
Mais cette trés faible notoriété n’a qu’un temps, ne doit avoir qu’un temps, et c’est bien là que se situe le cœur de l’activité radiometallique. Tu connais Rintrah ? Non, bien sûr que non tu ne connais pas Rintrah ! Car je suis l’un des seuls au monde à avoir entendu parler de ce groupe because i’m the metal warriooor (mettez du Manowar en lisant cet article svp, ou alors « My Heart Will Go One » de Celine Dion)! Mais dans un excés de magnanimité dont est coutumiére l’équipe de Radio Metal, nous allons vous présenter ce groupe avec pour but de le faire sortir de l’anonymat et de ses scandaleuses 500 écoutes MySpace.
Ils sont américains et nous viennent de Nashville (Tennessee). Et pendant que la poussiére sort de mon clavier… huhu… excusez-moi je tousse car il n’est pas facile d’écrire dans ces conditions… je tiens rapidement à vous signaler que les Rintrah nous proposent un stoner rock que l’on qualifiera de psyché. Un épais brouillard m’empêche de distinguer mon écran d’ordinateur mais je dois également vous dire que cette formation propose une musique particuliérement jouissive !
A qui s’adresse-t-elle ? Eh bien à tous ceux qui trouvent que le riff sudiste est l’une des plus belles choses inventée par Dieu. Et donc à ceux qui vénérent des artistes comme Karma To Burn, Kylesa, Kyuss, QOTSA etc. Toute cette scéne stoner/sludge qui sent bon la crasse et le vieux rock. Oui mon ami, Rintrah a concocté son premier Ep 5 titres intitulé Hold Dear The Ember pour toi.
Car les Rintrah savent bien que tu aimes ce son de basse si caractéristique du sludge ou d’un groupe comme Tool. Chez ce dernier on entend la basse encore plus que la guitare. Elle se fait vrombissante, envoûtante et c’est exactement ce que « The Nameless », le titre d’ouverture de Hold Dear The Ember, met en avant. Il y a là une lourdeur, une profondeur abyssale qui vous emménera loin, mais loin, pour rejoindre le feu sacré créateur du stoner. Sur « Siren Song », la voix du chanteur Brett McKee se fait même aiguë ce qui renforce le sentiment d’avoir dans les oreilles un disque totalement libre où modernisme rime avec tradition. Où les chansons, par ailleurs, peuvent faire 3 comme 8 minutes. Oui ça sent bon la liberté comme ce riff répété à l’envi sur le magnifique « Kallisti », véritable bombe nucléaire de la scéne sudiste qui est sans doute la chanson la plus aboutie de l’album en termes de riffs et de soli. « What We May » et le trés beau « Of Fire And Light » clôturent magistralement cet ep.


Un must du genre, voilà ce qu’est ce Hold Dear The Ember sorti de nulle part. On évoquait précédemment la liberté et le côté psyché. Tout ça se retrouve même dans la jaquette si originale de l’album qui rappelle un peu Vitalogy de Pearl Jam. Un artwork cartonné du plus bel effet dont l’univers se rapproche du rock des 60’s/70’s qui ne déplaira pas à notre Fred national, nouvelle recrue de Radio Metal. D’ailleurs les membres du groupe Rintrah en sont tellement fiers – ah tous ces gens qui savent la qualité de ce qu’ils font, c’est pénible ! – qu’ils l’ont détaillé sur leur page MySpace !
Lecteur : je crois que tu n’as pas vraiment le choix. Il faut écouter ça et vite. Et comme le morceau « Of Fire And Light » n’est pas en écoute sur la page du groupe, tu pourras le savourer dans le High Hopes du 8 septembre prochain si tu es gentil. Car, pour terminer cette bafouille, sachez que le groupe existe seulement depuis l’année derniére.
Maintenant c’est à toi de jouer.

Kazahar, Eryn Non Dae, maintenant Rintrah: que des graines de star, et, qui pis est, découvertes par le doc!
Hééé doc, fais gaffe, à force tu vas devenir le Laurent Boyer du metal!
Concernant Rintrah, je viens de voir que les gars sont fans des Melvins! Que du bon!
Hé toi, ô lecteur, tu ne connais pas les Melvins? Monumentale erreur!
Veux-tu découvrir l’un des premiers groupes à avoir pataugé dans le My War des Black Flag, avec une préférence grassement marquée pour sa side B aux doux relents de sludge originel?
Clique sur mon nom!
Pas mal, j’apprécie.
J’ai eu le même sentiment que toi quand j’ai découvert Trivium 🙂
Ca me fait un peux penser à Omega Massif avec une voix en plus, tout particulièrement le morceau « What We May ».