L’avis du photographe :
Pas d’accès au pit à photographes contrairement, a priori, aux autres dates : il est ce soir réservé aux deux ou trois photographes officiels de Marillion. En compensation, le groupe a accordé le droit de shooter tout le set depuis le public. « Fair enough », comme on dit outre-Manche.
Dommage pour le manque de variété des angles de prise de vue (impossible de bouger au milieu du public), d’autant plus que les musiciens eux-mêmes sont très statiques (ne parlons même pas de Ian Mosley totalement caché derrière une énorme batterie dont on se demande l’utilité tant son jeu est épuré). Seul le frontman Steve Hogarth est vraiment mobile. Avec ses accoutrements, ses gestuelles et sa grande expressivité, il fait quasi tout le show à lui seul et est un vrai plaisir à suivre. « Quasi », car le bassiste Pete Trewavas fait, comme d’habitude, preuve d’une belle présence sur le côté droit. Ajoutons à ceci des lumières de qualité et on se retrouve au final avec un shooting plutôt agréable.
Niveau show en lui-même, on notera la bonne surprise que représente le titre-fleuve « Gaza » et son ambiance orientale en ouverture, le classique de l’époque Fish « Kayleigh » en rappel, quelques autres très bon titres et, en plus de l’aisance du frontman sur scène, sa proximité avec le public en termes de communication ; il prendra le temps en milieu de set, par exemple, de revenir sur « Gaza » en expliquant que ce titre n’a pas été écrit contre les Juifs, les Israéliens, ou qui que ce soit, mais pour dénoncer notre stupidité à nous tous. Pour le reste, Marillion peine parfois à maintenir l’attention – si ne n’est, visuellement, grâce à H – et le dynamisme dont il faisait parfois preuve en live jusqu’à Anoraknophobia et Marbles via de très bon titres rock manque toujours cruellement à l’appel.
Notes techniques :
Appareil utilisé :
Nikon D700
Objectifs utilisés :
Nikon 24-70 f/2.8
Nikon 70-200 f/2.8
entierement d’accord avec cquicmoi, rarement vu un groupe en concert qui vous donne autant le frisson en live, et les concerts de Paris conforte encore plus cette opinion.
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… » manquant toujours cruellement à l appel » question de point de vue…citez moi un seul groupe qui vous fout autant de frissons » live «
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Question de point de vue, oui sans doute ! Mais pour moi ils n’ont pas le niveau émotionnel d’un Anathema, par exemple, pour se permettre de laisser complètement de coté sur tout un set leur très bon répertoire plus rock sans que le show ne souffre de quelques (parfois long) creux.
anathema , certes….vu aussi cetta annee , mais marillion me fait plus decoller…