Le mercredi 2 décembre 2009, Rammstein jouait en concert à la Halle Tony Garnier de Lyon. L’occasion pour le groupe allemand d’interpréter de nombreux morceaux de son nouvel album, Liebe Ist Für Alle Da que je ne connaissais pas du tout. Ces nouveaux titres m’ont, pour la plupart, fait une très bonne impression. Surtout un, à savoir l’énorme ballade «Frühling in Paris». J’ai tout de suite été ému par la beauté de ce titre avec son refrain en français emprunté à Edith Piaf, «Non, rien de rien. Je ne regrette rien.» Cette première impression fut confirmée par la suite avec la version studio. A l’écoute de ce morceau, je m’évade… Et c’est ce que je demande à la musique.

Seulement, si Métalo m’a demandé de rédiger un article sur ce morceau de Rammstein, vous vous doutez bien que le bougre avait une idée diabolique derrière la tête… En effet, je dois être le seul au sein du staff de Radio Metal à apprécier ce titre, la plupart des autres membres le trouvant tout simplement abominable ! Son vil objectif était donc bien de me jeter en pâture aux nombreuses personnes qui ne partagent pas ma fascination. Pourtant, «Frühling in Paris» me fait frissonner à chaque écoute tandis que le Doc sera traumatisé par Devin Townsend, Spaceman par Opeth ou Métalo par un vieux morceau de Dream Theater (alors que je ne suis pas ou peu inspiré par ces groupes).

La beauté de la musique réside aussi dans le fait qu’elle ne touche pas tout le monde. Une même chanson peut inspirer des sentiments aussi forts qu’opposés. Donc, les gars, ça ne sert à rien de me convaincre que «Frühling in Paris», « c’est de la merde ! » : c’est mon chef-d’œuvre.