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Studio Report   

Klone : L’après Grand Voyage se dessine


« Here, all is finished and all restart again. » Les dernières lignes de « Silver Gate » dépeignent sobrement le paysage dans lequel évolue Klone. Après un album, Le Grand Voyage, acclamé par la critique et encore plus éthéré que ses prédécesseurs, un cycle s’est terminé. Depuis cet hiver, le groupe fige petit à petit son nouveau périple musical, se retrouvant sur plusieurs sessions de studio auxquelles nous avons pu en partie assister. Une immersion sur quatre journées denses, oscillant entre saturation et effervescence, toujours marquées par la complicité.

Note : article paru initialement dans le numéro 10 du magazine Radio Metal, toujours disponible en commande dans notre boutique en ligne.

Au dernier étage d’une masure à quelques pas de la gare de Poitiers. Une carte son Apollo sobrement raccordée à une vieille tour. Une batterie électronique encrassée de poussière dans un coin. Pas de rack qui déborde de guitares, pas de home-studio occupant la moitié de l’espace vital. Juste un bivouac dépouillé, à contresens du culte de l’accumulation et du superflu. C’est là que Guillaume Bernard a concentré toute son attention dans l’écriture des nouveaux morceaux de Klone il y a plus d’un an déjà. Des idées, il en a. Beaucoup. Tellement qu’il a l’équivalent de plusieurs albums au chaud sur des disques durs, pour conjurer sa peur de la page blanche. À partir de bribes d’inspiration capturées à la hâte au dictaphone sur un quai de bus, à la terrasse d’un café, en attente d’un covoiturage, Guillaume rumine ses pistes jusqu’à trouver une ligne mélodique qui lui plaise, jusqu’à ressentir l’évidence. Il décortique ensuite ses intuitions. D’abord seul, à la lumière de son écran dans son antre. Puis plusieurs musiciens se succèdent sur la chaise libre de sa chambre pour jeter les bases de la batterie et de la basse afin d’avoir des pré-mix suffisamment dégrossis pour former une base de travail. Quant à Yann, il infuse ses premières lignes de chant dans son tertre campagnard au gré de son propre rythme de travail. Ce besoin chronophage d’explorer en arborescence pour mieux choisir, il le connaît bien et le respecte, quitte à avoir du mal à regagner de la perspective pour revenir à une vision d’ensemble.

Le tout est ensuite partagé avec les autres membres du groupe pour avis et retours. Ils se réunissent pour éprouver les compositions le temps d’une résidence. Cette première itération où les titres deviennent incarnés demeure un moment clef pour les musiciens sur le plan sensoriel : l’aspect sonique des morceaux doit être à la hauteur de ce qu’ils imaginaient en amont. « L’espace dans lequel tu te trouves joue beaucoup », livre Guillaume qui se souvient à quel point « Yonder » les avait d’autant plus convaincus justement parce qu’ils avaient pu le découvrir dans une salle de qualité. Pourtant, pour ce nouvel album, le galop d’essai n’avait pas réuni les mêmes conditions optimales, le son n’était pas aussi savoureux, sans pour autant les faire douter. Comme quoi, il n’y a pas de routine cadenassée. Et puis Klone n’en a plus besoin. Guillaume rapporte alors le nouveau cahier des charges chez lui et formalise la maquette maison pour la future entrée en studio.

Pour donner naissance au successeur de leur dernier album, Le Grand Voyage sorti en 2019, Klone s’est rapproché du tout nouveau studio local Dark Side monté par Hervé Besson-Moreau, ancien ingénieur du son parisien en quête d’atmosphère bucolique. L’exacte opposé du tumulte absurde de la capitale. À Couhé, à une bonne demi-heure de Poitiers, un corps de ferme réhabilité avec patience, une salle principale spacieuse où se côtoient la pierre, le bois, la brique, le tout enveloppé dans une ambiance stendhalienne rouge et noire. Hervé réalise un véritable rêve de gosse qui avait pris forme lors d’un lointain passage au studio Guillaume Tell où il avait ressenti cette fascination qui ne l’a pas lâché depuis. Il accueille aujourd’hui le collectif poitevin pour le baptême du feu des équipements et essuyer les plâtres. Aux côtés des musiciens, l’éminence grise du processus : Romain Bernat, dit « Makino ». Il accompagne Klone depuis l’après Hellfest 2019 comme ingénieur live et perçoit avec justesse la quête de son et d’intensité émotionnelle que poursuit le groupe depuis Here Comes The Sun. Pour préparer au mieux le terrain, il est venu en reconnaissance apprivoiser l’environnement technique du Dark Side Studio et son tempérament. Entre une titanesque table analogique Euphonix « comme on en fait plus », un hardware qui a des allures de catalogue des monstres sacrés de l’industrie musicale, une version atypique de Pro Tools qui n’a rien de docile, Makino pilote l’ensemble avec prudence et méticulosité.

En apnée depuis le 2 janvier, Klone avait pour agenda initial de réaliser des prises live lors de notre venue et d’enchaîner sur le reste de la captation des pistes de batterie. Mais puisque dans toute planification il y a des imprévus, le calendrier a été remanié pour deux raisons. Tout d’abord, un écueil technique de taille survient : la tranche de la console dédiée aux guitares fait des siennes après quelques jours de rodage. Dans le même temps, le groupe se rend compte que de nombreuses parties de batterie vont prendre plus de temps à être écrites que prévu. Le groupe prend alors la décision d’exclusivement se focaliser sur les prises rythmiques en reportant les interprétations live à une date ultérieure. Nous assistons donc pendant trois journées complètes au travail minutieux de Morgan Berthet, batteur entre autres de Myrath et Kadinja qui avait succédé sur scène à Florent Marcadet en 2013 et en studio pour Le Grand Voyage. Si la maquette de Guillaume possède des témoins de batterie rudimentaires, la plupart sont purement indicatifs et Morgan a toute la latitude nécessaire pour s’en affranchir, à condition que ses propositions soient collectivement approuvées par Guillaume, Yann et Aldrick, avec Makino en architecte numérique. Ni simple exécutant, ni despote, Morgane trouve une posture équilibrée mélangeant souplesse et force de proposition. De l’autre côté des enceintes, la fine équipe sait quand rejeter et quand accueillir ses idées en employant avec malice l’humour, la taquinerie ou la harangue, tout particulièrement quand la patience s’amenuise à force de travail. Chaque prise de batterie est d’autant plus décortiquée qu’Aldrick et Yann ont des connaissances solides en batterie, formant un triumvirat qui contrarierait bon nombre de musiciens qui se refuseraient à partager la réflexion autour de l’écriture des fûts. Mais Morgan ne nourrit aucunement cet enjeu égocentrique chez Klone. Il apprécie même ce fonctionnement dans la mesure où il gouverne plus unilatéralement dans d’autres projets.

Les autres musiciens de Klone sont particulièrement précis et exhaustifs dans leur recherche : on discute l’usage de tel tom à la place du kick, le placement de telle cymbale à la place de l’autre, on expérimente plusieurs esthétiques en se rapprochant des pistes témoins ou au contraire en s’en éloignant le plus possible. Bref, on retourne les plans dans beaucoup de sens avant de fixer un cap. Sur l’ensemble des trois jours, le morceau « Mer » (nom de travail) reste celui qui aura opposé le plus de résistance. Faussement simple dans son tempo et son esthétique « balade au bord de la plage », accompagné d’un témoin batterie qu’aurait pu signer un « Gavin Harrison sous Prozac qui n’aurait pas bossé son indépendance main droite », la tâche fut ardue. Il aura fallu une approche beaucoup plus hargneuse à l’initiative de Morgan (qui rongeait son frein depuis un petit moment) pour débloquer la situation. À raison de deux morceaux enregistrés par jour, Klone peut se permettre ce genre d’approfondissement confortable sans se mettre en danger sur les deadlines. Pour l’ambiance, on taira les sobriquets mielleux (Aldricko, Morganou, Guigui, ‘Zozo, ‘Kiiikiii, Yanou) dont chacun s’affuble à longueur de journée pour préserver le semblant d’aura menaçante que tout bon groupe de metal se doit d’avoir. Mention spéciale à Aldrick Guadagnino, farceur émérite qui distillait l’espièglerie en continu, contribuant grandement à garder une atmosphère saine, sans jamais négliger l’écoute attentive des prises de batterie de Morgan ou des suggestions de Yann et Guillaume. Klone est une formation où la complicité est omniprésente. On serait tenté d’estimer qu’il s’agit d’une banalité. Pourtant il n’est pas rare de voir les ego se livrer bataille dans de telles circonstances où la pression de la performance, le temps, l’argent et la fatigue forment un ensemble de pièges dans lequel il est aisé de tomber une fois une centaine d’heures passées. Pour garder la tête froide et ne pas saturer trop vite, chacun a ses petites manies : une clope, un café, de la galette, une clope, une sieste, un fou-rire, une clope. Après pour l’ordre, c’est variable.

« Retour aux sources », « premiers amours ». Certains n’hésiteront pas à abuser de tous les poncifs du genre pour caractériser le son de Klone sur cet album. Mais cette vision pleine d’atavisme serait nécessairement vaine et lacunaire pour rendre compte de l’évolution sonique et esthétique du groupe. Certes, l’usage de la double pédale, la distorsion des guitares et leur riffing rappellent nécessairement les épaisseurs de Black Days et de Dreamer’s Hideaway. Mais Klone ne se contente pas de réemployer des éléments de langage de ses précédentes productions. Avoir exploré des univers éthérés, où les reverbs s’entremêlaient autant que possible, aura marqué durablement leur propos musical et il n’a jamais été question de faire table rase de ce patrimoine acquis. Avec du recul, ce virage leur a permis d’expérimenter une autre manière de traduire leur identité, leur sensibilité et de la partager avec un public plus vaste. Porter moins de matos en tournée ne fait pas de mal non plus d’ailleurs, avouent les quadragénaires.

Quel a été le point de départ pour le successeur du Grand Voyage ? Yann et Guillame relatent une envie commune de revenir à une matière plus proche de la terre, avec plus de relief et de mordant. Si leur dernier album était fleuve et linéaire, les nouveaux morceaux de Klone tendent plus à la synthèse de leur propre voyage qu’à un vulgaire « retour en arrière » synonyme d’appauvrissement. En tout cas, les membres de Klone sont sereins et ne se torturent pas sur ces considérations stylistiques. Ils suivent leurs intuitions et se font confiance. Autre fil d’Ariane qui a guidé les musiciens : la performance en live. Klone a tiré la conclusion qu’il était temps de renouveler la matière scénique en offrant un contrepoint aux compositions plus adoucies de Here Comes The Sun et Le Grand Voyage. Au vu des riffs mordants qui jalonnent les nouveaux morceaux, on peut considérer que l’objectif est atteint. Reste à recueillir l’adhésion du public impatient.

Si notre premier séjour à Poitiers était exclusivement destiné à couvrir le passage en studio pour l’enregistrement des parties batterie, le second intervient dans la phase où les propositions de Chris, leur responsable mixage, font la navette entre les membres qui débattent ardemment du traitement sonore apporté par ce dernier. Le son de la caisse claire triggée, le spectre grave des guitares, la distorsion sur la basse, la place des samples psychédéliques de Mathieu Metzger. Tout est passé au peigne fin par le duo Guillaume/Yann qui échangent leurs ressentis et tâchent de fixer les points de consensus et de dissensions à partager avec le reste du groupe, Enzo, Morgan et Aldrick. Guillaume détient une vision d’ensemble sur l’avancement du nouvel album, petite touche par petite touche. Pas de précipitation, mais une certaine urgence qu’il faut adresser sans tarder. Lui a fini d’enregistrer les parties guitares et basse « à la maison », il est tranquille. Enfin plus ou moins. La gestion des groupes de la Klonosphère, les préparatifs pour la tournée US, les projets personnels, la famille, tout est évidemment très impliquant. Des albums, des démos, des morceaux, il en écoute à la pelle, tous les jours. Très sollicité, il m’explique que la Klono’ est bien saturée et qu’elle demande beaucoup de travail et de bonnes volontés autour de lui pour tourner avec efficacité. Après une déambulation matinale dans les rues de Poitiers, nous nous retrouvons chez Yann Ligner pour une session d’écoute sur les derniers mix, un point sur l’agenda du travail vocal et un débat comparatif entre le poêle à bois et le poêle à granulés. Si si. L’exode champêtre et l’adhésion à un mode de vie plus autonome font partie des sujets récurrents entre les Poitevins qui ont suffisamment soupé du dédale urbain. L’album n’a pas de nom, les morceaux n’ont pas de titre. Seul le visuel est plus ou moins fixé. Tout vient avec le manuscrit du chanteur, ses intentions. Les choses se font assez naturellement, le sens commun fait vite l’unanimité entre eux.

Yann est dans le jus. Entre sa vie de famille, les concerts de Klone et son rythme de composition particulièrement exigeant, le chanteur a du mal à tenir les deadlines en matière d’enregistrement. Mais il n’est pas question de concevoir une alternative à l’exhaustivité. C’est son mode opératoire. Tout doit être exploré : les mots, le phrasé, l’intention, le grain, la mélodie. Autant de possibilités qui peuvent être des impasses ou des évidences. « J’aimerais arriver à être plus intuitif, à me fixer plus facilement sur une ligne qui sonne juste », confie-t-il, avec une pointe de regret. Il nous fait écouter son dernier travail sur un morceau précis en mettant en lumière ses trouvailles, sollicitant l’oreille attentive de son comparse pour infirmer ou confirmer ses propositions. Par endroits, la tâche du vocaliste n’est pas aisée puisque le travail d’enrichissement par samples de Matthieu Metzger n’est pas non plus terminé. Certains passages restent ainsi flous en termes de place laissée à chacun pour s’exprimer. Là encore, c’est Guillaume qui vient donner les grandes lignes de ce qu’il entend pour le guider. Pour ce nouvel album, ce sont les morceaux provisoires « Gros Riff » et « Requiem II » qui s’incarnent en bêtes noires, l’inspiration vocale y étant plus difficile que sur les autres titres. En cas de blocage, il n’y a pas de solution miracle, c’est l’urgence de l’échéance qui le force à arrêter sa décision, m’explique-t-il.

Yann travaille dans une petite dépendance aménagée spécialement pour son monde intérieur. Tout est posé là, avec simplicité. Un micro, un ordinateur, une paire d’enceintes, un carnet où des bribes sont griffonnées. Le reste c’est dans sa tête et dans son corps. Ses débuts au chant remontent au groupe Underskill, une formation des années 90 dans laquelle il fait ses premiers pas autodidactes pour « combler le vide » puisque le poste de chanteur était devenu vacant. Mais son véritable déclic s’est déclenché en décembre 1998 à l’Élysée Montmartre avec Fear Factory qui venait de sortir Obsolete. Yann a été profondément marqué par la performance protéiforme de Burton C. Bell qui mélangeait avec aisance chant clair, scream et harangue saturée au beau milieu de la déferlante masse industrielle. Une expérience indélébile qui allait décider le musicien à faire du chant son outil d’expression à part entière. Son parcours est essentiellement autodidacte dans la mesure où seul un bref passage par l’école de musique de Tours Tous En Scène fera office d’apprentissage institutionnel. Cette construction autonome, il la relie au mimétisme d’une autre figure guidante : Jens Kidman et sa vocifération monolithique. La technique vocale du scream étant particulièrement opaque en termes d’apprentissage et de pédagogie, il n’y a pas d’autres alternatives à l’empirisme et au mimétisme pour se l’approprier. Séduit par le grain du frontman de Meshuggah, Yann a façonné sa propre technique vocale au gré des écoutes et des essais sur les morceaux des Suédois. Similaire à une introspection corporelle, le développement du chant hurlé nécessite un tâtonnement à la recherche de ses propres leviers. Comment activer la saturation, comment la maîtriser, comment la distiller et comment s’économiser ? Un peu réticent d’abord, Yann accepte de nous montrer a capella l’articulation qui existe entre la saturation et le chant clair avec une maîtrise qui force le respect. Si son travail avec Klone est sa principale œuvre, il a également commencé une collaboration avec Marc Ducret. Il prête sa voix à des créations qui le sortent loin de sa zone de confort avec des intervalles et des rythmes dont il n’a pas l’habitude mais avec lesquels il bataille bien volontiers. Yann nous explique que finalement, contrairement à ce qu’il nous avait confié lors de notre première rencontre en janvier en studio, le grain du chant saturé serait plus présent que ce qu’il avait anticipé. La puissance des morceaux, les émotions qu’il a pu ressentir en se plongeant dans les maquettes de Guillaume l’ont intuitivement amené à côtoyer à nouveau le scream. Le ressenti dans le ventre comme boussole.

Dernière étape du voyage : la rencontre avec l’autre éminence grise de Klone, Matthieu Metzger, sur les hauteurs de Poitiers, dans la maison où a été notamment écrit « Rocket Smoke », titre phare de The Dreamer’s Hideaway. Présent dès 1999, il est le couteau suisse qui sculpte les ambiances sonores de chaque album. Nouvelles lignes mélodiques, sons loufoques, samples à la limite de l’angoisse, bruits insoupçonnables avec son « Bidule » (sorte de croisement électronique entre une guitare fretless et un clavier réalisé avec des matériaux peu chers et facile à programmer, qu’il a lui-même inventé), tout est terrain de jeu pour Matthieu. Partageant initialement la scène avec ses amis poitevins, il a depuis laissé sa place à un séquenceur qui contient toutes ses pistes que le groupe n’a plus qu’à lancer avec le clic du batteur. Saxophoniste professionnel, musicologue de formation et diplômé d’une maîtrise à l’université de Poitiers intitulée « Meshuggah, une formation de metal atypique – esthétiques et techniques de composition » (tiens tiens…), Matthieu accompagne Guillaume Bernard dans l’enrichissement de sa musique avec des propositions originales et expérimentales (dont nous tairons les artifices les plus intrépides). Entre amitié et travail, légèreté et professionnalisme, ce duo est à l’image de l’ensemble du groupe et de ce que nous avons perçu dans leur expérience de studio.

Nous avons disséqué chaque étape du processus de composition auquel nous avons pu assister, nous avons écouté et relaté chaque bribe de titre en construction. Mais à présent il faut s’y résoudre : nous ne pouvons plus que patienter. Arrivés à une véritable croisée des chemins après avoir accouché du Grand Voyage, les Poitevins ont fait preuve d’introspection pour mieux décider du nouveau cheminement collectif avec cet album au nom encore inconnu (et indéterminé ?). C’est donc avec méticulosité et complicité que Klone s’apprête à partager sa musique en « changement constant », à la confluence de ses anciennes racines distordues et de ses récents nuages éthérés. Une musique qui, en studio comme en live, force la déférence tant elle sonne juste, dans tous les sens du terme.

Photos : Cindy Canto & Léa Bouly (6).



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  • Merci pour ce magnifique article. Je me suis senti à leur côté. dans le studio, dans l’intimité et cette belle complicité de ces personnages que j’admire tellement. À suivre de loin leurs procédés internes qu’ils expriment tellement bien grâce à la musique.

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