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News Express   

Le producteur Rick Rubin explique son travail sur Death Magnetic (METALLICA)


Le producteur Rick Rubin a accordé une interview au magazine Rolling Stone dans lequel il livre une analyse détaillée de son travail sur le dernier album studio de METALLICA, Death Magnetic, sorti en 2008.

Voici ses déclarations :

« L’objectif principal de notre collaboration a été de faire en sorte qu’ils ré-acceptent l’idée d’être METALLICA, qu’ils soient en phase avec l’idée d’être un groupe de heavy. […] J’ai essayé de les convaincre de renouer avec ce dont tout le monde était tombé amoureux à la base avec METALLICA. Je leur ai fait écouter le genre de musique qu’ils écoutaient à l’époque où ils avaient fait le disque Master Of Puppets, le même genre d’influences musicales. Je leur ai demandé de s’immerger dans ce type de musique et de passer plus de temps à jouer ensemble, en tant que groupe.

Ils étaient tombés dans le piège qui consiste à utiliser le studio d’enregistrement avant tout comme un instrument. Le piège étant d’essayer de jouer différentes parties de morceau séparément pour atteindre la perfection musicale plutôt que de jouer le morceau d’un trait pour être en phase avec la puissance de la performance à l’état brut. Mon objectif était qu’ils renoncent à éditer leurs idées via à une machine pour les amener à jouer ces idées dans différents ordres pour voir ce que ça rendait. Et cela a vraiment fini par faire d’eux à nouveau un groupe.

A chaque fois que Lars (Ulrich, la batteur de METALLICA) voulait s’asseoir dernière l’ordinateur pour écrire et essayer quelque chose, j’insistais vraiment pour que lui et le reste du groupe jouent plutôt tous ensemble [rires]. En partie c’était juste une habitude qu’ils avaient prise. C’est facile d’essayer plein d’idées tant qu’on n’a pas à les jouer. Mais si tu joues une partie qui doit aussi s’intégrer dans une autre ou faire la transition avec une autre, il faut jouer ces deux parties un peu différemment l’une de l’autre, et la façon dont elles doivent s’intégrer mutuellement ou s’opposer dans le morceau doit se faire d’une façon qui soit musicale. Vous pouvez d’ailleurs l’entendre sur cet album. Ce n’est pas possible de faire ça quand tu assembles mécaniquement des bouts de morceaux ensemble.

Pour l’écriture de cet album, je les ai poussé de la façon suivante. Je leur ai dit : ‘Imaginez que Metallica n’existe pas. Imaginez que vous êtes dans un groupe et que ce groupe s’apprête à faire une compétition avec d’autres artistes. Vous voulez impressionner les gens. Qu’est-ce que ça donnerait comme son ? Sans être bloqué par une idée préconçue, qu’est-ce qui pourrait selon vous scotcher le public ?’. Le résultat est vraiment au rendez-vous. J’adore tout l’album Death Magnetic. »

Source : Blabbermouth.
Traduction : Pauline Pison.



Laisser un commentaire

  • Vous lui reproché quoi a la caisse claire dans cette album?

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    jeffrey lebowski

    elle est trop claire

    Rififi

    Et pas assez Simone.

  • Les compos sont bien.
    mais en plus du son de la caisse claire, ce qui me gène le plus sur cet album c’est qu’il sature, tout sature, et l’écoute est vite fatigante. Mais ça j’ai l’impression que c’est devenu une habitudes des productions récentes de Rubin.
    Du coup pas un album inoubliables pour ma part.

    [Reply]

    Lykan

    Entièrement d’accord, c’est plus que pénible… Et certaines compos laissent clairement l’impression d’avoir été réalisées par un collage de riffs plutôt que de jouir d’une unité limpide. L’inspiration est une fleur fragile…

  • Ou sauf le son de la cc à Lars…

    [Reply]

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