Festival : Novarock[/urlb]
Lieu : Nickelsdorf (Autriche)
Date : 19/21-06-2009
Public : 160 000 personnes sur 3 jours.

Novarock 2009 : let’s go!
Vendredi 19 juin. 4h du matin. Le réveil sonne. Ça y est, c’est parti. Opération Novarock 2009 démarrée ! Trop tôt pour un petit-déjeuner. On m’emmène à l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry où mon vol d’Austrian décolle à 6h25. Arrivée à Vienne vers 8h15. Après avoir essayé de me faire expliquer comment aller en bus ou en train sur le site du Novarock, à 50 bornes à l’est de la capitale de l’Autriche, j’abandonne…Quand tu es Français et que tu ne parles pas un mot d’allemand, c’est trop dur de se faire comprendre ! Va pour le taxi turc qui arrive à m’embobiner : c’est-à-dire que je monte sans savoir le prix de la course. Ce sera 80 boules ! Chéros. Mais bon, il me dépose à l’entrée du site. Donc ça va. Il est 9h et le temps est superbe. Je me dirige vers le camping en tirant mon gros sac à roulettes dans la poussière et en écoutant «Angel Dust» de Faith No More sur mon i-pod.
Je me dégotte un coin assez tranquille au fin fond du site vu que 90 % des festivaliers ont l’air d’être déjà installés. Une fois ma tente montée, je me balade sur le site et découvre les deux scènes : la Red Stage et la principale, la Blue Stage. Le complexe du Novarock est absolument immense et on met bien dix minutes à pied pour passer d’une scène à l’autre ! C’est aussi l’occasion de redécouvrir les ignobles bretzel autrichiens. Il y a trois ans pour l’édition 2006 (Metallica déjà, Guns N’ Roses, Tool et Alice In Chains), le Doc’ et moi avions été abusés : croyant déguster une succulente galette au sucre un matin, on avait mordu à pleines dents dans une espèce de brioche dure au fromage ! Cette année, je ne me ferai pas avoir, merde.

Sonic Syndicate
12h15 : premier concert du festival. Il s’agit d’un groupe appelé Rolo Tomassi. Et comment dire ? C’est probablement la pire chose que j’ai vue sur une scène dans ma vie ! Cinq musiciens qui doivent avoir 17 ans de moyenne d’âge. Une chanteuse en mini-jupe, au physique certes agréable, mais qui vomit dans son micro sans aucune finesse sur des titres bourrinesques de deux minutes en moyenne. Pathétique. Comment un groupe aussi pourri peut obtenir une place dans un grand festival ? Ça commence mal. On enchaîne avec la Blue Stage. J’arrive juste devant les premiers rangs et reste dubitatif devant les 15 cylindres métalliques face à moi. Et puis 15 (!) mecs débarquent sur scène : t-shirts et pantalons noirs, lunettes noires, casquettes noires et baguettes oranges. Ils s’appellent les Drumatical Theatre. Et c’est parti pour une demi-heure de percussions sur un fond techno-indus. Et alors moi, qui me fait royalement ch*er devant n’importe quel solo de batterie, je reste bouche bée devant ce groupe que je découvre. Non seulement, la musique est super prenante mais le jeu de scène ultra martial des 15 gars avec des mouvements robotisés est super rodé et ça le fait grave. Bref, une première baffe. J’assiste ensuite aux shows de Sonic Syndicate, visiblement très attendus et de Black Stone Cherry, pour du gros hard US classique et efficace. Je regarde ensuite le début du show de Disturbed avec une entrée en scène culte du chanteur sous camisole de force. Mais je quitte vite les lieux car il est temps de rejoindre la Red Stage si je veux une bonne place pour le retour des Maîtres : Faith No More !

Faith No More
J’arrive en conséquence pour la fin du concert de Gogol Bordello : une sorte d’ovni musical fascinant, mélange de rock et de musique russe ! Avec notamment un violoniste, un sosie de Serj Tankian qui chante et joue de la guitare sèche torse nu, un bassiste noir avec une perruque et des lunettes à la Polnareff, deux danseuses… Visiblement, ce sont des stars ici vu que la fosse ressemble à une vraie piste de danse. Le concert fini, je me glisse au premier rang sur la gauche et j’attends le grand moment : revoir Faith No More, mon groupe préféré avec Metallica et Alice In Chains. Et ce onze ans et demi après le seul concert que j’ai vu d’eux au Transbordeur de Lyon en décembre 1997 pour la tournée Album Of The Year. L’intro du concert est énorme : Roddy Bottum aux claviers, Billy Gould à la basse, Mike Bordin à la batterie et Jon Hudson à la guitare arrivent en costume et jouent une espèce de ballade sirupeuse US ignoble à la «Easy» bientôt accompagnés par LA star, Mike Patton qui débarque dans un costume rouge et en boitant, sa canne à la main, mimant un vieillard arthritique. Notons que la ballade citée précédemment est « Reunited », une reprise des Peaches & Herb.
En-or-me ! Rien que ça, ça valait le déplacement. Le groupe, dont les membres n’ont presque pas vieilli – s’en est même à peine croyable – va jouer presque tous ses classiques – sauf «We Care A Lot» – : «Introduce Yourself», «The Real Thing», «Epic», «Land Of Sunshine», «Caffeine», «Midlife Crisis», «Be Agressive», «Easy», «Evidence», «The Gentle Art Of Making Ennemies», «Just A Man» et les énormes «Ashes To Ashes» et «Stripsearch» d’Album Of The Year. Que dire ? Si ce n’est que ce groupe est magique. Patton éclabousse le concert de sa classe et de son charisme. Mais aussi de son humour, notamment en plein final de «Midlife Crisis» où il fait arrêter la chanson et s’adresse au public pour dire qu’il a oublié les paroles du couplet : «En ce moment, j’oublie plein de trucs, j’ai oublié la date d’anniversaire de mon père et maintenant j’oublie les paroles de ce putain de couplet !» Et le public de reprendre «You Perfect, Yes, It’s True ! But Without Me, You Are Only You». Grand.

Nine Inch Nails
J’attends ensuite l’arrivée de Nine Inch Nails, toujours au premier rang ! Mais un grand débat intérieur m’agite : les organisateurs ont eu l’immense faute de goût de faire se chevaucher les concerts de Nine Inch Nails et Metallica : Trent Reznor doit démarrer à 22h30 et jouer environ 1h30. Tandis que Metallica va attaquer à 23h30. Donc pas possible de voir les deux en entier. Au début, je me dis que je vais rester jusqu’au bout pour Nine Inch Nails que j’adore et que je n’ai encore jamais vu sur scène. Alors que j’ai déjà vu Metallica sept fois depuis treize ans, dont les deux fois à Bercy cette année. Mais plus le temps avance et plus je me dis, «merde, c’est Fuckin’ Metallica, les plus grands, je ne peux pas rater une note !» Donc, je me barrerai pendant le concert de Nine Inch Nails. Enervant, d’autant plus que Reznor débarque avec presque un quart d’heure de retard. Mais en 30 minutes, j’aurai droit à «Heresy», «March Of The Pigs», «Piggy»… Et à un light-show superbe. Un concert super impressionnant mais il faut y aller : les quatre Cavaliers de l’Apocalypse arrivent… Petit détour par la case tente pour récupérer mon sweat à capuche car il commence à faire froid. Je cours ensuite vers la grande scène pour ne pas rater la traditionnelle intro d’Ennio Morricone. Un moment toujours mythique. Mais sur le chemin, quelle surprise de croiser des centaines de fans qui se barrent. Alors, on n’est pas tous obligés d’être dingues de Metallica mais cet exode est suspect quand même… Qu’est-ce que ça cache ?! En fait, en courant, je m’en rends à peine compte, mais il commence à pleuvoir…
Et comme en plus, il fait de plus en plus froid, nombre de festivaliers en t-shirts ou même carrément torses nus battent en retraite. Je me dis alors, «chouette, je ne serai pas trop loin de la scène». Car en arrivant à quelques secondes du début du concert, impossible normalement d’avoir une place correcte. Mais il pleut de plus en plus et de plus en plus de mecs se barrent. Et je me rapproche, je me rapproche, c’est dingue. «Allez-y, barrez-vous les gars, barrez-vous !» Et j’arrive à l’entrée de la première fosse. Car les Autrichiens ont organisé le site d’une main de maître. «A l’allemande», on pourrait dire ! Devant la scène, trois fosses sont séparées par deux grands fossés en largeur. Ce qui «casse la foule» et évite les mouvements collectifs dangereux. Et pour ce qui est de la première fosse en bas de la scène, la plus demandée, une fois qu’elle est pleine, la sécurité empêche les nouveaux arrivants de rentrer. Sauf si un mec se barre, alors un autre peut rentrer. Ce qui fait qu’on peut se faire des groupes énormes à dix mètres de la scène sans être compressé comme un citron. Vraiment génial comme système. J’arrive alors à me faufiler et à pénétrer dans le Graal car des mecs continuent à se casser à cause de la pluie. Résultat, je suis à vingt mètres de la scène, appuyé contre une barrière. Génial et surtout inespéré vingt minutes avant ! Merci la pluie !

Metallica
La sono crache alors «Heavy Metal Thunder» de Saxon, que balance Metallica en intro cet été. Puis «Ecstasy Of Gold» retentit. Putain, ça va partir. Et là, qu’es-ce que j’entends ? Les premières mesures samplées de l’intro de «Blackened». Oh putain ! Mon titre préféré ! Ça va être la guerre ! Les quatre montent sur scène. Et c’est parti : «Fire ! To Begin Whippin’ Dance Of The Dead ! Blackened is the End» Fabuleux. Seulement, ce n’est plus de la pluie qui tombe mais des sacs d’eau. C’est de pire en pire et mon sweat commence à être trempé. James va alors répéter plusieurs fois au public qu’ils sont avec nous pour vaincre la pluie et passer une bonne soirée. Mais avec ce froid, cette pluie et le vent qui s’y met, les conditions deviennent dantesques. Et au bout de six titres, mais quels titres ! – «Blackened», «Fuel», «Leper Messiah», «No Remorse», «One» et «Broken, Beat And Scarred» -, la mort dans l’âme, je suis obligé de me barrer. J’aurais jamais pensé qu’un jour je ferai ça pendant un concert de Metallica ! Mais franchement, j’ai trop froid et mes vêtements sont trempés, lestés de dix litres de flotte. Et on va être des milliers à faire pareil. Seulement, le site est devenu entre-temps une mer de boue et je dois mettre au moins 25 minutes à rejoindre ma tente ! Le temps d’écouter sur le trajet «My Apocalypse» et «Sad But True». J’arrive ensuite à ma tente et je me couche direct, crevé. Et dans un état semi-comateux, j’entends Hetfield gueuler à un kilomètre de là, «Searchiiiiiiiiiiing, Seek and Destroy» ! Assez surréaliste. Mais ma première nuit se passe bien : le Teuton est plus respectueux du sommeil des autres que certains Français au Hellfest. Je serai juste réveiller par les gémissements de ma voisine en train de copuler vers 4 heures du mat’…Drôle.
Samedi 20 juin. Réveillé vers 8h. Il fait toujours un sale temps. Et mon bermuda et mon sweat sont toujours aussi trempés. Que faire parce que si je remets le premier, je vais prendre froid, c’est obligé. Je décide donc de me mettre en slip et t-shirt, recouvert par mon grand k-way. Résultat, je vais me balader toute la journée en slip au millier de dizaines de milliers de hardos, mais personne ne sera au courant ! Seulement, la pluie recommence en fin de matinée et je reste confiné dans ma tente à lire. Je rate donc les premiers concerts du jour. Pas grave, rien ne m’intéresse. J’entends juste Atrocity balancer ses reprises des années 80 : «Tainted Love», «Shout»… Puis vers 15h, je sors. Direction la Blue Stage pour aller voir Lacuna Coil. Il pleut toujours. Donc Lacuna Coil monte sur scène devant quelques centaines de courageux. Dommage. Les Italiens jouent tous leurs hits, commençant notamment par l’énorme «To The Edge» puis «Heaven’s A Lie», «Spellbound»… Les zicos sont en noir tandis que Cristina Scabbia, dans une tenue rouge, est toujours aussi ravissante. Et elle assure grave sur scène, se complétant parfaitement avec Andrea Ferro, l’autre chanteur du combo. Super prestation de Lacuna Coil.
Ensuite, il va falloir jongler entre chaque scène pour voir Monster Magnet, Staind, Killswitch Engage et Chris Cornell. Heureusement, le temps s’éclaircit et la pluie s’arrête. A 17h50, direction donc la Red Stage pour le show de Monster Magnet. Première constatation : ces dernières années, Dave Windorf a visiblement abusé des Big Mac ! Bon concert pour ce super groupe de hard-stoner. Je file ensuite voir Staind. Le combo US est convainquant sur ses power-ballades ultra connues («It’s A Been A While», «Outside»), beaucoup moins sur les titres agressifs.

Killswitch Engage
Nouveau changement de scène pour aller voir Killswitch Engage. Et quelle baffe mes amis ! KE est un putain de groupe de scène. Mention spéciale à Howard Jones au chant qui remplace sans trop de problèmes Jesse Leach, le premier frontman du groupe, qui était génial. Mais c’est surtout Adam Dutkiewicz, le guitariste, qui retient l’attention avec son espèce de rideau en léopard sur le dos. Il court dans tous les sens et fera quelques interventions au micro cultes, proposant notamment à tous les festivalières majeures de leur montrer «His penis and balls !» Et puis, il n’y a pas à dire, «Life To Lifeless» et «My Last Serenade» sont des hits que tant de groupes aimeraient avoir composé. Nouveau changement de scène pour aller voir Chris Cornell. Et là ma crainte qu’il interprète seulement son répertoire solo soft-rock s’estompe vite. Chris a en effet bien compris qu’il joue dans un festival de metal. Résultat du Soundgarden, du Audioslave et du Temple Of The Dog. «Outshined», «Let Me Drown», «Hunger Strike», «Black Hole Sun»… On se croirait en pleine vague grunge. Et ça, j’aime ! Le chanteur arpente énergiquement la scène mais sans guitare pour se concentrer sur le chant. Cornell : une très, très bonne surprise. Pour moi, les concerts intéressants du jour sont terminés. Je rentre me coucher après avoir assisté à la fin du set de Chickenfoot, le super groupe composé de Sammy Hagar et Michael Anthony (ex-Van Halen), Joe Satriani et Chad Smith (Red Hot Chili Peppers). Excusez du peu ! Je ne connais absolument pas leur musique mais on voit tout de suite qu’on a à faire à des pros de chez pros et que c’est ultra carré. Sympa. Allez au lit. Les têtes d’affiches de la journée, Placebo et In Extremo, ce sera sans moi.
Dimanche 21 juin. Dernier jour déjà. Le soleil fait son retour et permet de durcir l’océan de boue que sont devenues les allées du festival depuis 24 heures. Merci, ô astre solaire, il était temps ! Le premier concert intéressant du jour, c’est Duff McKagan’s Loaded à 15h15. Parce que Duff, merde, quoi ! Les Guns quand même ! Mais visiblement vu la fosse très clairesemée, tout le monde ne partage pas mon enthousiasme… C’est vrai que le rock de Duff est sans prétention. Et que le set décolle vraiment sur le medley des Guns en fin de partie : «Welcome To The Jungle, Paradise City»… Et le final sur «It’s So Easy». Mention aussi à la version de «So Fine» sans piano. Souvenirs, souvenirs… Bon, de toute façon, ma décision est prise, je ne bougerai pas de cette «fosse or» jusqu’à 21h15. Soit six heures ! Pourquoi ? Parce qu’à cette heure-là, Limp Bizkit sera dans la place et je ne veux pas rater cette bacchanale orgiaque rap-metal à dix mètres de la scène. Donc, tant pis pour Static-X ou Trivium, qui jouent sur l’autre scène et que j’aurais bien aimé regarder. Donc, vas-y pour les groupes locaux comme Less Than Jake, Madsen ou Guano Apes. Ça permet ainsi de voir qu’il y a vraiment une scène rock et metal germaniques complètement inconnue en France. Impressionnant de voir la popularité d’un groupe de rock comme Madsen ici où des milliers de personnes reprennent les paroles de leurs titres.

Limp Bizkit
Mais ça y est, après un show interminable de Guano Apes – pas qu’ils étaient mauvais mais je n’en peux plus d’attendre ! – les Limp Bizkit sont dans la place, avec un grand back-drop où sont dessinés les cinq visages des membres du groupe façon hip-hop. Je ne suis pas un fan ultime mais ce groupe a au moins douze bombes en magasin. Et puis ce que je pressentais, par vidéos et DVD interposés, se confirme tout de suite : Bizkit a une musique taillée pour la scène qui te donne tout de suite l’envie de sauter comme un fou avec leurs rythmes syncopés violence-plage calme-violence. Fred Durst est un très bon frontman qui occupe bien la scène et va même dans la fosse sur les épaules d’un de ses molosses partager un titre au milieu des fans. Excellent. Wes Borland, dans une tenue habituelle où on n’arrive pas à distinguer le maquillage des vêtements tellement c’est chargé, en jette aussi sévère. Et puis surtout le groupe va jouer quasi tous ses hits : ouverture sur «My Generation» puis «Nookie», Break Stuff», «Rearranged», «Rollin’», les reprises «Faith» et «Behind Blue Eyes» et le final sur «Take A Look Around». Super concert. Voilà, c’est fini pour moi niveau groupes que j’attendais, je repars donc vers la Red Stage pour voir ce que donne Machine Head. Traumatisé par «Burn My Eyes», j’ai délaissé depuis quelque temps ce groupe, pas convaincu notamment par un «The Blackening» pourtant unanimement salué. Mais j’accroche pas. Et puis je les ai vus deux fois en avril à Bercy avant Metallica, pas satisfait par ses 50 minutes consacrées essentiellement au dernier album.
Mais ici, Machine Head est en tête d’affiche et joue 1h30. Et après «Ten Ton Hammer», «Old» et «Nothing But My Own», je n’ai plus qu’à fermer ma gueule ! Surtout que le groupe s’attaque ensuite au «Hallowed Be Thy Name» de Maiden. Génial de voir un « jeune » groupe super agressif reprendre un standard du heavy metal. Très bonne reprise. Et étonnant de voir à quel point la voix de Robb Flynn n’est pas si éloignée que ça de celle de Bruce Dickinson ! Puis je quitte les lieux, direction la grande scène pour le dernier concert du festival. Il s’agit du groupe allemand Die Toten Hosen. Un combo absolument culte outre-rhin, à l’image des centaines de t-shirts à son nom portés par des festivaliers au Novarock. Die Toten Hosen, c’est quoi ? Du punk rock en allemand par des gars de 40-50 ans. Complètement inaccessible et improbable pour un Français. Après deux titres, je me casse et après un détour par la tente-boîte de nuit du site, où une sono crache de la musique avec un mec debout sur une baffe qui danse complètement à poil, je rentre à la tente.

Auf Wiedersen !
Bilan : l’un des meilleurs festivals que j’ai vus. Le meilleur ? Sûrement. En tout cas, les quatre monstres pour lesquels j’avais fait le déplacement ont tous rempli leur contrat avec des prestations géniales : Faith No More, Nine Inch Nails, Metallica et Limp Bizkit (dans l’ordre de leurs apparitions).
Alors Auf Wiedersen et à l’année prochaine !