Jeudi dernier, j’ai eu le plaisir de participer à la soirée d’anniversaire de notre site web préféré. Une occasion de mettre un visage sur l’élégant Fox, le pattonesque Metal’O Phil et de revoir le Doc’, Spaceman et l’Animal.
Alors pour fêter les quatre ans de cette belle petite entreprise, je me devais de préparer un dessert Heavy Metal Food de circonstance.
J’ai donc revisité un dessert français qui fait partie des grands classiques de la pâtisserie. L’OPÉRA. Créé en 1899 par la maison Dalloyau. Une pièce maîtresse en musique comme en cuisine. A composer avec délicatesse et passion. Des saveurs fortes de chocolat noir, de café et de rhum, adoucies par la saveur old-school des biscuits LU.
1 Boite de 48 Biscuits THÉ de LU – 1,80€
1 Tablette de chocolat noir pâtissier 200 grammess – 2,50€
1 pot de crème fraîche 15% – 1€
1 bol de café + Rhum – 0,50€
TOTAL : 5,80€ pour 8 parts.
Un dessert très simple à préparer, qui a reçu l’approbation de toute l’équipe de Radio Metal, avec une mention spéciale de l’Animal qui a ressenti une « exploooosion » en bouche alors que Metal’O Phil parlerait plutôt d’une « saveur tellement puissante et sensuelle que c’en était presque indécent » !
Stay Hungry. Stay Metal.
Gilles « Heavy Metal Cook » Lartigot.
—
Ingrédients en ma possession, je teste cette recette dès aujourd’hui! 🙂
Hé cook, entre personnes intelligentes, tu aurais pu mettre une vidéo du même type que celle qui est passée sur envoyé spécial ce soir sur le cacao en côte d’ivoire pour illustrer ta rubrique.
A moins que toi et tes sbires n’ayez plus de compassions pour des poussins broyés que des enfants esclaves.
Dans ce cas là, bonne appétit.
Nestlé qui disait…
C’est cool que des gens qui ne sont pas convaincus viennent discuter par curiosité, ça fait plaisir à voir.
Oui, j’ai bien dit « discuter ». Pas venir balancer une saloperie et repartir sans réfléchir, par pure méchanceté.
Regardes, c’est pas difficile à faire et pourtant, ça n’avance rien, ça fait mal, c’est bête et méchant et personne n’y gagne quoi que ce soit :
Je crois comprendre que tu es agriculteur ? Crois-tu être irréprochable sur ton terrain ? Effectivement, ce reportage était un bel exemple du tiers monde qui trime pour nous faire éclater la panse.
Mais face à ça, toi, tu fais quoi quand tu vas faire tes courses à Intermarché ou Super U ? Tu CAUTIONNES ce système en mettant ton fric plein les poches de ceux qui achètes et revendes ce cacao (que tu ne l’achètes ou pas) Lorsque tu achètes des fruits hors-saison, tu achètes aussi la plupart du temps des fruits provenant de ces pays et cultivés dans les mêmes conditions. Le dernier portable que tu t’es payé contient de l’or, du nickel, du cuivre, des métaux qui proviennent de pays du tiers monde, extraits par des gosses qui travaillent pour une misère, en contact direct avec du mercure (entre autres). Le tracteur qui est sous ta stabule consomme du pétrole qu’on fait venir du moyen Orient où les gosses n’ont pas de pain à se mettre sous la dent !
Revenons à ton agriculture. J’ai cru piger que tu fonctionnait en agriculture raisonnée (à partir de là, je peux me tromper, car c’est un concept vague et que tu ne fait peut-être pas tout ce que je vais dire). On peut imaginer qu’il t’arrive d’épandre des produits phyto-sanitaires sur tes terrains, parce qu’il faut produire toujours plus et mieux, essayer de s’en sortir (malgré le fait que ton salaire provienne à 100% des subventions) ou alors que tu assistes tes bêtes (que tu aimes, j’en suis sûr, mais on le dit tellement peu dans le monde rural) à grand coup d’antibiotiques. Et pourtant, on sait aujourd’hui que toutes ces saloperies se retrouvent dans nos assiettes. C’est TON fils ou TA fille que tu empoisonnes, et ceux des autres. C’est joli de « raisonner » mais les actes doivent suivre, et pas en diluant un peu le fongicide dans deux volumes d’eau pour se donner bonne conscience.
Alors vends ton lait, tes céréales ou ta viande en local pour éviter de lui faire traverser la France ou l’Europe. Achètes local, et poses toi toujours la question de savoir si tu a vraiment besoin de ce que tu achètes vis-à-vis du sang que peut avoir l’objet « sur les mains ».
La prochaine fois que tu vois un reportage comme celui d’hier soir, viens, et discutons. Oui, j’ai dit « discutons ». Viens nous le faire partager, et tous ensemble, on changera nos habitudes en conséquence, collectivement.
La prochaine fois, partage ton savoir, mais n’écrase pas les autres sous la culpabilité que tu portes aussi certainement.
Je suis sûr que si on te posait la question hors contexte, tu cracherais sur celui qui t’accuserai comme je viens de le faire, et tu te dirais solidaire en général. Mais plus que des convictions, il faut toujours faire un travail de remise en question, pour savoir si l’on est fidèle à ce que l’on enseigne à nos enfants.
Si tu as lu la totalité de mon commentaire, merci honnêtement (sans ironie).
Je souléve juste une incohérence (sans méchanceté) dans le propos du COOK qui, s’il consomme bio pour le bien être animal devrait promouvoir des produits équitables pour le bien être des humains. C’est tout.
Non, je ne fais pas de l’agriculture raisonnée et je donne du soja OGM à mes bêtes.
La dernière fois, j’ai juste mis en valeur d’autres type d’agriculture car la phrase »choisissez le code 0 et bannissez le 1,2 et 3″ insinue( à mon sens) que les éleveurs non bio sont des criminels et leurs consommateurs des collabos. Les éleveurs ne le font pas de gaité de coeur crois-moi, ils sont pris dans un engrenages ou au bout du compte ils sont toujours perdants.
Moi, je ne me pose pas en père moralisateur et je ne consomme que des oeufs codes 3 et des produts discounts à cause du prix en sachant bien comment ils sont faits.
Encore une fois, ce texte ne se voulait pas méchant. Juste la mise en lumière du problème de l’esclavage infantile pour le plaisir de notre palet.
Après relecture, je me rends compte que j’ai pu être plus saignant que voulu, sorry ^^
Il est vrai que les produits équitables sont des solutions (moi, je vais jusqu’à consommer local, mais c’est un « extrémisme » d’altermondialiste que je suis).
J’ai une question (car c’est une chose qui me sidère, tu peux sûrement le comprendre) : connaissant tout les risques (de ce que tu achètes ou produit) ou du moins ne le faisant pas de gaieté de cœur comme tu le dis, comment parviens-tu à continuer dans cette logique ?
La façon dont je vois l’agriculture n’est ni intensive, ni bio.
Je produit le fourrage et les céréales pour mes ovins et les faits paturer tous les jours. C’est juste la complémentation protéique que j’achéte(tourteaux de soja). Les apports d’engrais (les cours suivent ceux du pétrole) sont désormais minimes au profit d’une meilleure valorisation du fumier.
Alors, je sais pas si ce que je fait est raisonné, durable ou je ne sais quoi, mais je pense que cette le juste milieu entre productivité et respect de la nature et des animaux.
Je n’ai pas de diplômes, juste 2 bras et une putain de passion pour mes bêtes.
Quant à mes achats, discount ne rime pas forcément avec malbouffe. D’aprés moi, des boîtes de haricots verts ou de petits pois sont meilleures pour la santé que du nutella bio ou des biscuits bio (avec du sucre et des graisses bio certes mais du sucre et des graisses quand même).C’est sûr, ton mode d’achat est le meilleur pour tous le monde.
Je suppose que tu as regardé CAPITAL mais bon on ne vas s’envoyer des messages à chaque reportage sur la bouffe ou alors préviens ta femme car moi, je n’ai pas envie d’avoir des problémes.
Sieg heil à ton chat
PS: Au départ c’était bien une recette de gâteau non? désolé COOK.
Non, mais c’est intéressant de discuter de ça quand même, je découvre une nouvelle façon de penser.
Quant à Capital, je doit en avoir la même sainte horreur que toi. Je fais une différence entre les écolos qui raisonnent et les écolos qui font du fric, comme tu le disais précédemment. Effectivement, le bio marketing, c’est pire que tout. Mais les « vrais » bios font ce qu’il peuvent pour ne pas se faire engloutir par la machine productiviste à laquelle ils ont échappé lors de leur conversion.
Quant à ta valorisation du fumier, je ne peux qu’applaudir des deux mains.
Et pour finir sur ta vision du label bio, je le vois autrement ; comme un moyen pour le consommateur de garanties de production qu’il n’aurait pas face à un producteur qui fonctionnerait sur un cahier des charges bio mais qui n’en demanderai aucune certification.
Merci d’avoir répondu, c’était vraiment intéressant (c’est rare de parvenir à discuter ainsi !) 😉
C’est vrai qu’il était particulièrement réussi ton opéra ! A tester de toute urgence pour ceux qui ne connaissent pas !
Mouai… C’est aussi ce que tu as dis pour le PowerCake. Et d’après mes sources, tu n’es pas encore passé aux fourneaux 😉
Miam Miam
Moi j’ai toujours eu du mal avec les dessert ou il faut tremper les biscuit dans du café. Jme rappelle avoir presque loupé une buche de noel pour ça. N’empêche que ce dessert ce tente.
Ce n’est pas si compliqué car les Lu Thé sont bien adaptés pour le trempage. Il faut que l’opération soit rapide. Juste un allé/retour. Evite le café bouillant. C’est pour ça qu’il faut faire le café au début de la préparation, pour le laisser un peu refroidir.
Yum, il était bien bon celui qui était au studio, et c’est vraiment simple à faire.
Je confirme que le Skaarj est plutôt du genre Metal Gourmand.
Gourmand oui, mais quand même avec modération. sinon bonjour les conséquences.
Je connais cette recette, c’est des souvenirs de ma grand-mère !
On ne remplace jamais la cuisine d’une grand mère ! 🙂 -ceci dit, je vais lui toucher deux mots sur ce glaçage en chocolat qui à l’air pas mal du tout…-
big-green-tractor-64 pour te répondre, les biscuits fondent comme si tu les trempais dans du café chaud ! enfin c’est pas comme si c’était exactement le cas ^^
Insinuerais-tu que j’ai l’âge de ta grand-mère ?
Qui sait, peut-être suis-je très jeune ?
…
Quoi, comment j’essaye de sauver ma peau ? Bah bien sûr, pas fou non ?!
Sinon je rajoutrai bien des zestes d’orange pour détourner la conv… rajouter de la finesse au chocolat =D
D’ailleurs j’ai trouvé une autre utilité au Powercake que la scène : les épreuves longues ! ou les journées de cours en général, fini le coup de barre de 10h et celui de 13h30 ! Le matin, j’le prends avec mon ti dej habituel et un verre de jus d’orange, et le midi comme dessert. J’ai même vaincu la philo 😉 Blague à part, j’ai fait une grosse différence entre les épreuves ou j’en avais mangé et les autres : pas de pertes de concentration, on planche facile jusqu’au bout ! Et pour ceux qui trouvent pas de fructose, le sirop d’agave est perfect (et se trouve plus facilement en bio)
Excellente mise à profil des qualités du POWERCAKE Ojeidad !
Effectivement les sucres lents sont bénéfiques lors des épreuves sportives mais aussi intellectuelles. La concentration, la réflexion et le stress sont également de grands consommateurs d’énergie.
Je confirme qu’on peut remplacer le fructose dans les préparations mais peut-être pas dans celle-ci à cause de la texture du sirop (le fructose a la même texture que le sucre blanc, il est en poudre). On peut supprimer le fructose en rajoutant 50 grs de raisins supplémentaires.
En tout cas je te félicite pour ton implication dans la cuisine d’Heavy Metal Food ! Je compte sur toi pour faire connaître RM et HMF autour de toi 😉
Carrément, j’ai pas attendu de l’entendre pour ça même 😉 faut avouer que le concept étant bien fandart de base, les gens vont facilement voir ton blog dès qu’on leur en parle !
Je sais que tu bosses avec le Hellfest, connais-tu le Motocultor ? Si oui j’te paierai une bière en Août prochain 😉
Désolé Cook, mais moi je te préfére largement plus dans ce registre là. Au fait, c’est pas trop galère à couper les biscuits? ou il faut couper entre les bicuits?
Tu vois, on trouve toujours un terrain d’entente entre personnes intelligentes 😉
Pour répondre à ta question, il faut te munir d’un couteau et couper ENTRE les biscuits. Une part équivaut 4 ou 5 couches de biscuits.