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Par ailleurs, sachez que les live reports de ce fil rouge seront enrichis quelques jours après le festival et nous vous proposerons également, a posteriori de l’événement, des galeries photos entièrement consacrées aux prestations des artistes.
13h27 : Bonjour à tous et bienvenue dans ce deuxième fil rouge du Motocultor Open Air 2012 proposé par Radio Metal après la première journée d’hier. Voici pour vous un petit bilan de tout ce qui s’est passé ce matin au Motocultor :
Comme le prouve les affiches posées dans le camping, les douches etc. : une festivalière aurait disparu. Elle ne répond plus au téléphone et est introuvable. Nous espérons que la situation va se décanter rapidement dans les prochaines minutes… Dans un registre plus léger, il est important de signaler que les petits déjeuners proposés par l’organisation coûtent quand même… 10 euros ! Wouch ! Par ailleurs, et malgré les 1h30 d’attente, Spaceman est parvenu à prendre une douche agréable dont il nous a fait un beau live report car il sait que cela vous intéresse : « Belle prestation de la douche ce matin. Une communication un peu froide mais elle a su mettre le public dans sa poche avec un set propre et expéditif. Idéal pour réveiller le festivalier encore amorphe ». De son côté, David nous raconte son expérience du camping : « Tout juste levés, nos voisins de la tente face à la nôtre se mettent à hurler. Le problème est qu’ils sont Russes et, très franchement, on a l’impression qu’ils ont bouffé une patate chaude tant les hurlements ressemblent à des cris de douleur !« .
Le Motocultor 2012 : une vraie expérience !
13h46 : Côté musique, le deuxième jour du fest s’ouvre à grand coups de metalcore. Les Français de Direwolves proposent en effet un metalcore très traditionnel. Un peu trop même car les compos manquent cruellement d’originalité, ce qui nuit grandement à la qualité du show. De plus, bien que le son soit bon le rendu apparaît encore trop scolaire. Certes les musiciens s’appliquent et maîtrisent bien leur set, mais un manque de folie, de spontanéité et d’aisance scénique a pour conséquence une forme de lassitude de la part de l’auditeur. Malgré tout, le combo plein de bonne volonté aura ravi les quelques fans de metalcore présents dans la fosse qui ont pogoté à grand coups de bras élancés dans les airs.
14h54 : Dans un langage vulgaire on aurait pu dire que le concert de Sublime Cadaveric Decomposition « pétait sa m*re » mais étant bien élevé on dira simplement que le show de Sublime Cadaveric Decomposition était de grande classe ! Efficace et expéditive, la musique du combo est un appel à la guerre contre la bienséance et le classieux. Le groupe a déballé toute son artillerie lourde : blast beat, riffs lourds, voix caverneuse et basse profonde. En conséquence, le concert mitraille et file à toute allure. Trop peut-être car c’est presque avec regret que l’on voit la fin du show arriver. Une grosse performance dans tous les cas.
15h17 : De bonnes nouvelles du côté du Motocultor où l’organisation a réglé les soucis majeurs connus hier. Mais si certains manques importants subsistent (les points d’eau notamment), le nombre de festivaliers présents hier a rassuré l’équipe dirigeante du festival. D’après nos sources, il lui fallait entre 2 200 et 2 500 personnes par jour pour tenir le coup financièrement et, finalement, se sont près de 3 000 personnes qui ont foulé le terrain de Theix dans la journée d’hier. Aujourd’hui les festivaliers devraient être encore plus nombreux et, normalement, la meilleure journée en termes de vente de tickets devrait être demain dimanche.
15h24 : Il est 14h30 quand le morceau calme de folk servant d’intro au set de Peter Pan Speed Rock prend tout le monde par surprise, s’étendant durant plusieurs minutes avant l’entrée en scène des membres du groupe. Décontractés, ces derniers lancent un gros accord avant de commencer leur prestation à proprement parler. Le groupe portant bien son nom puisqu’ils font – vous l’aurez deviné – du speed rock. Mais un speed rock quand même bien costaud avec un chant agressif et saturé sur des riffs de guitare souvent thrash allant d’ailleurs jusqu’à rappeler certains morceaux de Megadeth. D’autres titres plus tranquilles font taper du pied avec des grooves classiques de hard rock donnant une intéressante diversité à leur prestation. D’ailleurs le morceau « Crank Up The Everything! » sonne très fortement inspiré de « Highway Star » de Deep Purple… si ce n’est carrément un clin d’oeil de la part du groupe ! Ce show divisera le public entre les puristes du metal extrême d’un côté – indifférents au concert – et une fosse tout de même de taille respectable et motivée malgré la chaleur accablante du soleil à son zénith. Côté scène, la prestation de Peter Pan Speed Rock attirera également du monde, en particulier les membres de Crowbar – dont Kirk Windstein également dans Down – ou le chanteur de Trepalium.
16h10 : Rien n’est plus plaisant que d’observer un concert où s’effectue un réel échange entre le groupe et son public. C’est donc avec joie et bonne humeur que se déroule le concert de No Return. Attention, bonne humeur ne rime pas toujours avec douceur ! En effet, la fosse est sans dessus dessous, fracassée par les wall of death et circle-pits que nécessitent les titres cinglants du groupe. Pour le reste, le charisme du frontman L. Chuck D. occupe la scène. Tenant avec fermeté son audience entre ses mains, il n’hésite pas à blaguer et interagir avec la foule. On aura d’ailleurs droit à l’une des meilleures répliques de cette édition 2012 : « Qui veut prendre ma b*te dans son c*l si je me fous à poil ? ». Très dubitatif face à la question, celle-ci trottera en tête jusqu’à ce que l’on se rende compte que le show est bientôt fini. Au moins, à la question « Le concert était-il bon ? » on peut répondre immédiatement « oui » sans même réfléchir. Bref du bon No Return… mais sans Coming out.
16h52 : On croise Kirk Windstein (Crowbar, Down) une bière a la main alors que Kirk nous avait récemment dit en interview ne plus toucher à l’alcool. « Je me régule » nous confie le guitariste en ajoutant « je ne picole pas à des moments précis pour éviter d’être bourré sur scène comme cela m’est arrivé par le passé. Je me cale sur les plannings et tout va bien. ». Concernant la taille et les moyens modestes du Motocultor 2012 en comparaisons à d’autres festivals de plus grande envergure dans lesquels le groupe se produit, il affirme « qu’il faut bien commencer quelque part et que les plus grands festivals ont commencé ainsi, avant de devenir de grosses machines ». Le charme rustique du festival à d’ailleurs l’air de lui plaire et Kirk évoque aussi son grand plaisir de rencontrer les fans lors de la séance de dédicace. Le musicien est en effet un homme chaleureux et simple avec qui l’on prend toujours autant de plaisir à discuter.
17h54 : Blockheads propose des titres d’une durée moyenne de 2 minutes. Des growls monstrueux et forcément incompréhensibles, un chanteur qui se jette dans le public sans oublier un guitariste se roulant par terre : on vous a dit que c’était un groupe de grind ? Blockheads a proposé un set très énergique. Croisé entre le punk, le metal et le rock californien, The Adolescents livre juste après Blockheads un show qui donne obligatoirement le sourire. La musique du combo respire le soleil et les vacances. Pêchue tout en étant légère, les compos de la formation californienne sont une véritable bouffée d’air frais. Agréable et bien maitrisé, ce concert – mené par de désormais vieux adolescents – est donc une très bonne surprise. De plus, le soleil breton encore chaud, nous ferait presque voyager sur la côte ouest américaine. Cependant, le public ne semble pas très réceptif, ce qui, dans tous les cas, n’enlève pas l’impressionnante énergie de la bande. Par ailleurs, le chanteur du groupe The Adolescents s’est adressé aux photographes du pit : « Hey vous les gars là ! Vous restez autant que vous voulez ! On s’en fout des consignes ! Nous ça ne nous dérange pas du tout que vous restiez alors vous restez, vous prenez le temps que vous voulez et quand vous avez fini, c’est ok ! ». Une déclaration forcément appréciée des photographes !
18h01 : Changement de planning. Noctem étant coincé dans des bouchons, ils joueront à 19h30. Du coup, c’est Warmachine programmé initialement à cet horaire qui remplace Noctem, le groupe ayant par conséquent accepté de jouer plus tôt (17h45).
19h25 : Où classer la musique de Crowbar ? On y retrouve du hardcore, du thrash, voir, dans une certaine mesure, du death… Mais en même temps les compos sont très doom avec des passages presque stoner. Sludge serait probablement le terme qui correspond le mieux. En live, même s’ils ne bougent pas excessivement, les membres de Crowbar parviennent à communiquer une ambiance lourde et envoûtante qui s’empare du fest entier. Kirk Windstein qui semblait – comme d’habitude – à peine réveillé en interview, nous vomit toute sa puissance vocale au visage sur le fond des gros accords lourds joués par le groupe. Le flegme de ce petit bonhomme campé devant son micro n’a d’égal que son charisme et, sur cette scène du Motocultor 2012, nous avons l’impression d’avoir devant nous un géant barbu capable de mettre en transe le public. Le toujours aussi sublime « Planets Collide » en étant une preuve irréfutable. Un très bon set dont la lourdeur à assurément retourné la terre battue du Motocultor.
De son côté, Warmachine aura fourni une prestation placée sous le signe du rock’n’roll. Grandement influencé par Motörhead, le groupe dégage un son lourd et gras, propice au headbanging. Assez efficace, le hard rock de la bande reste quelque peu téléphoné malgré tout. Ainsi, et sans être non plus totalement conquise, la foule aura néanmoins passée un agréable moment.
19h37 : Un peu plus tôt dans la journée, nous nous sommes entretenus avec les membres de Sublime Cadaveric Decomposition où le groupe de grind nous a fait part de sa grande passion pour le style. Même s’ils ont la trentaine bien passée, les musiciens de SCD conservent une apparence jeune : la preuve ultime que le grind conserve (malgré le nom de ce groupe) ! Parmi les pionniers du grind français, ces passionnés restent attachés à des groupes comme Napalm Death, Carcass ou Entombed et notent perspicacement que les combos les plus talentueux de la scène grind sont toujours les plus cools ! Et puis nous croisons Tony Foresta de Municipal Waste que l’on voit cette fois dans un état normal ! Car au Hellfest de l’année dernière, l’homme et ses collègues avaient quelques coups dans le nez et n’arrêtaient pas de s’amuser backstage. Mais cette fois le groupe sort de sept semaines de tournée intensive et a rejoint le Motocultor 2012 après de longues heures de bus. Pourtant, la fatigue ne se lit pas vraiment sur le visage du chanteur qui, comme beaucoup d’artistes présents sur cette édition, dit apprécier ce genre de festivals à taille humaine. Il précisera même les préférer aux gros événements.
21h18 : Un concert avec des musiciens entièrement maquillés sans oublier du faux sang : pas de doute Noctem est bien sur la scène du Motocultor ! En retard, certes, mais bien présent tout de même pour délivrer un concert de black très efficace. Bien que les compos soient quelques peu clichées, certains riffs sont d’une efficacité à toute épreuve. Malheureusement, des problèmes de son n’ont pas aidé à savourer pleinement les titres. Mais la bonne prestation scénique – menée par un chanteur encapuchonné et portant des lentilles blanches – offre un réel divertissement. Ainsi, au fur et à mesure de son set, Noctem conquit de plus en plus l’audience. Cette dernière fut d’ailleurs remerciée par le frontman à chacune de ses prises de parole. Un concert qu’il aurait été sacrément dommage de rater… surtout à cause d’embouteillage !
21h23 : Le bassiste de Napalm Death Shane Embury est remplacé car il a dû être emmené à l’hôpital. Il avait déjà été remplacé sur le set de Lock Up au Hellfest 2012 pour cause de souci de santé alors qu’il avait pourtant joué avec Brujeria et Napalm Death. Interrogé à sa sortie de scène il y a quelques minutes, Barney, le chanteur de Napalm Death, nous a rassuré en affirmant que « le problème de Shane était récurrent et que les médecins savaient le soigner ».
22h30 : Justement, dire que le chanteur de Napalm Death est possédé sur scène serait un bel euphémisme ! Totalement en transe, ses mouvements sont à la limite de créer une crise d’épilepsie chez le spectateur. Mais quel professionnalisme ! Napalm Death est une valeur sûre dans son genre et sur scène il serait difficile de contredire cette vérité. Le concert se transforme en une avalanche de décibels qui groovent autant les unes que les autres. Le son, fort mais audible, fracasse la tête et joue sur le système nerveux, créant de manière sporadique de légers spasmes. Et malgré un souci technique sur la reprise de Dead Kennedys, le show est une vraie réussite. Le public, nombreux, ressort donc le sourire aux lèvres. Et dire que Barney nous disait être fatigué après avoir conduit lui-même le van du groupe toute la journée…
Que de bonne humeur durant le show de Municipal Waste. Un chanteur d’une justesse vocale déconcertante, un son optimal et un public acquis à la cause du groupe donnent un concert jouissif. Là est la force de Municipal Waste : savoir créer une ambiance légère avec un thrash pourtant très cinglant et brut. Le groupe s’amuse sur scène mais ne manque clairement pas de professionnalisme. C’est par conséquent avec le corps un peu fatigué que l’on termine ce concert qui aura fait naître sur de nombreux visages de bien jolis sourires. On aurait aimé rester plus longtemps mais le fest se poursuit maintenant avec Dark Tranquility.
22h37 : David nous dit par SMS : « Ok, ce fest devient n’importe quoi. Voilà qu’un mec uniquement vêtu d’un slip, et d’un tablier blanc taché de faux sang où est inscrit la mention « Sex », pogote tout seul avec sa casquette… Le must ? Son slip commence à se transformer en string ».
23h10 : Grosse performance de Dark Tranquillity malgré les récurrents problèmes de son pour les claviers puisque ces derniers étaient trop souvent noyés dans le reste des instruments. Une prestation impeccable et propre où le visuel fut également très travaillé avec les lights et l’écran en fond de scène diffusant des images d’anges ou le logo de DT. Le frontman Mikael Stanne ne cessera d’arpenter la scène de long en large afin d’invectiver une foule de toute façon très réactive. Les parties atmosphériques apportant par ailleurs une dose de douceur hypnotique aux compos de Dark Tranquillity. Bien que les nuits bretonnes soit fraîches, les frissons parcourant le corps ne sont malgré tout pas liés à cette dernière mais bel et bien à la musique. Car Dieu que ce death mélodique est bien pensé ! Le groupe semble heureux d’être sur scène et gratifiera son public d’une doublette finale des plus efficaces avec « Final Resistance » et « The Fatalist ». Les Suédois quitteront en conséquence la scène sous des applaudissements sincères d’un public qui va dormir avec des rêves plein la tête…
23h17 : Juste avant de monter sur scène, Michael Stanne, chanteur de Dark Tranquilllity, nous a confié avoir « beaucoup profité de ces neuf semaines de vacances » qu’ils n’avaient pas eu « depuis de longues années ». Mais le groupe suédois a quand même pris le temps, pendant cette plage de repos, d’avancer sur son nouvel album « qui est composé à 50% ». On ne se refait pas !
0h10 : Discussion avec Ron Broder, le chanteur/bassiste de Coroner. « Il se roulait une clope et m’expliquait qu’il était toujours très stressé avant ses shows (il avait vraiment l’air stressé…). C’est là qu’un gros ‘relou’ imbibé est arrivé pour lui expliquer à quel point il est fan de Coroner en lui hurlant dessus. A noter qu’il m’a confié quelques infos sur l’avenir de Coroner… » nous apprend Spaceman.
Côté scène, le concert de Your Demise est à la limite de l’indigeste. Un cruel manque d’originalité est présent sur ces compos linéaires et une voix nasillarde très vite agaçante. Certes, le concert est basé sur l’énergie débordante de ses membres et l’aspect exutoire offert par la musique… mais cela ne fait pas tout. Heureusement, les deux derniers titres sortiront du lot mais sur un set d’une heure l’ensemble reste bien léger. Mention spéciale pour l’un des guitaristes qui, fourni d’un joli ventre à bière, prend plaisir à sauter partout en faisant remuer ses jolis bourrelets ! Ce qui donnera le sourire et nous incitera, en parallèle, à une réelle remise en question sur la trop forte consommation de bière. L’un des points positifs de ce concert !
0h35 : Discussion très intéressante avec Seth, le chanteur bassiste de Septic Flesh, a propos de la Grèce, de l’industrie du disque mais surtout de ses artworks. Le frontman avait particulièrement l’air ravi de parler de son travail et a lui-même avoué avoir trouvé notre discussion très intéressante ! Il faut savoir qu’il n’était pas motivé pour donner des interviews et c’est quand nous lui avons dit que nous souhaitions parler avec lui de son art qu’il nous a cordialement invité dans sa loge… Il a quand même confié de bonnes infos sur le prochain album de Septic Flesh et a affirmé qu’il rêverait de faire quelque chose avec Gojira ! Bref un entretien riche a. Mentionnons par ailleurs le très bon souvenir qu’il a gardé de sa rencontre avec notre Heavy Metal Cook, Gilles Lartigot, qui l’avait particulièrement impressionné pour son physique de dieu grec !
2h10 : Coroner apparaît sur scène avec plus d’assurance, et en étant plus à l’aise, qu’au Hellfest 2011 qui était l’une de leur premières prestations depuis la reformation. Par ailleurs il y a des intros épiques, d’autres drôles mais il est rare qu’elles soient aussi émouvantes que celle que le public du Motocultor vient de vivre. Coroner se démarque en ce sens en choisissant de diffuser un enregistrement probablement issu d’une conversation téléphonique entre une personne qui était dans un avion et sa mère, le 11 septembre 2001, quelques instants avant le tragique événement qui a marqué cette date. Quoi qu’il en soit, Coroner commence son set avec un morceau lent, presque mélancolique. Il ne sera cependant pas à l’image du reste de l’excellent set des Suisses, à l’ambiance toujours très sombre et usant d’harmonies et rythmes recherchés. Une partie particulièrement ambiante, emporté par un groove de basse et des effets de clavier, aura été intégrée au set, offrant un vrai moment de transe. Sur scène, le groupe se montre presque timide et très respectueux mais parvient tout de même à transmettre une certaine puissance qui pousse le public à headbanger jusqu’à la régie. Ron, le frontman, s’essaiera par ailleurs à parler en français en s’en sortant beaucoup mieux que la majorité des groupes non francophones. Accrochées aux pieds de micros de tous les musiciens, des caméras « go pro » filment la prestation : il est donc probable qu’on la retrouve sous une forme ou une autre dans les semaines/mois qui viennent. En fin de set, le frontman sous-entend qu’ils doivent raccourcir le set d’un titre. « Il nous reste cinq minutes finalement » annonce le groupe en revenant sur les planches, avant de lancer « Die By My Hand » et le final instrumental toujours aussi jouissif de leur shows. Sur les côtés de scène, le staff, inquiet pour le planning, se pose tout de même des questions : « Elles durent combien de temps les chansons de Coroner ? »
Il y a également quelque chose d’immédiatement transcendant dans la musique de Septic Flesh, le dernier groupe à se produire ce soir. Quelque chose d’envoûtant que l’on retrouve sur album comme sur scène. Pourtant, aucun élément de ce combo n’est particulièrement original en soi : la formation est classique et les samples orchestraux n’ont rien de nouveaux. Mais Septic Flesh semble avoir poussé le concept du « sombre » au-delà de ce qui avait été fait dans le metal auparavant. Ce groupe donnerait une belle leçon aux combos suédois connus pour leur charisme froid. D’ailleurs, que de frissons devant cette prestation qui restera l’une des plus marquantes de ce Motocultor 2012 et ce malgré l’absence des décors habituels du groupe, dont le pourtant fameux pied de micro « lovecraftien » du frontman. Seth est plein de charisme et dirige la foule rien qu’avec ses mains. Tel un marionnettiste, il la fait bouger, crier ou se taire d’un simple geste de la main. Il sera en tout cas difficile d’égaler cette expérience quasi-religieuse… A la fin le public hurle pendant de longues minutes et acclame le groupe qui finit par revenir mais fait le geste que c’est bel et bien terminé : visiblement les membres de Septic Flesh ont tout donné.
A demain pour tout savoir de la dernière journée du Motocultor 2012 !
Oula, y a de sacrées coquilles dans le report du gig de Coroner…C’est quoi ce plan de septembre 2001 ??????Coroner avait splitté en 1996, et la bande son qui sert d’intro est tirée du morceau « Shifter » paru sur leur dernier Cd/Best of de la même année…
Quant au dernier titre , il s’agissait sans doute de « Die by my Hand », à ne pas confondre avec le titre de Slayer…
Je rédige de temps en temps pour un canard suisse, et pour ma part je me donne comme obligation de ne rédiger que sur les groupes que je connais très bien…Pour éviter sans doute ce genre de comportement. Quand je ne sais pas, je préfère sortir une généralité plutôt qu’une énormité…Là, le coup du 11 septembre, c’est hallucinant quand même ^^. La canicule a frappé fort sur la Bretagne sans doute 😉
c’est pas par ce que tu fais une critique que tu doit etre hautain comme ca…
Meme si il s’agit d’une erreur (perso j’en sais rien) c’est pas la peine de leur parler comme ca. Il s’agit d’un compte rendu de fest, ils ont vu plusieurs dizaines de concerts sur trois jour, avec peu de sommeil et autres festivaleries. Dans ces conditions une erreur est vite arrivée, enfin tu dois le savoir vu que tu « rédige de temps en temps pour un canard suisse »
Couvrir un fil rouge n’est pas le même exercice que réaliser un report a posteriori oú on a tout notre temps et le choix de repartir sur les personnes appropriées. Bref c’est un choix que l’on a fait pour faire vivre le festival en direct et pour obtenir ce genre de rendu spontané. Donc on avait bien conscience qu’on allait retrouver des coquilles et c’est pourquoi on a bien spécifié que les rendus allaient être corrigés / enrichis a posteriori.
Donc pour Coroner, on peut dire que le « spécialiste » du groupe c’est moi sauf que je n’étais pas disponible pour chroniquer le show (du moins le tout début). Donc celui qui l’a fait s’est trompe sur l’intro mais tout de même, cela n’empêche pas le sentiment procuré. Pas besoin d’être spécialiste pour apprécier un moment musical. Et personellement je n’ai pas vraiment entendu l’intro et le coup du 09/11 ne me semblait pas impossible. Pour « Die By My Hand », mea culpa. J’ai rajoute ce passage dimanche matin pour donner plus de précision… La fatigue sans doute. Comme quoi même quand on connais bien un groupe…
Merci en tout cas d’avoir mis le doigt sur ces bourdes. Ce sera corrigé.
Merci à toi rako.
Pour le nom du morceau, c’est corrigé.
Pour le premier titre, le reporter concerné va nous tenir au courant rapidement.
On savait bien que le coup du 11 septembre était sujet à caution et je n’ai malheureusement pas réussi à vérifier cette info en provenance du reporter, malgré mes recherches poussées, au moment de la publication sur le fil rouge (je mettais en ligne les infos que mes collègues m’envoyaient du Motocultor) puisque je ne suis pas parvenu à trouver une vidéo sur le sujet sachant que le temps me manquait pour approfondir encore. C’est donc pour cette raison que j’ai rajouté le terme « probablement » sur cette mention au moment de la mise en ligne. Du coup, on attend maintenant le retour du reporter concerné pour continuer à modifier complètement le paragraphe si cela doit être fait.
Sinon pour info, au moment des recherches évoquées plus haut pour essayer de comprendre ce qu’avait vu notre reporter, je suis tombé sur cette vidéo impressionnante !
http://www.youtube.com/watch?v=FROD4yZbU_0
Quelle classe ce groupe, c’est ahurissant…
Ouais, effectivement tu as raison ça date bien de Shifter. Le fait est que sur le moment je n’avais pas internet et l’enregistrement m’a fortement rappelé un enregistrement d’une conversation très connue datant du 11 septembre, donc vu que je ne pouvais pas le vérifier sur le moment, on m’a dit « envoie quand même tel quel et on vérifiera »
en tout cas merci pour l’info et désolé pour l’erreur, ça fait partie des aléas du « direct »
Ce cher Barney, si on n’avait pas entendu le bruit assourdissant du retour qui a pété on aurait cru qu’il était toujours en transe
Septic Flesh était magistral, une mise en scène glaciale aidée par cette gestuelle de Seth, et sa voix impressionnante !
c’est vrai que le show de septic flesh était vraiment une grosse claque