Alors, je sais, Grinderman, ce n’est probablement pas votre came, ça vous passe sans doute même carrément au-dessus parce qu’il n’y a pas de growl ou parce que le batteur ne va pas vous offrir une petite virée à 180 bpm, et j’en veux pour preuve que la dernière fois qu’on vous en a parlé, ça ne vous a quasiment pas fait réagir. Mais comme le disait récemment le Doc’ en préparant un de ses blogs à partir d’une affaire concernant un média de foot : « L’avantage avec Radio Metal, c’est qu’on peut parler de ce qu’on veut ». Et je veux absolument vous parler d’un truc, vous faire part d’une info qui me broie prodigieusement les valseuses.
On apprend tout juste (il a fallu que l’info traverse quand même deux océans et un continent avant qu’elle nous saute à la gueule) que le groupe s’arrêtait. Nick Cave, leader de la bande, l’a annoncé à la fin de leur dernier concert le 11 décembre dernier au Meredith Music Festival en Australie, en disant : « C’est fini pour Grinderman. C’est terminé. On se reverra tous dans dix ans quand nous serons tous encore plus vieux et hideux. » Le groupe, qui n’était jamais qu’un side-project de membres des Bad Seeds, ne nous aura offert que deux superbes albums et les musiciens devraient retourner faire pousser leurs mauvaises graines dans leur groupe d’origine, laissé de côté après la sortie d’un Dig, Lazarus, Dig! qui ne m’avait fait ni chaud, ni froid, contrairement à deux albums de l’Homme-Broyeur qui ont mis ma santé mentale à rude épreuve. Je n’en suis donc que plus frustré. I’ve got the no grinderman blues !
Cela est grandement regrettable. Après la sortie de leur (sublime) dernier album, c’est vrai qu’on s’attendait pas forcément à ça.
Mais bon, point de crainte… l’ami Nick Cave nous réserve encore moult surprises!
NICK CAVE. CULTE.