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Interview   

Message à tous les motherfolkers !


Nightcreepers est-il aussi jusqu’au-boutiste que les fans de folk metal ? Après notre live report de Finntroll au Hellfest 2010 qui a tant fait jaser, le groupe français de folk metal va éclaircir notre lanterne dans le cadre de l’émission High Hopes ce mercredi !

L’occasion est donc toute trouvée pour évoquer Svingeheim, leur premier album sorti l’année dernière, et l’actu récente de la formation puisque cette dernière s’est produite au fameux Thunderfest qui a eu lieu à Carrières-sous-Poissy, le 13 mai dernier. Un festival qui a fait couler beaucoup d’encre car l’organisation, selon les dires de beaucoup de personnes présentes sur place, n’était pas top. Nous reviendrons sur tous ces sujets avec le groupe lors de notre entretien téléphonique.

Comme d’habitude, rendez-vous ce mercredi à 20h pour un High Hopes animé par le vénérable Douc, mélange improbable entre le Duc et moi-même.

Interview :

Si je ne m’abuse, Haarath, tu es le guitariste/chanteur de Nightcreepers, groupe navigant dans le folk metal. Est-ce exact ?

Absolument.

Donc, peux-tu nous présenter ton groupe ? Depuis quand existe-t-il ?

Nightcreepers est à la base un projet en 2005/2006. Le premier line-up a été mis en place en 2007. Cela fait maintenant un ou deux ans que le Nightcreepers actuel est unis sous la forme d’un chant, 2 guitares, une basse, une batterie, un synthé et un accordéon.

Unis par les liens du mariage ? (rires)

Non, ce n’est pas tout à fait ça (rires) !

Vois-tu des similarités avec des groupes plus connus du style tels Finntroll ou Korpiklaani, ou au contraire, penses-tu que vous arrivez à vous en démarquer ? Quel regard portes-tu sur ta propre musique ?

On en a beaucoup ces derniers temps. On nous a souvent comparé à Children Of Bodom, sans jamais trop savoir pourquoi…

Peut-être tout simplement au niveau de la voix. Tu as peut-être un registre proche du death, qu’est-ce que tu en penses ?

Ça peut se comparer au niveau de la voix, j’avoue. Personnellement, je dirais que l’on est plus proche de groupes comme Alestorm, Ensiferum et d’autres formation du genre.

Le clavier est tout de même très présent dans la musique de Nightcreepers. Ne trouves-tu pas que vous l’utilisez un peu trop pour un groupe de folk ?

Pas vraiment. Ça reste toujours dans les mêmes délires, c’est à dire des orchestrations assez basiques et des lignes mélodiques reprises en guitare lead et l’accordéon.

Le choix d’intégrer un accordéon est assez inhabituel dans le metal. Avoue que tu t’es dit que rajouter un accordéon au sein d’un groupe de death metal apporterait une dimension folk ! (rires)

Alors là, pas du tout (rires) ! Cela a évolué avec les influences de chacun. Et puis, à force de trouver et développer des contacts, on a fini par trouver un accordéoniste. On recherchait depuis un bon moment des instruments folk et sur ce coup, c’était un plan que l’on ne pouvait pas refuser.

Vous avez eu des difficultés à consolider votre line-up ?

En effet. On a changé pas mal de fois de guitariste. On en avait un pratiquement tous les 6 mois jusqu’à trouver enfin la bonne personne. Tout du moins, j’espère que c’est la bonne.

Vous parliez tout à l’heure de Alestorm. Est-ce un groupe que vous aimez et est-ce une de vos influences majeures ?

On aime beaucoup Alestorm au sein du groupe, c’est vrai, mais je n’irai pas jusqu’à dire que c’est une influence. C’est un bon délire et on aime bien leur côté pirate.

Que penses-tu du metal « pirate » en règle générale ?

Franchement, je suis un gros fan. Le côté « partons à l’aventure » et « partons en mer » est quelque chose que j’apprécie énormément.

Et donc, quels sont les groupes qui vous ont inspirés ?

Disons, en vrac, Wintersun, Dimmu Borgir, Ensiferum pour la plupart d’entre nous.

En parlant d’aventure, peux-tu nous parler du Thunderfest à Carrière-sous-Poissy car j’ai entendu dire qu’il avait défrayé la chronique en ce début de mois de mai ?

Le Thunderfest était organisé par une association que l’on connaissait bien, originaire de la région d’où l’on vient tous dans le groupe. Ils se sont fait un peu débordés et ont peut-être été trop gourmands. Il n’empêche que nous, on s’est bien amusé et on n’était pas le groupe le plus à plaindre sur l’affiche. Par contre, il ne fait aucun doute que l’organisation doit être améliorée…

Je t’interromps deux secondes… Lorsque tu parles de problèmes d’organisation et qu’ils ont été trop gourmands, que veux-tu dire par là ?

En fait, la communication était parfaite. Il y avait des gros groupes en tête d’affiche et le message est plutôt bien passé pour amener du monde. Le problème venait principalement du matériel mis à disposition qui n’était pas très performant. Du coup, beaucoup de gros groupes ont annulé leur prestation à cause de ça. Mais pas nous.

En plus, il faut ajouter qu’il y a eu le problème de météo pendant le festival qui ne devait rien arranger…

C’est vrai que cela a posé pas mal de problèmes au niveau de l’organisation car cela les a considérablement retardé.

Certains artistes disaient que le matériel n’était pas protégé du mauvais temps. Vous qui avez joué, tu confirmes cet état de fait ?

C’était vraiment limite, surtout au début. Puis, on les a informé du danger et ils ont fait un effort pour protéger tout ce qui était façade et quelques autres éléments. Mais c’est vrai que lorsque l’on est arrivé, il n’y avait aucune mesure encore prise au niveau protection.

L’organisation du Thunderfest 2010 a fait polémique dans le milieu du metal. Beaucoup de médias ont fait des commentaires déplorables à son sujet. Toi qui y était, qui a vu et qui connais un peu les gens, penses-tu qu’ils ont une véritable envie que leur démarche soit améliorée dans les années à venir ou agissent-ils réellement de façon à ce qu’ils gardent à jamais ce statut d’amateur ?

Je ne sais pas trop. Ils m’ont toujours donné l’impression qu’ils avaient l’envie de bien faire mais là, il faut avouer que la malchance qui peut arriver à tout le monde a été bien aidée par une bonne dose d’amateurisme. C’est vraiment nuancé donc.

Au bout du compte, vous ne regrettez pas de vous y être produit ?

Non, pas du tout. Dans notre cas, on s’y est bien amusé, que ce soit quand on a joué ou même toute la durée du festival. On s’en est pas trop mal sorti.

Revenons à la musique. Sur le titre « Pursuit Of The Wolf », on peut remarquer qu’un instrument bien particulier s’invite au début. Alors quel est donc cet instrument ?

Il y en a même deux. Le premier est un bouzouki irlandais que j’ai depuis un an. Le second instrument est beaucoup plus récent et il s’agit d’une guimbarde.

Nous voilà au terme de cette interview. As-tu une dernière chose à ajouter ?

Continuez à écouter du metal et Radio Metal. Merci pour cette interview et cette diffusion. Voilà, stay metal.

Pour finir, peux-tu nous dire le nom de votre album ?

Il s’agit de Svingeheim et cela signifie « le pays où il y a du vent », en référence à naviguer sur la mer et plus globalement le voyage.



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