« On ne va pas vous ennuyer trop longtemps avec ces histoires de business pas très excitantes », c’est par cette charmante et délicate attention que Metallica vient enfin nous présenter le nom de son label. Fini le cliffhanger (d’ailleurs, ils n’ont pas gardé cette idée que j’ai oublié de leur envoyer pour le nom, qui aurait pourtant fait un super hommage à qui-vous-savez). Et donc, on n’aura pas à épiloguer longtemps là-dessus non plus. Par contre, on vous ressort le prologue, au cas où vous auriez loupé le début de cette affaire : avec la sortie de leur nouveau DVD live Quebec Magnetic, les Tallica inaugureront leur propre label, où ils auront un contrôle total, « tenant les rênes du début à la fin » sur tout ce qu’ils sortiront, musique ou vidéo.
Au cours d’un petit retour vers le passé, Hetfiled & co. nous rappelle aussi que « en 1994, nous avons renégocié notre contrat avec Warner Music Group. […] Par cet accord, à partir d’aujourd’hui, nous avons la pleine propriété des masters de nos enregistrements et Blackened Recordings sera le foyer de tous nos albums et vidéos actuels et de nos sorties futures. »
Eh bien, comme dirait nos amis québécois : c’est pas pire comme nom de label. Il y avait du choix pour pondre un nom de label qui a de la gueule à partir d’un des titres de leurs chansons : Master Of Records (ouais, on est les maîtres de nos disques !), King Nothing Records (c’est pas trent Reznor qui va se plaindre maintenant), Orion Records (comme leur fest), etc. Au moins, on évite le Unforgiven IV Records…
Par contre, il y a du symbole dans ce choix. Le groupe nous explique encore : « Former Blackened Recordings, c’est l’indépendance ultime, ça nous met à la place au volant de notre propre destinée créative. Nous prévoyons de faire plus de musique et de sortir tout ça à notre manière. » L’indépendance ultime… Metallica crie sa liberté en brandissant ce logo, ce drapeau noir, symbole libertaire. On est peut-être le plus grand groupe de metal du monde, on est peut-être les plus « bankable », mais on reste fondamentalement anticonformiste (faites gaffe les contrariants : on vous voit venir avec l’argument Napster).
Reste encore quelques questions : les membres du groupe sont-ils tous partenaires à part égale dans cette affaire, et seront-ils seuls sous ce drapeau. Mais aussi : quand vous dites « faire plus de musiques », cela veut-il aussi dire à un rythme plus rapide ?
J’ai envie de dire : cool pour eux. De ce que j’ai compris, ça ne changera pas grand chose à notre niveau. Qui veut parier qu’on va voire fleurir des remasters de toute leur discographie dans les prochains mois ?
J’aime bien le nom, le logo j’avais pas capté au départ que c’était un drapeau… C’est sobre quoi !
Après si cela permet d’avoir des albums plus souvent (je crois que je rêve) et des prix moins chers (je rêve encore plus !) ce serait un bon point !
Bah j’aime bien moi ce nom, « Blackened records », vous êtes si déçus que ça ?
Non, c’est mieux que Saint Anger Records! ^^
On a aussi échappé à A Poor Twisted my Records ….
ou Hero of the Records.
Maintenant un Kall of Records ou The Records That Should Not Be m’aurait fait rire.
En québécois, « c’est pas pire » signifie « c’est pas mal », donc je ne vois pas en quoi on a l’air déçu.
Ah ok ‘tain j’suis à l’ouest.