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Live Report   

KORN A L’ARENA DE GENEVE


Artistes : Korn
Lieu : Genève (Suisse)
Salle : Arena
Date : 24-02-2008
Public : 3 500 personnes environ

Voyage en Suisse, dimanche 24 février dernier, pour assister au concert de Korn. Un concert donné en compagnie de Deathstars et Flyleaf. Tout cela se déroulait à l’Arena de Genève. Ayant eu le plaisir d’ interviewer Fieldy, le bassiste de Korn, nous n’avons malheureusement pas pu assister aux concerts des deux premiers groupes cités précedemment. L’interview du bassiste a en effet commencé vers 19H. Donc au début du concert de Flyleaf, le deuxième groupe de la soirée. Voici, par conséquent, un live report uniquement dédié à la prestation des américains de Korn.


Vers 20H ça démarre avec l’intro du dernier album du groupe judicieusement intitulé… »Untitled ». A l’arrière de la scène on peut d’ailleurs constater la présence grand format de la pochette du dernier album. Une petite intro donc symapthique, ni trop longue ni trop courte, qui met bien dans l’ambiance. L’ambiance du dernier album étant clairement orientée vers un style de musique plus alternatif, plus expérimental.

Les membres du groupe arrivent logiquement sur scène et dès le départ on peut constater le charisme de Jonathan Davis. Ce mec dégage quelque chose de fascinant. Son jeu de scène est un peu, et on le comprend aisément, à l’image de sa musique : énérgique et torturé. Munky est bel et bien présent à la guitare. Il avait été obligé de rentrer aux states pour des raisons familiales et est réapparu pour la première fois la veille à Milan. Fieldy, à la basse, porte toujours son fameux bandeau dans les cheveux. Ces 3 artistes incarnent, depuis le départ de Head, le vrai Korn. Les autres musiciens peuvent, à juste titre, être considérés comme des musiciens additionnels.

Mais là, justement, je m’arrête car c’est l’heure de l’aparté !

Dès le départ on peut s’interroger sur le rôle de deux musiciens. Ces derniers se trouvent en retrait de la scène, comme isolés. L’un est à la guitare rythmique. Celui-là a quand même son importance dans l’interprétation live proposée par le groupe. Mais pourquoi, si c’est le cas, le mettre en retrait, au fond de la scène ? Etonnant. Par contre, un vrai problème demeure avec le gars blond aux cheveux longs qui, posté à gauche de la guitare rythmique, est vraiment là pour faire de la figurartion.

Son travail : faire 3 choeurs, taper 3 fois sur un tambour et surtout headbanguer comme un imbécile pendant tout le concert.

D’ailleurs comment oublier le « coup du briquet » que notre ami a effectué ?! Et oui le « coup du briquet », c’était quand même culte ça. Le contexte : au milieu du concert Korn interprète une chanson calme, une ballade. Bref un truc doux. Et là notre ami sort un briquet, l’allume et le temps vers la foule. Alors faudrait, dans un premier temps, expliquer à ce monsieur que l’émotion ne s’invente pas. L’émotion, car c’est la vraie signification du « coup du briquet », ce n’est pas un truc que l’on travaille à l’entraînement. L’émotion ce n’est pas du préfabriqué mais la résultante d’une magie.

Bon c’est un détail ? Peut-être. Mais souvent ce sont grâce aux détails que l’on peut dégager un esprit. Et c’est ce côté surjoué, surfait qui fait perdre de la crédibilité à un ensemble du concert plutôt bon.

Cet aparté, assez long, est terminé. Maintenant parlons musique si vous le voulez bien. Nous sommes, après tout, là pour ça.

Korn est un groupe rodé sur scène. Ils ont ce côté machine qui fait que dès le départ on sent que la prestation proposée sera correcte. Les lumières sont assez bien utilisées. Les musiciens sont très carrés et la voix de Jonathan Davis passe très bien l’épreuve du live. Jonathan est quand même un sacré chanteur. Mais sa voix reste un peu trop en retrait. A l’instar de la guitare de Munky d’ailleurs.

En fait le souci vient de la basse au son qui prend le pas sur les autres instruments. Alors c’est bien car le groove de Fieldy est assez ahurissant mais le problème c’est que les autres instruments en pâtissent. Le son est d’ailleurs globalement trop fort.

Par contre, et c’est bien là l’essentiel, niveaux compos et set-list c’est du gros. « Right Now », « Adidas », « Here To Stay »…tous les classiques y sont. Mention spéciale à « Falling Away from Me » où Jonathan nous montre l’étendu de son talent. Un vrai bémol demeure toutefois. Les compos, même les hits, sont retranscrits d’une manière assez identique, sans surprise. Une chanson comme « Here To Stay », qui a une production de malade sur album, perd un peu de son côté rentre dedans en live. En conséquence, on assiste à un concert équilibré qui ne déçoit pas. Pour autant le rendu, l’interprétation live aurait sans conteste pu être meilleurs.

En rappel on a le droit à 3 titres dont « Blind » et le terrible « Got The Life » pour finir le concert.

La machine Korn est bien huilée. Tout cela est bien fait. Mais un élément manque à tout ça et il est de taille : la magie.



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