L’actualité de Foo Fighters est assez énorme ces temps-ci. Le prochain album du groupe Wasting Light (dont vous pouvez voir la fausse pochette ci-contre, tellement plus belle que la vraie) sortira le 11 avril. Le mois dernier, la bande à Dave Grohl avait déjà pondu un premier clip bien délirant pour le titre « White Limo ». Depuis le 11 mars, le clip (qui se laisse regarder) de leur premier single « Rope » est visible sur MTV. Et ce weekend, nous avons appris qu’il sortiront en plus, le 16 avril, un album de reprises intitulé Medium Rare.
Parmi la playlist, on trouve le « Band On The Run » de Paul McCartney (auquel il avait rendu hommage en décembre dernier) & The Wings, « Bad Reputation » de Thin Lizzy et « Baker Street » de Gerry Rafferty (deux titres très appropriés après la mort récente de ce dernier mais aussi celle de Gary Moore, l’ancien guitariste de Thin Lizzy) ou encore « Have A Cigar » de Pink Floyd que Grohl avait déjà interprété il y a onze ans avec Brian May. Pour plus de détails sur cette liste, je vous conseille le blog de Zégut qui avait été l’un des premiers à lâcher le morceau sur le sujet.
Tout ça pour vous dire ça ? Non ! Car le plus intéressant n’est pas qu’ils font comme Deftones qui sortira le même jour un album de reprises. Non, le plus intéressant, c’est qu’ils font comme Deftones… en ne le sortant qu’en vinyle.
Nous voyons depuis plusieurs années revenir ces larges galettes noires. Ce n’est quasiment pas nouveau. Le dee-jaying a rendu ses lettres de noblesse aux 30 centimètres. Ces espèces de vestiges poussiéreux dont seul Papa avec ses LP de Joe Dassin pouvait encore être fier dans les années 90 sont, depuis le milieu des années 2000, de nouveau « in » grâce à tous les DJ Machin et MC Truc. Et c’est une bonne chose !
Car, comme l’avait fait ressortir l’enquête de Brian Passey de USA Today, en février dernier, pour le site AZCentral, nous ne voyons pas tant, dans cette tendance du come-back du vinyle, un retour du « bon vieux temps » mais peut-être littéralement « la lumière au bout du tunnel ». Ce tunnel, c’est la crise du disque. En 2010, le vinyle est le format musical qui a connu (aux États-Unis) la plus forte hausse : 2,8 millions de disques vendus. Une très bonne chose pour des petits disquaires qui s’étaient accrochés à ce format malgré le raz-de-marée du téléchargement.
Il est certain que ce nombre de 2,8 millions doit faire bien pâle figure face aux chiffres des ventes d’albums au format numérique mais c’est pourtant bien ce dernier qui semble être la plaie qui a saigné l’industrie musicale ces dernières années. L’évolution technologique croissante semble avoir fait un sévère croche-pied au secteur et c’est une certaine « régression » qui pourrait être sa planche de salut.
Car déjà, le format du CD était un premier pas vers cette crise : des musiques plus facile à extraire de leur support, à numériser et à partager ; encore plus simple avec les avancées galopantes de l’informatique de ces quinze dernières années. Finalement, les maisons de disques ont à leur tour commencé à se débarrasser du support même. Un album n’était plus un « objet », c’était un fichier impalpable pouvant glisser si facilement (souvent illégalement) d’un ordinateur à un autre. La solution était très probablement de retourner à l’objet palpable, noble et beau.
Vous pouvez faire un recherche avec le mot « vinyle » sur le site de Radio Metal, vous trouverez nombre d’articles dans lesquels on voit la volonté croissante des artistes (ou de leur maison de disques, allez savoir) de sortir leurs productions sur ce « vieux » format. Et on ne peut que les en féliciter car un vinyle, en un mot, c’est beau. Comment mieux apprécier une superbe pochette d’album si ce n’est quand l’objet que vous tenez fait trois bons décimètres de côté (et je ne vous parle même pas des albums dépliables ; et je n’ai même pas évoqué les picture discs !) et non douze pauvres centimètres ?
Dans votre recherche, vous trouverez peut-être aussi cet article sur cette entreprise qui permet à ses « clients » de transformer leurs cendres post-mortem en cette noble matière noire. Car, sincèrement, lecteur, permets-moi de te prendre à parti, si tu souhaitais, par-delà ta mort, être transformé en support musical, choisirais-tu le froid CD, la micro-pénienne clé USB en plastoque ou le plus-que-légendaire 33 tours vinyle ? Non, je ne cherche pas à t’influencer. J’ai juste espoir que tu reconnaisses que le retour du vinyle rapporterait – outre une hypothétique sortie de crise – de la grandeur à la musique qu’il transporte.
Animalement vôtre.
Existe o charme de se escutar o vinil por exemplo o « MOrbid Visions » ou « Schizo » do Sepultura(Cogumelo rec.) sao bem melhores no vinil apenas para citar alguns ou « The return… » do Testament, »Creatures of the Night » Kiss no vinil sempre!
egalement j’ai encore quelques 400 vinyls que j’ecoute encore certains craquent un peu mais pas grave.et puis les pochettes c’est quand meme autre chose .un exemple la pochette de twisted sister ‘come out and play’
pour ma part le vinyle n’a jamais disparu de ma vie, et après avoir réussi à me procurer un lecteur en état de marche (après 4 tentatives infructueuses) j’étais finalement parvenu à en dégotter un
je me suis alors précipiter sur la disco de mes parents qu’ils étaient à 2 doigts de refourguer aux puces pour en ressortir quelques pépites
dire que j’ai acheté « Metalheart » d’ACCEPT pour… 30cts!!! sisi, 30cts! aux puces! le monde serait-il devenu barge (pour mon plus grand bonheur)?
tous ça pour dire: QUE VIVA LE VINYLE C’EST DE LA BOMBE EN GALETTE!!!!
Vive le vinyle il y a que ça de vrai ne serais-ce que pour la qualité sonore et aussi il y a un certain charme a avoir un vinyle.