Nervd, c’est une histoire de dualité. Musicalement, c’est la rencontre entre l’agressivité du hardcore et le côté aigre du grunge, deux influences qui, contre toute attente, se marient à merveille. C’est tellement évident à l’écoute qu’on se demande pourquoi c’est si rare. Mais surtout, Nervd, avant d’être un groupe, c’est un duo : Julien à la guitare et JC dont on connaît déjà la voix dans Red Mourning. C’est exclusivement de ce duo que découle la musique de Nervd. Et ça s’entend. Julien lui-même résume sans équivoque Nervd à un mélange entre ses riffs californiens et la voix grunge de JC.
Les influences des nineties sont évidentes et Nervd ne va pas chercher à s’en cacher, ils assument, c’est leur son naturel. Julien et JC sont des enfants des années 90 : pour eux, c’est leur chance, car c’était « le sommet de la montagne ». Pour nous raconter Nervd, le duo nous raconte donc cette époque et ce son.
« Un riff de guitare, pour moi, ça ne doit pas être qu’un riff rythmique ou qu’un riff mélodique, il faut que ça soit un peu les deux, il faut que ça raconte une histoire et il faut que quand tu joues ton riff, les gens arrivent à le retenir. »
Les origines du groupe remontent à 2009, lorsque, Julien, tu as quitté ton précédent groupe. A l’époque, tu voulais carrément arrêter la musique. Pourquoi ?
Julien (guitare) : « Arrêter la musique », c’est un bien grand mot. Mon but était plutôt de faire une petite pause et de calmer un peu le rythme qu’on peut avoir quand on joue dans un groupe, où tu es pris trois cent soixante-cinq jours à l’année et c’est hyper prenant. J’avais donc envie que ça se calme un petit peu, de retrouver un rythme un peu plus normal et une vie plus calme. Mais quitter la musique, non, ce n’était pas possible, car quand on est passionné… Même si j’avais mis la musique un peu en stand-by pendant quelque temps, ça m’a vite repris jusqu’au moment où nous avons fini par monter ce groupe.
Il y a pas mal d’années où le groupe, c’était juste vous deux. Comment vous êtes-vous rencontrés ?
A l’époque, j’avais mes petits morceaux… Et ça rejoint un peu la question précédente. Quand j’ai quitté Kaizen en 2009, je n’ai pas mis longtemps pour me remettre à écrire des morceaux. J’ai dû contacter JC moins de deux ans après avoir quitté le groupe. Ça a été simple : j’ai entendu des morceaux de Red Mourning. A l’époque je voulais bosser avec un chanteur pour ma petite maquette, c’était vraiment sans prétention, il n’y avait pas vraiment de projet sérieux, mais je voulais quand même trouver un chanteur pour essayer de mettre tout ça en musique. J’ai écouté un peu tout ce qui se faisait, notamment sur les groupes français, et c’est vrai que quand j’ai écouté Red Mourning, ça m’a tout de suite paru clair que c’était exactement la voix que je cherchais, une espèce de mix entre le chant vraiment crié à la hardcore et un phrasé plus mélodique, façon Phil Anselmo ou Layne Staley, quelque chose qui était vraiment dans mes influences.
Comment décririez-vous votre relation personnelle et musicale ?
JC (chant) : C’est une relation de création musicale. Nous nous sommes vraiment trouvés à travers la musique, donc nous créons ensemble. Pour moi, c’est avant tout ça, et puis à force de faire ça ensemble, nous sommes devenus potes. Aujourd’hui, c’est aussi une relation amicale, mais qui est né vraiment d’une envie de créer de la musique et de faire du metal ensemble.
Julien : Sur le plan de la création, je pense que nous avons un schéma qui est plutôt simple. Même si des fois, nous nous disons que ce serait bien d’essayer autre chose, le fait d’avoir eu des groupes avant – en tout cas, pour ma part –, le côté composition en répète… Je considère que c’est quelque chose qui prend beaucoup de temps. Or quand on arrive à nos âges, où on a des boulots et plein de choses à faire, pour moi, ce n’est pas quelque chose de vraiment viable de prendre son temps pour composer. Je fais la composition plutôt de mon côté, ou ça peut aussi être Mike qui compose des riffs chez lui, nous nous les envoyons ou nous nous les faisons écouter dès que nous nous voyons. La base de la composition se fait comme ça. Nous aimons bien apporter un produit fini ou presque à JC, et très rapidement JC nous renvoie une première version du chant. A partir de ce moment-là, nous pouvons commencer à avancer et à peaufiner les morceaux, parallèlement la musique et le chant.
JC : Il y a aussi le travail de production, car François, notre bassiste, est vraiment l’ingénieur du son du groupe. Au moment de la production, de l’enregistrement, du mixage, etc., il y a aussi pas mal de choix artistiques qui sont faits. Donc il intervient lui aussi notamment à cette étape.
« Ça fait un beau mélange entre le côté chaud de la Californie et le côté froid de Seattle. Ce sont deux mondes qui s’affrontent. »
Justement, c’est un équilibre de travail qui va rester le même, maintenant que vous êtes un groupe de plus de deux personnes ?
Julien : Je pense que oui. Jusque-là, les répètes que nous faisions, nous les faisions dans un but vraiment particulier, à savoir soit travailler des séries de concerts, soit peaufiner des morceaux pour aller en enregistrement, et justement, nous nous sommes rendu compte que concentrer l’effort de manière plus intense et répéter ensemble sur une résidence qui va durer deux, trois, quatre jours voire une semaine, c’était plus intéressant pour nous que d’avoir un rythme de répète régulier sur toute l’année. Ce n’est pas comme ça que nous fonctionnons, nous ne sommes peut-être pas non plus libres tous en même temps. C’est notre tambouille interne, mais nous préférons bosser comme ça, c’est-à-dire à des moments bien précis où nous allons vraiment envoyer. Après, vu que l’inspiration vient tout au long de l’année, ça ne nous empêche pas de mettre de côté tout ce que nous avons sur des enregistreurs et de garder tout ça en stock et le ressortir le moment voulu.
Pour revenir à l’historique, votre duo a fonctionné de 2012 à 2018 lorsque le line-up complet s’est formé. Quel a été le déclic ?
Nous sommes arrivés à un moment avec JC où à force de faire des morceaux ensemble… Il y a eu une première phase où nous étions arrivés à avoir pratiquement une dizaine de morceaux et finalement, nous avons un petit peu affiné le style et nous avons jeté quelques titres car ce n’était plus vraiment dans le style que nous voulions mettre en avant. A partir de ce moment-là, où nous avons commencé à avoir pas mal de morceaux, nous nous sommes dit que ce serait cool un jour de pouvoir les jouer sur scène. Le truc c’est que nous n’étions pas franchement prêts et quand nous avons eu le nombre de morceaux pour le faire, nous nous sommes dit que c’était peut-être le moment de mettre tout ça sur disque et de faire un véritable album, et d’essayer ensuite de le défendre en live. Pour ça, il était indispensable de monter un vrai line-up. C’est ce que nous avons fait en allant chercher des potes dans notre entourage direct.
Depuis 2012, beaucoup de temps s’est écoulé. Est-ce que cette longue période n’a pas créé de l’impatience voire de la lassitude ?
Non, parce que d’un côté, je m’éclatais dans ma vie à faire plein de choses. JC, de son côté, avait Red Mourning, ce qui fait que nous ne nous mettions pas la pression en disant qu’il fallait absolument faire avancer ce projet. Le projet a avancé de 2012 à 2018 sans même avoir un nom de groupe ou une quelconque ambition. Je faisais juste mes maquettes chez moi parce que je n’ai jamais arrêté de faire de la musique et quand j’avais un morceau de fait, je l’envoyais à JC, nous en discutions, je voyais ce qu’il en pensait, et nous faisions des petites maquettes comme ça. Il n’y a donc pu avoir de lassitude parce qu’il n’y avait pas vraiment d’attente de notre part. Entre 2012 et 2018, il y a eu des moments où un an s’est écoulé sans que nous bossions vraiment sur un morceau et ce n’était pas un problème, car nous ne nous mettions pas la pression. Quand ça venait, ça venait.
Maintenant que le groupe est au complet, j’imagine que votre activité sera plus fréquente et que votre prochain album ne sortira pas dans sept ans. Du coup, sur cet album, que va-t-il rester dans le futur ? Quel est le visage le plus actuel de Nervd dans ces morceaux ?
C’est vrai que sur l’album, il y a des morceaux plus anciens que d’autres. Après, au final, comme je le disais, nous avons mis de côté des morceaux qui ne rentraient pas dans les plans et qui n’étaient pas cohérents avec ce que nous avons sur cet album. Fatalement, les morceaux que nous avons écartés sont aussi des morceaux qui sont plus vieux. Donc je pense que ce que nous avons sur cet album, même si tout ne vient pas de la même époque, l’ensemble reste assez cohérent et homogène. Je pense que nous avons un peu trouvé notre style là-dedans. Après, est-ce que nous nous servirons de ça comme influence pour faire un deuxième album ou, au contraire, nous allons vouloir faire quelque chose de vraiment différent ? Pour l’instant, j’ai du mal à le dire. L’avenir nous le dira. Je pense que c’est aussi un état d’esprit. Quand nous composons, c’est un peu à l’instant T. En fonction de ce que nous ressentons et de ce que nous sommes en train de vivre, nous allons exprimer ça différemment à travers nos instruments. Pour l’instant, je ne peux pas dire. Personnellement, j’aimerais bien que nous restions dans un style équivalent et que nous ne nous en éloignons pas trop, car la patte de Nervd aujourd’hui c’est ça, c’est une alternance d’ambiances, de mélodies et de gros riffs. Déjà, si nous arrivons à garder cette recette, c’est bien. Après, si nous nous en éloignons un petit peu sur certains aspects, ce ne sera pas très grave.
« Nous avions tous entre dix et vingt ans dans les années 90. Je pense que nous avons eu la chance de vivre un peu l’âge d’or du metal. Nous avons vu beaucoup de groupes arriver et poser les bases de beaucoup de choses à cette époque […]. Dans les années 90, on arrivait vraiment au sommet de la montagne. »
Je vais retourner un peu la question : penses-tu que sur cet album, il y a des choses qui auraient pu ne pas voir le jour si vous aviez attendu encore deux ou trois ans, parce que c’était trop ancien, ça ne vous correspondait plus, etc. ?
Je ne pense pas. Nous sommes tous unanimes sur la sélection que nous avons faite pour cet album. Nous avons vraiment épuré pour arriver à une sélection de morceaux qui nous convenait et même si c’est varié, c’est aussi un petit peu ce que nous voulions. Nous ne voulions pas retrouver dix fois le même titre dans le même style sur un album. Lasser l’auditeur ce n’est pas non plus ce que nous voulions. Là, nous avons justement un bon patchwork de plein d’ambiances, de plein de tempos différents, etc. Nous sommes vraiment contents de ce que nous avons. Comme tu dis, si nous avions attendu un an de plus, je ne pense pas que nous aurions viré un morceau ou deux.
JC : Je pense qu’il y a un truc qui est intéressant et qui est même inévitable, c’est le côté un peu imprévisible de la création. Tu ne sais pas parfois pourquoi tu utilises telle sonorité, tel accordage, telle voix, etc. C’est impossible de se dire que l’année prochaine on sera plus ci, que l’année dernière on était plus comme ça, etc. Il y a des évolutions qui sont vraiment imprévisibles. Car nous ne faisons pas une musique calculée. Nous ne nous disons pas que nous allons faire un titre plutôt comme ci, plutôt comme ça. Ça vient comme ça vient. C’est sûr que l’année prochaine, nous aurons peut-être évolué dans nos goûts, dans nos influences, dans nos capacités, etc. Mais c’est assez imprévisible et c’est aussi peut-être une question de recul sur soi-même. Finalement, nous n’avons peut-être pas le recul sur cet album que nous avons terminé cette année.
Julien : Après, je pense que, quand même, la recette principale restera la même, à savoir des morceaux basés sur les riffs de guitare en premier lieu. C’est toujours quelque chose qui me tient à cœur. Un riff de guitare, pour moi, ça ne doit pas être qu’un riff rythmique ou qu’un riff mélodique, il faut que ça soit un peu les deux, il faut que ça raconte une histoire et il faut que quand tu joues ton riff, les gens arrivent à le retenir. Après, je n’ai pas la prétention de dire que j’y arrive à chaque fois, mais c’est ce que j’essaye de faire. C’est l’objectif. Quand je compose un riff, j’essaye d’en arriver à ce point-là. En cela, la recette restera toujours la même. Ce sera toujours un groupe avec des riffs de guitare, puissants parce que c’est le style que nous faisons, ce sera un peu le fil conducteur, avec en surcouche le chant de JC qui accompagne ou des fois contrebalance avec soit le côté mélodique, soit le côté agressif. Ça c’est quelque chose qui, je pense, ne variera pas.
Ce qui est marquant, c’est ce mélange entre votre côté hardcore, agressif et rapide, et des mélodies et du chant un peu grunge, façon Alice In Chain, avec ce ton un peu aigre et froid. Musicalement, c’est un mélange très naturel alors que finalement, il n’est pas très courant. Comment en êtes-vous venus à travailler ce mélange ?
Je dirais que c’est assez naturel. On va dire que ce sont deux mondes qui s’entrechoquent. Déjà, la grosse influence d’Alice In Chains est commune à JC et moi. C’est aussi la raison pour laquelle je suis allé chercher JC, car je voulais vraiment quelqu’un qui, en plus d’avoir un chant metal gueulé, était capable de chanter et d’avoir un registre un peu comparable à celui que pouvait avoir Layne Staley, c’est-à-dire beaucoup d’harmonies au chant, etc. Et après, le mélange s’est fait tout seul, car j’ai quand même un background très thrash metal californien voire death metal floridien. Quand tu apportes deux trucs diamétralement opposés, entre le chant qui va jusqu’au grunge de JC et mes riffs de guitare qui sont directement influencés par la scène californienne, ça fait deux mondes qui se mélangent. Ça aurait très bien pu ne pas marcher, mais au final, il se trouve que ça a fonctionné. Je pense qu’aujourd’hui, avec l’expérience, nous savons… Même des fois, quand nous bossons ensemble, il y a des lignes de chant qui ne vont pas forcément fonctionner tout de suite avec le riff de guitare, nous en arrivons à adapter et à faire en sorte qu’au final, ça fonctionne en apportant des petites retouches par-ci, par-là. C’est aussi une manière de bosser et une habitude, mais c’est vrai que ça fait un beau mélange entre le côté chaud de la Californie et le côté froid de Seattle. Ce sont deux mondes qui s’affrontent. Ce n’était pas forcément voulu dès le départ, mais au final, c’est ce qui s’est passé et nous en sommes contents !
« Quand j’ai écrit ça et le titre éponyme, [j’ai tiré mon inspiration du] poids du monde qui te retient, cette sorte d’inertie qui t’empêche d’avancer et le fait que tout ce qui monte doit retomber un jour. »
De manière générale, il y a cette influence des années 90 dans votre musique. Que représente cette décennie musicale pour vous ?
Ça représente notre adolescence, puisque nous avions tous entre dix et vingt ans dans les années 90. Je pense que nous avons eu la chance de vivre un peu l’âge d’or du metal – pour nous, en tout cas, c’est l’âge d’or du metal et je pense que ça l’a été pour beaucoup de gens. Nous avons vu beaucoup de groupes arriver et poser les bases de beaucoup de choses à cette époque, ce qui avait été commencé un peu plus tôt dans les années 80 et 70 avant, avec des groupes plus fondateurs comme Black Sabbath et ainsi de suite. Je pense que dans les années 90, on arrivait vraiment au sommet de la montagne, c’est là aussi où ça s’est plus diversifié. Mine de rien, quand tu te retrouves adolescent dans une époque comme ça, tu as le choix d’écouter plein de choses différentes et c’est avec ça que tu te fais ton identité. Pour moi, c’était une époque où on allait énormément aux concerts, où on voyait des groupes émerger et devenir énormes. Ça nous mettait des claques monstrueuses quand nous étions gamins. Toute cette époque de concerts à l’Elysée Montmartre, au Zénith, etc. ou les gros festivals, c’était des trucs qui nous ont marqués. C’est vrai qu’aujourd’hui, tout ça a bien changé. L’objectif pour nous n’était pas forcément de rester ancrés dans cette période, mais c’était de dire que c’était une période qui nous a marqués, c’est quelque chose que nous aimons toujours puisque nous continuons d’écouter ce que nous écoutions à l’époque, en parallèle de choses plus modernes qui sortent aujourd’hui. Nous avons toujours gardé ce lien avec cette époque. C’est une époque que nous chérissons beaucoup – en tout cas, c’est clair que c’est mon cas. De toute façon, pour moi, ce n’est même pas un choix de jouer cette musique, c’est ce que j’ai toujours joué. C’est trop ancré en moi pour que j’arrive naturellement à sortir autre chose de mes doigts et de ma guitare. C’est naturel pour moi de jouer ça. C’est ce que j’aime et c’est ce que je fais.
L’album s’appelle The Weight Of Things (le poids des choses). C’est un titre qui suggère beaucoup l’idée de responsabilité voire de fardeau. A quelle responsabilité ou quel fardeau ce titre fait-il référence ?
JC : C’est marrant que tu dises ça, car ce que j’essaye de faire, c’est d’écrire des paroles interprétables par chacun, qui ne sont pas trop explicites et qui soient plutôt dans la suggestion pour que chacun puisse se les approprier. En vérité, quand j’ai écrit ça et le titre éponyme, ce n’est pas tellement du poids de la responsabilité que je tire l’inspiration. C’était plutôt le poids du monde qui te retient, cette sorte d’inertie qui t’empêche d’avancer et le fait que tout ce qui monte doit retomber un jour. Mais ça me plaît beaucoup que d’autres puissent l’interpréter différemment à leur manière. Pour répondre à ta question, personnellement, ce n’était pas de là que ça vient mais ça peut tout à fait être interprété comme ça aussi, et c’est plutôt ça l’objectif, que chacun puisse l’entendre à sa manière.
Qu’en est-il du futur pour Nervd ? Est-ce que maintenant que vous avez un line-up complet, vous avez envie d’enchaîner plus et de ne plus perdre de temps ?
Julien : Forcément, nous aimerions bien. Après, est-ce que la situation actuellement nous le permettra, c’est encore autre chose. L’album est sorti, donc en toute logique, normalement, nous aurions dû déjà commencer à enchaîner quelques festivals cet été et faire des dates à la rentrée. Il se trouve qu’avec tous les reports et les annulations qu’il y a eu, nous n’avons pour le moment rien du tout. Nous allons essayer de booker des dates à partir de fin 2021 ou pour 2022. Pour l’instant, c’est assez compliqué de faire des plans. Mais effectivement, si tu nous dis que cet été, il y a une possibilité de faire des concerts et d’aller jouer les morceaux sur scène, nous y allons tout de suite. Nous en avons envie et c’est aussi, à la base, pour monter sur scène que nous faisons cette musique.
Interview réalisée par téléphone le 1er juillet 2021 par Philippe Sliwa.
Retranscription : Nicolas Gricourt.
Facebook officiel de Nervd : www.facebook.com/nervdband
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