Motörhead lance sa propre croisière. C’est fait, c’est décidé : le MotörBoat (un peu comme le Love Boat mais dont le capitaine aurait plus de cheveux…) s’élancera sur les flots à l’automne prochain, de Miami, en Floride, à Key West en passant par le Mexique.
Aucun groupe confirmé pour l’heure, même s’il est indubitable que Motörhead sera de sa propre fête. Aucune date exacte, ni même un seul prix n’ont été lâchés. D’ailleurs, plus d’infos devraient tomber prochainement sur la page Facebook (en attendant qu’un site web soit mis en place) dédiée à ce projet. Et pour l’instant on retient donc que Lemmy et sa bande se font plaisir, une fois de plus, dans le produit dérivé frappé du sceau du groupe : skis, verres à pinard, casques audio et maintenant organisateurs d’une croisière à leur nom. Heureusement que, comme tout le monde, on aime Motörhead, autrement on taxerait les Anglais d’être d’infâmes capitalistes, un peu à la manière de Kiss qui, lui aussi, a succombé en 2011 à la mode des croisières metal.
Car cela ressemble bien à une mode, ces croisières de rêve qui collent au milieu de l’eau des centaines de metalleux. Des plus classiques et connues comme les premières – le 70 000 Tons Of Metal ou le Barge To Hell – aux plus récentes comme la Progressive Nation At Sea qui a lieu en ce moment dans les Caraïbes, encore, avec des Transatlantic, Devin Townsend, Anathema, etc., ou la Full Metal Cruse, enfin destinée au public européen, initiée par les organisateurs du Wacken Open Air. Oui, tout cela laisse définitivement rêveur ! Ce qui permet d’expliquer l’éclosion régulière de nouveaux festivals flottants tant la réussite est (quasi) assurée grâce à l’originalité même du concept (qui ne va pas le rester longtemps, original, s’il est décliné à toutes les sauces). Et ce petit nouveau, ce MotörBoat, sera probablement une réussite lui aussi. Car quand on s’appelle Lemmy Kilmister, on peut très certainement faire venir n’importe quel groupe à bord de son navire pour transformer cette croisière en le bateau le plus bruyant au monde !
Mais une fois de plus, qu’il est dommage de voir ces événements se multiplier outre-Atlantique et de ne pouvoir compter, en Europe, ce genre de croisière que sur les doigts d’une seule main.