble mais surtout Halford était poussif!
    On dirait que Ritchie Faulkner leur a mis un coup de pied au cul, ce mec assure :excellent technicien en plus d’une super présence scénique…
    never say die!

    [Reply]

  • J’étais au zénith il y a deux jours…C’était vraiment un putain de concert 🙂
    Alors certes, il n’y a eu aucun nouvel album, mais les zicos ont méchament assurés et la setlist a reservé une ou deux surprise comme Blood Red Skies 😀
    Définitivement un putain de bon concert et 2h05 de bonheur…

    [Reply]

  • Peu importe que ce soit leur dernière tournée ou pas. Les musiciens passent, la musique reste. Tout ce que j’espère, c’est qu’il y aura des jeunes groupes qui sauront jouer avec brio ces musiques et que ce sera aussi jouissif que ça l’était durant la grande période du Priest.

    Je ne m’attache pas aux musiciens. Je leur dirai simplement un grand Merci pour ce qu’ils nous ont proposé durant leur carrière.

    [Reply]

  • fandezané80 dit :

    Bizarre comme interview.
    Je n’ai pas manqué une seule tournée de Priest depuis 1984 mais pour celle ci je déclare forfait. Pas de nouvel album donc pas vraiment d’intérêt si ce n’est d’entendre un morceau de chaque album. Ils devaient aussi repasser en Europe pour l’anniversaire de British Steel comme ils avaient fait aux US et rien ne s’est fait.
    Bon c’est certain que sur scène ça envoie même si Rob paraissait fatigué à Paris il y a deux ans.
    A voir depuis 1991 comme cela se passe je pense qu’il y a des tensions enterrées qui ressurgissent et arrivé à un age de raison KK n’a pas eu envie de se prendre la tête.
    L’idée du concept album ils l’avaient déjà en 1991 et ils disaient à l’époque le préparer pour l’an 2000. Il est arrivé 18 ans plus tard après une reformation mercantile (à mon avis) mais quand même pechue sur scène et avec de bons riffs dans les albums.
    Peut être que je regretterai de ne pas aller au Zenith le 20 juin mais il y a d’autres concerts à aller voir d’ici la fin de l’année (Within Temptation, Edguy, Scorpions, Alice Cooper et Deep Purple). 8 concerts de Priest depuis 84 et une fois Halford seul pour la tournée Resurrection cela ne me laissera que des bons souvenirs.
    Et s’ils passaient à Lyon comme en 84 cela éviterait de faire 1000km à chaque fois.
    Bonne bourre à ceux qui iront les voir à HelleFest ou au Zenith de Paris.

    [Reply]

  • Ouais…. Gros coup de pub à la Scorpions cette « dernière tournée »… Font-ils ça car ils voient qu’ils sont moins bon sur scène et ils veulent remplir les salles par nostalgie des fans (comme Scorpions quoi) ou cartonnent-ils toujours autant? On verr au Hellfest mais beau foutage de guele à nouveau 😉 Bien content de ne pas avoir pris de billet pour un concert de Judas, si haut soit-il dans mon estime pour sa carrière.

    [Reply]

  • Sympa comme interview (rires).

    [Reply]

  • Interview très intéressante, il est bien moins « langue de bois » que ne l’est Rob dans l’interwiew de Rock Hard.

    [Reply]

    WhoDoYouThinkIAm

    C’est que Radiometal a les « moyens de faire parler » 😉

    Tout de même, la tournée d’adieu qui peut-être n’en est pas vraiment une et qui est peut-être tout de même la dernière fois de voir le groupe mais il ne faut jamais dire jamais.

    Une chose est sûre, ce type d’annonce reste un beau coup marketing aussi sincère soit-il. Ah, merde, le market est là pour nous faire raquer pas pour être sincère…

    Pour ma part, je ne trouve pas les propos trés clairs sur le dernier album ou pas, sur la dernière tournée ou pas, sur des invités ou pas. Ce qui est sûr c’est que le nouveau gratteux assure et que ce sera peut-être mieux qu’avec KK. Waouh, allait-il dire « merde, on a pas trouvé de remplaçant à la hauteur, ça va être merdique » ?

    Alors langue-de-bois peut-être moins que celle de Rob, mais langue-de-bois tout de même un peu.

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