La première fois que j’ai vu A Sec, c’était au fond d’une cave, à Lyon, et je n’ai pas compris. D’abord parce qu’ils chantent (enfin, ils, seulement Rémy, le chanteur-guitariste du groupe) en anglais et comme tout le monde le sait, chanter en anglais, en France, ça n’a aucun avenir. Qu’ils prennent donc exemple sur de vrais musiciens comme Thierry Pastor ou François Juno, ça, ce sont des artistes qui ont donné leurs lettres de noblesse à la musique française. Bon, au bout de vingt minutes, j’étais plus à l’aise car ils ont fait une reprise d’une chanson très connue qu’on entend dans un film avec des motards qui fument des cigarettes marrantes ; et faire des reprises, c’est bien parce qu’on connait tous déjà les paroles (ou au moins les quatre mots du titre) qu’on peut tous gueuler à tue-tête. Mais ils devraient quand même faire comme Johnny qui, quand il fait une reprise, il change les paroles en français. Et tout le monde le sait, Johnny, c’est bien et on n’en parle pas assez.
La deuxième fois que j’ai vu A Sec, c’était encore au fond d’une cave, à Lyon, la même en fait, mais en plus humide, surtout au niveau du plafond, et j’ai mieux compris. J’avais la tête et le bas des reins qui remuaient gaiement sur les rythmes naviguant, chansons après chanson, entre funk et hard rock frappés du bout des doigts, sur ses quatre cordes, par Cyril et du bout des baguettes, sur ses fûts et cymbales par Yves. J’avais envie de crier… Et j’ai crié Aline pour qu’elle revienne… non, ma joie et mon admiration sur les solos de Ben, à la guitare lead, qui a de l’or dans les doigts. Et j’avais envie de dire à Rémy d’arrêter de me regarder comme ça en déclamant l’une de leurs chansons érogènes… Enfin, pour les paroles, c’était plus clair et il y avait encore de la reprise comme le générique français des « Tortues Ninjas » et là, j’étais heureux parce que je connaissais toutes les paroles et que je n’avais jamais eu la chance jusque-là de voir cette chanson jouée en live.
Ce que je ne vous ai pas encore dit, c’est que, curieuse ironie, la première fois que je les ai vu, c’était avant le groupe de nos Mister Mai qui, eux-mêmes, ce même soir, avait joué en première partie du combo mené par notre Mister Avril. Et aujourd’hui, c’est à eux de passer après tout ce petit monde. Ce sont nos Misters Juin. A priori, je m’attendais à des photos sexy ; et, a posteriori, je me dis que, ces photos-là, c’est tout à fait eux. Je les laisse vous raconter leur histoire.
« Au début ils étaient deux aventuriers errant dans les plaines de la fusion. Puis dans leur voyage, parcourant les plaines de Poudlard et les forêts de Kashiik, rencontrèrent un magicien, jeune et portant des lunettes.
Ce dernier était en possession d’une baguette bien étrange, que l’on nomme « Whuuhupluhlu », autrement dit « guitare » dans notre langue. D’habitude dans ses pensées, il obtient l’œil brillant et le poil vif quand il utilise sa magie.
Le second qu’ils rencontrèrent était de la famille des Wookies mais c’était le seul de son espèce a être albinos. Il se perfectionnait dans l’art de la vibration, tant et si bien qu’il finit par en adopter le langage, ne faisant qu’un avec les sons émis par son lance-roquettes. Il vivra l’équivalent de deux de nos vies humaines.
Quant à nos deux aventuriers, ils ont eux aussi leur pouvoirs. Pour l’un d’eux, disciple du grand Han Solo, il est doté d’une baguette similaire du petit Mozart, mais il a en plus la capacité de toucher le plus grand nombre avec ses mots.
Il est aussi vif que charmant et maîtrise le langage infra-basse.
Pour le dernier, on ne connait pas grand chose à son sujet, hormis qu’il fait partie de l’obscure confrérie des bûcherons à l’envers, qui utilisent le bois pour le casser. Certains racontent qu’il fût élevé par des fourmis qui lui enseignèrent le groove, et qu’il semble être le frère du wookie albinos, même si ces deux êtres singuliers ne parlent pas le même langage. »
Tiré du Byo-grah-Hii A sec-taire Livre Trois et Demi, chapitre IV, 2095
« Avec A Sec on se décrit souvent comme un groupe de Funk Metal Fusion Sauce Samouraï Pizza Cat … Bon, alors comme ça, ça fait penser à un sandwich-maison made in Elvis, mais ça se digère plutôt bien, oui, oui, oui.
A la base on est vraiment partis pour se dire qu’on voulait être comme Stallone, « Over The Top », se démarquer des groupes de rock de funk ou de metal de la région. Du coup on a mélangé tout ce qu’on aime. Alors évidemment on a des influences « logiques » comme Living Colour, Extreme, Freak Kitchen ou Thin Lizzy, mais on a aussi des affinités moins évidentes que ce soit le Dave Matthews Band, Atheist, Victor Wooten, Devin Townsend, Protest The Hero, Rush, Emperor et j’en passe …
Mais on s’est surtout dit qu’on voulait éviter les barrières. Les étiquettes c’est bien parce que ça permet de pas se retrouver perdus au milieu de tous les groupes de rock-funk qui font la même chose, mais ça peut vite poser des soucis quand on a envie de partir sur une partie stoner, disco ou black dans un morceau.
Au final, A Sec, c’est comme le beurre de cacahuètes, on peut le mélanger avec tout, la confiture, le hummus, le coleslaw … Enfin, nous, on a essayé et on aime ça en tout cas.
Si vous voulez savoir comment on fait l’amour à nos instruments, vous n’avez qu’à venir nous voir le 21 juin pour la fête de la musique au bar Le Cactus à St Paul (Lyon). En plus, le patron c’est le sosie officiel de Rob Halford.
Et puis, dans tous les cas, on enregistre notre démo au mois d’août, donc à la rentrée vous nous verrez sûrement plus qu’une rediffusion sur NRJ12. »
Si vous aussi, comme A Sec, vous êtes des musiciens, fiers de vos atouts et prêts à jouer de vos charmes pour promouvoir votre art – car vous êtes certainement des musiciens de grand talent et au charme ravageur – alors contactez-nous. Vous vous offrirez un peu de pub en offrant un peu de rêve à une partie de notre lectorat. Car si ce n’est pas vous qui le faites, ce sera forcément au staff de RM de se dévoiler. Et vous ne voulez pas vraiment ça… Bon, certain(e)s le souhaitent mais vous ne voudriez pas que notre équipe vous vole votre place au panthéon/penthouse des Misters RM.
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2 mots : sexyburger et charlietheunicorn!!!!
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Je n’en reviens pas d’avoir attendu aussi longtemps pour commenter cet article. Bref : CHAUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUDES !!!!!!!!!!!!!
Je ne me remets pas de cette licorne.
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XD énorme les gars =)
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On aimerait surtout remercier les créatrices de Bad Taste Factory pour cette séance photo d’exception 😉
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J’étais présent ce premier soir et je m’en souviens. « A sec » est bien plus qu’un groupe, c’est une expérience sensorielle unique au monde. Ce soir la, c’était La Grand Messe.
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Oï, misère!
Vous nous le diriez, si vous étiez en galère, parce que là…
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Ils étaient pas vraiment en galère, mais c’est vrai qu’ils étaient un peu a sec