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Interview   

La quête de la scène française avec Reuno de Lofofora


Qu’en est-il de la scène metal française aujourd’hui ? Car si, à l’heure actuelle, le nouvel album de Gojira est attendu avec ferveur, impatience et surtout fierté, la scène metal française ne peut se résumer qu’à ce seul groupe. C’est pour cela que Virginie et ses Argonautes avait accueilli, par téléphone, dimanche 3 juin, sur notre antenne, Reuno, chanteur de Lofofora afin de faire le point sur celle-ci. Ce fut l’occasion de voir avec l’un des acteurs majeurs de cette scène française (vingt ans de carrière dans celle-ci, ça en fait du bagage) ce que les médias apportent (ou pas) à cette scène. Qu’est-ce qui l’aide ou la freine et pourquoi ? Existe-t-il des secrets pour s’exporter ou tout simplement percer dans ce milieu.

Nous n’avons pas non plus manqué de parler un peu avec lui du dernier album de Lofo, Monstre Ordinaire, du rapport et des affinités que les différents membres du groupes entretiennent avec les scènes punk et metal passées et présentes. Ajoutez à cela quelques compliments envoyés à Gojira, quelques mots sur la tournée du Bal Des Enragés et sur le prochain album de Mudweiser, l’autre groupe de Reuno, et vous voilà parés pour lire cet entretien.

Réécouter l’interview de Reuno : [audio:interviews/Interview Lofofora.mp3|titles=Interview Reuno (Lofofora)]

« Cela a souvent été le problème dans les années passées avec le metal français : c’était caricatural […]. Maintenant, lorsque des groupes arrivent avec un son nouveau, une personnalité propre et qui interpelle par son originalité et le fait que ça sorte du cadre de ce que le public international à l’habitude d’entendre, il y a de fortes chances pour qu’ils arrivent à percer. »

Radio Metal : Nous nous demandions s’il est plus difficile de percer dans le metal quand on est Français. Quel est ton sentiment là-dessus ?

Reuno (chant) : Un des problèmes est que le metal est un style musical qui nous vient des États-Unis ou du Royaume-Uni, principalement, même si des pays scandinaves comme la Suède ont su tirer leur épingle du jeu. Les choses sont en train d’évoluer doucement, le niveau a singulièrement progressé. En France, quand nous jouons avec des groupes dont les membres ont entre 20 et 25 ans, on se rend bien compte que leur niveau est très élevé et ils sont de plus en plus en capables de se créer une identité propre. Cela a souvent été le problème dans les années passées avec le metal français : c’était caricatural, dans le sens où c’était souvent une sous-version d’un groupe qui existait déjà à l’international, ce qui explique pourquoi ils avaient du mal à percer. Maintenant, lorsque des groupes arrivent avec un son nouveau, une personnalité propre et qui interpelle par son originalité et le fait que ça sorte du cadre de ce que le public international à l’habitude d’entendre, il y a de fortes chances pour qu’ils arrivent à percer. Gojira en est l’exemple typique. D’une part le fait qu’ils ne soient pas dans cette imagerie super dark et, d’autre part, leurs talents de compositeurs est indéniable. Aujourd’hui, dans la scène underground, j’ai pu croisé deux, trois groupes français qui, au moment de faire leur premier album, décident de casser leur tirelire, de partir aux États-Unis, d’enregistrer sur place, et, dans la foulée, d’essayer de faire une tournée sur place ; de partir de là où est la source finalement. Et c’est comme ça que les Gojira ont su s’imposer sur la scène metal internationale, en s’attaquant au pays du metal, c’est-à-dire les États-Unis.

Est-ce que tu penses que le fait de chanter en français serait un handicap ?

En fait, ça devient un handicap, si tu n’as pas des accordéons dans ta musique. Si tu regardes concrètement, les seuls groupes français chantant en français qui ont marché un tant soit peu avec une chanson ou à une période à l’étranger, sont des groupes qui ont un côté franchement franchouillard, pas dans le sens péjoratif bien sûr. À l’époque, les Négresses Vertes avaient bien percé aux États-Unis, la Mano Negra, même si c’est pas vraiment du metal, je te l’accorde – en plus ils chantaient en espagnol – mais il y avait avec ces deux groupes un son très européen, typé de l’endroit d’où ça vient. Et c’est cela qui peut séduire un public international. Mais si tu chantes en français, il faut vraiment avoir un côté franchouillard pour te démarquer et faire presque « exotique » finalement. Avec Lofofora, nous allons de temps à autre en Espagne ou en Allemagne pour jouer dans des bars ou des petits clubs, ça nous change beaucoup et c’est très intéressant à faire aussi.

J’ai grandi avec la scène metal des années 80 et suivi un peu l’évolution par la suite, je trouve que le public français est assez sévère et part du principe que si un groupe chante en français, ce sera forcément mauvais. Est-ce que tu crois que le public a aussi une part de responsabilité dans cette situation ?

Ce sont les groupes et dans une moindre mesure les médias qui font le public, mais c’est vrai qu’il existe des gens totalement réfractaires par rapport à ça. Mais il y en a moins dans le sens inverse et qui se disent « Non, je n’écoute pas parce que je ne connais pas les paroles ». En fait je pense que depuis soixante, soixante-dix ans il y a un genre de fascination, d’attraction-répulsion par rapport aux les États-Unis et la langue anglaise. Nous sommes l’un des pays qui parle le moins bien anglais mais qui consomme le plus de musique anglo-saxonne.

Si tu devais nous citer des groupes pour militer en faveur du metal français, quelle serait ta sélection ?

Une découverte, par exemple, Black Bomb A dont le dernier album est à mon sens leur meilleur, il fait un peu serrer les dents mais ça fait du bien de temps en temps. L’Esprit Du Clan aussi qui est une machine de guerre avec des prestations scéniques énormes, même si leur virage un peu plus metal extrême me plaît moins, en concert je prends toujours une gifle. Nous avons découvert un groupe il y a quelques mois en première partie, à Creil, dans l’Oise, la ville dont je suis originaire en plus, et ce groupe s’appelle Anorak et je vous le conseille, c’est vraiment fabuleux. Ils sont assez techniques, sans exagérer, c’est bien métal sans être stéréotypé, avec un côté assez rock’n roll dans certains grooves. En plus, sur scène, ils ne se prennent pas au sérieux, ils y vont à la bonne franquette, mais, en même temps, ils font un gros son et nous avons vraiment été scotché par ce groupe. Il y en a plein d’autres bien sûr. Par exemple, dans le côté plus punk, il y a les Tagada Jones qui ont fait un super album ; Punish Yourself dans un style un peu plus indus. Ils sont en train de préparer un nouvel album qui, je pense, va encore être énorme. Il y a quand même de la matière en France pour passer de bons moments avec des groupes qui ont tout de même un bon niveau, je ne pense pas que le metal français soit un sous-produit du tout.

Pour revenir un peu plus vers Lofofora, au travers de tes paroles, ta musique et même des groupes que tu cites, tu as de grosses influences punk ?

Tout à fait, je viens de là, je ne suis pas un metalleux. J’étais ado au début des années 80, j’ai des amis qui ont commencé à écouter Iron Maiden, mais, moi, les solos et les guitares à la quinte ne me plaisent pas du tout, je trouve que c’est un peu le comble du mauvais goût. Je trouve ça un peu comme les films en 3D finalement.
Pas plus tard qu’hier, je taquinais Daniel [Descieux, guitariste de Lofofora] en lui disant que c’était ridicule, qu’Iron Maiden ait comme icône un personnage masculin, parce que quand j’étais un petit punk, je croyais vraiment que c’était une fille, une vraie Iron Maiden (vierge de fer). Je trouvais ça ridicule, un groupe qui s’appelle la vierge d’acier et qui prend comme icône une espèce de squelette masculin. C’est une des qualités de Lofofora, nous sommes tous différents, avec des backgrounds différents, et cela nous permet du même coup de ne pas avoir un public de clones. Moi, à l’époque, je me suis plus tourné vers Dead Kennedys, The Exploited, GBH et consort. Doudou [surnom de Daniel] écoutait aussi ça mais continuait en même temps à écouter du metal. Phil [Curty], le bassiste, membre co-fondateur avec moi de Lofofora, écoutait aussi du punk et du hardcore américain, c’est ça qui nous a permis de nous trouver. Quant à Vincent [Hernault], notre batteur depuis deux ou trois ans, est celui qui a le plus d’influences variées.

« J’ai toujours été fasciné par cette part d’animalité ou de monstruosité que chacun a et que personne n’assume. Ni nos cultures ni nos religions n’en font état et pourtant elle peut nous détruire ou au contraire nous exalter.

Est-ce que tu peux nous parler de « Utopistes », ce morceau extrait de votre nouvel album, Monstre Ordinaire ?

C’est toujours la polémique au sein d’un groupe quand tu fais la setlist, pour savoir avec quel morceau on va commencer l’album. Comme l’album Monstre Ordinaire a une teneur assez sombre dans les paroles, je n’avais pas envie de passer pour le gars qui veut encore enfoncer la tête des gens un peu plus sous le sable parce que je me dis que tant qu’il y a un peu d’espoir il faut s’accrocher à ça et le cultiver. Pour pas mal de gens, le terme « utopiste » sera péjoratif, moi, c’est ce qui me permet de tenir le coup et de préserver ma santé mentale.

Le monstre ordinaire, qui est-il ? C’est chacun de nous ?

Oui c’est ça l’idée. C’est pour ça qu’il y a un personnage sur la pochette avec une pelle. Mais on ne sait pas si c’est lui le monstre ou si c’est lui qui a subi une monstruosité et il n’est pas très identifiable pour que chacun puisse s’y retrouver d’une manière ou d’une autre. J’ai toujours été fasciné par cette part d’animalité ou de monstruosité que chacun a et que personne n’assume. Ni nos cultures ni nos religions n’en font état et pourtant elle peut nous détruire ou au contraire nous exalter.

Je [Virginie] suis née en 1985, j’ai donc grandi avec Lofofora et ils ont toujours été une figure de proue du metal français. C’est grâce à vous que beaucoup de groupe ont pu émerger. Est-ce que tu as conscience de ce phénomène ?

C’est vrai que pas mal de jeunes ou moins jeunes (cela fait quand mêne plus de 20 ans que nous sillonnons la route) nous citent dans leur motivation. Cela nous fait excessivement plaisir, c’est ce qu’il y a de plus flatteur. Sans prendre évidemment la grosse tête. Mais le fait de se dire que nous avons donné envie à des gens de faire quelque chose d’eux-mêmes, de leur propre chef et de s’exprimer, c’est aussi le but que nous poursuivons dans notre musique. Le fait aussi de ne pas avoir eu peur d’aborder la langue française dans cette musique-là, en toute modestie, c’est vrai que j’étais un des premiers à le faire, même si, bien sûr, il y a eu avant des Vulcains, des Trust, etc. Sans être complètement héritier de ces gens-là, je pense que ça a pu jouer un rôle. Mais il n’en demeure pas moins que, avant Lofofora, il y avait beaucoup moins de groupes qui chantaient en français avec cette musique un peu brutale.

Ce qui a pu jouer aussi, c’est ce que tu nous disais tout à l’heure, c’est que tu venais de l’univers Punk et que, à l’époque de la grande période Punk, plus de groupes chantaient en français, comparativement à la grande période metal, non ?

Curieusement, je n’ai jamais trop accroché, bien qu’étant en plein sur la cible de la scène alternative française. Phil était beaucoup plus impliqué là-dedans notamment avec les Béruriers Noirs. Moi, je n’étais pas à Paris, alors que la plupart des groupes étaient basés sur Paris ; j’étais dans le Sud de la France. Le groupe de référence pour moi a été OTH, un groupe de Montpellier. Pour moi, c’était les Ramones français, avec des textes très bien écrits, au vitriol, juste comme il faut pour écrire du bon rock’n’roll en français. Il y a aussi Metal Urbain que j’ai découvert au tout début de l’adolescence avec un album intitulé Les Hommes Morts Sont Dangereux (réédité en vinyle d’ailleurs). Au final, c’est plus l’ambiance, la teneur du propos, les textes aussi bien sûr. À titre d’exemple, OTH et Metal Urbain faisaient preuve de dérision et de second degré, et j’ai besoin de ça sinon je m’ennuie vite.

« Le néo metal est à mon sens une grossière erreur. C’était du fashion metal. […] Je viens de la scène punk, j’ai vécu dans un squat pendant des années et je ne peux pas cautionner ça. […] Ces groupes ont fait ça pour devenir riches et célèbres, ils n’ont pas réussi, donc ils ont arrêté. »

Nous avons parlé aussi de tous ces groupes à l’époque qui s’étaient formés avec le Sriracha et la team Nowhere, il semblerait que ça n’existe plus ou, en tout cas, que ça ne soit plus à la mode. Qu’en penses-tu ?

La mode ne fait pas bon ménage avec le Rock. Tous ses groupes à la mode… Le néo metal est à mon sens une grossière erreur. C’était du fashion metal, des mecs habillés en DC Shoes, à parler d’histoires de traumatismes d’enfance… Cela dit, le premier album de Korn était très bien. Mais tout ce qui a suivi… De toute façon, ils étaient accordés tellement bas qu’ils ne pouvaient pas faire beaucoup de notes, il ne savaient pas trop non plus, c’était du Metal bling-bling, en fait. Je viens de la scène punk, j’ai vécu dans un squat pendant des années et je ne peux pas cautionner ça, c’est tout juste impossible. Pour moi, c’est tout sauf du rock, c’est de l’entertainment, guère plus. De toute façon, ces groupes ont fait ça pour devenir riches et célèbres, ils n’ont pas réussi, donc ils ont arrêté. Certains groupes ont continué, comme Black Bomb A, les Tagada Jones… Ces derniers, par exemple, ils ont un collectif, Enragé Productions, ils ont d’autres groupes avec eux, c’est encore des collectifs et il en existe encore un petit partout en France tout de même.

Il en reste encore mais c’est vrai qu’ils sont moins sous le feu des projecteurs que l’a été Team Nowhere… Une question d’auditeur qui demande que nous évoquions avec toi le Bal Des Enragés…

Voilà, le lien est tout trouvé ! Comme je disais à l’instant Tagada Jones et leur Enragé Productions, nous nous sommes vraiment connus au cours d’une tournée commune au Québec et nous nous sommes rendus compte que nous étions fait du même bois, si ce n’est du même métal. Et à, un moment, sur un festival, ils ont eu une carte blanche, donc ils ont invités pleins d’amis pour faire des reprises qui nous a plu, des Stooges à Rammstein en passant par Rick Fuse, par exemple. Ils ont invité Parabellum, Lofofora, Poun, le chanteur de Black Bomb A, VX, le chanteur de Punish Yourself… Au départ, ce devait être une représentation, une fois, pour une heure, mais vu le résultat, nous avons depuis fait quarante ou cinquante dates avec une formule qui fait quasiment trois heures de live. C’est une grande récré, dans un bon état d’esprit. Quelque part, c’est aussi très intéressant en tant que musicien, de jouer avec d’autres gens et de faire des reprises, de s’approprier un peu les morceaux et de faire des reprises que nous n’aurions pas forcément faites de nous-mêmes. Mais comme nous jouons au sein d’un collectif, et quand on vous dit que c’est avec ta voix que ça ira le mieux avec telle chanson, tu le fais et, au final, tu te rends compte que le résultat est très bien. Et nous repartirons, avec le collectif, sur la route au mois de février 2013.

Quelques mots sur Gojira ?

Nous avons enregistré Mémoire De Singe chez eux, dans les Landes. On ne garde pas forcément de contact mais nous avions passé de bons moments ensemble. Nous avions même rallongé notre séjour de deux semaines pour pouvoir faire encore plus de baignades et de barbecues avec eux. Ce sont des gars en or et j’ai envie de dire un gros « Merde ! » à tous ceux qui leur crachent dessus parce que ce sont vraiment des gars en or. Ce sont souvent de basses jalousies mesquines. Gojira, ce sont vraiment des mecs qui méritent. Ils travaillent énormément, ce sont des passionnés, des mecs intègres, honnêtes.

Tu as dit tout à l’heure que la scène metal française était très vivante avec énormément de bons groupes. Paradoxalement, il y a très peu de journaux metal et le peu qui se montent ne durent pas. Comment expliques-tu ce paradoxe ?

Les gens n’achètent plus de journaux, tout simplement. En plus, la presse rock s’adresse principalement à un public jeune. Regarde les titres des magazines : quand Justin Bieber prendra une guitare électrique, il fera la première page… Tu as aussi des revues un peu plus pointues qui arrivent à survivre malgré tout mais les journalistes ne sont quasiment pas payés dans ces journaux-là comme Noise ou LES. Mais, dans ce cas-là, ce sera plus des passionnés, pas de gens qui écoutent du rock juste comme ça. Ce sont vraiment des gens qui achètent encore des disques, etc. Pour ces gens-là; on peut encore faire de la presse. Mais sans vouloir être méchant, pour le consommateur de rock lambda, le média internet est largement suffisant. Personnellement, je n’achète quasiment jamais de magazines de rock et pourtant je vais voir des blogs. D’ailleurs, je me rends que je vais plus souvent sur des blogs que sur des sites de musique à proprement parler.

Une autre question d’auditeur qui demande d’où vient votre reprise de Brassens, « Les Passantes », elle-même tirée d’un poème d’Antoine Paul et mise en musique par George Brassens.

En fait, c’était sur une compilation qui s’appelle Les Oiseaux De Passage, c’est une commande. La compilation se mettait en place et, au tout début, nous avions signé avec un éditeur qui nous tenait un peu par les cheveux pendant des années. C’était la fin du contrat et ils espéraient que nous allions re-signer. Et comme ils n’avaient jamais rien fait pour nous mis à part nous accorder des avances et nous acheter deux trois amplis en dix ans, ils nous ont proposé de faire ça. Une manière de dire qu’ils pensaient à nous finalement. Donc, nous l’avons fait parce que l’idée était séduisante mine de rien, nous n’étions obligés en rien, mais, de leur part, c’était proposé en espérant que nous allions re-signer avec eux, chose que nous n’avons pas faite.

Concernant la scène metal française, est-ce que tu aurais quelque chose à dire aux gens, pour qu’ils s’y intéressent plus ?

Il fait aller voir les groupes en vrai, dans les petits clubs, là où ça se passe. Quand tu tombes sur des bons trucs, ça te donne envie après. Dans chaque région il y a de sacrés bons groupes avec des choses intéressantes. La musique, c’est génial d’en parler, d’être passionné et de faire des émissions, des sites, heureusement que vous êtes là, mais le rock fort, faut y aller ! Allez dans les bars, les clubs, les petites salles. C’est là que le rock vit, où il est en train de se régénérer. Les gens qui vont à se genre de concerts ne sont pas très blasés finalement.

Pour finir, je te laisse présenter Mudweiser, ton autre groupe, pour nos lecteurs.

C’est un groupe de Montpellier qui prépare un prochain album, qui va être enregistré l’été prochain et qui sortira à la rentrée prochaine, et dans lequel je chante depuis quelques années. Nous jouons d’ailleurs dans des bars et des petits clubs. Et nous avons des dates de tournée en Allemagne et en Suisse Allemande pendant deux semaines. C’est un groupe rock’n’roll stoner avec des influences de rock metal de la Nouvelle-Orléans, de rock sudiste, de blues, un mélange de tout ça.

Interview réalisée par téléphone le 3 juin 2012 pendant l’émission Le Metal Et les Argonautes
Questions par Virginie et The Love Machine.
Transcription : Grégory

Site officiel de Lofofora : www.lofofora.com
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